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- Personne
- 1729 - 1807
Epouse, en mars 1764, Charles Juste de Beauvau-Craon (1720-1793).
Epouse, en mars 1764, Charles Juste de Beauvau-Craon (1720-1793).
Historien dauphinois, archéologue et avocat. Licencié en droit en 1862, il devient directeur des archives des Hautes-Alpes.
Professeur de réthorique au collège de Moissac (1856-1862), il est ensuite nommé Inspecteur des Antiquités de Toulouse (1862-1898) et, parallèlement, archiviste de la ville de Toulouse. De 1898 à 1903, il est chargé d'un cours de sciences auxiliaires de l'histoire à la Faculté des lettres de Toulouse.
Fondateur de la revue hebdomadaire Le Midi illustré en 1863, il est ensuite rédacteur au journal Le Progrès libéral de 1872 à 1876.
Historien et archéologue. Conservateur des Archives du département de la Côte d'or et de l'ancienne province de Bourgogne puis conservateur du musée Gallo-romain de Saint-Germain de 1862 à 1884.
Rostaing, Edouard Ernest de (baron)
Baron de Rostaing.
Lieutenant de vaisseau, capitaine de frégate puis capitaine de vaisseau.
Député de l'Isère.
Avocat, puis Bibliothécaire adjoint de la Bibliothèque Méjanes à Aix-en-Provence.
Directeur de la Commission d'archéologie créée à Aix-en-Provence en 1841. Passionné d'archéologie, il entreprend plusieurs fouilles entre 1841 et 1844.
Membre de l'Académie d'Aix-en-Provence (1828-1873).
Correspondant de la CTG pour les Bouches-du-Rhône.
Né à Privas, Jacques Rouchier fait ses études au collège des Frères Basiliens aux Récollets, et intègre le Grand Séminaire à Viviers. Il y devient secrétaire, puis aumônier du Sacré-Cœur à Annonay, avant d'être chanoine de la cathédrale de Viviers. Il enrichit considérablement les archives du diocèse dans l'objectif d'écrire une histoire du Vivarais, mission qui lui avait été confiée par l'évêque.
Bâtonnier de l'ordre des avocats à Saint-Gaudens, Haute-Garonne. Archéologue et historien.
Formé à l'École des Beaux-arts de Dijon, Émile Sagot devient architecte, dessinateur et archéologue. Inspecteur correspondant de la Commission des monuments historiques de Côte-d'Or, il s'installe à Paris vers 1845. Il contribue, par ses dessins, à la collection des Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France de Taylor et Nortier.
Polytechnicien.
Sous-Lieutenant d’artillerie (1831), Lieutenant (1832), Capitaine (1837).
Professeur de mécanique à l'école d'artillerie (1839).
Conservateur du Musée d'artillerie de Paris (1840).
Chef d’escadron (1855).
Sénateur (1859).
Exil en Angleterre avec la famille impériale (1870).
Passionné de numismatique, il est élu membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Il voyage en Turquie, en Egypte, en Palestine et en Syrie entre 1845 et 1850 et y entreprend des fouilles archéologiques.
Né à Bienne et militaire ayant participé à la guerre de Crimée, Friedrich Schwab a commencé à collectionner des armes et des pointes de flèches provenant des cités lacustres et des objets artisanaux du Moyen Âge retrouvés dans le Seeland. Lors de la correction des eaux du Jura après 1857, le niveau des lacs s'étant abaissé de plus de 2 mètres et ayant révélé de nombreux vestiges archéologiques, il a notamment participé à la fouille du site de La Tène (Lac de Neuchâtel).
Friedrich Schwab a légué à la ville de Bienne sa collection ainsi qu'une importante somme d'argent pour la construction d'un musée qui porte son nom. Le Musée Schwab a été inauguré en 1873.
Vieilleville, François de Scepeaux (seigneur de)
Maréchal de France. Ses mémoires sont reconnues aujourd'hui comme en large partie apocryphes.
Professeur d'histoire, puis archiviste des Ardennes (1862-1887). Fondateur de la Revue des Ardennes.
Service du recrutement de Seine-et-Oise
Né à Nancy le 3 août 1621 et mort à Paris le 11 octobre 1691, Israël Silvestre est un graveur à l'eau-forte, dessinateur, éditeur et distributeur français.
Son père, Gilles Silvestre, est peintre sur verre ; il a pour parrain Israël Henriet, son oncle maternel, qui devient plus tard son principal éditeur.
À la mort de ses deux parents en 1631, le jeune Israël Silvestre vient vivre auprès d'Israël Henriet à Paris, qui y exerce rue de l'Arbre Sec en tant que peintre et dessinateur. À son contact, Silvestre se forme ainsi au dessin à la plume, et s'attache rapidement à représenter des vues de Paris et ses environs qu'il reproduit plus tard dans ses gravures. Jeune homme, il entreprend un tour d'Italie au cours duquel il se consacre entièrement au dessin et à la gravure de paysage. Ce voyage lui permet de faire paraître ses premières productions, d'abord à Rome, puis à Lyon alors qu'il revient vers Paris. Ces vues sont qualifiées de « médiocres » par Faucheux, qui y voit la preuve de la jeunesse et de l'inexpérience du jeune graveur.
À son retour en France en 1640, Silvestre se lie d'amitié avec Stefano Della Bella – dit Étienne de La Belle (1610 – 1664) – avec qui il travaille pour le compte de son oncle.
Silvestre effectue vraisemblablement deux autres voyages en Italie : un de 1643 à 1644, et un dernier vers 1653. Jusqu'en 1659, il effectue plusieurs autres voyages en France et en Lorraine, dont il rapporte systématiquement des vues dessinées.
Le 10 septembre 1662, il épouse dans sa paroisse de Saint-Germain-l’Auxerrois Henriette Sélincart, dont il aura dix enfants.
Il accède en 1663 à la charge de dessinateur ordinaire du roi, avant d'être nommé maître à dessiner des pages des Grandes et Petites Écuries en 1666, puis du Dauphin en 1673. À partir de 1661, il bénéficie du privilège d'un logement aux galeries du Louvre ; ce privilège est renouvelé en 1668. En 1670, il est reçu à l'Académie royale de Peinture et de Sculpture sur la recommandation de Charles Le Brun. Après la mort d'Henriette Sélincart le 1er septembre 1680, son époux lui survit encore onze ans. Il décède à l'âge de soixante-dix, le 11 octobre 1691, dans son appartement du Louvre. Après son décès, il est inhumé auprès de son épouse et de son oncle à Saint-Germain-l'Auxerrois.
Docteur en droit.
Conseiller à la Cour impériale de Dijon.
Créée en 1844, elle est reconnue d'utilité publique en 1897.
Société d'Anthropologie de Lyon
La Société est créée par un comité de chercheurs et de savant lyonnais, portés sur les sciences anthropologiques. Elle fusionne en 1922 avec la Société Linnéenne de Lyon.
Société d'archéologie lorraine et du Musée lorrain
Créée en 1848, elle est reconnue d'utilité publique en 1861.
Société des Antiquaires de Zurich
Créée en 1832 par l'archéologue suisse Ferdinand Keller.
Société des Antiquaires de l'Ouest
Créée en 1834 et reconnue d'utilité publique en 1875.
Société des Sciences historiques et naturelles de Semur
Créée en 1842 et d'abord dédiée aux sciences naturelles, la société intègre les études historiques au début des années 1860. Elle prend une part active au développement du musée municipal de Semur-en-Auxois.
Elle reprend, au début du XXe siècle, la direction et la promotion des fouilles d'Alise-Sainte-Reine.