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Forel, François

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  • Person
  • 1813 - 1887

Avocat, historien et archéologue suisse.
François Forel naît à Morges le 3 Avril 1813 ; de l'union de François Antoine Forel, et d'Adélaïde, dite Adeline, Forel, née de Gasparin.
En 1840, il épouse Adèle Morin qui lui donnera l'année suivante un fils, François-Alphonse.
Sa formation juridique l'amène à devenir avocat à Lausanne et Morges, substitut du procureur général et même président du tribunal de district de Morges.
Il reste cependant passionné d'histoire, publiant plusieurs ouvrages et participant à la fondation de la Société d'histoire de la Suisse romande en 1837, en devenant même le président entre 1855 et 1879.
Cette même curiosité l'amène à s'intéresser, en 1854, aux stations lacustres découvertes au large de Morges, sous les eaux du Lac Léman (Aujourd'hui connues sous les noms de Morges-Les Roseaux d'une part, et de Morges-Stations de Morges, regroupant les sites de la Grande-Cité et de Vers-l'Eglise, d'autre part). Il fait participer son fils, François-Alphonse, à ces recherches dès son plus jeune âge, éveillant l'intérêt de ce dernier qui continuera à étudier ces sites tout au long de sa vie.
François Forel s'éteint à Morges le 2 Mars 1887.

Boucher de Crèvecœur de Perthes, Jacques

  • Person
  • Perthes, 10 septembre 1788 - Abbeville, 5août 1868

Aîné d'une famille de sept enfants, il est le fils de Jules Armand Guillaume Boucher de Crèvecœur (1757-1844) et de Marie de Perthes (1767-1827).
En 1802, son père insatisfait de ses études médiocres, le retire du pensionnat et le fait entrer aux douanes où il devient surnuméraire puis en 1804 est nommé officiellement commis dans les bureaux de son père, à Abbeville. Napoléon le nomme lieutenant en avril 1805. Il devient attaché à la Direction des Douanes de Marseille puis à Gênes jusqu'en 1808, vérificateur à Livourne puis sous-inspecteur à Foligno. Ce séjour en Italie lui permet de parfaire son éducation intellectuelle. Il devient un virtuose du violon, et souhaitant devenir un homme de lettres, se met à écrire des poèmes, nouvelles, romans, chansonnettes, pièces de théâtre6. Il est nommé inspecteur des Douanes à Boulogne en 1811, sous-chef à la direction générale des douanes à Paris en 1812.
À la chute de Napoléon, qui est pour beaucoup dans le succès de sa carrière, il est envoyé comme inspecteur six mois à La Ciotat et à Morlaix du 11 juillet 1816 à août 18245. Jacques Boucher de Crèvecœur obtient en 1818 par ordonnance royale l’autorisation de reprendre le nom de sa mère « de Perthes », une descendante d’un oncle de Jeanne d’Arc. Enfin, après de multiples démarches, il obtient en 1825 de reprendre la place de son père à la Direction des Douanes d'Abbeville. Après vingt ans d'absence, il revient dans ce chef-lieu d'arrondissement de la Somme, ancienne capitale du Ponthieu.
Il devient président de la Société d'émulation d'Abbeville. Il se lie avec le préhistorien Casimir Picard et entreprend l'installation d'un musée local. De 1838 à 1841, il publie les cinq volumes de La Création, exposé philosophique, rencontrant les idées de Georges Cuvier, où l'ancienneté de l'Homme n'est pas en discussion.

À cette époque, les découvertes d'ossements fossiles se multiplient dans les tourbières et sablières. Boucher de Perthes décèle dès 1828 des anomalies, en particulier des silex avec deux éclats façonnés par la main de l'homme, dans un banc tertiaire (il considère que ce banc est antédiluvien) d'alluvions des bords de la Somme à Abbeville. En 1844, il découvre dans les couches les plus anciennes de la terrasse de Menchecourt-lès-Abbeville (alluvions de la Somme) des outils en silex à côté d'ossements de grands mammifères disparus qu'il date du Pléistocène (période comprise entre 2,58 millions et 11 700 ans avant le présent). Il rédige plusieurs ouvrages entre 1846 et 1864, notamment Antiquités celtiques et antédiluviennes, dans lequel il raconte ses découvertes et démontre que deux industries se sont succédé dans le temps comme se superposent les deux strates des terrains qu'il a fouillés. La strate la plus récente se caractérise par des pierres polies et la précédente par des silex taillés contemporains d'ossements de mammouths et de rhinocéros nain. Ainsi l'étude chronologique des couches permet de donner une datation relative des vestiges retrouvés. Boucher de Perthes démontre qu'à une période très ancienne existait déjà un homme « préhistorique ». Cette découverte rouvre le débat sur l'antiquité de l'homme.
En janvier 1853, il est mis à la retraite des Douanes. Libre, il peut se consacrer désormais entièrement à ses études et aux voyages, parcourant l'Europe à la recherche des traces des hommes. Alors que l'Académie des Sciences considère que les haches qu'il a découvertes ne sont que des cailloux roulés, Boucher de Perthes obtient en 1859 la reconnaissance de son travail grâce aux visites successives à Abbeville et à Amiens des géologues et paléontologues anglais Hugh Falconer, Joseph Prestwich, John Evans, Robert Godwin-Austen, John Wickham Flower, Charles Lyell qui font une communication à la Société Royale de Londres, mais également de scientifiques français comme Albert Gaudry, Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau et Édouard Lartet. Tous peuvent constater l'association, à des niveaux stratigraphiques profonds et sans remaniement, de restes fossiles de faunes disparues et de vestiges lithiques taillés.
En 1860, Boucher de Perthes prononce et publie un discours demeuré célèbre : De l'Homme antédiluvien et de ses œuvres, qui conclut que :
l'Homme a bien été le contemporain de certains animaux disparus, à une époque antérieure au Déluge ;
les climats ont changé puisqu'il y avait des éléphants et des hippopotames dans la vallée de la Somme ;
on peut distinguer une période tropicale, une période glaciaire et une période tempérée.

Avec sa théorie de l'existence d'un homme antédiluvien, Boucher de Perthes s'attire les foudres de la communauté scientifique, notamment du géologue Léonce Élie de Beaumont, qui en 1863 affirme encore ne pas croire que mammouths et humains aient été contemporains. Dès 1851, Jean-Baptiste Noulet arrive au même résultat de façon indépendante. En 1863, il obtient une preuve flagrante de sa théorie : lors de fouilles archéologiques, il découvre une mâchoire humaine sur le site du Moulin Quignon dans une couche géologique contenant des silex taillés et des ossements d'espèces éteintes. Cette trouvaille suscitant la polémique, il s'ensuit le « procès de la mâchoire », notamment entre savants français et britanniques. Il s'avère que la mâchoire est un faux mais cette fraude, réalisée par des carriers à qui Boucher de Perthes offre 200 francs pour la découverte de vestiges humains, permet la réunion d'une commission franco-britannique de savants déterminante pour la préhistoire en tant que science : cette commission détermine des critères d'authenticité, de méthodes de fouilles et son retentissement médiatique diffuse les idées de la science préhistorique dans le public.
Il participe à la fondation du Musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye par le don en 1864 d'objets récupérés lors de ses recherches. Dans son hôtel particulier d'Abbeville, il amasse une grande quantité d'objets récoltés dans des carrières de la vallée de la Somme. En 1872, l'hôtel de Chepy devient le musée Boucher de Perthes13.
Il fit également don d'une partie de ses trouvailles au Muséum national d'histoire naturelle de Paris. Le musée Boucher de Perthes ayant été totalement détruit lors du bombardement d'Abbeville du 20 mai 1940, au début de la Seconde Guerre mondiale, les objets archéologiques donnés par Boucher de Perthes au musée de Saint-Germain-en-Laye et au Muséum d'histoire naturelle sont les seuls vestiges de son travail d'archéologue.

Lindenschmit, Ludwig

  • Person
  • Mayence, 4 septembre 1809 - Mayence, 14 février 1893

Né à Mayence en 1809 sous le Premier Empire, Ludwig Lindenschmit reçoit sa formation au lycée de Mayence, un des sept lycées de première génération. Après une solide formation artistique à Vienne (Autriche), puis à l'Académie des beaux-arts de Munich dans la classe de Peter von Cornelius, sa carrière artistique commence en 1831 comme professeur de dessin au lycée et école professionnelle de Mayence, ou il travaille jusqu’en 1875.

Son intérêt pour la préhistoire conduit à la création de l’Altertumsverein (Cercle d'antiquité) et des collections préhistoriques du château des Princes-Électeurs (Mayence). Il fut le premier conservateur du Musée central romain-germanique (RGZM) à sa fondation en 1852. Il dirigea ce musée jusqu’à sa mort. En 1862, il reçoit le titre de docteur honoris causa de l’université de Bâle. Il était le principal adversaire de la « théorie des trois âges préhistoriques » de Christian Jürgensen Thomsen.
Ludwig est un mouleur reconnu d'objets archéologique auprès duquel Jean-Baptiste Verchère de Reffye et Abel Maître sont venus perfectionner leur technique pour le Musée gallo-romain de Saint-Germain-en-Laye.

Germain, Jean-Camille

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  • Person
  • 19 juillet 1813 – 12 mars 1881

Né à Beaucaire (Gard), Jean-Camille Germain est conducteur des Ponts-et-Chaussées, officiant dans la région niçoise jusqu’à sa retraite en 1879. Ses fréquents déplacements et sa connaissance du terrain l’ont conduit à de nombreuses découvertes archéologiques. Parmi celles-ci, on peut relever le signalement d’un oppidum, la découverte de camps préhistoriques et romains (près d’Èze ou Vintimille), des tumuli au mont Corvo et au Vallon des morts, ou encore un tombeau romain découvert aux alentours de Beaulieu en 1871 – du mobilier archéologique de cette dernière fouille est d’ailleurs conservé au musée d’Archéologie nationale. Il officie dans le sud de la France toute sa vie, dans les Alpes-Maritimes, participant à des recherches archéologiques au côté d’Augustin Carlone, François Brun ou encore Eugène Tisserand. Peu avant sa retraite, il rédige un mémoire, Exploration archéologique du massif montagneux de l'arrondissement de Nice (1878), conservé par le musée d’Archéologie nationale. À ce mémoire (inventaire bibliothèque BIB 5726) est accolé une très belle carte archéologique de la région, légendée de la main de M. Germain en fonction des découvertes faites au cours de ses nombreuses années de service, numérotées à même la carte et présentées plus longuement au sein du mémoire.
L’un des apports les plus importants de M. Germain est certainement ses travaux sur les voies romaines, facilités par sa qualité de conducteur des Ponts-et-Chaussées. Sans être l’un des membres les plus actifs de la commission topographique des gaules, dont la liste est établie par Gustave Cotteau en 1872, il reçoit dès 1874 des subventions pour des travaux archéologiques dans les Alpes-Maritimes, département dont il a la charge en tant que correspondant de la CTG. Une partie de ces travaux concernant les voies romaines est abordée dans son Mémoire au sujet de la partie de la voie Julia Augusta comprise entre Cemenelum et Antipolis (Cimiez et Antibes) de 1874, conservé aux archives municipales d’Antibes et intégré au fonds Camille Germain (cote du fonds : FRAC06004_15S ; cote de l’article : FRAC06004_15S2). Le MAN conserve également divers travaux sur la voie Julia Augusta (inventaire bibliothèque BIB 4236) qui démontrent toute la précision et la maitrise de Jean-Camille Germain dans sa pratique des relevés de terrain. Également intégrées à l’article FRAC06004_15S2 des archives d’Antibes, ses cartes — l’une représentant le chemin des romains à partir d’un calque du cadastre de la commune de la Turbie, l’autre les environs de Nice indiquant le tracé de la voie romaine depuis la frontière de l’Italie jusqu’au Paillon – furent déterminantes à l’établissement de la carte des tracés des voies romaines de la CTG.
M. Germain ne fut pas considéré comme un archéologue de premier plan jusque dans les années 1870 où, en qualité de correspondant de la CTG et de membre de la Société des Lettres, Sciences et Arts des Alpes-Maritimes, il communique sur ses recherches, reconnues comme étant d’une grande précision. Adhérent du congrès scientifique de France, tenu à Nice en 1878, il a participé au travail sur les questions posées par le comité local en charge de l’organisation du congrès, bien qu’aucune intervention publiée dans les actes ne soit de lui.
Il fait don, à la suite de l’exposition universelle de 1878, d’objets répertoriés dans le registre d’entrée des collections du musée entre les numéros d’inventaire MAN 26996 et 27046, comme un stylet à écrire gallo-romain (MAN 27002). Ceux-ci sont inscrits au registre d’entrée des collections du musée, après sa mort, en 1881.

Photo-Edition

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  • Corporate body
  • [? - ?]

Maison d’édition de cartes postales illustrées située à Paris au 56 rue des Tournelles puis au 6 rue Sevestre à partir de 1910.

F. Pouydebat

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  • Corporate body
  • [? - ?]

Maison parisienne d’édition de cartes postales illustrées situéebasée au 37 rue Faidherbe. On ne sait que peu de choses sur cette maison toutefois en étudiant sa production de cartes postales on peut affirmer que la maison est active avant 1903. Le 18 novembre un arrêté ministériel provenant du ministère du commerce, de l’industrie, des postes et télégraphes permet de réguler la mise en forme du dos des cartes postales illustrées. Cet arrêté stipule que toutes les cartes produites après le 1er décembre 1903 doivent avoir un dos divisé, la partie droite réservée à l’adresse et la partie gauche à la correspondance. Cet arrêté est modifié le 16 mai 1904 avec l’inclusion de nouveaux éléments au dos des cartes postales comme la mention « carte postale ». On retrouve dans la production de cartes postales de la maison Pouydebat des cartes avec dos divisé postérieures à 1903 et des cartes avec dos non divisé antérieures à 1903.

Reinach, Rose

  • Person
  • 1865-1933?

Docteur en médecine (Paris, 1889), elle est l'assistante et l'épouse de Salomon Reinach

Gay, ?

  • Person

Brossette, Louis

  • Person
  • 1827 - ?

Peintre et Lithographe français, il a réalisé ses études à l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon, entre 1847 et 1850, dans l'atelier de Claude Bonnefond. Il expose ensuite à Lyon jusqu'en 1859.
Il réalise aussi des dessins archéologiques et scientifiques, que l'on retrouve dans des publications de chercheurs et dans leurs archives personnelles, tels qu'Ernest Chantre et Edouard Flouest. Néanmoins, aucune source ne vient préciser et contextualiser cette activité : Louis Brossette apparait seulement comme l'auteur de certains dessins, avec la mention "L. Brossette del".

Quintard, Léopold

  • Person
  • 1844-1908

Peintre amateur, numismate. Membre (1862), secrétaire-adjoint (1869-1881), vice-président (1888-1899) puis président (jusqu’en 1908) de la Société d'archéologie Lorraine.

Nessel, Xavier

  • Person
  • 1834-1918

Rentier et homme politique alsacien. Spécialiste de l'âge du Bronze moyen. Il possède une riche collection d'antiquités.

Patin, Guy

  • /
  • Person
  • 1601-1672

Médecin et chirurgien, professeur au Collège de France, doyen de la Faculté de Paris (1650-1652).

Primi Visconti

  • /
  • Person
  • 1648-1713

Écrivain, chroniqueur et historien de la vie à la cour du roi de France.

Bertrand, Alexandre

  • Person
  • 1820 - 1902

Alexandre Bertrand, secrétaire de la Commission de Topographie des Gaules dès 1858, est au centre de la vaste organisation de recensement des vestiges archéologiques.
Ancien élève de l’École française d’Athènes, Alexandre Bertrand est d’abord professeur de rhétorique au lycée de Rennes. En 1858, il est nommé secrétaire de la Commission de Topographie des Gaules à 38 ans, peut-être par l’intermédiaire d’Alfred Maury.
Acteur majeur de la recherche archéologique en France, il s'intéresse tout particulièrement à l’étude des mégalithes et prend rapidement la tête de la Revue archéologique. Il effectue de nombreux voyages dans les musées et sur les sites archéologiques, supervise des campagnes de fouilles et contribue à l'élaboration d’un vaste réseau scientifique.
En 1866, Alexandre Bertrand est nommé directeur du musée gallo-romain par intérim, après le départ de Claude Rossignol. C'est à lui que revient l'honneur d'accompagner Napoléon III lors de l'inauguration du musée le 12 mai 1867. Il reste à la tête du musée gallo-romain, devenu musée des Antiquités nationales, jusqu'à sa mort en 1902.

Pour aller plus loin, voir la notice d’Hélène Chew : https://www.inha.fr/fr/ressources/publications/publications-numeriques/dictionnaire-critique-des-historiens-de-l-art/bertrand-alexandre.html

Bouillet, Jean-Baptiste

  • Person
  • 1799 - 1878

Banquier. Géologue et minéralogiste. Conservateur du musée de Clermont-Ferrand.

Correspondant de la CTG pour le Puy-de-Dôme

Bourasse, Jean-Jacques

  • Person
  • 1813 - 1872

Correspondant de la CTG pour l'Indre-et-Loire.
Chanoine titulaire de Tours.
Correspondant du CTHS (1840-1873).
Fondateur et président de la Société archéologique de Touraine.

Raymond, Lechien Paul

  • Person
  • 1833-1878

Archiviste paléographe (promotion 1857). Archiviste du département des Basses-Pyrénées.
De son patronyme Paul-Raymond Lechien, obtint l'autorisation de porter le nom de Paul Raymond (en 1864).
Membre correspondant du CTHS (1863-1877).
Membre, secrétaire (1871-1877) puis président (1877-1878) de la Société des sciences, lettres et arts de Pau et du Béarn.
Correspondant de la CTG pour les Basses-Pyrénées.

Perrin, André

  • Person
  • 1836-1906

Libraire et homme de lettres. Ancien conservateur du musée départemental d'archéologie à Chambéry (Savoie).
Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie.
Correspondant CTG pour la Savoie.

Prost, Auguste Gabriel

  • Person
  • 1817-1896

Historien et archéologue. Erudit local messin.
Il travaille quelques années dans la banque Simon à Metz appartenant à sa famille et décide ensuite de vivre de ses rentes et de se consacrer à ses travaux de recherche. Habitant proche de Metz, il choisit en 1871 de rester français et déménage à Paris.

Morgan, Jacques Jean Marie (de)

  • Person
  • 1857-1924

Archéologue.
Directeur du Service des antiquités de l'Égypte (1892).
Délégué général du Ministère de l'Instruction publique en Iran (1897)

Rames, Jean-Baptiste

  • Person
  • 1832-1894

Géologue et archéologue, il a principalement travaillé sur le Massif central. Pharmacien de profession ayant exercé à Aurillac. Après ses études à Toulouse et pendant près de 10 ans il va arpenter le territoire cantalien et échantillonner les principales formations géologiques du Cantal. De ce travail de terrain sortira en 1873 « Géogénie du Cantal », ouvrage dans lequel il décrit pour la première fois les grandes étapes de l’histoire géologique de ce département. Il réalisera aussi une carte géologique en relief du Cantal qui sera présentée à l’Exposition Universelle de Paris de 1878. Passionné de géologie, il entretiendra pendant de nombreuses années, une correspondance avec Gaston de Saporta l’un des pères de la paléobotanique et secondera sur le terrain le grand pétrographe parisien Ferdinand Fouqué, alors en charge des cartes géologiques au 1/80000 du Cantal. J-B Rames s’intéressera également à la botanique et à la préhistoire. Il découvrira notamment des silex façonnés ou « éolithes », sur le site du Puy Courny près d’Aurillac. Ses découvertes alimenteront l’un des grands débats de la préhistoire de cette fin du XIXème siècle, à savoir l’existence ou non d’un ancêtre de l’Homme au Miocène.
Quelques années après sa mort, sa veuve vendra ses collections géologiques, livres et cartes en relief et à plat, à la municipalité d’Aurillac. Elles seront à l’origine de la création du Musée Rames en 1902, ancêtre des musées actuels.

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