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- Personne
- 1601-1672
Médecin et chirurgien, professeur au Collège de France, doyen de la Faculté de Paris (1650-1652).
Médecin et chirurgien, professeur au Collège de France, doyen de la Faculté de Paris (1650-1652).
Rabutin-Chantal, Marie (de), marquise de Sévigné
Député de Corse à l'Assemblée nationale. Adversaire de Napoléon, fut diplomate au service de la Russie à partir de 1803.
Aristocrate autrichien, envoyé par l'empereur d'Autriche auprès de Napoléon Ier.
Ancien membre de l'Ecole française d'Athènes (1880-1882), il est nommé attaché au musée de Saint-Germain-en-Laye en 1886, puis conservateur adjoint en 1893. Après le décès d'Alexandre Bertrand, il occupe les fonctions de directeur du musée des Antiquités nationales, de 1902 à 1932.
Correspondant de la CTG.
Attaché de conservation au musée de Saint-Germain-en-Laye à partir de 1867.
Fils de Louis Rabut, orfèvre.
Professeur d'histoire à Chambery. Archéologue , sigillographe, et numismate. Conservateur du musée d'histoire naturelle de Chambéry.
Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie et de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie.
Correspondant de la CTG pour la Savoie.
Historien et archéologue. Archiviste à Rennes.
Correspondant CTG pour l'Ille-et-Vilaine et la région toulousaine.
Membre de la Société nationale des Antiquaires de France (1883).
Membre du CTHS (1847).
Archiviste paléographe (promotion 1857). Archiviste du département des Basses-Pyrénées.
De son patronyme Paul-Raymond Lechien, obtint l'autorisation de porter le nom de Paul Raymond (en 1864).
Membre correspondant du CTHS (1863-1877).
Membre, secrétaire (1871-1877) puis président (1877-1878) de la Société des sciences, lettres et arts de Pau et du Béarn.
Correspondant de la CTG pour les Basses-Pyrénées.
Né à Charleville, Léon Renier arrive à Paris en 1838. Il oriente sa carrière autour de la philologie et de l'archéologie.
Spécialiste de l'épigraphie latine, Léon Renier fut parmi les premiers historiens à se rendre en Algérie dans le but de rassembler des inscriptions romaines, entre 1850 et 1852, en vue de leur publication à la demande de l'Institut.
Chargé depuis 1854 de la publication du Recueil des inscriptions de la Gaule, il devient membre de la Commission de Topographie des Gaules en 1861.
Conservateur du musée municipal d'Annecy (à partir de 1861).
Correspondant CTG pour la Savoie et la Haute-Savoie.
Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie et de l'Académie florimontane d'Annecy.
Correspondant du Comité des travaux historiques et scientifiques (1864-1879).
Libraire et homme de lettres. Ancien conservateur du musée départemental d'archéologie à Chambéry (Savoie).
Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie.
Correspondant CTG pour la Savoie.
Archiviste de la ville de Lille et secrétaire du musée des Beaux-arts de Lille, Henri Rigaux s'intéressa à l'archéologie, repérant plus d'une centaine de sites archéologiques dans les environs de Lille. Il mène des fouilles sur le cimetière mérovingien de Bouvines. Ses notes de fouilles ont disparu dans l'incendie de l'hôtel de ville de Lille dans la nuit du 23 au 24 août 1916.
Correspondant de la CTG pour le Nord.
Archiviste départemental de l'Yonne (1833-1879).
Conservateur de la bibliothèque municipale d'Auxerre (1849-1880).
Conservateur – sans le titre – du musée d'Auxerre dont il publie un catalogue raisonné en 1883, et au sein duquel il s’occupe de la collection d’Eckmühl (1882-1891).
Neveu de Pierre Puiggari, érudit local.
Polytechnicien (1833), Ecole d'application de Metz.
Sert en Afrique où il apprend l'arabe et développe une passion pour l'archéologie orientale. Chargé des chefferies de Prats-de-Mollo et Fort-les-Bains (1841-1848).
Campagne de Rome.
Chef du Génie à Perpignan (1850) et à Narbonne. Chef de bataillon à Montpellier. Directeur des fortifications à Perpignan (1867-1875).
Historien et archéologue. Erudit local messin.
Il travaille quelques années dans la banque Simon à Metz appartenant à sa famille et décide ensuite de vivre de ses rentes et de se consacrer à ses travaux de recherche. Habitant proche de Metz, il choisit en 1871 de rester français et déménage à Paris.
Richelieu, Armand Jean Du Plessis
Morgan, Jacques Jean Marie (de)
Archéologue.
Directeur du Service des antiquités de l'Égypte (1892).
Délégué général du Ministère de l'Instruction publique en Iran (1897)
Avocat de formation, Henri Baudot est aussi archéologue et conservateur du musée de l'Académie de Dijon. Il est aussi président et fondateur du musée de la Commission des antiquités de la Côte-d'or. Enfin, il est collectionneur. Si une partie de sa collection est hérité de son père, Louis Bénigne Baudot (1765 - 1844), Henri Baudot possède aussi des objets provenant de la nécropole mérovingienne de Charnay-lès-Châlon ou des fouilles de Brochon près de Gevrey. Henri Baudot conduit ces fouilles et publie leurs résultats. Ses dessins des objets découverts sont régulièrement signalés dans les Mémoires de la commission des antiquités de la Côte-d'Or. A son décès une partie de sa collection est léguée au musée de la Commission des antiquités de la Côte-d'or et l'autre est dispersée lors d'une vente publique à Dijon du 14 au 24 novembre 1894.
Général. Directeur du Service géographique de l'armée dans les années 1880.
Directeur du Musée de l'armée.
Membre de la CTG
Pocard du Cosquer de Kerviler, René Mathurin Marie
Correspondant CTG pour la Loire-Inférieure
Correspondant CTG (?)
Société archéologique et historique de Tarn-et-Garonne
Secrétaire général de la préfecture de Vendée
Maire de la Roche-sur-Yon
Azema de Mongravier, Michel Auguste Martin
Correspondant de la CTG (?) pour la région de Montpellier (Hérault)
Anatole de Barthélemy, numismate de renom, rejoint la Commission de Topographie des Gaules en 1861.
Il poursuit une carrière dans la haute administration, tout en se consacrant à sa passion : la numismatique. À 17 ans déjà, il publie un mémoire intitulé « Attribution de médailles gauloises aux Santons » dans le Bulletin de la Société de l'histoire de France de 1838. Son attrait pour cette discipline l’entraîne vers l’histoire et l’archéologie. Il rejoint le Comité des travaux historiques et scientifiques en 1845, en tant que correspondant, et en devient membre permanent en 1861. Sous-préfet de Belfort depuis 1854, il obtient en 1860 une mise en non-activité temporaire qui devient permanente. Proche de Félicien de Saulcy, il est considéré comme une figure majeure de la numismatique. Il marque cette discipline notamment par l'édition de deux manuels, en 1851 et 1866.
Il exerce les fonctions de secrétaire de la Commission de Topographie des Gaules, de 1861 à 1879, remplaçant Alfred Jacobs. Comme Félicien de Saulcy, Alexandre Bertrand, Alfred Maury et Casimir Creuly, il prend une part très active à l'élaboration du musée gallo-romain, en constituant les collections numismatiques.
Baye, Amour Auguste Louis Joseph Berthelot (de)
Archéologue
Président de la société des Antiquaires de France
Correspondant de la CGHAF (?)
Alexandre Bertrand, secrétaire de la Commission de Topographie des Gaules dès 1858, est au centre de la vaste organisation de recensement des vestiges archéologiques.
Ancien élève de l’École française d’Athènes, Alexandre Bertrand est d’abord professeur de rhétorique au lycée de Rennes. En 1858, il est nommé secrétaire de la Commission de Topographie des Gaules à 38 ans, peut-être par l’intermédiaire d’Alfred Maury.
Acteur majeur de la recherche archéologique en France, il s'intéresse tout particulièrement à l’étude des mégalithes et prend rapidement la tête de la Revue archéologique. Il effectue de nombreux voyages dans les musées et sur les sites archéologiques, supervise des campagnes de fouilles et contribue à l'élaboration d’un vaste réseau scientifique.
En 1866, Alexandre Bertrand est nommé directeur du musée gallo-romain par intérim, après le départ de Claude Rossignol. C'est à lui que revient l'honneur d'accompagner Napoléon III lors de l'inauguration du musée le 12 mai 1867. Il reste à la tête du musée gallo-romain, devenu musée des Antiquités nationales, jusqu'à sa mort en 1902.
Pour aller plus loin, voir la notice d’Hélène Chew : https://www.inha.fr/fr/ressources/publications/publications-numeriques/dictionnaire-critique-des-historiens-de-l-art/bertrand-alexandre.html
Correspondant de la CTG pour l'Indre-et-Loire.
Chanoine titulaire de Tours.
Correspondant du CTHS (1840-1873).
Fondateur et président de la Société archéologique de Touraine.
Cartailhac, Edouard Philippe Emile
Grand promoteur de la Préhistoire en France, Émile Cartailhac est membre non résident du CTHS à partir de 1870 et devient correspondant de la Commission de Topographie des Gaules. Il est chargé dans les années 1890 d'achever le Dictionnaire archéologique de la Gaule.
Encore jeune, il est sensibilisé à la Préhistoire par son oncle, Armand de Quatrefages, professeur au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, et emploie ses loisirs à la fouille de dolmens en Aveyron. En 1867, il participe avec Gabriel de Mortillet et Édouard Lartet à la présentation des collections préhistoriques lors de l’Exposition universelle, puis est nommé secrétaire-adjoint du Congrès international d’anthropologie et d’archéologie préhistorique, la même année. Il est membre de la Société archéologique du Midi de la France dès 1866, et préside cette société savante entre 1914 et 1921. En 1869, Cartailhac acquiert la revue fondée par Gabriel de Mortillet Matériaux pour l’étude philosophique et positive de l’Homme, qu’il fusionne en 1889 avec la Revue d’anthropologie et la Revue d’ethnographie et devient co-directeur de L’Anthropologie. Le dernier fascicule du Dictionnaire archéologique de la Gaule, dont il avait repris le projet en 1894, n'est publié qu'en 1924, trois ans après sa mort.
Il étudie les mégalithes du Portugal et de l'Espagne en 1886, ceux des Baléares et de la Sardaigne en 1888. Après avoir nié l’authenticité des peintures rupestres d’Altamira, il reconnaît publiquement son erreur en 1902, puis publie avec l’abbé Breuil La Caverne d’Altamira. La collaboration des deux préhistoriens se poursuit avec l’exploration des grottes de Niaux (1906) et de Gargas (1910). Le prince de Monaco finance les fouilles des grottes de Grimaldi que mènent les deux hommes, et accompagné de leurs conseils fonde l’Institut de Paléontologie humaines en 1910. Soucieux de divulguer les connaissances sur la Préhistoire, Émile Cartailhac aménage le musée de Saint-Raymond à Toulouse, et remet aux musées de Toulouse et de Saint-Germain-en-Laye, le produit de ses fouilles. Il inaugure un cours d’archéologie préhistorique à la Faculté des sciences de Toulouse en 1882.