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Notice d'autorité

Moreau, Thomas Frédéric

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  • Personne
  • 1798 - 1898

Thomas-Frédéric Moreau, ou Frédéric Moreau père, est né à Paris le 13 Messidor an VI (1er juillet 1798). Marchand de bois et négociant comme son père, il est établi à Paris. Membre du conseil général du département de la Seine, et du conseil municipal de Paris, il est également membre du conseil d’escompte de la banque de France. Il est décoré chevalier de la légion d’honneur en 1837. Il publie en 1840 le Code du commerce des bois carrés, charpente, sciage et charronnage réunis pour l’approvisionnement de Paris et, 3 ans plus tard, une analyse historique du flottage en trains dans le Recueil de la Société polytechnique ou Recueil industriel.
À sa retraite, âgé de 70 ans, il s’installe dans l’Aisne à Fère-en-Tardenois où il développe une passion pour l’archéologie. Il entreprend, le 20 septembre 1873 des fouilles à Caranda, nom d’un moulin situé sur la rivière de l’Ourcq et des terres qui en dépendent sur lesquelles se trouvent un dolmen. Frédéric Moreau conserve ce nom comme générique pour l’ensemble de sa collection archéologique bien que celle-ci soit le résultat de près de 30 années de fouilles en divers lieux du département de l’Aisne : Cierges (Caranda), Arcy-Sainte-Restitue, Fère-en-Tardenois (Sablonnières), Bruyères-sur-Fère (Trugny), Brény, Armentières, Chouy, Aiguisy et Nampteuil-sous-Muret, etc. Sa principale motivation, au départ, est l’ « occupation instructive » de ses enfants et petits-enfants lors des vacances passées dans la demeure familiale (cf. 2019003/1). Les découvertes attirent l’attention de la Société historique de Château-Thierry qui, venant visiter les fouilles, encouragèrent Frédéric Moreau père à poursuivre ses explorations et lui conseillèrent la tenue d’un procès-verbal pour chaque journée d’exploration, tâche qu’il exécute avec sérieux et rigueur. Ses fouilles et la présentation de ses collections attirent de nombreux savants passionnés d’archéologie qui contribuent à la notoriété de l’entreprise et répondent aux interrogation fondées de leur inventeur. Il est nommé officier de l’Instruction publique.
Encouragé par Gabriel de Mortillet, Frédéric Moreau père entreprend de publier, à compte d’auteur, sa collection en 20 fascicules imprimés entre 1877 et 1898, comprenant 230 planches illustrées par Jules Pilloy, agent-voyer d’arrondissement de Saint-Quentin. 300 exemplaires sont imprimés (texte imprimé par Charles Poëtte à Saint-Quentin ; planches imprimées chez Bourbier, imprimeur-lithographe à Saint-Quentin) et distribués par Frédéric Moreau père à ses proches et à diverses institutions publiques ou sociétés savantes.
Avec les objets archéologiques mis au jour pendant ses fouilles, Frédéric Moreau père forme deux collections, l’une à Fère-en-Tardenois, l’autre à Paris dans son hôtel au 98 rue de la Victoire. Une sélection est présentée dans l’exposition rétrospective du travail et des sciences anthropologique (section 1) de l’Exposition universelle de 1889. Il effectue plusieurs dons en faveur de musées, à sa famille ou à des amis.
Il décède le 21 octobre 1898, à l’âge de 100 ans.

Bouvet, Charles Louis

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  • Personne
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Correspondant de la CTG pour le Loir-et-Cher

Monod, C.

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  • Personne
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Monnier, ?

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  • Personne
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Mollet, Claude

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  • Personne
  • v. 1557 - 1647

Jardinier du roi.

Mission du Développement culturel, de la communication et du numérique

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  • Collectivité
  • 2015 - ?

Créée en 2015, la Mission du Développement culturel, de la communication et du numérique résulte de la fusion de plusieurs services qui se sont développés au fil des évolutions de l'administration du Musée d'Archéologie nationale (MAN) et du Domaine national de Saint-Germain-en-Laye. En tant que fonction support, la Mission est en lien avec toutes les entités composant le musée. Ses activités incarnent l'image que le musée d'Archéologie nationale souhaite avoir auprès du public. La Mission du Développement culturel, de la communication et du numérique est rattachée à la direction du MAN. En ce sens, les quatre services composant à ce jour la Mission du Développement culturel, de la communication et du numérique sont liés aux actions engagées dans ces domaines par les directeurs du musée qui se sont succédés depuis les années 1960 :

René Joffroy (1964-1984)
Henri Delporte (1984-1987)
Jean-Pierre Mohen (1987-1992)
Alain Duval (1992-1996)
Patrick Périn (1996-2012)
Hilaire Multon (depuis 2012)

Le premier responsable de la Mission du Développement culturel, de la communication et du numérique est Fabien Durand, également en charge du service Communication. Il dirige actuellement les quatre services décrits ci-dessous.

Ministère des Travaux publics

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  • Collectivité
  • 1831 - 1834 ; pour les bâtiments civils : 1839 - 1852, 1870 - 1881, 1890 - 1895

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

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  • Collectivité
  • 1852 - 1870

Après le régime très économe de Louis-Philippe qui avait supprimé les services d’honneur, Napoléon III souhaite rétablir les fastes d’antan et crée un ministère de la Maison de l’empereur, sur le modèle de celle du Premier Empire.

Le ministère de la Maison de l’empereur est chargé de la présentation du budget, de l’administration des revenus de la Couronne, de la proposition à tous les emplois du ministère (sauf ceux des grands officiers nommés par l’empereur), de l’ordonnancement des dépenses, de la révision et de l’approbation des marchés, de l’administration de la dotation de la Couronne et du domaine privé de l’empereur et de l’impératrice, des encouragements aux arts et de la proposition à l’empereur des pensions à prendre sur les fonds de la Liste civile.

Le ministère de la Maison de l’empereur est logé dans le Louvre, à proximité de l’empereur.

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