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Notice d'autorité
Personne

Raikes, Thomas

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  • Personne
  • 1777-1848

Banquier et mémorialiste anglais.

Rames, Jean-Baptiste

  • Personne
  • 1832-1894

Géologue et archéologue, il a principalement travaillé sur le Massif central. Pharmacien de profession ayant exercé à Aurillac. Après ses études à Toulouse et pendant près de 10 ans il va arpenter le territoire cantalien et échantillonner les principales formations géologiques du Cantal. De ce travail de terrain sortira en 1873 « Géogénie du Cantal », ouvrage dans lequel il décrit pour la première fois les grandes étapes de l’histoire géologique de ce département. Il réalisera aussi une carte géologique en relief du Cantal qui sera présentée à l’Exposition Universelle de Paris de 1878. Passionné de géologie, il entretiendra pendant de nombreuses années, une correspondance avec Gaston de Saporta l’un des pères de la paléobotanique et secondera sur le terrain le grand pétrographe parisien Ferdinand Fouqué, alors en charge des cartes géologiques au 1/80000 du Cantal. J-B Rames s’intéressera également à la botanique et à la préhistoire. Il découvrira notamment des silex façonnés ou « éolithes », sur le site du Puy Courny près d’Aurillac. Ses découvertes alimenteront l’un des grands débats de la préhistoire de cette fin du XIXème siècle, à savoir l’existence ou non d’un ancêtre de l’Homme au Miocène.
Quelques années après sa mort, sa veuve vendra ses collections géologiques, livres et cartes en relief et à plat, à la municipalité d’Aurillac. Elles seront à l’origine de la création du Musée Rames en 1902, ancêtre des musées actuels.

Ramé, Alfred François

  • Personne
  • 1826-1886

Historien et archéologue. Archiviste à Rennes.
Correspondant CTG pour l'Ille-et-Vilaine et la région toulousaine.
Membre de la Société nationale des Antiquaires de France (1883).
Membre du CTHS (1847).

Ratabon, Antoine (de)

  • Personne
  • 1617-1670

Conseiller du roi
Surintendant général des bâtiments du Roi

Raymond, Lechien Paul

  • Personne
  • 1833-1878

Archiviste paléographe (promotion 1857). Archiviste du département des Basses-Pyrénées.
De son patronyme Paul-Raymond Lechien, obtint l'autorisation de porter le nom de Paul Raymond (en 1864).
Membre correspondant du CTHS (1863-1877).
Membre, secrétaire (1871-1877) puis président (1877-1878) de la Société des sciences, lettres et arts de Pau et du Béarn.
Correspondant de la CTG pour les Basses-Pyrénées.

Reinach, Rose

  • Personne
  • 1865-1933?

Docteur en médecine (Paris, 1889), elle est l'assistante et l'épouse de Salomon Reinach

Reinach, Salomon

  • Personne
  • 1858-1932

Ancien membre de l'Ecole française d'Athènes (1880-1882), il est nommé attaché au musée de Saint-Germain-en-Laye en 1886, puis conservateur adjoint en 1893. Après le décès d'Alexandre Bertrand, il occupe les fonctions de directeur du musée des Antiquités nationales, de 1902 à 1932.

Rellstab, Ludwig

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  • Personne
  • 1799-1860

Poète, romancien et critique musical allemand.

Renaux, Prosper

  • Personne
  • 1793-1852

Il devient directeur des travaux publics de la ville d'Alès en 1819. Entre le 16 avril 1825 et 1849, il est architecte attaché au conseil des Bâtiments civils du département du Vaucluse ; pendant cette période, il a notamment dirigé les travaux de restauration de l'arc romain d'Orange (1826-1829), sous les ordres d'Augustin Caristie. Il fut membre de la Société française d'archéologie à partir de 1842, et architecte attaché à la Commission des monuments historiques de 1843 à 1849. Travaille à la cathédrale d'Avignon avant 1848. Architecte diocésain d'Avignon de 1849 au 5 février 1851, date de sa démission.

Renier, Charles Alphonse Léon

  • Personne
  • 1809-1885

Né à Charleville, Léon Renier arrive à Paris en 1838. Il oriente sa carrière autour de la philologie et de l'archéologie.
Spécialiste de l'épigraphie latine, Léon Renier fut parmi les premiers historiens à se rendre en Algérie dans le but de rassembler des inscriptions romaines, entre 1850 et 1852, en vue de leur publication à la demande de l'Institut.
Chargé depuis 1854 de la publication du Recueil des inscriptions de la Gaule, il devient membre de la Commission de Topographie des Gaules en 1861.

Revoil, Henri

  • Personne
  • 1822-1900

Architecte des monuments historiques. Architecte diocésain des Bouches-du-Rhône, du Var et de l’Hérault (1854). Architecte diocésain du Gard (1869). Architecte de la cathédrale de Marseille (1874).

Revon, Louis

  • Personne
  • 1833-1884

Conservateur du musée municipal d'Annecy (à partir de 1861).
Correspondant CTG pour la Savoie et la Haute-Savoie.
Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie et de l'Académie florimontane d'Annecy.
Correspondant du Comité des travaux historiques et scientifiques (1864-1879).

Rigaud, Jacques

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  • Personne
  • 1681 ? -1754

Dessinateur, graveur et aquarelliste

Rigaux, Henri

  • Personne
  • 1847-1924

Archiviste de la ville de Lille et secrétaire du musée des Beaux-arts de Lille, Henri Rigaux s'intéressa à l'archéologie, repérant plus d'une centaine de sites archéologiques dans les environs de Lille. Il mène des fouilles sur le cimetière mérovingien de Bouvines. Ses notes de fouilles ont disparu dans l'incendie de l'hôtel de ville de Lille dans la nuit du 23 au 24 août 1916.
Correspondant de la CTG pour le Nord.

Rivallain, Josette

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  • Personne
  • 1945 -

Josette Rivallain fait ses études à l’Université de Rennes I où elle entreprend un mémoire de maîtrise sur « Les haches à douille de Loudéac », soutenu en 1969. Elle poursuit en troisième cycle dans la même université, au sein du laboratoire Anthropologie-Préhistoire, avec pour sujet de doctorat une « Contribution à l’étude du Bronze final en Armorique. Élaboration d’une méthodologie appliquée aux dépôts de haches à douille armoricaines », achevée en 1971 et réalisée sous la direction de Pierre-Roland Giot, fondateur du laboratoire, et de Jacques Briard.
De 1971 à 1984, Josette Rivallain enseigne dans trois universités africaines, au Dahomey, au Tchad et en Côte-d’Ivoire et contribue à la création de la faculté des lettres du Dahomey. À son retour en France, elle est chargée de cours à l’université Paris X Nanterre. En 1988, elle présente un doctorat ès lettres en ethnoarchéologie à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne sur une « Étude comparée des phénomènes prémonétaires en ethnoarchéologie africaine et en protohistoire armoricaine ». Elle devient maître de conférences au Muséum national d’histoire naturelle et participe à la création du DEA d’anthropologie culturelle et de l’École doctorale du Muséum. En 2011, elle est nommée attachée honoraire au Muséum national d’histoire naturelle. Entre 2001 et 2017, elle effectue plusieurs enquêtes de terrain en Afrique, en particulier au Bénin et au Sénégal. Elle est secrétaire générale de la Société française d’histoire d’outre-mer (depuis 2001) et membre correspondant de la 5e section de l’Académie des Sciences d’outre-mer (2011). Ses recherches s’orientent selon trois axes : les monnaies - non numismatiques - européennes (pour la Protohistoire) et africaines ; les collections muséologiques et leur histoire, en particulier pour les collections d’histoire naturelle ou africaines ; les artisans africains et les techniques de fabrication.
Au début des années 2000, Josette Rivallain reprend ses recherches sur les haches à douille armoricaines. Après la mort de Jacques Briard en 2002, elle reçoit par sa veuve les archives du préhistorien, qu’elle verse plus tard au laboratoire Anthropologie-Préhistoire de l’université de Rennes I, devenu unité mixte de recherche (UMR) 6566 CreAAH « Centre de recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire ». Second directeur de ce laboratoire Anthropologie-Préhistoire de 1986 à 1998 et élève de Pierre-Roland Giot, Jacques Briard avait soutenu une thèse de doctorat en 1965 sur « les dépôts bretons et l’âge du Bronze atlantique » et continué toute sa carrière à préciser la chronologie des haches à douille, élément constitutif de nombreux dépôts. Il souhaitait mettre en place un projet collectif de recherche pour reprendre l’étude critique de ces haches et notamment des nombreuses découvertes faites depuis les années 1970. Josette Rivallain entreprend alors la publication d’un livre de synthèse de ses travaux, publié en 2012 sous le titre « Les haches à douille armoricaines revisitées : Apports des travaux et des études de la deuxième moitié du XXe siècle en Bretagne ». Pour ce faire, elle complète les dossiers de Jacques Briard par des études approfondie des objets, d’une part dans les différentes musées bretons, d’autre part au musée d’Archéologie nationale. Elle rassemble parallèlement la documentation bibliographique et archivistique éparpillée dans nombre d’institutions. Entre 2006 et 2008, le projet collectif de recherches sur les haches à douille de type armoricain, subventionné par la Direction régionale des Affaires Culturelles de Bretagne, lui apportent les crédits nécessaires pour poursuivre son étude. Habituée du musée d’Archéologie nationale, Josette Rivallain reprend de manière systématique l’étude des haches à douille armoricaines de ce musée en 2007 ou 2008 et devient, à partir de janvier 2009, chargée de mission pour le département néolithique – âge du Bronze alors dirigé par le conservateur Alain Villes. Elle fiche et dessine l’ensemble des haches à douille des collections du musée. Son travail participe au plan de récolement décennal : en 2010, 700 haches de type « haches à douille armoricaines » ont ainsi été récolées (dessin, mesures, relevé des inscriptions et étiquettes, provenance et description). Son étude se poursuit jusqu’en 2014 et s’achève peu avant le départ d’Alain Villes. Le procès-verbal de récolement, signé le 16 mai 2014, signale 1307 objets individuellement récolés, présentés dans les vitrines d’exposition permanente ou conservés dans les différents espaces de réserve.

Robert, ?

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  • Personne
  • ? - ?

Abbé.
Curé à Fouquières-lès-Lens.

Robert, Pierre-Charles

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  • Personne
  • 1812-1887

Né le 20 novembre 1812 à Bar-le-Duc (Meuse), Pierre-Charles Robert est admis à Polytechnique en 1832. Il débute une carrière d’officier dans le Génie avant de choisir de servir dans l‘intendance militaire, d’abord comme sous-intendant de la Garde impériale à Paris, puis à Metz. Il restera en poste de longues années dans cette ville de garnison, avant d’être nommé en 1862 directeur général de l’administration au Ministère de la Guerre. Promu intendant général en 1867, il prend sa retraite à Paris en 1875 et meurt dans cette ville le 15 décembre 1887.

Historien, archéologue, numismate et épigraphiste, Pierre-Charles Robert est l'auteur de plusieurs recherches originales. Il a également publié de nombreux opuscules et notices dans diverses revues spécialisées, notamment la "Revue numismatique française". Il fut très lié à Léon Renier (puis à ses élèves) dans le cadre de la publication du "Recueil des inscriptions de la Gaule".
Robert est membre de l’académie des inscriptions et belles lettres depuis 1871 et correspondant du CTHS depuis 1875. Il appartient par ailleurs à d'autres sociétés savantes et académies :

Correspondant de la société nationale des antiquaires de France, de la Société d'archéologie de La Rochelle et de la Société d'émulation du Jura (1850-1874)
Société d'archéologie, d'histoire et de géographie de la Drôme (1866)
Société d'émulation de Cambrai
société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France
Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze (1882-1887)
Société archéologique de la Moselle
Académie de Savoie
Académie de Reims
Académie de Metz

Membre de la Commission historique du Nord et de la société numismatique de Berlin, de la société royale des antiquaires de Copenhague et de l' Institut lombard des sciences, des lettres et des arts.

Pierre-Charles Robert est nommé membre de la Commission de Topographie des Gaules en octobre 1873 par F. de Saulcy, en remplacement d'Alfred Jacobs.
Il est l’auteur des carnets conservés au Musée d'Archéologie Nationale - Domaine nationale de Saint-Germain-en-Laye.

Robert, Zéphyrin

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  • Personne
  • 1810 - 1898

Fils de Jacques Alexandre Robert et frère d'Adolphe Robert, tous deux lithographes, Zéphyrin Robert est archiviste et archéologue. Il est d'abord employé comme archiviste à la préfecture de Lons en janvier 1833 avant de prendre la direction des Archives départementales en 1834.
En 1865, il est nommé conservateur du Musée de Lons-le-Saulnier, installé dans l'Hôtel de ville et reste à ce poste jusqu'en 1896. Parallèlement au développement de la section archéologique du musée, il se passionne pour l'archéologie, entreprenant des recherches de terrain dont il rend compte à la Société française d'Archéologie. Il contribue à l'enrichissement des collections du musée par des dons venant de lui ou de ses relations. Par soucis d'éviter la dispersion des objets archéologiques, il se porte acquéreur des pièces découvertes en 1865 dans la fonderie celtique de Larnaud qui sont ensuite acquises par Napoléon III et données au musée des Antiquités nationales.

Romain, Bernard

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  • Personne
  • ? - ?

Agent-voyer à Saint-Etienne en 1862.

Roman, Joseph

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  • Personne
  • 13 novembre 1840 - 8 juin 1924

Historien dauphinois, archéologue et avocat. Licencié en droit en 1862, il devient directeur des archives des Hautes-Alpes.

Ronot, E.

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  • Personne
  • ? - ?

Dessinateur.

Roschach, Ernest

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  • Personne
  • 1837 - 1909

Professeur de réthorique au collège de Moissac (1856-1862), il est ensuite nommé Inspecteur des Antiquités de Toulouse (1862-1898) et, parallèlement, archiviste de la ville de Toulouse. De 1898 à 1903, il est chargé d'un cours de sciences auxiliaires de l'histoire à la Faculté des lettres de Toulouse.
Fondateur de la revue hebdomadaire Le Midi illustré en 1863, il est ensuite rédacteur au journal Le Progrès libéral de 1872 à 1876.

Roselli, Matteo

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  • Personne
  • 1578 - 1650

Peintre italien.

Rossignol, Claude

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  • Personne
  • 1805 - 1886

Historien et archéologue. Conservateur des Archives du département de la Côte d'or et de l'ancienne province de Bourgogne puis conservateur du musée Gallo-romain de Saint-Germain de 1862 à 1884.

Rostaing, Edouard Ernest de (baron)

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  • Personne
  • 1807 - 1889

Baron de Rostaing.
Lieutenant de vaisseau, capitaine de frégate puis capitaine de vaisseau.
Député de l'Isère.

Rouard, Etienne-Antoine

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  • Personne
  • 1792 - 1873

Avocat, puis Bibliothécaire adjoint de la Bibliothèque Méjanes à Aix-en-Provence.
Directeur de la Commission d'archéologie créée à Aix-en-Provence en 1841. Passionné d'archéologie, il entreprend plusieurs fouilles entre 1841 et 1844.
Membre de l'Académie d'Aix-en-Provence (1828-1873).
Correspondant de la CTG pour les Bouches-du-Rhône.

Rouchier, Jacques

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  • Personne
  • 1818 - 1896

Né à Privas, Jacques Rouchier fait ses études au collège des Frères Basiliens aux Récollets, et intègre le Grand Séminaire à Viviers. Il y devient secrétaire, puis aumônier du Sacré-Cœur à Annonay, avant d'être chanoine de la cathédrale de Viviers. Il enrichit considérablement les archives du diocèse dans l'objectif d'écrire une histoire du Vivarais, mission qui lui avait été confiée par l'évêque.

Rouland, Gustave

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  • Personne
  • 1806 - 1878

Ministre de l'Instruction publique (août 1856 - juin 1863).

Rousset, L.

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  • Personne
  • ? - ?

Bijoutier à Uzès et collectionneur.

Royer, Charles

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  • Personne
  • 1848 - 1920

Peintre et conservateur du musée de Langres.

Rustafjaell, Robert (de)

  • Personne
  • Saint-Petersbourg, 10 décembre 1859 - New York, 10 février 1953

Égyptologue et collectionneur d'antiquités égyptiennes.

Sacaze, Julien

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  • Personne
  • 1847 - 1889

Bâtonnier de l'ordre des avocats à Saint-Gaudens, Haute-Garonne. Archéologue et historien.

Saget, Eugène

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  • Personne
  • 1813 - 1875

Colonel.
Membre de la CTG.

Sagot, Émile

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  • Personne
  • 1805-v. 1875

Formé à l'École des Beaux-arts de Dijon, Émile Sagot devient architecte, dessinateur et archéologue. Inspecteur correspondant de la Commission des monuments historiques de Côte-d'Or, il s'installe à Paris vers 1845. Il contribue, par ses dessins, à la collection des Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France de Taylor et Nortier.

Saint John, Bayle

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  • Personne
  • 1822 - 1859

Ecrivain anglais.

Saint-Mauris, Jean de

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  • Personne
  • ? - 1555

Ambassadeur impérial en France entre 1544 et 1549.

Saint-Périer, René de

  • Personne
  • 1877 - 1950

René de Poilloüe, comte de Saint-Périer, fait ses études de médecine de 1898 à 1903. Il se passionne pour l’archéologie en 1911. Il réalise des fouilles à Souzy (Rhône) en 1912 et met au jour un ensemble exceptionnel de mosaïques gallo-romaines. Il passe également un bail avec la commune de la grotte des Rideaux (Lespugue, Haute-Garonne) afin d’en avoir l’exclusivité. En 1912, il commence à fouiller la grotte des Bœufs (Jura) et la grotte des Harpons (Haute-Garonne).
A partir de 1928, Il fouille avec son épouse la grotte d’Isturitz (Pyrénées-Atlantiques), il s’agit de son chantier le plus important avec celui de Lespugue.
Suzanne-Raymonde passe la majeure partie de sa vie à aider son mari dans ses campagnes de fouilles. C’est à elle que l’on doit la découverte de la Vénus de Lespugue (1922). Le couple installe dans son château des vitrines afin d’exposer ses collections préhistoriques. S. de Saint-Périer se faisait toujours un plaisir de les montrer à ses visiteurs ou à des lycées et des étudiants. Après la mort de son mari, elle continue ses travaux et à s’intéresser à la Préhistoire.
A la suite du décès de Suzanne de Saint-Périer, la collection du couple rejoint le musée d'Archéologie nationale. Cependant, certains objets furent donnés à d’autres musées comme la vénus de la grotte des Rideaux qui est conservée au Musée de l’Homme.

Salazar, Ambrosio de

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  • Personne
  • 1573 - 1643

Secrétaire et interprète du roi en espagnol.

Salin, Édouard

  • Personne
  • 1889 - 1970

Marie Pierre Marcel Édouard Salin est le fils du richissime Auguste Salin (1848-1919), maître de forges, propriétaire des forges de Dammarie-sur-Saulx et d'Écurey, et de son épouse née Marie Jeanne Claudine Henriette Beugniot. Son frère Pierre (1881-1942), également ingénieur civil des mines, a géré les Fonderies Salin de Dammarie-sur-Saulx.

Il fait ses études secondaires à Paris, à l'école Bossuet et au lycée Montaigne, puis au lycée Louis-le-Grand. En 1916, il épouse Suzanne Bourin1.

Formé à l'École des mines dont il sort major, il eut l'occasion de suivre les cours de Conrad Schlumberger, auteur des premières recherches dans le domaine de la prospection géophysique. Consacrant tout son temps à la recherche archéologique à partir des années 1950, Salin a l'occasion d'appliquer les méthodes géophysiques dans ce domaine, avec l'aide de la Société d'Études pour la France et l'Étranger. Il s'agit alors de la première recherche de ce type en France, quelques années avant son application sur le site d'Argentomagus à Argenton-sur-Creuse. Il est, avec Roger Billoret, un des principaux chercheurs du site de Grand.

En 1945, il devient président de la Compagnie des forges d'Audincourt ; à partir de 1959, il en est administrateur-président d'honneur.

En 1950, il fonde le Laboratoire de recherches archéologiques du Musée lorrain. Il crée le Musée de la sidérurgie et de l'histoire du fer qu'il installe dans une partie de son domaine de Montaigu.

Il a été président de la Société d'archéologie lorraine et de l'Académie Stanislas. Il a présidé la Société d'histoire de la Lorraine et du musée lorrain de 1945 à 1969.

En 1952-1953 et 1957, à l'occasion de campagnes de fouilles à la basilique Saint-Denis, il découvre plusieurs tombes à mobilier sous le bras nord du transept, puis dans le prolongement de la crypte de Viollet-le-Duc. Spécialiste de l'époque mérovingienne, il publie également plusieurs articles et ouvrages d'archéologie.

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