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Notice d'autorité
Personne

Desjardins, Ernest

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  • Personne
  • 1823 - 1886

La biographie suivante a été notamment établie à partir de l’article rédigé dans le Dictionnaire biographique d’archéologie 1798-1945 d’Ève Gran-Aymerich (Paris, 2001 ; CNRS Editions, 741 p., pages 218-219) ainsi que de la notice nécrologique écrite par Salomon Reinach dans Jahresbericht über die Fortschritte der classischen Alterthumwissenschaft : Biographisches Jahrbuch für Alterthumskunde de Conrad Bursian (vol. 49, Berlin, O. R. Reisland, 1888, pp. 253-257).
Ernest Desjardins naît le 30 septembre 1823 à Noisy-sur-Oise. Il est le fils de Jacques Guillaume Desjardins, chef de bureau au ministère de la Guerre, et de Catherine Abel Justine Beffroy de Reigny ; il a pour frère aîné Abel, et pour sœur, Rose. En 1859, il épouse à Paris Pauline Marie Cécile Picot, fille de François Isidore Picot, notaire, avec laquelle il a trois enfants : Louis Paul Abel en 1859, Louise en 1862 et Abel Émile Ernest en 1870.
Ernest Desjardins manifeste très tôt un goût prononcé pour l’histoire et l’archéologie. Il étudie à Paris, au collège Saint-Louis ainsi qu’au collège Bourbon, puis est reçu licencié. Il débute alors sa carrière dans l’enseignement. Ses qualités de professeur d’histoire sont tout de suite employées dès 1845, où il est chargé d’enseigner l’histoire au collège d’Angers. Deux ans plus tard, c’est à Dijon qu’il est envoyé où il rencontre Charles Tissot, le futur explorateur de l’Afrique romaine, et prend alors probablement de plus en plus d’intérêt à voyager et étudier l’Antiquité romaine. De 1850 à 1851, il poursuit sa carrière dans l’enseignement secondaire à Alençon et à Mâcon. Et c’est finalement en 1852 qu’il est envoyé en mission pour étudier Parme et les ruines de Véléia. Outre l’histoire et l’archéologie, c’est la géographie et l’épigraphie qui deviennent ses principaux centres d’intérêt. L’épigraphie, latine principalement, complémentaire de la géographie, historique et comparée, sont les domaines qui l’attirent le plus et desquels il a su tirer profit de l’enseignement de son maître, Léon Renier.
C’est donc tout naturellement qu’il est reçu docteur ès lettres à la Faculté des Lettres de Paris en 1855 après avoir présenté deux thèses, l’une de géographie, Essai sur la topographie du Latium, l’autre d’épigraphie, De tabulis alimentariis. Par la suite, il contribue à l’histoire de l’archéologie et de la philologie par de nombreuses publications et par la fréquentation du cercle de savants qui se regroupaient autour d’Hortense Cornu, sœur de lait de Napoléon III. Entre 1856 et 1871, ses voyages se succèdent rapidement : six en Italie, l’Égypte, la Provence, la Valachie, la Bulgarie, Vienne et Pesth. C’est en Italie qu’il se prend d’admiration pour Bartolomeo Borghesi, épigraphiste italien, sur son rocher de Saint-Marin. Ernest Desjardins fut parmi ceux qui contribuèrent le plus à l’édition des textes de Bartolomeo Borghesi. Une fois les papiers acquis en 1860, au pris de 30 000 francs payés aux héritiers de l’illustre érudit, Ernest Desjardins travaille comme secrétaire de la commission de publication des œuvres de Borghesi. Il rédige notamment des remarques à partir des épreuves des œuvres de Borghesi. Outre l’Italie, l’Égypte lui permet de faire la connaissance de Mariette, qui le conseille et devient un de ses correspondants. Sa passion pour l’histoire et pour l’archéologie l’amènent aussi en Provence où il étudie la campagne de Marius, et également en Valachie et en Bulgarie où il procède à des fouilles, consigne nombre d’inscriptions latines et grecques et examine plus précisément la géographie comparée des bouches du Danube. Enfin, à Vienne et à Pesth, il prépare l’édition définitive de la Table de Peutinger et la publication des monuments épigraphiques du musée de Pesth.
Alors qu’il voyage beaucoup, Ernest Desjardins continue également sa carrière d’enseignant. En 1856, il avait été nommé professeur d’histoire au lycée Bonaparte et en 1861 fut créée pour lui, à l’École normale supérieure, une chaire nouvelle pour l’enseignement de la géographie. Mettant ses pas dans ceux de Charles Tissot, il enseigne, outre la géographie ancienne et moderne, l’histoire ancienne de l’Orient et les institutions romaines. C’est à l’École pratique des hautes études qu’il enseigne l’épigraphie et les antiquités romaines dès 1874, École où il a pour élève Camille Jullian. Son ascension se poursuit en 1874 lorsqu’il devient membre de la Société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, et l’année suivante quand il est élu membre ordinaire de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, en remplacement du géographe M. d’Avezac. Il est très lié à cette institution pour laquelle il a publié des comptes-rendus de ses séances à partir de 1857 jusqu’en 1886. Et ce n’est qu’en 1882 que l’élève prend la suite de son maître Léon Renier, d’abord en le suppléant dans la chaire d’épigraphie au Collège de France, puis en 1886 en succédant à lui comme professeur titulaire. C’est aussi en 1882 qu’il devient membre du Comité des travaux historiques et scientifiques. Enfin, il fait partie de la Commission de géographie historique de l’ancienne Gaule (1880-1883), institution prenant le relais de la Commission de Topographie des Gaules. Toutefois, Ernest Desjardins n’a jamais adhéré à cette dernière car, dans le débat sur la localisation d’Alésia, il avait pris, aux côtés d’Alphonse Delacroix et de Jules Quicherat, le parti d’Alaise face à Alise-Sainte-Reine qui était défendu par la Commission de topographie des Gaules. Mais il reste un fait étrange à prouver : le fait que Salomon Reinach, dans la Revue archéologique (p. 4, Paris, 1915, Ed. Ernest Leroux), mentionne Ernest Desjardins comme président de Commission de Topographie des Gaules, nommé par M. Xaxier Charmes, probablement en 1876 à la suite de l’unique président Félicien de Saulcy.
Dès 1880, la santé d’Ernest Desjardins commence à s’affaiblir, ce qui est sans doute dû à un excès de travail comme le pense Salomon Reinach. Et c’est en 1886 qu’il s’éteint à Paris, dans le 16e arrondissement, laissant derrière lui des ouvrages qui furent pionniers dans le monde de la géographie et de l’épigraphie.

Demay, Léon

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  • Personne
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Secrétaire de Thomas-Frédéric Moreau.

Deglatigny, Louis

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  • Personne
  • 1864 - 1939

Négociant, archéologue et collectionneur normand

Defay, ?

  • Personne

De Poilly, Nicolas

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  • Personne
  • 1626 – 1696

Né à Abbeville en 1626 et mort à Paris le 3 février 1686, Nicolas de Poilly est un graveur et marchand d'estampes français. Son frère, François Ier de Poilly (1623 – 1693), est graveur et dessinateur.

De La Croix, Camille-Adolphe-Ferdinand-Marie

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  • Personne
  • 1831 - 1911

Camille-Adolphe-Ferdinand-Marie de La Croix naît en 1831 à Mont-Saint-Auber, près de Tournai en Belgique. Après des études au collège jésuite de Brugelette, près d'Ath en Belgique, puis à celui de Vannes de 1850 à 1853, il choisit de consacrer sa vie à la religion, fait son noviciat à Issenheim dans le Haut-Rhin, et poursuit ses études de théologie. Il est ordonné prêtre le 24 septembre 1864 à Paris. Il entreprend en 1876 des recherches sur les premières grandes figures chrétiennes en Poitou et entreprend dès 1877 des fouilles dans l'église Saint-Hilaire-de-la-Celle, à la recherche de vestiges de saint Hilaire, premier évêque de Poitiers. Il est nommé membre titulaire résident de la Société des antiquaires de l'Ouest le 15 novembre 1877. Les fouilles qu'il mène à Poitiers et dans les environs mettent au jour les vestiges des thermes romains de Poitiers et l'Hypogée-martyrium des Dunes, une crypte mérovingienne. En août 1884, il est chargé par le Conseil général de la Vienne de dresser la « carte archéologique, gauloise, gallo-romaine et mérovingienne de la Vienne » pour l'Atlas cantonal du département. Pour cela, il sillonne le département, exhume les vestiges archéologiques. Il contribue aussi à des fouilles situées en dehors du département (Deux-Sèvres, Indre-et-Loire, Loire-Atlantique, Eure, etc.). En 1881, il devient conservateur du musée de la Société des Antiquaires de l'Ouest. Le Père Camille La Croix décède à Poitiers, le 12 avril 1911, et lègue à la Société des antiquaires de l'Ouest les terrains qu'il avait acquis pour mener à bien ses fouilles à l'Hypogée des Dunes, sa bibliothèque, ses collections, ses moulages, « ses notes personnelles et ses dessins ».

Davilliers, Henri

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  • Personne
  • 1813 - 1882

Président de la compagnie de chemin de fer de l’Est à partir de 1875.

Darmesteter, Arsène

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  • Personne
  • 1846 - 1888

Né le 5 janvier 1846 à Chateau-Salins (Moselle) et mort le 16 novembre 1888 à Paris, Arsène Darmesteter est un spécialiste de philologie française.

Damour, ?

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  • Personne
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Cérès, Paulin François

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  • Personne
  • 1814 - 1887

Abbé.
Membre correspondant du CTHS.
Membre de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron
Membre associé national de la Société nationale des antiquaires de France (1870)

Cuvillier-Fleury, Alfred-Auguste

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  • Personne
  • 1802 - 1887

Historien, critique littéraire, rédacteur au "Journal des Débats". Précepteur du duc d'Aumale (1827-1839).

Creuly, Casimir

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  • Personne
  • 1795 - 1879

Casimir Creuly (1795-1879) est né à Cherbourg (Manche) le 14 novembre 1795. Il entre à l’école polytechnique en 1812, et participe en 1814 à la défense de Paris. Il est ensuite intégré dans l’armée du génie. En 1821, le jeune lieutenant est envoyé en Corse où il épouse Marie Lena, originaire de Gênes. Il prend part, en 1823, à la campagne d’Espagne pour rétablir le roi Ferdinand VII sur son trône, puis devient capitaine et occupe de multiples postes, notamment à Toulon, Cherbourg et Joigny. Comme chef de bataillon, il part en mission dans la colonie africaine du Sénégal. Devenu lieutenant-colonel, il participe ensuite à plusieurs expéditions militaires en Algérie, où il obtient les grades de colonel puis de général de brigade. Il entre dans le cadre de réserve en 1857.
Dans son éloge funèbre, Alfred Maury souligne en ces termes les qualités du général Creuly dans l’exercice de son travail : il avait « une intelligence vive et pénétrante, une infatigable activité, une juste sévérité dans la discipline, une probité à toute épreuve » (Le général Creuly, [p. 3]). Ces traits de caractères se retrouvent également dans les travaux menés en parallèle et à la suite. Scientifique doublé d’un esthète, il est attiré tant par les mathématiques, en particulier les problèmes de calcul de probabilité, la géologie, et l’archéologie que par la musique et les Beaux-arts.
Dès 1842, et peut-être avant, Casimir Creuly commence à consacrer ses loisirs à chercher les traces des victoires romaines en Gaule, en particulier celle de Labiénus contre un corps d’insurgés, qu’il place à Vitry. Il s’intéresse dès lors aux découvertes menées sous la direction du lieutenant Deroulède par les officiers du génie à Alfort, point de passage qu’aurait emprunté Labiénus et ses troupes pour aller de la rive droite à la rive gauche de la Seine. Il en publie un article quelques années plus tard dans la Revue archéologique sous le titre « Note sur le tumulus d’Alfort » (1858-1859).
En 1852, à l’occasion d’une mission en Afrique du Nord, il fonde avec Léon Renier et Auguste Cherbonneau la Société archéologique de Constantine. Celle-ci a pour mission de recueillir, regrouper, conserver et décrire les monuments antiques découverts dans la province. Elle est à l’origine du premier musée archéologique de Constantine. La présence de Léon Renier, épigraphiste reconnu, n’est probablement pas étrangère à l’intérêt que Casimir Creuly développe pour les nombreuses inscriptions d’épigraphie latine dont il s’attache à assurer la conservation et l’étude. La section épigraphique est considérée comme « la principale raison d’être du musée » (Gauckler 1892, p. 12). C’est en Algérie que Casimir Creuly se forme véritablement à l’épigraphie latine, à la géographie ancienne et à l’étude des monuments antiques. Casimir Creuly publie quelques articles dans la Revue archéologique : « Announa et Hammam Meskhoutinn » (1856), « Khemiça, ruines de Tubursicu Numidarum » (1857), « Sur diverses inscriptions romaines de Tunisie » (1858), « Les Quinquégentiens et les Babares, anciens peuples d’Afrique » (1861) et plusieurs autres dans l’Annuaire de la Société archéologique de la Province de Constantine. À partir de 1857, date à laquelle il entre dans le cadre de réserve, il s’adonne entièrement aux études historiques, archéologiques, géographiques et épigraphiques.
Casimir Creuly est membre résident de la Société nationale des antiquaires de France de 1859 à 1877 et directeur de la Société des Antiquaires de Normandie en 1863. Il devient en 1859 membre de la Commission de Topographie des Gaules, nouvellement instituée, puis accède aux fonctions de secrétaire et enfin de vice-président en 1873. À ce titre, il a pour objectif de trouver les lieux des batailles de la Guerre des Gaule à partir du récit de Jules César et il réoriente désormais ses recherches vers le territoire national. Parcourant la France, il visite les sites, les musées et collections particulières, prend des notes et transcrit les inscriptions rencontrées. Ses études l’amènent à élargir son champs d’action à la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse et au royaume de Prusse, en particulier la Rhénanie. Casimir Creuly est l’auteur de nombreux articles de topographie historique : une « Géographie historique de la Gaule. Examen historique et topographique des lieux proposés pour représenter Uxellodunum » en collaboration avec Alfred Jacobs paru dans la Revue des Sociétés savantes (1860), « Quelques difficultés du second livre des Commentaires de César étudiées sur le terrain » (1861) en collaboration avec Alexandre Bertrand, secrétaire de la CTG et directeur du musée de Saint-Germain, et une « Carte de la Gaule sous le proconsulat de César. Examen des observations critiques auxquelles elle a donné lieu » (1863) édités dans la Revue archéologique. En 1865, il entreprend de publier, avec Alexandre Bertrand, une nouvelle traduction des Commentaires de César sur la Guerre des Gaules ; seul paraît le premier volume et l’entreprise reste inachevée. L’influence et la renommée du général Creuly se mesure également au nombre de lettres qui lui sont adressées et qui paraissent dans la Revue archéologique. Il publie également plusieurs articles épigraphiques ou sur des objets particuliers : « Sur une inscription géographique du musée d’Autun » (1860), « Inscription funéraire de Tarbes » (1873) dans la Revue archéologique, « Le marbre de Thorigny » (1877) dans les Mémoires de la Société nationale des Antiquaires de France ; ainsi que sur des aires géographiques circonscrites : « Musées archéologiques et collections particulières : Beaune et Dijon » (1864), « Étude sur l’Aquitaine des Romains » (1869) dans la Revue archéologique.
Par lettre du 20 juillet 1867, Alexandre Bertrand, directeur du Musée gallo-romain, futur musée des Antiquités nationales puis musée d’Archéologie nationale, nomme le général Creuly membre de la commission consultative du musée, et chargé plus spécialement des « monuments épigraphiques ». Il entreprend la production d’un Recueil des inscriptions de la Gaule sous forme de planches aquarellées d’inscriptions latines, destinées à être présentées au public dans des meubles à volets installés dans les salles d’exposition permanente du musée (inv. BIB 3152).
De plus en plus malade à partir de 1877, Casimir Creuly décède à Paris le 14 juin 1879.

Coutil, Léon

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  • Personne
  • 1856 - 1943

Historien local, archéologue. Peintre, graveur

Cousin, Louis

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  • Personne
  • 1802 - 1872

Correspondant CTG pour le Pas-de-Calais (?)
Membre fondateur et président de la "Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts"
Archéologue et historien local
Avocat

Courtiller, Auguste

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  • Personne
  • 1794 ? - 1875

Correspondant de la CTG pour le Maine-et-Loire

Cournault, Charles

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  • Personne
  • 1815 - 1904

Correspondant de la CTG pour la Meurthe

Courcillon, Philippe (de)

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  • Personne
  • 1638 - 1720

Marquis de Dangeau. Homme de cour, membre de l'Académie française (1664).

Counhaye, Jean-Baptiste

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  • Personne
  • 1820 - 1900

Commerçant et archéologue, établi à Suippes (Marne). Napoléon III acheta une partie de sa collection pour le Musée national des antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye.

Coulon, Louis

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  • Personne
  • 1605 - 1664

Prêtre.
Auteur de guides pratiques.

Cottel, Léandre Charles

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  • Personne
  • 1852 - 1919

Léandre Cottel, instituteur dans le Pas-de-Calais puis antiquaire, pris une part active aux fouilles des nécropoles du nord-est de la France. Il vendit aux principaux amateurs dont les collections enrichirent ensuite les grands musées européens et américains comme le Metropolitan Muséum. Le musée d'Archéologie nationale acquit à plusieurs reprises des objets auprès de lui. En 1937, son fils vendit au MAN le reste de sa collection.

Cotteau, Gustave

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  • Personne
  • 1818 - 1894

Correspondant de la CTG à Sens

Cotolendi, Charles

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  • Personne
  • 16..-1710?

Avocat à Aix, puis à Paris.

Corot, Henry

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  • Personne
  • 1864 - 1941

Colston, Marianne

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  • Personne
  • 1792 ? - 1865

Epouse de Edward Francis Colston, propriétaire terrien anglais.

Collomb, Edouard

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  • Personne
  • 1796 - 1875?

Correspondant CTG pour la Somme (?)

Colbert, Jean-Baptiste

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  • Personne
  • 1619 - 1683

Né le 29 août 1619 à Reims, mort le 6 septembre 1683 à Paris, Jean-Baptiste Colbert est l'un des principaux ministres de Louis XIV. Il fut contrôleur général des finances de 1665 à 1683, secrétaire d'État de la maison du roi et secrétaire d'État de la Marine de 1669 à 1683.

Coffinet, Jean-Baptiste

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  • Personne
  • 1810 - 1882

Après des études au séminaire de Troyes, Jean-Baptiste Coffinet est ordonné prêtre en 1834 et nommé cette même année secrétaire à l'Evêché de Troyes. Il y devient chanoine honoraire puis chanoine titulaire. Pendant sa retraite, à partir de 1849, il se consacre aux recherches historiques et archéologiques. Il était aussi collectionneur d'objets archéologiques ou religieux, principalement médiévaux.

Cochot, A.

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  • Personne
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Musée d’Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Cochet, Jean Benoît Désiré

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  • Personne
  • 1812 - 1875

Correspondant CTG pour la Seine-Inférieure
Directeur du Musée départemental des antiquités de Seine-Inférieure
Inspecteur des monuments historiques et religieux

Clément, Gustave

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  • Personne
  • 1828 - 1870

Médecin, archéologue et collectionneur.
Gustave Clément naît à Lausanne le 5 janvier 1828, d'Isaac Clément et Henriette Clément, née Maret, commerçants à Saint-Aubin.
Après des études secondaires à l'institut du pasteur Courvoisier à Salavaux, il part étudier la médecine à l'université de Berne de 1846 à 1852. Recevant de l'Etat de Neuchâtel, en 1855, sa première autorisation provisoire de pratiquer la médecine, il installe son cabinet à Saint-Aubin.
Le 26 juillet 1862, il épouse Wilhelmine de Büren de Vaumarcus, fille d'Albert de Büren, baron de Vaumarcus, selon le régime de la séparations des biens (ce qui aura une incidence sur la gestion de son héritage).
Tout au long des années 1860, son intérêt pour l'archéologie, les découvertes des sites palafittiques en particulier, va croissant. Il se lie notamment avec Édouard Desor, personnalité scientifique aussi ambitieuse que polyvalente, qui sera l'un des co-organisateurs du premier Congrès international de préhistoire en 1866 à Neuchâtel.
A l'occasion de l'Exposition Universelle de Paris en 1867, Clément expose une partie de sa collection d'antiquités lacustres qui rencontre un grand succès, saluée notamment par Gabriel de Mortillet. En découlent aussitôt deux propositions d'achat par deux institutions étrangères, le British Museum à Londres et le Peabody Museum à Boston, ce dernier étant finalement préféré grâce à l'influence appuyée de Desor qui a servi d'entremeteur.
En 1868, alors que les longues tractations avec l'Amérique commencent, il tombe gravement malade. Son état se dégrade rapidement jusqu'à son décès le 16 octobre 1870, au point que ce seront ses proches qui mèneront les négociations concernant la vente outre-atlantique, finalisée quelques jours après sa mort. Si quelques envois avaient déjà pris la route de Boston du vivant de Clément, ce sont Wilhelmine et Édouard Desor qui concluront les mises en caisses et la rédaction du catalogue dans les mois qui suivent avec le peu d'informations qu'ils possèdent, le collectionneur n'ayant jamais rien publié sur ses découvertes ou ses acquisitions.
Le 30 novembre 1870, l'acte de répartition des biens restants du Docteur Clément est signé entre sa veuve et sa mère, cette dernière étant restée son héritière universelle du fait du régime de séparation des biens régissant son contrat de mariage. Néanmoins, en 1871, les deux femmes donnent et vendent, respectivement, les parts dont elles ont héritées au Musée de la ville de Neuchâtel, qui rassemble donc la quasi-totalité des collections Clément non-relatives aux sites lacustres.

Clos, Louis François

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  • Personne
  • 1828 - 1911

Professeur et artiste-peintre.
Elève à l'école des Beaux-arts de Lyon (1847-1853), professeur de dessin suppléant au lycée de Lons-le-Saunier (Jura) (1869 et 1875), il est artiste-peintre et illustre volontiers les Mémoires de la Société d'émulation du Jura. Archéologue amateur, il est connu notamment pour les fouilles effectuées dans la vallée de Baume-les-Messieurs et sur la nécropole gauloise de Gevingey, à proximité de Lons-le-Saunier.

Clerc, Edouard

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  • Personne
  • 1801 - 1881

Président de la Cour d'appel de Besançon
Fondateur du musée de Besançon
Correspondant CTG pour la région de Besançon

Clary-Aldringen, Charles (de)

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  • Personne
  • 1777-1831

Aristocrate autrichien, envoyé par l'empereur d'Autriche auprès de Napoléon Ier.

Clairambault, Pierre

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  • Personne
  • 1651-1740

Généalogiste des Ordres du roi.

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