Showing 1012 results

Authority record

Maison du Roi (Restauration)

  • /
  • Corporate body
  • 1814 - 1830
  • Ministère (puis intendance générale) de la Maison du roi
    La Maison du roi sous les règnes de Louis XVIII et Charles X a trouvé ses sources d’une part directement dans la volonté de faire revivre une institution prestigieuse de l’Ancien Régime, d’autre part dans l’organisation rationnelle de la Maison de l’empereur créée sous l’Empire à l’imitation elle aussi de la même Maison du roi de l’Ancien Régime. Il s’agissait donc d’une continuation par-delà la rupture révolutionnaire de la vieille institution quant à sa composition et à ses codes, mais modernisée dans son fonctionnement, soit par
    reprise directe des institutions de Napoléon, soit par innovation même de la Restauration.
    Comme sous l’Ancien Régime, la Maison du roi s’organisait en une maison civile d’une part, constituée de services placés sous l’autorité des grands officiers de la Couronne (grand aumônier, grand-maître de France, grand chambellan, grand écuyer, grand veneur et grand-maître des cérémonies), et en une maison militaire constituée de compagnies sous l’autorité de capitaines. La maison civile et la maison militaire s’appuyaient sur une structure administrative transversale appelée ministère de la Maison du roi (1814-1827) puis intendance générale de la Maison du roi (1827-1830) qui dirigeait les services de soutien souvent appelés intendances dont le nombre et les fonctions ne cessèrent de varier durant toute la Restauration (ces services passèrent de 7 en 1814 : trésor ; bâtiments, parcs et jardins ; Garde-Meuble ; forêts et domaines, musées royaux ; monnaie ; théâtres royaux ; à 8 en 1815, puis 10 en 1820). Tous les services concernant les arts se sont vus regroupés en 1824 dans une division unique des beaux-arts, préfiguration d’un futur ministère des Beaux-Arts. Par ailleurs les princes et princesses de la famille royale étaient également pourvus, chacun, d’une maison aux effectifs réduits et également soutenue et contrôlée par le ministère de la Maison du roi.
    Le budget du ministère et celui de la Maison civile était tirés sur la Liste civile annuelle de 25 millions de francs accordée par le parlement, héritée de la monarchie constitutionnelle de Louis XVI et maintenue inchangée sous l’Empire. 8 millions supplémentaires étaient votés pour les maisons princières. Le budget de la maison militaire était pour partie prélevé sur la Liste civile et pour partie sur le budget du ministère de la Guerre.
    Les ministres et intendants généraux furent successivement : le comte de Blacas (1814-1815), suivi d’un long intérim assuré par le comte de Pradel, directeur-général du ministère, puis le marquis de Lauriston (1820-1824), le duc de Doudeauville (1824-1827), et enfin le comte de La Bouillerie, intendant général (1827-1830).

  • Maison civile : services des grands officiers de la Couronne
    Sept grands officiers furent nommés par Louis XVIII en 1814/1815 reprenant les intitulés en usage sous l’Ancien régime, avant la suppression en 1821 du grand-maître de la garde-robe, réduisant leur nombre à 6. Chacun d’eux était à la tête d’un service contrôlé également par les services du ministère. Aussi, ces charges de grands officiers ont-elles pu paraître parfois d’abord honorifiques, bien qu’en réalité elles contraignaient à beaucoup de présence à la cour et à une abondante correspondance avec les services du ministère.
    Le grand aumônier et ses services étaient responsables de l’animation spirituelle de la cour et du gouvernement dans l’espace réservé à la religion catholique comme religion officielle.
    Le grand-maître de France et ses services supervisaient l’administration des palais et châteaux de la Couronne, et plus particulièrement de l’intendance alimentaire (pannetier, échanson, maître d’hôtel, etc.).
    Le grand chambellan et ses services étaient responsables des réceptions, des fêtes et des spectacles.
    Le grand-maître des cérémonies et ses services étaient responsables du protocole (de l’étiquette) et des cérémonies les plus symboliques et solennelles.
    Le grand écuyer et ses services étaient censés contrôler les écuries, mais dans les faits cette tâche était assurée par le premier écuyer. Aucun grand écuyer ne fut jamais nommé.
    Le grand veneur et ses services devaient pareillement s’occuper de l’organisation des chasses royales, dans les faits seul le premier veneur fut à la manœuvre.

  • Maison militaire
    14 compagnies et escadrons furent remis sur pied en 1814, auxquels s’ajoutèrent les 2 compagnies de Monsieur, frère du roi. Après les Cent-Jours, seules 5 compagnies furent conservées pour le roi et une pour Monsieur (soit près de 1900 hommes), une grande partie de la sécurité des palais et du gouvernement étant assurée par la garde royale et la garde nationale. Sous le règne de Charles X, la compagnie de Monsieur disparaîtra, fusionnée avec la 4ème compagnie, dite de Luxembourg. La plus grande part de l’encadrement
    supérieur de la maison militaire était assurée par des représentants des familles traditionnellement dévouées à la maison de Bourbon, issues de la noblesse d’Ancien Régime presque exclusivement. Contrairement à la maison civile, la maison militaire comprenait également une administration propre, appelée intendance militaire, avec des services de soutien et un hôpital militaire accueillant également les patients issus de la maison civile et des maisons princières. Seul un bureau militaire au sein du ministère de la Maison du roi faisait la liaison avec les unités de la maison militaire, le ministère de la Guerre ayant aussi à s’en occuper pour la gestion des personnels. Par analogie, des papiers de l’armée «des princes» constituée durant l’émigration de la famille royale et dont une partie fut produite durant la Restauration (secours, relevés de carrières), notamment par la Maison du roi, furent adjoints aux archives de la maison militaire.

Maison de l'Empereur (Premier Empire)

  • /
  • Corporate body
  • 1804 - 1815
  • Intendance générale de la Maison de l’empereur
    À l’imitation de la Maison du roi de l’Ancien Régime, Napoléon Bonaparte fit renaître, par décrets des 28 floréal et 28 messidor an XII, les services chargés d’organiser le quotidien ordinaire et extraordinaire de la vie de Cour qui gravitait autour de sa personne. Chacun de ces services était placé sous la responsabilité d’un grand officier, mais l’ensemble des questions administratives relevait de l’Intendance générale de la Maison de l’empereur qui déchargeait ainsi les grands officiers de bien des préoccupations, mais permettait en même temps un contrôle strict des dépenses de la Cour, tirées sur un budget annuel de 25 millions de francs (la Liste civile). L’Intendant général fut Claret de Fleurieu (An XII-1805), puis Daru (1805-1811) et, enfin, Nompère de Champagny (1811-1814).

  • Administration des biens des anciennes sénatoreries réunis au Domaine de la Couronne
    Instituées par la constitution de l’an X, les sénatoreries étaient des dotations constituées de domaines nationaux attribuées à des sénateurs, dans la mesure d’une sénatorerie par ressort de cour d’appel, soit 31 (puis 36) sur tout l’Empire. Le Sénat était nu-propriétaire des sénatoreries, le sénateur titulaire ayant la charge de la gestion et de la perception pour lui-même des revenus (l’usufruit). C’est donc la chancellerie du Sénat conservateur de l’Empire qui produisait les documents relatifs à ces propriétés. En 1814, lors de la restauration des Bourbons, les biens du Sénat, et donc des sénatoreries, furent réunis au Domaine de la Couronne et les sénateurs, titulaires ou non de sénatorerie, dédommagés par une pension versée à vie ainsi qu’à leurs veuves, le cas échéant. Une commission spéciale fut instituée par ordonnance le 16 juillet 1814 afin de reprendre la gestion des biens des sénatoreries,
    payer les frais engagés et restituer à leurs anciens propriétaires, s’il y a avait lieu, les biens spoliés lors de la Révolution. Cette Commission royale pour la liquidation des biens du Sénat et des anciennes sénatoreries était placée sous l’autorité de la Maison du roi. En avril 1817, la commission cessa en tant que telle et l’un de ses membres, François-Basile de Calissanne, fut nommé administrateur des biens des anciennes sénatoreries réunis au Domaine de la Couronne, sous l’autorité de l’intendant du Domaine (Maison du roi) jusqu’au 31 décembre 1829. On considéra alors en effet que la réunion des biens de l’ancien Sénat au Domaine de la Couronne était accomplie. En avril 1837, les archives relatives à l’administration des biens de l’ancien Sénat furent versées par l’administrateur des Domaines de la Couronne aux Archives de la Couronne.

  • Commission de la liberté individuelle du Sénat conservateur de l’Empire
    Instituée par la «constitution de l’an XII» ou sénatus-consulte du 28 floréal an XII [18 mai 1804], la Commission sénatoriale de la liberté individuelle, composée de sept sénateurs élus par le Sénat, avait pour mission d’étudier, généralement après une pétition des intéressés ou de leurs familles, le cas des prisonniers qui n’avaient pas été traduits devant les tribunaux dix jours après leur arrestation. Dans les cas où le prolongement de la détention ne lui semblait pas justifiée par l’intérêt de l’État, elle pouvait alors émettre un avis invitant le ministre compétent à traduire le prisonnier devant un tribunal ordinaire ou bien à le libérer. En cas de refus persistant du ministre, le Sénat pouvait alors voter une motion de présomption de détention arbitraire, ouvrant alors la possibilité d’une saisie de la Haute Cour impériale par le Corps législatif, procédure qui ne fut jamais suivie. Cette commission fonctionna jusqu’à la chute de l’Empire en 1814, et ses archives étaient tenues par la Chancellerie du Sénat conservateur de l’Empire. Une partie d’entre elles fut mélangée par erreur avec les archives concernant les sénatoreries et ont ainsi suivi leur dévolution

Marguerite de France

  • /
  • Person
  • 1553 - 1615

Fille d'Henri II et de Catherine de Médicis, elle épouse en 1572 Henri de Navarre, le futur Henri IV, et fut donc reine de Navarre puis reine de France jusqu'à l'annulation de son mariage en 1599.

Marie de Modène

  • /
  • Person
  • 1658 - 1718

Reine d'Angleterre
Fille d'Alphonse IV d'Este, duc de Modène. - Seconde femme de Jacques II, roi d'Angleterre

Marie de Médicis

  • /
  • Person
  • 1573 - 1642

Épouse Henri IV, roi de France, en 1600. Reine de France de 1600 à 1610. Régente de 1610 à 1614

Matton, Auguste

  • /
  • Person
  • 1819 – 1905

Correspondant de la CTG pour l'Aisne

Welsch, Hieronymus

  • /
  • Person
  • 1612 - 1665

Conseiller de la Chambre des pensions du Wurtemberg, Chamberlain et fonctionnaire de la Cour. Voyageur.

Zeiller, Martin

  • /
  • Person
  • 1589 - 1661

Érudit, géographe et ingénieur topographe autrichien.

Audouin, Édouard

  • /
  • Person
  • 1864 - 1933

Maître auxiliaire au lycée Henri IV, professeur aux lycées de Lorient, Toulon, Châteauroux et Rennes entre 1885 et 1888, Édouard Audouin poursuit parallèlement ses études en obtenant sa licence ès lettres en 1886 et l'agrégation de grammaire en 1887. Précepteur pour le comte d'Aunay, ministre de la France au Caire en 1887-1888, il devient ensuite maître de conférences de philologie grecque et latine à la faculté des lettres d'Aix-en-Provence en 1889, puis maître de conférences de grammaire et de philologie grecque et latine à l'université de Toulouse en 1890, avant d'intégrer la faculté des lettres de Poitiers où il achève sa carrière, comme maître de conférences de philologie et antiquités classiques en 1894, promu ensuite professeur-adjoint en 1899 - un an après la soutenance de son doctorat ès lettres - et professeur en 1901 de philologie et antiquités grecques et latines.

Absolon, Charles

  • /
  • Person
  • 1877 - 1960

1907 Directeur du musée Moravske (musée de l'institut de paléontologie humaine).
1924 fouilles de Dolní Vĕstonice

Acy de Lavau, ?

  • /
  • Person
  • ? - ?

Il peut s'agir de Jacqueline Marie Pauline Cadeau d'Acy, épouse Adrien Marie Louis de Lavau ; ou de Marie Pauline Mathilde Cadeau d'Acy, épouse Louis Marie Adrien René de Lavau.

Augieras, ?

  • /
  • Person
  • ? - ?

XIXe-XXe siècle. Avocat à Bosset (Dordogne)

Aufrère, ?

  • /
  • Person
  • ? - ?

Habitant à Montluçon

Alfoldi, André

  • /
  • Person
  • 27 août 1895 - 12 février 1981

Membre associé étranger de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Historien de l'Antiquité romaine, archéologue et numismate. 1919-1923. Conservateur de la Section d’archéologie antique au musée national de Hongrie (Budapest). 1923-1930. Professeur d’histoire de l’Antiquité à l’Université de Debrecen (Hongrie). - 1930-1947. Professeur d’histoire et de culture de la Hongrie antique à l’Université de Budapest. 1948-1952. Professeur à l’Université de Berne. 1952-1956. Professeur à l’Université de Bâle. 1956-1965 Professeur associé à l’Institute for Advanced Study (Princeton). Membre du Deutsches Archäologisches Institut (Berlin), de la Society for the Promotion of Roman Studies (Londres), de la Society of Antiquaries of London, de la Society of Antiquaries of Scotland (Édimbourg), de la Société d’Histoire turque (Ankara), de l’Österreichische Numismatische Gesellschaft (Vienne), de la Royal Numismatic Society (Londres), de la Société française de Numismatique (Paris) et de la Société suisse de Numismatique (Berne). Membre de l’Accademia nazionale dei Lincei (Rome), de la Pontificia Accademia romana di Archeologia (Rome), de l’Österreichische Akademie der Wissenschaften (Vienne), de l’Académie hongroise des Sciences (Budapest), de la Bayerische Akademie der Wissenschaften (Munich), de l’Akademie der Wissenschaften in Göttingen, de l’Akademie der Wissenschaften und der Literatur zu Mainz, de l’Académie royale danoise des Sciences et Lettres (Copenhage), de l’Académie royale des Lettres, Histoire et Antiquités (Stockholm), de la British Academy (Londres) et de l’Académie bulgare des Sciences (Sofia). Docteur honoris causa de la Sorbonne et des Universités de Gand, Utrecht et Bonn. Chevalier de la légion d'honneur, Décoré dans l’Ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne, Croix d’honneur pour les Sciences et l’Art (Autriche) et Croix d’or de l’Ordre royal de Georges Ier (Grèce).

André, Alfred

  • /
  • Person
  • 25 novembre 1839 - 10 mai 1919

Restaurateur et collectionneur d’objets d’art du Moyen Âge et de la Renaissance.

Aloy, José Martinez

  • /
  • Person
  • 1855 – 1924

Chroniqueur de la province de Valence et directeur du Musée des Beaux-Arts.

Ami, Henri-Marc

  • /
  • Person
  • 1858 - 1931

Archéologue canadien. Il fonde et dirige l'Ecole Canadienne de Préhistoire en France (Les Eyzies de Tayac, Dordogne)

Andres, Friedrich

  • /
  • Person
  • 1882 - 1947

Théologien à l'université de Bonn.

Aldenhoven, Carl

  • /
  • Person
  • 1842 - 1907

Directeur du musée Wallraf-Richartz à Cologne (Köln).

Appell, Paul

  • /
  • Person
  • 27 septembre 1855 – 27 septembre 1930

Epoux d'Amélie Bertrand, fille d'Alexandre Bertrand et en lien avec Académie de Stanislas. Académie des sciences : membre de la section de Géométrie (1892), président (1914), Association française pour l'avancement des sciences : président Bureau des longitudes : membre, Société mathématique de France : président

André, Auguste

  • /
  • Person
  • 17 avril 1804 - 23 novembre 1878

Membre puis président de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine. Président de la Société de Sciences physiques et naturelles.

Armand-Calliat, Gustave

  • /
  • Person
  • 1896 – 1966

Archéologue, érudit et aquafortiste, conservateur du Musée de Chalon-sur-Saône. Il était également président de la Société d’histoire et d’archéologie de Chalon.

André, Edouard

  • /
  • Person
  • 17 juillet 1840 - 25 octobre 1911

Jardinier et paysagiste français.

Arntz, Helmut

  • /
  • Person
  • 1912 - 2007

Runologue et études indo-européennes

Arrondeau, André

  • /
  • Person
  • ? - ?

XIXe siècle. Membre de la société polymathique du Morbihan, et conservateur du musée de Vannes.

Arwidson, Thorulf

  • /
  • Person
  • ? - ?

XXe siècle. Membre de l'institut de botanique d'Uppsala (Suède).

Astley, Hugh John Dukinfield

  • /
  • Person
  • 1856 - 1930

Révérend, membre de la société royale de littérature et membre de l’institut royal d’archéologie d’Angleterre. Participe au débat sur le site du Glozel.

Aubert, Marcel

  • /
  • Person
  • 9 avril 1884 - 28 décembre 1962

Historien de l’art et conservateur au musée du Louvre, puis du musée Rodin.

Audoin, E.

  • /
  • Person
  • ? - ?

Instituteur à Saint-Étienne-de-Chigny (Indre-et-Loire).

Auvray, Henry (d')

  • /
  • Person
  • 26 avril 1878 - 4 mars 1947

Très tôt attiré par l'archéologie et l'histoire antique, il devient membre de la Société archéologique de Touraine en 1913. Il en est vice-président de 1941 à sa mort en 1947.

Vallier, Gustave

  • /
  • Person
  • 1816 - 1892

Négociant, numismate, archéologue et collectionneur dauphinois.

Sénemaud, Edmond

  • /
  • Person
  • 19 avril 1818 - 20 avril 1887

Professeur d'histoire, puis archiviste des Ardennes (1862-1887). Fondateur de la Revue des Ardennes.

Rouchier, Jacques

  • /
  • Person
  • 1818 - 1896

Né à Privas, Jacques Rouchier fait ses études au collège des Frères Basiliens aux Récollets, et intègre le Grand Séminaire à Viviers. Il y devient secrétaire, puis aumônier du Sacré-Cœur à Annonay, avant d'être chanoine de la cathédrale de Viviers. Il enrichit considérablement les archives du diocèse dans l'objectif d'écrire une histoire du Vivarais, mission qui lui avait été confiée par l'évêque.

Results 651 to 700 of 1012