Vieilleville, François de Scepeaux (seigneur de)
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- Personne
- 1509 - 1571
Maréchal de France. Ses mémoires sont reconnues aujourd'hui comme en large partie apocryphes.
Vieilleville, François de Scepeaux (seigneur de)
Maréchal de France. Ses mémoires sont reconnues aujourd'hui comme en large partie apocryphes.
Professeur d'histoire, puis archiviste des Ardennes (1862-1887). Fondateur de la Revue des Ardennes.
Service du recrutement de Seine-et-Oise
Né à Nancy le 3 août 1621 et mort à Paris le 11 octobre 1691, Israël Silvestre est un graveur à l'eau-forte, dessinateur, éditeur et distributeur français.
Son père, Gilles Silvestre, est peintre sur verre ; il a pour parrain Israël Henriet, son oncle maternel, qui devient plus tard son principal éditeur.
À la mort de ses deux parents en 1631, le jeune Israël Silvestre vient vivre auprès d'Israël Henriet à Paris, qui y exerce rue de l'Arbre Sec en tant que peintre et dessinateur. À son contact, Silvestre se forme ainsi au dessin à la plume, et s'attache rapidement à représenter des vues de Paris et ses environs qu'il reproduit plus tard dans ses gravures. Jeune homme, il entreprend un tour d'Italie au cours duquel il se consacre entièrement au dessin et à la gravure de paysage. Ce voyage lui permet de faire paraître ses premières productions, d'abord à Rome, puis à Lyon alors qu'il revient vers Paris. Ces vues sont qualifiées de « médiocres » par Faucheux, qui y voit la preuve de la jeunesse et de l'inexpérience du jeune graveur.
À son retour en France en 1640, Silvestre se lie d'amitié avec Stefano Della Bella – dit Étienne de La Belle (1610 – 1664) – avec qui il travaille pour le compte de son oncle.
Silvestre effectue vraisemblablement deux autres voyages en Italie : un de 1643 à 1644, et un dernier vers 1653. Jusqu'en 1659, il effectue plusieurs autres voyages en France et en Lorraine, dont il rapporte systématiquement des vues dessinées.
Le 10 septembre 1662, il épouse dans sa paroisse de Saint-Germain-l’Auxerrois Henriette Sélincart, dont il aura dix enfants.
Il accède en 1663 à la charge de dessinateur ordinaire du roi, avant d'être nommé maître à dessiner des pages des Grandes et Petites Écuries en 1666, puis du Dauphin en 1673. À partir de 1661, il bénéficie du privilège d'un logement aux galeries du Louvre ; ce privilège est renouvelé en 1668. En 1670, il est reçu à l'Académie royale de Peinture et de Sculpture sur la recommandation de Charles Le Brun. Après la mort d'Henriette Sélincart le 1er septembre 1680, son époux lui survit encore onze ans. Il décède à l'âge de soixante-dix, le 11 octobre 1691, dans son appartement du Louvre. Après son décès, il est inhumé auprès de son épouse et de son oncle à Saint-Germain-l'Auxerrois.
Docteur en droit.
Conseiller à la Cour impériale de Dijon.
Créée en 1844, elle est reconnue d'utilité publique en 1897.
Société d'Anthropologie de Lyon
La Société est créée par un comité de chercheurs et de savant lyonnais, portés sur les sciences anthropologiques. Elle fusionne en 1922 avec la Société Linnéenne de Lyon.
Société d'archéologie lorraine et du Musée lorrain
Créée en 1848, elle est reconnue d'utilité publique en 1861.
Société des Antiquaires de Zurich
Créée en 1832 par l'archéologue suisse Ferdinand Keller.
Société des Antiquaires de l'Ouest
Créée en 1834 et reconnue d'utilité publique en 1875.
Société des Sciences historiques et naturelles de Semur
Créée en 1842 et d'abord dédiée aux sciences naturelles, la société intègre les études historiques au début des années 1860. Elle prend une part active au développement du musée municipal de Semur-en-Auxois.
Elle reprend, au début du XXe siècle, la direction et la promotion des fouilles d'Alise-Sainte-Reine.
Société historique et archéologique de Langres
Créée en 1836 et reconnue d'utilité publique en 1859, elle fonde en 1838 le musée de Langres.
Médecin, philologue, explorateur et ethnologue allemand
Eugène Stoffel entre à Polytechnique avant d'entamer une carrière militaire. Tour à tour chef d'escadron puis officier d'ordonnance de l'empereur Napoléon III, il est nommé lieutenant-colonel le 21 décembre 1866 puis attaché militaire à l'ambassade de France à Berlin. C'est à ce poste qu'il rédige ses observations sur la Prusse, se lançant dans un véritable espionnage et mettant en avant la possibilité d'une guerre.
Promu colonel pendant le siège de Paris (1870-1871), il organise la défense du plateau d'Avron, sans succès. Mis à la retraite en 1872 pour avoir critiqué le gouvernement Thiers, Stoffel se lance dans la politique en se présentant sans succès aux élections législatives de 1873.
Stoffel est également connu pour son rôle dans les campagnes de fouille ordonnées par Napoléon III, et en particulier dans les fouilles des sites de Gergovie, d'Alise-Sainte-Reine et du Puy d'Issolud.
Né en 1594 et mort en mai 1665, Melchior Tavernier est un graveur, éditeur, hydrographe et marchand d'estampes français. Il possède notamment le titre d’« imprimeur en taille douce du roi ». Il serait le fils du graveur Gabriel II Tavernier et le neveu de Melchior I Tavernier. Entré en apprentissage à Paris le 30 juin 1609 chez le graveur flamand Thomas Le Leu, il rachète dix ans plus tard – le 30 avril 1619 – le fonds de son père. De 1632 à 1644, il travaille avec le cartographe Nicolas Sanson (1600 – 1667), et participe ainsi au développement de la cartographie en France. Il est l'ami et éditeur du graveur Abraham Bosse, ainsi que le fournisseur attitré de Nicolas-Claude Peiresc. Il est également l'homme de confiance de son frère Jean-Baptiste, marchand, « trafiquant » et négociant.
En 1644, il vend pour 5000 l. une partie de son fonds à François Langlois dit Ciartres, et pour 11 200 l. l'autre partie à Pierre I Mariette. Il se retire alors de son activité, et acquiert la charge de contrôleur et clerc de la maison d'Orléans.
Après avoir travaillé dans les finances algériennes, il devient chef de cabinet du préfet du Var, puis receveur municipal à Toulon.
Archiviste de la ville de Marseille (1874).
Conservateur de la bibliothèque et du musée de Draguignan (1888).
Après des études à l'école des Beaux-arts, Charles Texier devient architecte et inspecteur des Travaux Publics de Paris en 1827.
Il dirige des fouilles dans les ports de Fréjus et Ostie et cherche à déterminer les causes du retrait de la mer Méditerranée.
En 1833, il accomplit une mission en Asie Mineure puis en 1839 en Arménie, en Perse et en Mésopotamie.
En 1840, il est nommé professeur suppléant d'archéologie au Collège de France.
En 1843, il est nommé inspecteur général des Bâtiments civils en Algérie
Archiviste paléographe (promotion 1868). Archiviste à Concarneau et à Agen.
Pharmacien. Érudit local. Passionné de géologie, il fouille la grotte de Bize et devient l'un des premiers Préhistoriens.
Fondateur et conservateur du musée de Narbonne en 1833.
Né dans une famille protestante de Saint-Félix de Sorgues, il fit ses études à l'université de Genève et soutint sa thèse à la faculté de théologie protestante de Montauban. Il devint pasteur à Saint-Laurent-du-Cros de 1856 à 1865. Il se retira ensuite à Pressy-Vandoeuvre, à proximité de Genève , et se consacra à la montagne et à l'archéologie. Il mena des fouilles dans la vallée de Freissinières et en Vallouise, mais aussi sur des sites palafittiques des lacs de Suisse et d'Algérie.
Archiviste paléographe (promotion 1866), Emile Travers devient conseiller de préfecture des départements du Calvados et du Rhône, et archiviste du département du Doubs.
Il entreprend des études de théologie à Lausanne, mais il y renonce en 1843 pour se consacrer à l'archéologie, après la découverte, en 1838, de la nécropole burgonde de Bel-Air sur le domaine familiale. Il réalise plusieurs voyages en Suisse alémanique et en Europe, notamment en Scandinavie (1843-1846). Après les découvertes de Ferdinand Keller à Zurich, il orienta ses recherches sur les stations littorales, dites lacustres, (Morges, Concise). On le considère comme l'inventeur de la préhistoire vaudoise et de l'archéologie comparée. Frédéric Troyon est le premier conservateur du Musée cantonal d'antiquités de Lausanne en 1852. Il est membre de plusieurs sociétés savantes. Il publie, entre autres, des Habitations lacustres des temps anciens et modernes (1860) et des Monuments de l'Antiquité dans l'Europe barbare (posthume, 1868).
Trémeau de Rochebrune, Alphonse
Chirurgien aide-major.
Botaniste et archéologue.
Union des Amis de l’Antiquité des pays du Rhin