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Notice d'autorité

Arcelin, Adrien

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  • Personne
  • 30 novembre 1838 - 22 décembre 1904

Archiviste, géologue et archéologue préhistorien. Découvre avec Henry Testot-Ferry le site préhistorique de Solutré.

Arbaumont, Jean-Jules

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  • Personne
  • 1 mars 1831 - 8 mars 1916

Historien, secrétaire puis président de la Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or.

Aucoc, Léon

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  • Personne
  • 10 septembre 1828 - 12 décembre 1910

Juriste, haut fonctionnaire et membre de l’Académie des sciences morales et politiques (élu en 1877).

Audiat, Louis

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  • Personne
  • 1832 - 5 janvier 1903

Professeur et bibliothécaire de Saintes. Fondateur de la Société des archives historiques de l’Aunis et de la Saintonge.

Aubrée, Anselme

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  • Personne
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XXe siècle. Controleur principal en retraite. (Ministère des Finances).

Audigier, ?

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  • Personne
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XIXe siècle. Propriétaire à Malintrat.

Aubert, Maurice

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  • Personne
  • ? - ?

XXe siècle. Architecte.

Vallier, Jean

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  • Personne
  • ? - ?

XVIIe siècle. Maître d'hôtel de Louis XIV.

Victoria

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  • Personne
  • 1819 - 1901

Reine de Grande-Bretagne et d'Irlande de 1837 à 1901.

Travers, Emile

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  • Personne
  • 1840 - 1913

Archiviste paléographe (promotion 1866), Emile Travers devient conseiller de préfecture des départements du Calvados et du Rhône, et archiviste du département du Doubs.

Varin, Eugène

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  • Personne
  • 1831 - 1911

Graveur. Il a travaillé en association avec ses frères Amédée Varin (1818-1883) et Adolphe Varin (1821-1897).

Turner, William

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  • Personne
  • 1775 ? -1851

Peintre, graveur et aquarelliste

Varennes, Claude (de)

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  • Personne
  • ? - 1660

Auteur d'un guide de voyage en France.

Texier, Charles

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  • Personne
  • 1802 - 1871

Après des études à l'école des Beaux-arts, Charles Texier devient architecte et inspecteur des Travaux Publics de Paris en 1827.
Il dirige des fouilles dans les ports de Fréjus et Ostie et cherche à déterminer les causes du retrait de la mer Méditerranée.
En 1833, il accomplit une mission en Asie Mineure puis en 1839 en Arménie, en Perse et en Mésopotamie.
En 1840, il est nommé professeur suppléant d'archéologie au Collège de France.
En 1843, il est nommé inspecteur général des Bâtiments civils en Algérie

Shepherd, William

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  • Personne
  • 1768 - 1847

Historien et homme politique anglais.

Stora, Raphaël

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  • Personne
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Biens juifs spoliés

Thiolly, ?

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  • Personne
  • ? - ?

Tourtel, A.

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  • Personne
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Schwab, Friedrich

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  • Personne
  • 1803 - 1869

Né à Bienne et militaire ayant participé à la guerre de Crimée, Friedrich Schwab a commencé à collectionner des armes et des pointes de flèches provenant des cités lacustres et des objets artisanaux du Moyen Âge retrouvés dans le Seeland. Lors de la correction des eaux du Jura après 1857, le niveau des lacs s'étant abaissé de plus de 2 mètres et ayant révélé de nombreux vestiges archéologiques, il a notamment participé à la fouille du site de La Tène (Lac de Neuchâtel).
Friedrich Schwab a légué à la ville de Bienne sa collection ainsi qu'une importante somme d'argent pour la construction d'un musée qui porte son nom. Le Musée Schwab a été inauguré en 1873.

Saulcy, Félicien de

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  • Personne
  • 1807 - 1880

Polytechnicien.
Sous-Lieutenant d’artillerie (1831), Lieutenant (1832), Capitaine (1837).
Professeur de mécanique à l'école d'artillerie (1839).
Conservateur du Musée d'artillerie de Paris (1840).
Chef d’escadron (1855).
Sénateur (1859).
Exil en Angleterre avec la famille impériale (1870).
Passionné de numismatique, il est élu membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Il voyage en Turquie, en Egypte, en Palestine et en Syrie entre 1845 et 1850 et y entreprend des fouilles archéologiques.

Sarcus, Charles Marie de

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  • Personne
  • 1821 - 1867

Baron.
Peintre, caricaturiste et archéologue.

Saint-Mauris, Jean de

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  • Personne
  • ? - 1555

Ambassadeur impérial en France entre 1544 et 1549.

Salazar, Ambrosio de

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  • Personne
  • 1573 - 1643

Secrétaire et interprète du roi en espagnol.

Saget, Eugène

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  • Personne
  • 1813 - 1875

Colonel.
Membre de la CTG.

Sanderson, John

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  • Personne
  • 1783 - 1844

Ecrivain et enseignant américain (de Pennsylvanie).

Rousset, L.

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  • Personne
  • ? - ?

Bijoutier à Uzès et collectionneur.

Grandjean, ?

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  • Personne
  • ? - ?

Habitant le château d'Alteville

Terninck, Auguste

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  • Personne
  • 1811 - 1888

Percepteur à Diéval (1837), à Ablain-Saint-Nazaire (1839) puis à Bois-Bernard (1843).
Initié à la littérature et aux sciences par son père, Benoît-Joseph-Charles Terninck, il s'intéresse à l'histoire locale et à l'archéologie de la région et entreprend des prospections et des fouilles qui lui permettent de constituer une riche collection d'objets archéologiques de la Préhistoire au haut Moyen Age.
Auguste Edmond Terninck est né le 21 mars 1811 à Arras (Pas-de-Calais). Il est le fils de Benoît-Joseph-Charles Terninck, propriétaire, et Victoire Lefebvre dont le père, Barthélémy Auguste César Lefebvre-Dupré, était membre du Conseil des cinq-cents, officier de la Légion d’honneur et chancelier de la deuxième cohorte1. Les parents d’Auguste Terninck se sont mariés à Arras le 22 brumaire an XIV (14 novembre 1805). uguste Terninck est envoyé au petit séminaire d’Arras pour faire ses études, il suit les cours du collège dirigé par M. Sallentin. Il est très bon en latin et en grec. Il obtient le diplôme de bachelier-ès-lettre le 30 août 1831 à Douai (Nord), il est ensuite envoyé à Paris où il suit des cours de droit. Il est nommé bachelier en droit, le 27 janvier 18353.

À son retour à Arras, ses parents le font entrer dans l’administration des finances. Après deux ans passés dans les bureaux de la Recette générale à Arras, il est nommé percepteur à Diéval (Pas-de-Calais) le 1er avril 1837. Il est ensuite transféré à Ablain-Saint-Nazaire (Pas-de-Calais) le 31 décembre 1839. Il se marie le 26 octobre 1840 avec Adèle-Dorothée de Contes d’Esgranges, fille du baron d’Esgranges. Il est muté à Bois-Bernard (Pas-de-Calais) le 5 mars 1843 où il terminera sa carrière. C’est à Bois-Bernard que naissent ses quatre enfants (un garçon et trois filles) : Marie Éléonore Henriette née le 7 août 1843, Louise Marie Victoire née le 24 novembre 1844, Noémie Héléna Marie née le 15 février 1848 et Louis Bauduin Raphaël né le 14 décembre 1849. Les Terninck habitent dans le château de Bois-Bernard, château qui sera détruit pendant la guerre 14-18. Son épouse, Adèle-Dorothée de Contes décède le 24 janvier 1870, elle est alors âgée de 55 ans.
Auguste Terninck est initié aux travaux littéraires et scientifiques de bonne heure par son père qui occupait lui-même un rang parmi les savants. Il profite du temps libre que lui procure son métier pour s’intéresser à l’histoire locale de sa région et plus particulièrement à l’archéologie. Il étudie ainsi plus précisément l’Artois souterrain, décrit un grand nombre d’églises du Pas-de-Calais, étudie le mobilier archéologique. Il fouille de nombreuses sépultures antiques et publie énormément sur ses découvertes dans les mémoires de nombreuses sociétés savantes. Il devient ainsi l’initiateur des antiquités gauloises, gallo-romaines et franques de l’Artois et intègre la Commission des Monuments historiques du Pas-de-Calais le 15 juin 1843 dont il est l’un des membres fondateurs. Il est élu membre du Comité central le 24 juillet 1846. Lors des séances organisées par la Commission des Monuments historiques du Pas-de-Calais, Auguste Terninck fait le récit de ses découvertes.
Nous savons peu de chose sur ses pratiques de fouilles.

Auguste Terninck possédait une importante collection d’objets anciens réunie grâce aux nombreuses fouilles et prospections qu’il entreprenait dans la région, ses objets provenaient principalement de l’Artois. Il avait rassemblé cette collection chez lui, au deuxième étage de son château de Bois-Bernard. Celle-ci se composait d’objets allant de la Préhistoire au haut Moyen Âge, céramique (vases et lampes), verrerie, tabletterie (épingles, jetons, alènes, charnières, cuillères, couteau), bronze (statuettes, récipients, objets de parure et de toilette)9. Cette collection, plusieurs fois remaniée par des achats ou des échanges, n’a fait l’objet d’aucun catalogue détaillé et Terninck lui-même hésite souvent sur l’origine des objets qui la composent10. Il a notamment acheté des objets provenant de la fouille du cimetière mérovingien de Maroeuil.

Auguste Terninck fut récompensé et honoré par les sociétés savantes auxquelles il appartenait par des médailles et des diplômes pour ses nombreux écrits. En 1865, son ouvrage intitulé Arras et ses monuments fut couronné par l’académie d’Arras. Il reçut également en 1880 par la Société française d’archéologie la médaille de vermeil pour ses fouilles archéologiques dans le Pas-de-Calais durant le congrès archéologique tenu à Arras11. Le 15 juillet 1881, sur l’initiative de la Commission des Monuments Historiques, l’académie d’Arras lui décerna une médaille hors classe et le proclama membre honoraire. La Société des Antiquaires de la Morinie le récompensa par un diplôme d’honneur la même année12.

Auguste Terninck est mort le 22 mars 1888 à Bois Bernard (Pas-de-Calais) d’une maladie subite. A. de Cardevacque a rédigé dans les Mémoire de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais en 1889 une notice biographique en hommage à Auguste Terninck.

Après sa mort, une grande partie de sa collection a été déposé au Palais des Beaux-Arts de Lille. Lors des travaux du musée dans les années 1990, cette collection a été transportée avec l’ensemble de la collection archéologique du musée au musée de l’Hospice Comtesse. En 1997, elle a été mise en dépôt au Service archéologique municipal de Lille13. Une partie de cette collection d’Auguste Terninck a fait l’objet d’études.

Forel, François

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  • Personne
  • 1813 - 1887

Avocat, historien et archéologue suisse.
François Forel naît à Morges le 3 Avril 1813 ; de l'union de François Antoine Forel, et d'Adélaïde, dite Adeline, Forel, née de Gasparin.
En 1840, il épouse Adèle Morin qui lui donnera l'année suivante un fils, François-Alphonse.
Sa formation juridique l'amène à devenir avocat à Lausanne et Morges, substitut du procureur général et même président du tribunal de district de Morges.
Il reste cependant passionné d'histoire, publiant plusieurs ouvrages et participant à la fondation de la Société d'histoire de la Suisse romande en 1837, en devenant même le président entre 1855 et 1879.
Cette même curiosité l'amène à s'intéresser, en 1854, aux stations lacustres découvertes au large de Morges, sous les eaux du Lac Léman (Aujourd'hui connues sous les noms de Morges-Les Roseaux d'une part, et de Morges-Stations de Morges, regroupant les sites de la Grande-Cité et de Vers-l'Eglise, d'autre part). Il fait participer son fils, François-Alphonse, à ces recherches dès son plus jeune âge, éveillant l'intérêt de ce dernier qui continuera à étudier ces sites tout au long de sa vie.
François Forel s'éteint à Morges le 2 Mars 1887.

Germain, Jean-Camille

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  • Personne
  • 19 juillet 1813 – 12 mars 1881

Né à Beaucaire (Gard), Jean-Camille Germain est conducteur des Ponts-et-Chaussées, officiant dans la région niçoise jusqu’à sa retraite en 1879. Ses fréquents déplacements et sa connaissance du terrain l’ont conduit à de nombreuses découvertes archéologiques. Parmi celles-ci, on peut relever le signalement d’un oppidum, la découverte de camps préhistoriques et romains (près d’Èze ou Vintimille), des tumuli au mont Corvo et au Vallon des morts, ou encore un tombeau romain découvert aux alentours de Beaulieu en 1871 – du mobilier archéologique de cette dernière fouille est d’ailleurs conservé au musée d’Archéologie nationale. Il officie dans le sud de la France toute sa vie, dans les Alpes-Maritimes, participant à des recherches archéologiques au côté d’Augustin Carlone, François Brun ou encore Eugène Tisserand. Peu avant sa retraite, il rédige un mémoire, Exploration archéologique du massif montagneux de l'arrondissement de Nice (1878), conservé par le musée d’Archéologie nationale. À ce mémoire (inventaire bibliothèque BIB 5726) est accolé une très belle carte archéologique de la région, légendée de la main de M. Germain en fonction des découvertes faites au cours de ses nombreuses années de service, numérotées à même la carte et présentées plus longuement au sein du mémoire.
L’un des apports les plus importants de M. Germain est certainement ses travaux sur les voies romaines, facilités par sa qualité de conducteur des Ponts-et-Chaussées. Sans être l’un des membres les plus actifs de la commission topographique des gaules, dont la liste est établie par Gustave Cotteau en 1872, il reçoit dès 1874 des subventions pour des travaux archéologiques dans les Alpes-Maritimes, département dont il a la charge en tant que correspondant de la CTG. Une partie de ces travaux concernant les voies romaines est abordée dans son Mémoire au sujet de la partie de la voie Julia Augusta comprise entre Cemenelum et Antipolis (Cimiez et Antibes) de 1874, conservé aux archives municipales d’Antibes et intégré au fonds Camille Germain (cote du fonds : FRAC06004_15S ; cote de l’article : FRAC06004_15S2). Le MAN conserve également divers travaux sur la voie Julia Augusta (inventaire bibliothèque BIB 4236) qui démontrent toute la précision et la maitrise de Jean-Camille Germain dans sa pratique des relevés de terrain. Également intégrées à l’article FRAC06004_15S2 des archives d’Antibes, ses cartes — l’une représentant le chemin des romains à partir d’un calque du cadastre de la commune de la Turbie, l’autre les environs de Nice indiquant le tracé de la voie romaine depuis la frontière de l’Italie jusqu’au Paillon – furent déterminantes à l’établissement de la carte des tracés des voies romaines de la CTG.
M. Germain ne fut pas considéré comme un archéologue de premier plan jusque dans les années 1870 où, en qualité de correspondant de la CTG et de membre de la Société des Lettres, Sciences et Arts des Alpes-Maritimes, il communique sur ses recherches, reconnues comme étant d’une grande précision. Adhérent du congrès scientifique de France, tenu à Nice en 1878, il a participé au travail sur les questions posées par le comité local en charge de l’organisation du congrès, bien qu’aucune intervention publiée dans les actes ne soit de lui.
Il fait don, à la suite de l’exposition universelle de 1878, d’objets répertoriés dans le registre d’entrée des collections du musée entre les numéros d’inventaire MAN 26996 et 27046, comme un stylet à écrire gallo-romain (MAN 27002). Ceux-ci sont inscrits au registre d’entrée des collections du musée, après sa mort, en 1881.

Patin, Guy

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  • Personne
  • 1601-1672

Médecin et chirurgien, professeur au Collège de France, doyen de la Faculté de Paris (1650-1652).

Cotolendi, Charles

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  • Personne
  • 16..-1710?

Avocat à Aix, puis à Paris.

Primi Visconti

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  • Personne
  • 1648-1713

Écrivain, chroniqueur et historien de la vie à la cour du roi de France.

Baluze, Etienne

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  • Personne
  • 1630-1718

Né à Tulle et mort à Paris, Étienne Baluze fut bibliothécaire de Colbert à partir de 1667, professeur de droit canonique au Collège de France, inspecteur du Collège royal, annotateur et éditeur des œuvres de saint Cyprien

Clairambault, Pierre

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  • Personne
  • 1651-1740

Généalogiste des Ordres du roi.

Commission des Monuments historiques

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  • Collectivité
  • 1837-

Le premier inspecteur des Monuments historiques fut Ludovic Vitet (1802-1873), nommé par François Guizot en novembre 1830. Devenu secrétaire général du ministère du Commerce en 1834, Ludovic Vitet choisit Prosper Mérimée pour lui succéder mais devint le premier président de la Commission des Monuments historiques créée en septembre 1837.

Ministère d'Etat

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  • Collectivité
  • 22 juillet 1852 - 17 juillet 1869

Le ministère d’État est créé par décret du 22 janvier 1852, avec les attributions suivantes : les rapports du Gouvernement avec le Sénat, le Corps législatif et le Conseil d’État, la correspondance du Président avec les divers ministères, le contreseing des décrets portant nomination des ministres, la nomination des présidents du Sénat et du Corps législatif, la nomination des sénateurs et concession des dotations qui peuvent leur être attribuées, la nomination des membres du Conseil d’État, le contreseing des décrets rendus par le Président, la rédaction et la conservation des procès-verbaux du Conseil des ministres, la direction du Moniteur, l’administration des palais nationaux et des manufactures nationales.

On y annexe un peu plus tard les budgets et comptes de la Légion d’honneur (17 mars 1852), les bibliothèques des palais nationaux (27 mars 1852), les services des Beaux-Arts et des Archives impériales (14 février 1853), la création de la médaille commémorative de la campagne d’Italie (décret du 5 novembre 1859), les services du ministère de l’Instruction publique qui ne touchaient pas directement à l’enseignement public (essentiellement les bibliothèques), et le service des haras distrait du ministère de l’Agriculture, du Commerce et des Travaux Publics (décret du 24 novembre 1860).

On y ajoute l’administration de l’Opéra (décret du 6 janvier 1861), la publication de la correspondance de Napoléon Ier (décret du 16 janvier 1861), l’exposition des oeuvres des artistes vivants (décret du 2 février 1861), la création de la médaille commémorative de l’expédition en Chine (décret du 2 août 1861).

Le 23 juin 1863, un grand nombre de services est distrait du ministère d’État, ainsi dégagé de prérogatives administratives, pour être attribué au ministère de la Maison de l’Empereur, qui prend le nom de ministère de la maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, le reste échouant au ministère de l’Instruction publique.

La suppression du ministère d’État, par un décret du 17 juillet 1869, place dans les attributions du garde des Sceaux tout le service législatif.

Quant aux services des Beaux-Arts passés en 1863 au ministère d’État, au ministère de la Maison de l’Empereur, puis au ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts, ils finissent par constituer le 2 janvier 1870 le ministère des Beaux-Arts avant de prendre le titre de ministère des Lettres, Sciences et Beaux-Arts, supprimé le 23 août 1870 dont les services sont réunis au ministère de l’Instruction publique le 5 septembre 1870.

De nombreux documents sont mélangés et communs aux deux ministères : le ministère d’État et le ministère de la Maison de l’Empereur, en raison du fait que tous les deux eurent le même titulaire : Achille Fould.

Montpezat, Henri (de)

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  • Personne
  • 1817-1859

Peintre français de portraits, de chasse et de chevaux.

Nugent, Thomas

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  • Personne
  • 1700?-1772

Ecrivain et traducteur anglais.

Brion, Adolphe Auguste

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  • Personne
  • 1824 - 1877

Gustave Adolphe Brion, né le 24 octobre 1824 à Rothau (Bas-Rhin) et mort le 3 novembre 1877 dans le 14e arrondissement de Paris1, est un peintre et illustrateur français.
Brion est un peintre de l'Alsace, dont l'œuvre, après 1870, touche le public du Salon par la fibre patriotique des « provinces perdues ». Né à Rothau dans les Vosges dans une famille où l'on se faisait volontiers pasteur, il était le petit-neveu de Frédérique Brion, l'amie de Goethe. En 1831, sa famille s'installe à Strasbourg, où il reçoit sa formation artistique dans l'atelier du sculpteur Friedrich puis du peintre Gabriel-Christophe Guérin (1841-1844). Par la suite, selon un schéma de carrière habituel, il se fixe à Paris jusqu'à sa mort, mais il gardera toujours un contact avec son Alsace natale : Il vint à Paris, en 1850, pour faire une copie du Dante d'Eugène Delacroix et exposa au Salon de 1852 le Chemin de halage (acquis par les Goncourt, ses premiers amateurs). En 1853, les Schlitteurs de la Forêt-Noire et La Récolte de pommes de terre pendant l'inondation lui valurent une médaille de deuxième classe. Il donna à l'Exposition universelle de 1855 le Radeau sur le Rhin et le Jeu de quilles ; en 1861, la Noce en Alsace, le Repas de noce, le Benedicite et la Batterie de machines de guerre, tableau acquis par l'empereur ; en 1863, Jésus et Pierre sur les eaux et les Pèlerins de Sainte-Odile ; en 1864, la Fin du déluge, la Quête au loup ; en 1865, le Jour des rois en Alsace, en 1868, une Lecture de la Bible. « M. G. Brion, qui avait eu deux rappels de médaille de deuxième classe [...], obtint au Salon de 1863 une médaille de première classe et la décoration de la Légion d'honneur. Il a eu une deuxième médaille à l'Exposition universelle de 1867 et une médaille d'honneur en 1868. » L'énumération par Vapereau (Dictionnaire universel des contemporains, 1870) des succès du peintre au Salon et de ses récompenses sous le second Empire indique les thèmes favoris de cet artiste « officiel » : oscillant entre la scène de genre et la peinture d'histoire à sujet religieux.

Canat de Chizy, Marcel

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  • Personne
  • 1811 - 1891

Avocat. Érudit et historien local, fondateur de la Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône. Membre de la Société française d’archéologie et de l’Institut des provinces.

Bruand, Jean-Jacques

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  • Personne
  • 1769 - 1826

Avocat. Conseiller de préfecture à Besançon. Cousin de Joseph Bruand.

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