Affichage de 1026 résultats

Notice d'autorité

Vallier, Gustave

  • /
  • Personne
  • 1816 - 1892

Négociant, numismate, archéologue et collectionneur dauphinois.

Sénemaud, Edmond

  • /
  • Personne
  • 19 avril 1818 - 20 avril 1887

Professeur d'histoire, puis archiviste des Ardennes (1862-1887). Fondateur de la Revue des Ardennes.

Saint John, Bayle

  • /
  • Personne
  • 1822 - 1859

Ecrivain anglais.

Rouchier, Jacques

  • /
  • Personne
  • 1818 - 1896

Né à Privas, Jacques Rouchier fait ses études au collège des Frères Basiliens aux Récollets, et intègre le Grand Séminaire à Viviers. Il y devient secrétaire, puis aumônier du Sacré-Cœur à Annonay, avant d'être chanoine de la cathédrale de Viviers. Il enrichit considérablement les archives du diocèse dans l'objectif d'écrire une histoire du Vivarais, mission qui lui avait été confiée par l'évêque.

Sacaze, Julien

  • /
  • Personne
  • 1847 - 1889

Bâtonnier de l'ordre des avocats à Saint-Gaudens, Haute-Garonne. Archéologue et historien.

Roselli, Matteo

  • /
  • Personne
  • 1578 - 1650

Peintre italien.

Ronot, E.

  • /
  • Personne
  • ? - ?

Dessinateur.

Robert, Pierre-Charles

  • /
  • Personne
  • 1812-1887

Né le 20 novembre 1812 à Bar-le-Duc (Meuse), Pierre-Charles Robert est admis à Polytechnique en 1832. Il débute une carrière d’officier dans le Génie avant de choisir de servir dans l‘intendance militaire, d’abord comme sous-intendant de la Garde impériale à Paris, puis à Metz. Il restera en poste de longues années dans cette ville de garnison, avant d’être nommé en 1862 directeur général de l’administration au Ministère de la Guerre. Promu intendant général en 1867, il prend sa retraite à Paris en 1875 et meurt dans cette ville le 15 décembre 1887.

Historien, archéologue, numismate et épigraphiste, Pierre-Charles Robert est l'auteur de plusieurs recherches originales. Il a également publié de nombreux opuscules et notices dans diverses revues spécialisées, notamment la "Revue numismatique française". Il fut très lié à Léon Renier (puis à ses élèves) dans le cadre de la publication du "Recueil des inscriptions de la Gaule".
Robert est membre de l’académie des inscriptions et belles lettres depuis 1871 et correspondant du CTHS depuis 1875. Il appartient par ailleurs à d'autres sociétés savantes et académies :

Correspondant de la société nationale des antiquaires de France, de la Société d'archéologie de La Rochelle et de la Société d'émulation du Jura (1850-1874)
Société d'archéologie, d'histoire et de géographie de la Drôme (1866)
Société d'émulation de Cambrai
société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France
Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze (1882-1887)
Société archéologique de la Moselle
Académie de Savoie
Académie de Reims
Académie de Metz

Membre de la Commission historique du Nord et de la société numismatique de Berlin, de la société royale des antiquaires de Copenhague et de l' Institut lombard des sciences, des lettres et des arts.

Pierre-Charles Robert est nommé membre de la Commission de Topographie des Gaules en octobre 1873 par F. de Saulcy, en remplacement d'Alfred Jacobs.
Il est l’auteur des carnets conservés au Musée d'Archéologie Nationale - Domaine nationale de Saint-Germain-en-Laye.

Roman, Joseph

  • /
  • Personne
  • 13 novembre 1840 - 8 juin 1924

Historien dauphinois, archéologue et avocat. Licencié en droit en 1862, il devient directeur des archives des Hautes-Alpes.

Robert, Zéphyrin

  • /
  • Personne
  • 1810 - 1898

Fils de Jacques Alexandre Robert et frère d'Adolphe Robert, tous deux lithographes, Zéphyrin Robert est archiviste et archéologue. Il est d'abord employé comme archiviste à la préfecture de Lons en janvier 1833 avant de prendre la direction des Archives départementales en 1834.
En 1865, il est nommé conservateur du Musée de Lons-le-Saulnier, installé dans l'Hôtel de ville et reste à ce poste jusqu'en 1896. Parallèlement au développement de la section archéologique du musée, il se passionne pour l'archéologie, entreprenant des recherches de terrain dont il rend compte à la Société française d'Archéologie. Il contribue à l'enrichissement des collections du musée par des dons venant de lui ou de ses relations. Par soucis d'éviter la dispersion des objets archéologiques, il se porte acquéreur des pièces découvertes en 1865 dans la fonderie celtique de Larnaud qui sont ensuite acquises par Napoléon III et données au musée des Antiquités nationales.

Robert, ?

  • /
  • Personne
  • ? - ?

Abbé.
Curé à Fouquières-lès-Lens.

Troyon, Frédéric

  • /
  • Personne
  • 1815 - 1866

Il entreprend des études de théologie à Lausanne, mais il y renonce en 1843 pour se consacrer à l'archéologie, après la découverte, en 1838, de la nécropole burgonde de Bel-Air sur le domaine familiale. Il réalise plusieurs voyages en Suisse alémanique et en Europe, notamment en Scandinavie (1843-1846). Après les découvertes de Ferdinand Keller à Zurich, il orienta ses recherches sur les stations littorales, dites lacustres, (Morges, Concise). On le considère comme l'inventeur de la préhistoire vaudoise et de l'archéologie comparée. Frédéric Troyon est le premier conservateur du Musée cantonal d'antiquités de Lausanne en 1852. Il est membre de plusieurs sociétés savantes. Il publie, entre autres, des Habitations lacustres des temps anciens et modernes (1860) et des Monuments de l'Antiquité dans l'Europe barbare (posthume, 1868).

Tholin, Georges

  • /
  • Personne
  • 1843 - 1922

Archiviste paléographe (promotion 1868). Archiviste à Concarneau et à Agen.

Vacher, ?

  • /
  • Personne
  • ? - ?

Pêcheur d’antiquités au lac du Bourget.

Teissier, Octave

  • /
  • Personne
  • 9 janvier 1825 - 18 novembre 1904

Après avoir travaillé dans les finances algériennes, il devient chef de cabinet du préfet du Var, puis receveur municipal à Toulon.
Archiviste de la ville de Marseille (1874).
Conservateur de la bibliothèque et du musée de Draguignan (1888).

Tavernier, Melchior

  • /
  • Personne
  • 1594 – 1665

Né en 1594 et mort en mai 1665, Melchior Tavernier est un graveur, éditeur, hydrographe et marchand d'estampes français. Il possède notamment le titre d’« imprimeur en taille douce du roi ». Il serait le fils du graveur Gabriel II Tavernier et le neveu de Melchior I Tavernier. Entré en apprentissage à Paris le 30 juin 1609 chez le graveur flamand Thomas Le Leu, il rachète dix ans plus tard – le 30 avril 1619 – le fonds de son père. De 1632 à 1644, il travaille avec le cartographe Nicolas Sanson (1600 – 1667), et participe ainsi au développement de la cartographie en France. Il est l'ami et éditeur du graveur Abraham Bosse, ainsi que le fournisseur attitré de Nicolas-Claude Peiresc. Il est également l'homme de confiance de son frère Jean-Baptiste, marchand, « trafiquant » et négociant.
En 1644, il vend pour 5000 l. une partie de son fonds à François Langlois dit Ciartres, et pour 11 200 l. l'autre partie à Pierre I Mariette. Il se retire alors de son activité, et acquiert la charge de contrôleur et clerc de la maison d'Orléans.

Thioly, François

  • /
  • Personne
  • 1831 - 1911

Archéologue et alpiniste.

Sénat

  • /
  • Collectivité
  • 1875 - 2099

Silvestre, Israël

  • /
  • Personne
  • 1621 - 1691

Né à Nancy le 3 août 1621 et mort à Paris le 11 octobre 1691, Israël Silvestre est un graveur à l'eau-forte, dessinateur, éditeur et distributeur français.
Son père, Gilles Silvestre, est peintre sur verre ; il a pour parrain Israël Henriet, son oncle maternel, qui devient plus tard son principal éditeur.
À la mort de ses deux parents en 1631, le jeune Israël Silvestre vient vivre auprès d'Israël Henriet à Paris, qui y exerce rue de l'Arbre Sec en tant que peintre et dessinateur. À son contact, Silvestre se forme ainsi au dessin à la plume, et s'attache rapidement à représenter des vues de Paris et ses environs qu'il reproduit plus tard dans ses gravures. Jeune homme, il entreprend un tour d'Italie au cours duquel il se consacre entièrement au dessin et à la gravure de paysage. Ce voyage lui permet de faire paraître ses premières productions, d'abord à Rome, puis à Lyon alors qu'il revient vers Paris. Ces vues sont qualifiées de « médiocres » par Faucheux, qui y voit la preuve de la jeunesse et de l'inexpérience du jeune graveur.
À son retour en France en 1640, Silvestre se lie d'amitié avec Stefano Della Bella – dit Étienne de La Belle (1610 – 1664) – avec qui il travaille pour le compte de son oncle.
Silvestre effectue vraisemblablement deux autres voyages en Italie : un de 1643 à 1644, et un dernier vers 1653. Jusqu'en 1659, il effectue plusieurs autres voyages en France et en Lorraine, dont il rapporte systématiquement des vues dessinées.
Le 10 septembre 1662, il épouse dans sa paroisse de Saint-Germain-l’Auxerrois Henriette Sélincart, dont il aura dix enfants.
Il accède en 1663 à la charge de dessinateur ordinaire du roi, avant d'être nommé maître à dessiner des pages des Grandes et Petites Écuries en 1666, puis du Dauphin en 1673. À partir de 1661, il bénéficie du privilège d'un logement aux galeries du Louvre ; ce privilège est renouvelé en 1668. En 1670, il est reçu à l'Académie royale de Peinture et de Sculpture sur la recommandation de Charles Le Brun. Après la mort d'Henriette Sélincart le 1er septembre 1680, son époux lui survit encore onze ans. Il décède à l'âge de soixante-dix, le 11 octobre 1691, dans son appartement du Louvre. Après son décès, il est inhumé auprès de son épouse et de son oncle à Saint-Germain-l'Auxerrois.

Simmonet, Jules

  • /
  • Personne
  • 23 décembre 1824 - 31 mars 1875

Docteur en droit.
Conseiller à la Cour impériale de Dijon.

Editeur le Deley

  • /
  • Collectivité
  • 1886 - 1922

Maison parisienne d’édition de cartes postales fondée en 1886 par Ernest-Louis-Désiré Le Deley. Celui-ci installe son atelier d’impression au 73 rue Claude-Bernard et un point de vente de cartes postales illustrées au 127 boulevard Sébastopol, le « Ggrand comptoir de la cartes postales illustrée », qui deviendra également le siège de l’entreprise entre 1906 et 1907. Contrairement aux maisons d’édition rivales (Neurdein Frères, Léon et Lévy, Braun etc..), la maison E.L.D constitue son catalogue de cartes postales illustrées en achetant des clichés photographiques chez différents éditeurs. La maison n’a pas de photographes attitrés. En 1906, Ernest Le Deley s’associe à la maison d’édition Siron, c’est à partir de ce moment que la mention « E.L.D. et Siron » apparait sur certaines cartes postales. Après la mort d’Ernest le Deley en 1917, c’est son fils Maurice-Ernest qui lui succède en tant que directeur de l’entreprise familiale. En 1922 la maison d’édition fait faillite.

Neurdein Frères

  • /
  • Collectivité
  • 1864 - 1918

La société Neurdein Frères est fondée en 1864 par Etienne Neurdein et son frère Louis-Antonin Neurdein. La société s’installe au 4 rue des Filles de Saint-Thomas à Paris avant de déménager en 1868 au 28 boulevard Sébastopol. A cette époque leur production est d’abord orientée vers l’édition d'images photographiques en divers types de formats, la firme est notamment reconnue pour sa production de portraits de personnages célèbres. Dès les années 1870, l’entreprise oriente sa production vers des prises de vues touristiques de la France et de certains pays francophones (Algérie, Tunisie et Belgique) et des prises de vue d’architecture. Ces prises de vue d’architecture à travers lesquelles la maison excelle et se crée une réputation sont en partie motivées par les limitation techniques des appareils photographiques de l’époque, en effet les sujets d’architecture statiques permettent aux photographes de profiter des temps d’exposition longs et d’angles de prise de vue larges. En 1887, la maison déménage au 52 rue de Breteuil. C’est après la première exposition universelle organisée à Paris en 1889, au cours de laquelle la société Neurdein frères est primée d’une médaille d’or pour des vues panoramiques réalisées avec l’appareil de Moëssard, le "Cylindrographe". C'est à partir de ce moment que la maison d’édition s’intéresse à la production de cartes postales. La carte postale est alors un médium nouveau introduit en France sur décret cette même année 1889. La société devient alors l’un des premiers producteurs en France de cartes postales (souvent créditée à tort comme ayant produit la première carte postale illustrée en France) et l’un des plus prolifiques. Entre 1898 et 1908, la société Neurdein frères est responsable de l’exploitation photographique des Monuments Historiques, un marché que la société, forte de sa renommée et de son expérience dans la production de de photographies d’architecture, remporte après avoir répondu à un appel d’offre lancé par le ministère de l’instruction publique et des Beaux-Arts pour une durée de 5 ans renouvelée en 1903. Appel d’offre auquel ont participé nombre de sociétés rivales comme Braun ou Léon et Lévy. Malgré leur succès, la société périclite dès 1904 en raison notamment d’une mauvaise gestion financière. Un acte de vente daté du 5 décembre 1917 est édité. La maison Neurdein Frères est rachetée par l’imprimerie Crété le 1er janvier 1918 qui avait déjà racheté en 1913 la société Léon et Lévy, une des sociétés les plus prolifiques et un des rivaux des Neurdein dans la production de cartes postales illustrées. En 1922 les deux sociétés fusionnent, la nouvelle entité créée devient « Lévy et Neurdein réunis ». Cette nouvelle société est renommée en 1932 la "Compagnie des Arts photomécaniques" avant d’être rachetée en 1970 par la société Roger-Viollet qui lors de son acquisition a pu récupérer une grande partie des fonds de photographies, de négatifs et également les archives de ces sociétés. La société Roger-Viollet a fait don d'une partie des fonds à la ville de Paris.

Photographie Moreau

  • /
  • Collectivité
  • ? - ?

Maison d'édition et impression de cartes postales illustrées, située à Saint-Germain-en-Laye. On ne connait pas les dates d'existence de la société toutefois on sait qu'elle est active en 1919 car elle couvre le traité de Saint-Germain dont la signature s'est effectuée dans la salle de la Gaule avant les métaux au Musée d'archéologie nationale. Une de des cartes composant le corpus porte la mention "Congrès de la paix , St Germain 10/09/19".

Phototypie A. Rep et Filliette

  • /
  • Collectivité
  • ? - ?

Maison d'édition de cartes postales illustrées située à Château-Thierry dans l'Aisne . On ne connait pas les dates exactes d'existence de cette société toutefois on sait qu'elle est active autour de 1913.

Vors éditeur

  • /
  • Collectivité
  • ? - ?

Maison parisienne d’édition de cartes postales illustrées située au 73 bis boulevard de Clichy. La maison est active autour de 1910 même si ses dates d’existence ne sont pas connues. On note le fait que cette maison a repris une photographie signée ND (Neurdein frères) pour l’exemplaire conservé dans ce corpus, ce qui pourrait signifier que comme la maison Le Deley, cette maison réédite des photographies prises par des photographes d'autres maisons.

Neurdein, Louis-Antonin

  • /
  • Personne
  • 1846 - 1914

Louis-Antonin Neurdein est un éditeur, photographe et imprimeur parisien. Co-fondateur et co-directeur de la société Neurdein Frères avec son frère ainé Etienne Neurdein. Responsable de l’édition des photographies des monuments historiques (1898-1908).

Jules César

  • 0001
  • Personne
  • 12 ou 13 juillet 100 - 15 mars 44 av. J.-C.

Général, homme politique et écrivain romain, né à Rome le 12 ou le 13 juillet 100 av. J.-C. et mort le 15 mars 44 av. J.-C. (aux ides de mars) dans la même ville.

Son parcours unique, au cœur du dernier siècle de la République romaine, bouleversée par les tensions sociales et les guerres civiles, marqua le monde romain et l'histoire universelle : ambitieux il s'appuya sur le courant réformateur et démagogue qui traversait la cité romaine pour favoriser son ascension politique ; stratège et tacticien, il repoussa à l'aide de ses armées les frontières de la République romaine jusqu'au Rhin et à l'océan Atlantique en conquérant la Gaule, puis utilisa ses légions pour s’emparer du pouvoir au cours de la guerre civile qui l'opposa à Pompée, son ancien allié, puis aux républicains.

Acclamé comme un imperator favorisé des dieux, seul maître à Rome après une suite de victoires foudroyantes sur ses adversaires, il entreprit de réformer l’État et de modifier l'organisation de la classe politique dirigeante afin de satisfaire les revendications de la mouvance des populares dont il se revendique. Pour ce faire, il concentra progressivement — grâce à son contrôle sur le Sénat de Rome — de nombreux pouvoirs exceptionnels, adossés à une politique de culte de la personnalité inédite reposant sur ses ascendances divines et sa fortune personnelle. Adoré du peuple pour qui il faisait montre de largesses frumentaires, économiques et foncières, il se fit nommer dictateur, d'abord pour 10 ans avec des pouvoirs constitutionnels, puis à vie, autorisé à porter la toge et la couronne des triomphateurs en permanence.

Soupçonné de vouloir instaurer par ces mesures une nouvelle monarchie à Rome, il fut assassiné peu après par une conspiration de sénateurs dirigée par Brutus et Cassius. Son héritage fut rapidement l'objet d'une nouvelle guerre civile entre ses partisans et successeurs, son fils adoptif par testament, Octave, triomphant de ses adversaires. Il fut divinisé et son fils adoptif Octave, vainqueur de Marc Antoine, acheva par sa victoire et par l'élimination des derniers républicains la réforme de la République romaine, qui laissa place au principat et à l'Empire romain en tant que régime de gouvernement de la cité.

Fleury, Édouard [Pseudonyme]

  • \
  • Personne
  • 9 septembre 1815 – 4 juillet 1883

Né le 9 septembre 1815 à Laon (Aisne), Édouard Husson dit Édouard Fleury est un journaliste, archéologue et historien français, spécialiste du département de l’Aisne. Issu d’une petite bourgeoisie de province qui prend son essor lors de la Restauration, il passe la majeure partie de sa vie à Vorges, près de Laon. Il y officie en tant que rédacteur en chef du Journal de l’Aisne (première publication en 1808), dont il est également le propriétaire depuis le rachat de celui-ci par son père en 1841. Son frère, l’écrivain Jules Husson dit Champfleury, a, de même, commencé sa carrière au Journal de l’Aisne.
Au-delà de ses activités strictement professionnelles, Édouard Fleury est archéologue (son champ d’étude spécifique reste l’archéologie dans le département de l’Aisne), mais aussi historien spécialiste de la Révolution. Ses recherches, très situées, en archéologie l’amèneront à devenir membre de la Société historique de Haute-Picardie, qu’il présidera à partir du 5 novembre 1861, jusqu’en 1864.
Il laisse derrière lui un nombre considérable de travaux sur le département de l’Aisne et la ville de Laon. Il rédige par exemple un très complet Antiquités et monuments du département de l'Aisne (1877) en 4 volumes, illustré par lui-même de plusieurs centaines de gravures. Ce travail représente un ensemble de comptes-rendus de fouilles effectuées dans la région (celles de Nizy-le-Comte, par exemple, entre 1851 et 1855). Il s’attache de même à des objets de recherche plus précis, tels qu’une histoire des vignobles dans le Laonnois (Les vignobles et les vins du Laonnois : jadis et aujourd’hui, 1873), une Étude sur le pavage émaillé dans le département de l’Aisne (1855), ou bien encore à une description des habitats troglodytiques dans l’Aisne (Les villages souterrains dans le département de l’Aisne, 1872).
Édouard Fleury s’intéresse également au département de la Marne et plus particulièrement à la ville de Reims : il communique par exemple en 1861 sur une mosaïque gallo-romaine reimoise, à l’Académie des Inscriptions et des Belles-Lettres. Dessinateur et photographe amateur, l’ensemble de ses documents iconographiques (11000 documents dessinés, gravés ou photographiés) sont légués, à sa mort le 4 juillet 1883, au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France.

Ouvaroff, Alexeï Sergueïevitch

  • Personne
  • 1825-1884

Archéologue, membre honoraire de l'Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg (1857), qui fut à l'origine des congrès archéologiques et l'un des fondateurs de la Société archéologique de Moscou (1864) et du Musée historique de Moscou (1872-1884) dont il est le premier directeur en 1881.

Prunières, Barthélémy

  • Personne
  • 1828-1893

Docteur. Médecin à Marvejols (Lozère). Préhistorien, membre de plusieurs sociétés savantes d'anthropologie. - Considéré comme le père de la paléopathologie.

Beaupré, Jean-Nicolas

  • Personne
  • 1795-1869

Magistrat et historien. Conseiller à la Cour impériale.
Membre correspondant de l'Académie de Strasbourg et de la Société des antiquaires de France.
Fondateurs de la Société d'archéologie de Lorraine.

Résultats 701 à 750 sur 1026