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Notice d'autorité

Acy de Lavau, ?

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  • Personne
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Il peut s'agir de Jacqueline Marie Pauline Cadeau d'Acy, épouse Adrien Marie Louis de Lavau ; ou de Marie Pauline Mathilde Cadeau d'Acy, épouse Louis Marie Adrien René de Lavau.

Acy, Ernest (d')

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  • Personne
  • 22 septembre 1827 - 1er janvier 1905

Fils d’Édouard Jacques Cadeau d’Acy (1795 - 1860) – homme politique français qui fut maire de la commune de Villers-aux-Érables dans la Somme, puis conseiller-général et député de la Somme –Jacques Louis Ernest Cadeau d’Acy dit Ernest d’Acy est un paléoanthropologue français officiant majoritairement lors de la deuxième moitié du XIXe siècle dans les départements de la Somme et de la Marne. Plus généralement, il est connu comme étant un éminent spécialiste du paléolithique
Il fait de nombreuses découvertes sur les sites de Saint-Acheul, de Thennes, de Montières, de Chelles et du Pecq, et plus spécifiquement un grand nombre de silex et autres artefacts du paléolithique. Ses grandes connaissances de l’époque paléolithique, couplée à une connaissance revendiquée des ères préhistoriques en fonction des couches sédimentaires desquelles est exhumé le matériel archéologique, le font régulièrement s’opposer à ses contemporains, et notamment à Gabriel de Mortillet, en ce qui concerne la datation de silex, comme l’atteste son intervention pour la société d’anthropologie de Paris en 1888, face à Gabriel de Mortillet (« Des sépultures dans les dépôts paléolithiques des grottes ou des abris sous roche ». Intervention publiée dans les Bulletin de la société d’Anthropologie et conservée à la bibliothèque du MAN : BIB 7353). Cette querelle se prolonge sur plus de vingt années.
Il présente, en 1886, un mémoire au congrès scientifique international des catholiques, publié en 1889 dans les Annales de philosophie chrétienne sous le titre « Les crânes de Canstadt, de Néanderthal et de l'Olmo ». Au registre de ses autres publications, il est possible de citer son ouvrage de 1878 Le limon des plateaux du Nord de la France et les silex travaillés qu'il renferme, ou encore son article publié dans L’Anthropologie en 1893, titré « Marteaux, casse-tête et gaines de hache néolithiques en bois de cerf ornementés ».
Le Man conserve la trace de plusieurs achats ou dons d’objets de M. d’Acy au MAN. En 1869, le musée achète 50 objets en silex en provenance de Saint-Acheul (MAN 12090). Un an plus tard, il fait don de 18 haches en silex (MAN 15230) et sert d’intermédiaire à l’achat de 6 autres (MAN 15231 ; MAN 15232). Plusieurs autres dons (MAN 22257 ; MAN 22642 ; MAN 22765 ; MAN 23900 ; MAN 27724) et achats (MAN 23071 ; MAN 32606) suivront jusqu’à la fin de la carrière d’Ernest d’Acy.
En 1900, Alexandre Bertrand annonce, lors d’une séance de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, que l’ensemble des objets de la collection d’Acy (MAN 42887 à MAN 45830), d’une importance considérable et fruits de trente années de recherche, intègre le MAN après que M. d’Acy l’ait cédé à l’État. Les plus beaux objets ont, à l’époque, été exposées dans la salle numéro I du MAN.
Les archives du MAN conservent des documents d’Ernest d’Acy dans son fonds Henri Hubert (« Collection Moreau - 2e article », cote : 2016001/187 ; « Collection d’Acy », cote : 2016001/188). Il s’agit de la description matérielle des objets de sa collection ainsi que la description topographique des lieux de découverte. Une classification personnelle des types d’objets (classés de 16 à 24) est particulièrement intéressante d’un point de vue historiographique.
Le Muséum national d’Histoire naturelle conserve, au sein du fonds « Inventaire de la collection de tirés à part de l’abbé de Breuil - 3 » (FR_7510559807_MNHN_Ms_Br_TAP_Br_3), 22 articles tirés à part d’Ernest d’Acy, témoignant de l’intérêt porté par l’abbé Breuil aux recherches d’Ernest d’Acy.

Adeline, Clément

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  • Personne
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1935 : nouveau membre de la société préhistorique française

Administration de département de Seine-et-Oise

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  • Collectivité
  • 1789 - 1800

La loi du 22 décembre 1789, en divisant le royaume en départements (quatre-vingt trois en 1791, quatre-vingt neuf en 1795), établit, dans le chef-lieu de chaque département, une assemblée administrative supérieure, sous le titre d'Administration de département. Ce texte fondateur énonce des principes qui en font l'ancêtre direct du Conseil général : une assemblée élue, un renouvellement partiel de ses membres, un président et un organe permanent choisis en son sein, un représentant de l'exécutif élu parallèlement. L'Administration de département se compose ainsi d'un Conseil départemental et d'un Directoire.
Mais cette assemblée départementale n'est pas alors l'expression des intérêts de la collectivité départementale. Elle est un instrument de l'administration générale du royaume soumis à l'autorité et à l'inspection du roi.
Remise en cause après l'élection au suffrage universel direct en 1792, cette subordination est réaffirmée par l'envoi de commissaires nationaux qui épurent les conseils, puis par la suppression des assemblées et des procureurs généraux (syndics) avec le décret des 14-16 frimaire an II (4 décembre 1793) qui confie l'administration du département au seul Directoire.
L'ancêtre du Conseil général ne réapparaît qu'avec la Constitution du 5 fructidor an III (22 août 1795) qui confie l'administration du département à un organe composé de cinq membres élus et à un commissaire nommé placés sous l'autorité des ministres.
A la veille du coup d'État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799) de Napoléon Bonaparte, le cadre départemental était ainsi forgé.

Ageorges, Henry

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  • Personne
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Henry Ageorges fouille entre juillet 1932 et juillet 1933 le cimetière de Soings (Soings-en-Sologne, Loir-et-Cher), et y découvre une tête en terre cuite. Il publie un article en 1938 dans la Revue de l'Académie du Centre, intitulé "Les fouilles effectuées en Loir-et-Cher".
Franz Cumont, de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, fait un rapport de cette découverte lors de la séance du 4 novembre 1938 et y consacre un article dans la Revue Archéologique en 1939.

Agos, Louis (d’)

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  • Personne
  • 1816 - 1889

Après une enfance à Vic puis à Tarbes, il est envoyé au collège de Juilly en Seine-et-Marne (1831-1833). Il revient provisoirement dans les Pyrénées puis repart à Paris en 1835 pour faire une thèse de droit. Suite à un problème de santé de son père, il descend à Tibiran et réalise une première série de dessins. Il rentre à Paris jusqu'en 1844 en faisant des allers-retours chaque été à Tibiran. En août 1844, il s'installe définitivement dans la maison familiale. Maire de la commune à plusieurs reprises (1848-1852, 1863-1865 et 1871-1879, il se marie et eut 2 garçons qui décédèrent avant leur père, le privant de descendance. Passionné d'archéologie, il s'investit complètement dans la Société des Etudes du Comminges qu'il a contribué à fonder.

Aillandt, ?

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  • Personne
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Ingénieur à la Roche-sur-Foron en 1889

Albertini, Eugène

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  • Personne
  • 1880 - 1941

Historien. Membre de l'Académie des Inscriptions et des Belles Lettres (1938-1941). En lien avec le CTHS (1927-1935). Directeur des Antiquités d’Alger (1923-1932).

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