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- Person
- 1880 - 1941
Historien. Membre de l'Académie des Inscriptions et des Belles Lettres (1938-1941). En lien avec le CTHS (1927-1935). Directeur des Antiquités d’Alger (1923-1932).
Historien. Membre de l'Académie des Inscriptions et des Belles Lettres (1938-1941). En lien avec le CTHS (1927-1935). Directeur des Antiquités d’Alger (1923-1932).
Professeur d'histoire des religions à la Faculté de Lettres de Strasbourg (1919-1945). Prêtre de Saint-Sulpice de 1899 à 1910.
Peintre-verrier. Conservateur du musée d'archéologie et des arts décoratifs de Laval
Archéologue, directeur du Musée archéologique national (1930 – 1939). Membre de l’Académie royale d’histoire.
Arbois de Jubainville, Marie Henri (d')
Linguiste, historien, archiviste paléographe. Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1884-1910). Membre du CTHS. Membre correspondant de la CTG pour l'Aube. Membre résidant de la Société académique de l’Aube. Président de la Société de l’Ecole des Chartes. Membre de la Société de linguistique de Paris.
Archiviste adjoint des Bouches-du-Rhône à Marseille (1860-1864), puis archiviste départemental de la Lozère (1864-1893). Correspondant CTG pour la Lozère
Sous-préfet d’Avallon (1851), d’Alès (1858) et de Sedan (1860), puis préfet de l’Ariège (1860), de la Marne (1864) et du Gard (1869).
Fonctionnaire, commis principal des postes et télégraphes en Nouvelle-Calédonie. - Archéologue
Journaliste, écrivain pour The Manchester Guardian
XIXe siècle. Inspecteur des écoles industrielles de la circonscription du Nord (Portugal).
Né à Angers, Geoffroy d'Ault du Mesnil fait ses études à Vannes où l'influence du comte de Limur l'oriente vers la géologie et la minéralogie. Installé en Picardie suite à son mariage, il poursuit les travaux de Jacques Boucher de Perthes dans la Somme, s'intéressant aux dépôts quaternaires : sa principale découverte fut la mise au jour au champ de mars d'Abbeville d'une faune très ancienne associée à une industrie chelléenne. Il se lie avec de nombreux savants parmi lesquels Lartet, Mortillet, d'Orbigny, Cotteau, de Saporta, Sauvage, Piette, etc. et participe aux congrès internationaux d'Anthropologie préhistorique et de l'Association française. Membre de la Société d'Anthropologie, il devient vice-président de l'École d'anthropologie et de la section préhistorique de la Commission des monuments historiques.
Vallentin du Cheylard, Ludovic
Juge d'instruction, historien et numismate. Réside à Montélimar.
Waléry (studio de photographies)
Studio de photographies tenu par Stanislas Julien Ostrorog dit Waléry (photographe, 1863-1929) puis par Lucien Charles Auguste Varsavaux (photographe, 1866-1935)
Conservateur du musée départemental des Vosges, archéologue.
Membre du CTHS
Membre de la Société nationale des antiquaires de France.
Né le 9 septembre 1815 à Laon (Aisne), Édouard Husson dit Édouard Fleury est un journaliste, archéologue et historien français, spécialiste du département de l’Aisne. Issu d’une petite bourgeoisie de province qui prend son essor lors de la Restauration, il passe la majeure partie de sa vie à Vorges, près de Laon. Il y officie en tant que rédacteur en chef du Journal de l’Aisne (première publication en 1808), dont il est également le propriétaire depuis le rachat de celui-ci par son père en 1841. Son frère, l’écrivain Jules Husson dit Champfleury, a, de même, commencé sa carrière au Journal de l’Aisne.
Au-delà de ses activités strictement professionnelles, Édouard Fleury est archéologue (son champ d’étude spécifique reste l’archéologie dans le département de l’Aisne), mais aussi historien spécialiste de la Révolution. Ses recherches, très situées, en archéologie l’amèneront à devenir membre de la Société historique de Haute-Picardie, qu’il présidera à partir du 5 novembre 1861, jusqu’en 1864.
Il laisse derrière lui un nombre considérable de travaux sur le département de l’Aisne et la ville de Laon. Il rédige par exemple un très complet Antiquités et monuments du département de l'Aisne (1877) en 4 volumes, illustré par lui-même de plusieurs centaines de gravures. Ce travail représente un ensemble de comptes-rendus de fouilles effectuées dans la région (celles de Nizy-le-Comte, par exemple, entre 1851 et 1855). Il s’attache de même à des objets de recherche plus précis, tels qu’une histoire des vignobles dans le Laonnois (Les vignobles et les vins du Laonnois : jadis et aujourd’hui, 1873), une Étude sur le pavage émaillé dans le département de l’Aisne (1855), ou bien encore à une description des habitats troglodytiques dans l’Aisne (Les villages souterrains dans le département de l’Aisne, 1872).
Édouard Fleury s’intéresse également au département de la Marne et plus particulièrement à la ville de Reims : il communique par exemple en 1861 sur une mosaïque gallo-romaine reimoise, à l’Académie des Inscriptions et des Belles-Lettres. Dessinateur et photographe amateur, l’ensemble de ses documents iconographiques (11000 documents dessinés, gravés ou photographiés) sont légués, à sa mort le 4 juillet 1883, au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France.
Société des Sciences historiques et naturelles de Semur
Créée en 1842 et d'abord dédiée aux sciences naturelles, la société intègre les études historiques au début des années 1860. Elle prend une part active au développement du musée municipal de Semur-en-Auxois.
Elle reprend, au début du XXe siècle, la direction et la promotion des fouilles d'Alise-Sainte-Reine.
Créée en 1844, elle est reconnue d'utilité publique en 1897.
Formé à l'École des Beaux-arts de Dijon, Émile Sagot devient architecte, dessinateur et archéologue. Inspecteur correspondant de la Commission des monuments historiques de Côte-d'Or, il s'installe à Paris vers 1845. Il contribue, par ses dessins, à la collection des Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France de Taylor et Nortier.
Rostaing, Edouard Ernest de (baron)
Baron de Rostaing.
Lieutenant de vaisseau, capitaine de frégate puis capitaine de vaisseau.
Député de l'Isère.
Epouse, en mars 1764, Charles Juste de Beauvau-Craon (1720-1793).
Né à Estavayer-le-Lac, Louis-Adrien-Romain Grangier fait des études littéraires et de droit, mais renonça à une carrière juridique pour faire de l'enseignement. Il fut le précepteur du fils du comte Strachwicz en Silésie puis s'installa à Dresde où il donna des cours dans divers établissements. Il fut chargé de traduire en français le catalogue de la galerie de Dresde en 1856, mais déménagea à Fribourg en 1857 pour intégrer le collège Saint-Michel comme professeur. Intéressé par les lettres, les beaux-arts, l'archéologie et l'histoire, il forma une collection d'antiquités lacustres, devint membres de plusieurs sociétés savantes locales et conservateur du musée de Fribourg, poste qu'il occupa jusqu'en 1882.
Historien et archéologue allemand.
Professeur royal et adjoint à l'Antiquarium royal de Bavière.
Héritier d'une famille d'érudits originaires de Sens, Maurice Prou devient élève de l’École des chartes où il rédige une thèse consacrée à l'édition et l’étude de la charte de franchise de Lorris-en-Gâtinais (1884). Après un passage par l'École française de Rome (1884-1885), il est nommé au cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale puis professeur de diplomatique à l'École des chartes à la mort d'Arthur Giry en 1899. Il s'était déjà distingué par la publication d'un Manuel de paléographie conçu en complémentarité avec le Manuel de diplomatique de son prédécesseur et qui eut une extraordinaire influence. Manuel élémentaire dans ses deux premières éditions, cet ouvrage devient un important traité faisant la synthèse des recherches, notamment celles de l'école allemande de paléographie2.
À la mort de Paul Viollet, en 1916, il est chargé des cours d'histoire des institutions de l'École des chartes, jusqu'à ce que la chaire soit pourvue, en 1919. Il devient directeur de l'École des chartes en 1916, et le demeure jusqu'en 1930.
Il joue un grand rôle dans le renouveau de l’histoire du droit et des institutions à la fin du XIXe siècle. Il a longtemps été membre du comité de rédaction de la Revue historique de droit et de la Société d’histoire du droit.
Il est élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres le 11 février 1910.
Maurice Prou a par ailleurs présidé la Société archéologique de Sens, suivant ainsi l'exemple de son grand-père, Jean-Louis Prou.
Gabriel Louis Bellon naît le 21 octobre 1819 à Lille rue Saint-Étienne, fils de Louis Joseph Bellon, employé, et de Célestine Mullet, tous deux originaires d'Arras.
Il épouse le 7 janvier 1840 Rosalie Monchy et s'établit à Saint-Nicolas près d'Arras. Il entre au conseil municipal le 11 juin 1843. Il devient maire le 3 juillet 1848, fonction qu'il occupe jusqu'en octobre 1852, date de son départ à Rouen. Il s'associe à son beau-frère M. Dubuisson qui a fondé un commerce de draperies et d'habillements.
Il réalise avec Auguste Terninck dans les années 1870 des fouilles archéologiques à Saint-Nicolas et met au jour quatre grandes tombes. Il est nommé à la commission des monuments historiques du Pas-de-Calais en 1879 sur proposition de De Linas et Terninck.
Il sera un des fondateurs des Amis des monuments rouennais (1886) ainsi que du Refuge du Petit-Quevilly. Il sera à partir de 1887 et pendant 6 ans juge du tribunal consulaire.