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Notice d'autorité

Capitan, Louis

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  • Personne
  • 1854 - 1929

Médecin et anthropologiste.

Caraven, Alfred

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  • Personne
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Naturaliste
Correspondant du CTHS
Correspondant de la CTG (?) pour le Tarn
Membre et lauréat de plusieurs académies et sociétés savantes à Castres

Carrard, H.

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  • Personne
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Collectionneur à Lausanne.

Carrère, P.

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  • Personne
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Peintre.

Cartailhac, Edouard Philippe Emile

  • Personne
  • 1845 - 1921

Grand promoteur de la Préhistoire en France, Émile Cartailhac est membre non résident du CTHS à partir de 1870 et devient correspondant de la Commission de Topographie des Gaules. Il est chargé dans les années 1890 d'achever le Dictionnaire archéologique de la Gaule.
Encore jeune, il est sensibilisé à la Préhistoire par son oncle, Armand de Quatrefages, professeur au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, et emploie ses loisirs à la fouille de dolmens en Aveyron. En 1867, il participe avec Gabriel de Mortillet et Édouard Lartet à la présentation des collections préhistoriques lors de l’Exposition universelle, puis est nommé secrétaire-adjoint du Congrès international d’anthropologie et d’archéologie préhistorique, la même année. Il est membre de la Société archéologique du Midi de la France dès 1866, et préside cette société savante entre 1914 et 1921. En 1869, Cartailhac acquiert la revue fondée par Gabriel de Mortillet Matériaux pour l’étude philosophique et positive de l’Homme, qu’il fusionne en 1889 avec la Revue d’anthropologie et la Revue d’ethnographie et devient co-directeur de L’Anthropologie. Le dernier fascicule du Dictionnaire archéologique de la Gaule, dont il avait repris le projet en 1894, n'est publié qu'en 1924, trois ans après sa mort.
Il étudie les mégalithes du Portugal et de l'Espagne en 1886, ceux des Baléares et de la Sardaigne en 1888. Après avoir nié l’authenticité des peintures rupestres d’Altamira, il reconnaît publiquement son erreur en 1902, puis publie avec l’abbé Breuil La Caverne d’Altamira. La collaboration des deux préhistoriens se poursuit avec l’exploration des grottes de Niaux (1906) et de Gargas (1910). Le prince de Monaco finance les fouilles des grottes de Grimaldi que mènent les deux hommes, et accompagné de leurs conseils fonde l’Institut de Paléontologie humaines en 1910. Soucieux de divulguer les connaissances sur la Préhistoire, Émile Cartailhac aménage le musée de Saint-Raymond à Toulouse, et remet aux musées de Toulouse et de Saint-Germain-en-Laye, le produit de ses fouilles. Il inaugure un cours d’archéologie préhistorique à la Faculté des sciences de Toulouse en 1882.

Cassou de Saint-Mathurin, Suzanne

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  • Personne
  • 1900 - 1991

Préhistorienne, archéologue.
Avec Dorothy Garrod, elle met au jour entre 1947 et 1957 d'importantes sculptures pariétales sur le site du Roc-aux-sorciers (Angles-sur-Anglin, Vienne).

Castagné, Etienne

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  • Personne
  • 1823 - 1890

Étienne Castagné naît le 29 juin 1823 dans la commune du Roc, canton de Peyrac (Lot). Son père, François Castagné, est propriétaire. Étienne Castagné devient agent-voyer, d’abord à Catus, puis à Saint-Céré et enfin à Cahors jusqu’à sa retraite. C’est un homme de terrain, particulièrement actif, à une époque où le Conseil général du département, suite à la loi sur les chemins vicinaux du 21 mai 1836, engage des moyens considérables pour l’entretien et l’amélioration des routes de grandes communications et des chemins vicinaux, politique encouragée et soutenue par l’empereur Napoléon III.
Depuis le début du XIXe siècle, une longue discussion s'est tenu entre spécialistes pour savoir où placer le site du dernier lieu de résistance des Gaulois après la défaite d'Alesia : Uxellodunum. Pour mettre un terme à la polémique, les autorités locales ont chargé Étienne Castagné, agent voyer chargé de l'entretien des chemins du département, de mener une étude sur les différents sites proposés. En 1866 et 1875, Étienne Castagné publie un rapport avec plans des ouvrages de fortification de l'oppidum de Murcens, du Puy d’Issolud et de l'Impernal à Luzech. Suite à ces résultats, Napoléon III, dans le second tome de l'Histoire de Jules César, déclara le Puy d’Issolud (Lot) comme étant Uxellodunum. Étienne Castagné est nommé correspondant de la Commission de Topographie des Gaules en 1870. A ce titre, il informe régulièrement le Musée gallo-romaine (futur musée des Antiquités nationales) des découvertes faites dans les environs de Cahors et enquête sur les questions que lui pose Alexandre Bertrand sur les antiquités du département. Il négocie régulièrement l’achat des objets archéologiques par le musée de Saint-Germain. Il signale également à la CTG un nouvel oppidum placé sur les hauteurs de Luzech, sur la montagne de l’Impernal. La CTG le sollicite alors pour une étude des vestiges, en particulier du mode de construction de la muraille. En effet, les fouilles dirigées par Castagné à Murcens (Lot) en 1867 ont révélé pour la première fois une fortification gauloise de type murus gallicus marquant une étape décisive dans la connaissance des oppida. Pour étayer son rapport, en 1868, Étienne Castagné ajoute à une description manuscrite minutieuse, des relevés d'une grande précision et des photographies.
Cette expertise sur trois oppida du département du Lot encourage Étienne Castagné à poursuivre ses recherches dans ce domaine. Son travail sur Murcens est primé au concours des sociétés savantes de l’Académie de Toulouse en 1870, ce qui le conforte dans ses positions. Après les fouilles de l’Impernal, il présente un article plus global sur ces trois sites (Puy-d’Issolud, Murcens, Impernal), avec une synthèse sur les murailles gauloises, au congrès de la Société française d’Archéologie à Toulouse en 1875, publié la même année dans les comptes rendus.
En 1877, il publie un nouvel opuscule sur Les voies romaines du département du Lot qui lui permet de mettre en perspective l’histoire des voies de communications auxquelles il a consacré sa carrière d’agent-voyer. La même année, il présente au congrès de la Société française d’Archéologie de Senlis un mémoire sur le camp des Césarines près de la ville de Saint-Céré, dont il a dirigé les fouilles. Le mémoire est publié en 1879 dans les comptes rendus du congrès.
Étienne Castagné décède le 18 août 1890 à Cahors, à l’âge de 67 ans.

Castan, Auguste

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  • Personne
  • 1833 - 1892

Diplômé de l’Ecole des Chartes. D’abord adjoint de Charles Weiss, conservateur de la bibliothèque de Besançon, il le remplace ensuite à ce poste. Inspecteur des Archives communales du département du Doubs.

Correspondant de la CGHAF

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