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Notice d'autorité
Personne

Albertini, Eugène

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  • Personne
  • 1880 - 1941

Historien. Membre de l'Académie des Inscriptions et des Belles Lettres (1938-1941). En lien avec le CTHS (1927-1935). Directeur des Antiquités d’Alger (1923-1932).

Ault Dumesnil, Charlotte (d')

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  • Personne
  • 12 mars 1849 - ?

Épouse de Geoffroy d'Ault Dumesnil, mariée le 3 février 1874.

Auline, Louis

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  • Personne
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XIXe siècle. Habitant de Marseille.

Aillandt, ?

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  • Personne
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Ingénieur à la Roche-sur-Foron en 1889

Agos, Louis (d’)

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  • Personne
  • 1816 - 1889

Après une enfance à Vic puis à Tarbes, il est envoyé au collège de Juilly en Seine-et-Marne (1831-1833). Il revient provisoirement dans les Pyrénées puis repart à Paris en 1835 pour faire une thèse de droit. Suite à un problème de santé de son père, il descend à Tibiran et réalise une première série de dessins. Il rentre à Paris jusqu'en 1844 en faisant des allers-retours chaque été à Tibiran. En août 1844, il s'installe définitivement dans la maison familiale. Maire de la commune à plusieurs reprises (1848-1852, 1863-1865 et 1871-1879, il se marie et eut 2 garçons qui décédèrent avant leur père, le privant de descendance. Passionné d'archéologie, il s'investit complètement dans la Société des Etudes du Comminges qu'il a contribué à fonder.

Augieras, ?

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  • Personne
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XIXe-XXe siècle. Avocat à Bosset (Dordogne)

Adeline, Clément

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  • Personne
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1935 : nouveau membre de la société préhistorique française

Acy, Ernest (d')

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  • Personne
  • 22 septembre 1827 - 1er janvier 1905

Fils d’Édouard Jacques Cadeau d’Acy (1795 - 1860) – homme politique français qui fut maire de la commune de Villers-aux-Érables dans la Somme, puis conseiller-général et député de la Somme –Jacques Louis Ernest Cadeau d’Acy dit Ernest d’Acy est un paléoanthropologue français officiant majoritairement lors de la deuxième moitié du XIXe siècle dans les départements de la Somme et de la Marne. Plus généralement, il est connu comme étant un éminent spécialiste du paléolithique
Il fait de nombreuses découvertes sur les sites de Saint-Acheul, de Thennes, de Montières, de Chelles et du Pecq, et plus spécifiquement un grand nombre de silex et autres artefacts du paléolithique. Ses grandes connaissances de l’époque paléolithique, couplée à une connaissance revendiquée des ères préhistoriques en fonction des couches sédimentaires desquelles est exhumé le matériel archéologique, le font régulièrement s’opposer à ses contemporains, et notamment à Gabriel de Mortillet, en ce qui concerne la datation de silex, comme l’atteste son intervention pour la société d’anthropologie de Paris en 1888, face à Gabriel de Mortillet (« Des sépultures dans les dépôts paléolithiques des grottes ou des abris sous roche ». Intervention publiée dans les Bulletin de la société d’Anthropologie et conservée à la bibliothèque du MAN : BIB 7353). Cette querelle se prolonge sur plus de vingt années.
Il présente, en 1886, un mémoire au congrès scientifique international des catholiques, publié en 1889 dans les Annales de philosophie chrétienne sous le titre « Les crânes de Canstadt, de Néanderthal et de l'Olmo ». Au registre de ses autres publications, il est possible de citer son ouvrage de 1878 Le limon des plateaux du Nord de la France et les silex travaillés qu'il renferme, ou encore son article publié dans L’Anthropologie en 1893, titré « Marteaux, casse-tête et gaines de hache néolithiques en bois de cerf ornementés ».
Le Man conserve la trace de plusieurs achats ou dons d’objets de M. d’Acy au MAN. En 1869, le musée achète 50 objets en silex en provenance de Saint-Acheul (MAN 12090). Un an plus tard, il fait don de 18 haches en silex (MAN 15230) et sert d’intermédiaire à l’achat de 6 autres (MAN 15231 ; MAN 15232). Plusieurs autres dons (MAN 22257 ; MAN 22642 ; MAN 22765 ; MAN 23900 ; MAN 27724) et achats (MAN 23071 ; MAN 32606) suivront jusqu’à la fin de la carrière d’Ernest d’Acy.
En 1900, Alexandre Bertrand annonce, lors d’une séance de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, que l’ensemble des objets de la collection d’Acy (MAN 42887 à MAN 45830), d’une importance considérable et fruits de trente années de recherche, intègre le MAN après que M. d’Acy l’ait cédé à l’État. Les plus beaux objets ont, à l’époque, été exposées dans la salle numéro I du MAN.
Les archives du MAN conservent des documents d’Ernest d’Acy dans son fonds Henri Hubert (« Collection Moreau - 2e article », cote : 2016001/187 ; « Collection d’Acy », cote : 2016001/188). Il s’agit de la description matérielle des objets de sa collection ainsi que la description topographique des lieux de découverte. Une classification personnelle des types d’objets (classés de 16 à 24) est particulièrement intéressante d’un point de vue historiographique.
Le Muséum national d’Histoire naturelle conserve, au sein du fonds « Inventaire de la collection de tirés à part de l’abbé de Breuil - 3 » (FR_7510559807_MNHN_Ms_Br_TAP_Br_3), 22 articles tirés à part d’Ernest d’Acy, témoignant de l’intérêt porté par l’abbé Breuil aux recherches d’Ernest d’Acy.

Acy de Lavau, ?

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  • Personne
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Il peut s'agir de Jacqueline Marie Pauline Cadeau d'Acy, épouse Adrien Marie Louis de Lavau ; ou de Marie Pauline Mathilde Cadeau d'Acy, épouse Louis Marie Adrien René de Lavau.

Absolon, Charles

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  • Personne
  • 1877 - 1960

1907 Directeur du musée Moravske (musée de l'institut de paléontologie humaine).
1924 fouilles de Dolní Vĕstonice

Abric, ?

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  • Personne
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Lieutenant en 1917

Augereau, Fernand

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  • Personne
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Habitant à Pons (Charente-Maritime)

Abgrall, Jean-Marie

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  • Personne
  • 1846 - 1926

Chanoine, archéologue, architecte. Membre (1873-1926), vice-président (1897) et président (1912-1922) de la Société archéologique du Finistère.

Abeilhé, Edouard

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  • Personne
  • 1822 - 1905

conseiller général de Marciac, collectionneur de spécimens de sciences naturelles (oiseaux, reptiles, fossiles, minéraux).

Aufrère, Léon

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  • Personne
  • 9 octobre 1889 - 25 novembre 1977

Après des études à la Sorbonne où il suit les cours d'Emmanuel de Martonne, il fait carrière dans l'enseignement primaire, à Bonneval tout d'abord (1911) puis dans l'enseignement secondaire à Abbeville entre 1918 et 1931. Devenu maître de recherches au CNRS, il est nommé en 1946 directeur des Antiquités préhistoriques du nord de la France. Géographe, géologue et préhistorien, il est un proche de l'abbé Breuil qu'il rencontre à Abbeville en 1937 et avec lequel il s'engage pour poursuivre les recherches en préhistoire dans la vallée de la Somme, rénover le musée Boucher de Perthes à Abbeville et sauvegarder les gisements d'Abbeville et d'Amiens par classement et achat du terrain.

Abbott, William James Lewis

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  • Personne
  • 1853 - 1933

Bijoutier anglais amateur d’archéologie et de géologie

Amé, Jeanne

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  • Personne
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Fille d'Émile Amé, architecte du département, correspondant du CTHS et de la CTG

Aufrère, ?

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  • Personne
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Habitant à Montluçon

Audouin, Édouard

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  • Personne
  • 1864 - 1933

Maître auxiliaire au lycée Henri IV, professeur aux lycées de Lorient, Toulon, Châteauroux et Rennes entre 1885 et 1888, Édouard Audouin poursuit parallèlement ses études en obtenant sa licence ès lettres en 1886 et l'agrégation de grammaire en 1887. Précepteur pour le comte d'Aunay, ministre de la France au Caire en 1887-1888, il devient ensuite maître de conférences de philologie grecque et latine à la faculté des lettres d'Aix-en-Provence en 1889, puis maître de conférences de grammaire et de philologie grecque et latine à l'université de Toulouse en 1890, avant d'intégrer la faculté des lettres de Poitiers où il achève sa carrière, comme maître de conférences de philologie et antiquités classiques en 1894, promu ensuite professeur-adjoint en 1899 - un an après la soutenance de son doctorat ès lettres - et professeur en 1901 de philologie et antiquités grecques et latines.

Audollent, Auguste

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  • Personne
  • 14 juillet 1864 - 7 avril 1943

Après des études secondaires au Petit séminaire de Séez et au lycée Louis-le-Grand, il entre à la Sorbonne pour préparer l'agrégation de lettres et à l'École pratique des Hautes études où il suit les cours d'épigraphie latine d'Héron de Villefosse. Membre de l'École française de Rome à partir de 1888, il est chargé d'une mission épigraphique en Algérie près de Biskra. Nommé professeur à l'École normale de Cluny, puis au lycée de Sens, il obtient un poste de chargé de cours d'épigraphie latine puis de professeur à la Faculté des lettres de Clermont-Ferrand. Il soutient une thèse sur Carthage romaine (146 av. J.-C. - 698 ap. J.-C.) et collabore activement jusqu'à sa mort au Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastique. Historien de l'antiquité romaine et de la Gaule, épigraphiste et archéologue, Auguste Audollent s'intéresse aux antiquités gallo-romaines de l'Auvergne, dirige plusieurs fouilles et publie "Clermont gallo-romain" dans les Mélanges littéraires de la Faculté des Lettres en 1920 et la Cité des Arvernes au temps de Grégoire de Tours en 1940.

Fillon, Benjamin

  • Personne
  • (1819-1881)

1842 : juge suppléant au tribunal de Napoléon-Vendée à la Roche-sur-Yon, chef lieu du département de la Vendée – depuis Napoléon Ier
1841 : premiers travaux à la Société des antiquaires de l'Ouest. Il y devient questeur en 1844, puis vice-président en 1846
1851 : démission de ses fonctions de juge suppléant après le coup d'état du 2 décembre
1864 : organise le 31e Congrès archéologique de France à Fontenay-le-Comte dont il est le secrétaire général
1870-1881 : collaboration à la Société de l'Histoire de l'Art français, rédige de nombreux articles dans diverses revues, participe à l'élaboration de la carte géographique de la Vendée propose et contribue à la nouvelle dénomination de rues à Fontenay-le-Comte
1878 : prêt de nombreux objets de sa collection personnelle pour l'Exposition universelle de 1878

Mentionné avant tout dans les dictionnaires comme archéologue, il participe à plusieurs fouilles en Vendée, dont la villa de Saint-Médard-des-Prés, révélatrice de sa méthode d'approche intellectuelle. Il s'attache, tout d'abord, à faire publier dans le quotidien de la ville où il habite, Fontenay-le-Comte, les avancées de ses recherches, marquant par là son intérêt à faire partager ses découvertes et à les rendre publiques. Les structures de la villa sont plus ou moins décrites, mais il s'astreint à une description scrupuleuse des objets qu'il range en un catalogue stylistique et chronologique, suivie de planches de gravures les représentant. Il fait ensuite appel aux techniques les plus avancées de son époque en demandant à des spécialistes, tel Eugène Chevreul, des analyses scientifiques de certains dépôts de matière conservés. Enfin, à l'aide de ces résultats et en s'appuyant sur les ouvrages reconnus de savants comme Winckelmann, il donne son interprétation des fonctions de l'objet, de son origine géographique et des circonstances de sa redécouverte et conclut qu' « arrivé à la fin d'un travail, qui demande à la fois le flair d'un archéologue et l'œil d'un artiste, on aura rendu à l'histoire un service signalé ».

De ce fait, Benjamin Fillon a élaboré une méthode particulière. Deux choses semblent être vraiment importantes dans ses recherches : dans un premier temps, son désir de prouver que l'histoire d'aujourd'hui découle de celle de ses ancêtres, d'où la nécessité de l'étudier et de la faire apprendre à tous. Le deuxième point est un croisement, indispensable pour lui, entre toutes les disciplines : ce décloisonnement lui semble nécessaire pour mieux appréhender la société actuelle et obtenir la meilleure analyse possible. Ainsi son ouvrage Poitou et Vendée, réalisé en collaboration avec l'aquafortiste Octave de Rochebrune et réédité en 1981, étudie plusieurs localités sous la forme de monographies, en partant de leurs origines jusqu'au XIXe siècle. Fillon y compile tous les travaux disponibles pour son sujet. Il montre aussi bien l'histoire, l'art et la configuration actuelle de ces différents lieux, ainsi que les personnalités historiques que les séjours d'hommes célèbres. Il tente par là de faire l'étude la plus complète possible de sa province. Même si ce livre reste inachevé, il aura permis de mettre en lumière la Vendée.
Par la suite et grâce à la connaissance d'Anatole de Montaiglon, avec lequel il participe dès 1870 à la Société de l'Histoire de l'Art français, Benjamin Fillon élargit son champ d'activité à l'histoire de l'art. La plupart de ses articles, publiés par cette société, consiste en une suite de documents, devis portant sur des artistes français. En effet, pour ses recherches en histoire de l'art, il tient toujours à s'appuyer sur des documents écrits de l'époque étudiée. Puis, il ordonne les productions artistiques selon un ordre chronologique et stylistique tout en élaborant une évolution linéaire de l'art scandée par des phases de transformations ou de dégénérescences. Dans cette optique, il invente des classifications, qui même si elles n'auront pas vraiment de suite, dévoilent sa manière de penser. Ainsi, dans un de ses principaux ouvrages L'Art de la terre chez les Poitevins, suivi d'une étude sur l'ancienneté de la fabrication du verre en Poitou, où il retrace les caractéristiques et l'évolution chronologique de la céramique de sa région, il sépare des périodes comme l'époque gallo-romaine, en période gallo-romaine et romano-gauloise, suivant l'influence dominante sur les objets. C'est-à-dire que l'influence dominante est gauloise à l'époque gallo-romaine et elle est romaine à l'époque romano-gauloise. Il ne lui semble toutefois pas possible que des objets considérés comme des œuvres d'art puissent provenir de la même période que d'autres moins aboutis.
Passionné par la Renaissance française, style dans lequel il fait restaurer son château La Court d'Aron, il s'attarde sur les faïences dites d'Henri II et retrace l'histoire de son attribution à la communauté d'Oiron – théorie qui fut réfutée par Edmond Bonnaffé en 1888. Fillon a cependant limité les recherches de l'origine de cette production au Poitou.

De même que cette attribution erronée, le point sombre de cette personnalité est qu'actuellement des documents utilisés pour ses travaux sont soupçonnés d'avoir été falsifiés et il aurait « inventé » certaines découvertes archéologiques, telle celle du trésor de l'étang de Nesmy, dont il a fallu 80 ans avant de prouver l'impossible existence. Fidèle à sa méthode, il s'est appuyé sur des documents contemporains avec tant de rigueur qu'après lui, des savants, et parmi les plus renommés Joseph Déchelette, tentèrent sans succès de percer le secret de cette « découverte ».

Benjamin Fillon est une personnalité à comprendre aussi par ses collections. Dispersées et vendues après sa mort, elles furent également l'objet d'études, de prêts lors d'expositions comme l'Exposition universelle de 1878 et de dons à certains musées parisiens tel le Louvre car, selon lui, « il importe aussi que les objets de quelque valeur entrent comme spécimens, dans les collections publiques, et qu'on les accompagne de bonnes notices qui leur servent de certificats de notoriété ».

Vouet, Aubin

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  • Personne
  • 1595 - 1641

Peintre français.

Vouet, Simon

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  • Personne
  • 1590 - 1649

Peintre et dessinateur français.

Vouga, Paul

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  • Personne
  • 1880 - 1940

Fils d’Émile Vouga, instituteur et archéologue, et de Marie-Valérie Jahn. Epouse en 1906 Marie-Louise Billeter, fille d'Otto, professeur de chimie à l'université de Neuchâtel. Études de lettres à Neuchâtel (licence en 1902, doctorat en 1905), Florence et Berne. Professeur à l'école supérieure de commerce de Neuchâtel (1906-1940), privat-docent (1909-1919), puis professeur extraordinaire (1919-1940) de préhistoire à l'université. Conservateur des collections archéologiques du Musée d'histoire de Neuchâtel (dès 1909) et responsable des fouilles cantonales. Président de la Société suisse de préhistoire (1934-1937), collaborateur de plusieurs revues, V. est connu pour ses fouilles à La Tène, pour l'établissement de la première chronologie stratigraphique du Néolithique en Suisse et pour l'utilisation de la photographie aérienne dans la prospection archéologique.

Voulot, Félix

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  • Personne
  • 1828 - 1883

Conservateur du musée départemental des Vosges, archéologue.
Membre du CTHS
Membre de la Société nationale des antiquaires de France.

Véran, Auguste

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  • Personne
  • 1839 - 1927

Architecte et inspecteur des travaux des Monuments historiques.
Correspondant CTG pour les Bouches-du-Rhône. Correspondant de la CGHAF.

Wattelet, Eugénie

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  • Personne
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Dessinatrice pour le compte d'Édouard Fleury

Welsch, Hieronymus

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  • Personne
  • 1612 - 1665

Conseiller de la Chambre des pensions du Wurtemberg, Chamberlain et fonctionnaire de la Cour. Voyageur.

Young, Arthur

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  • Personne
  • 1741 - 1820

Agronome anglais.

Yvernois, Charles

  • Personne
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Propriétaire du terrain sur lequel fut découvert le site de Corcelettes (Suisse, canton de Vaud) et collectionneur. Sa collection fut acquise en 1881 par le Docteur Gross.

Zeiller, Martin

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  • Personne
  • 1589 - 1661

Érudit, géographe et ingénieur topographe autrichien.

Maxe-Verly, Léon

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  • Personne
  • 1831 - 1901

Archéologue et numismate.

Ault du Mesnil, Geoffroy (d')

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  • Personne
  • 17 octobre 1842 - 11 mars 1921

Né à Angers, Geoffroy d'Ault du Mesnil fait ses études à Vannes où l'influence du comte de Limur l'oriente vers la géologie et la minéralogie. Installé en Picardie suite à son mariage, il poursuit les travaux de Jacques Boucher de Perthes dans la Somme, s'intéressant aux dépôts quaternaires : sa principale découverte fut la mise au jour au champ de mars d'Abbeville d'une faune très ancienne associée à une industrie chelléenne. Il se lie avec de nombreux savants parmi lesquels Lartet, Mortillet, d'Orbigny, Cotteau, de Saporta, Sauvage, Piette, etc. et participe aux congrès internationaux d'Anthropologie préhistorique et de l'Association française. Membre de la Société d'Anthropologie, il devient vice-président de l'École d'anthropologie et de la section préhistorique de la Commission des monuments historiques.

Creuly, Casimir

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  • Personne
  • 1795 - 1879

Casimir Creuly (1795-1879) est né à Cherbourg (Manche) le 14 novembre 1795. Il entre à l’école polytechnique en 1812, et participe en 1814 à la défense de Paris. Il est ensuite intégré dans l’armée du génie. En 1821, le jeune lieutenant est envoyé en Corse où il épouse Marie Lena, originaire de Gênes. Il prend part, en 1823, à la campagne d’Espagne pour rétablir le roi Ferdinand VII sur son trône, puis devient capitaine et occupe de multiples postes, notamment à Toulon, Cherbourg et Joigny. Comme chef de bataillon, il part en mission dans la colonie africaine du Sénégal. Devenu lieutenant-colonel, il participe ensuite à plusieurs expéditions militaires en Algérie, où il obtient les grades de colonel puis de général de brigade. Il entre dans le cadre de réserve en 1857.
Dans son éloge funèbre, Alfred Maury souligne en ces termes les qualités du général Creuly dans l’exercice de son travail : il avait « une intelligence vive et pénétrante, une infatigable activité, une juste sévérité dans la discipline, une probité à toute épreuve » (Le général Creuly, [p. 3]). Ces traits de caractères se retrouvent également dans les travaux menés en parallèle et à la suite. Scientifique doublé d’un esthète, il est attiré tant par les mathématiques, en particulier les problèmes de calcul de probabilité, la géologie, et l’archéologie que par la musique et les Beaux-arts.
Dès 1842, et peut-être avant, Casimir Creuly commence à consacrer ses loisirs à chercher les traces des victoires romaines en Gaule, en particulier celle de Labiénus contre un corps d’insurgés, qu’il place à Vitry. Il s’intéresse dès lors aux découvertes menées sous la direction du lieutenant Deroulède par les officiers du génie à Alfort, point de passage qu’aurait emprunté Labiénus et ses troupes pour aller de la rive droite à la rive gauche de la Seine. Il en publie un article quelques années plus tard dans la Revue archéologique sous le titre « Note sur le tumulus d’Alfort » (1858-1859).
En 1852, à l’occasion d’une mission en Afrique du Nord, il fonde avec Léon Renier et Auguste Cherbonneau la Société archéologique de Constantine. Celle-ci a pour mission de recueillir, regrouper, conserver et décrire les monuments antiques découverts dans la province. Elle est à l’origine du premier musée archéologique de Constantine. La présence de Léon Renier, épigraphiste reconnu, n’est probablement pas étrangère à l’intérêt que Casimir Creuly développe pour les nombreuses inscriptions d’épigraphie latine dont il s’attache à assurer la conservation et l’étude. La section épigraphique est considérée comme « la principale raison d’être du musée » (Gauckler 1892, p. 12). C’est en Algérie que Casimir Creuly se forme véritablement à l’épigraphie latine, à la géographie ancienne et à l’étude des monuments antiques. Casimir Creuly publie quelques articles dans la Revue archéologique : « Announa et Hammam Meskhoutinn » (1856), « Khemiça, ruines de Tubursicu Numidarum » (1857), « Sur diverses inscriptions romaines de Tunisie » (1858), « Les Quinquégentiens et les Babares, anciens peuples d’Afrique » (1861) et plusieurs autres dans l’Annuaire de la Société archéologique de la Province de Constantine. À partir de 1857, date à laquelle il entre dans le cadre de réserve, il s’adonne entièrement aux études historiques, archéologiques, géographiques et épigraphiques.
Casimir Creuly est membre résident de la Société nationale des antiquaires de France de 1859 à 1877 et directeur de la Société des Antiquaires de Normandie en 1863. Il devient en 1859 membre de la Commission de Topographie des Gaules, nouvellement instituée, puis accède aux fonctions de secrétaire et enfin de vice-président en 1873. À ce titre, il a pour objectif de trouver les lieux des batailles de la Guerre des Gaule à partir du récit de Jules César et il réoriente désormais ses recherches vers le territoire national. Parcourant la France, il visite les sites, les musées et collections particulières, prend des notes et transcrit les inscriptions rencontrées. Ses études l’amènent à élargir son champs d’action à la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse et au royaume de Prusse, en particulier la Rhénanie. Casimir Creuly est l’auteur de nombreux articles de topographie historique : une « Géographie historique de la Gaule. Examen historique et topographique des lieux proposés pour représenter Uxellodunum » en collaboration avec Alfred Jacobs paru dans la Revue des Sociétés savantes (1860), « Quelques difficultés du second livre des Commentaires de César étudiées sur le terrain » (1861) en collaboration avec Alexandre Bertrand, secrétaire de la CTG et directeur du musée de Saint-Germain, et une « Carte de la Gaule sous le proconsulat de César. Examen des observations critiques auxquelles elle a donné lieu » (1863) édités dans la Revue archéologique. En 1865, il entreprend de publier, avec Alexandre Bertrand, une nouvelle traduction des Commentaires de César sur la Guerre des Gaules ; seul paraît le premier volume et l’entreprise reste inachevée. L’influence et la renommée du général Creuly se mesure également au nombre de lettres qui lui sont adressées et qui paraissent dans la Revue archéologique. Il publie également plusieurs articles épigraphiques ou sur des objets particuliers : « Sur une inscription géographique du musée d’Autun » (1860), « Inscription funéraire de Tarbes » (1873) dans la Revue archéologique, « Le marbre de Thorigny » (1877) dans les Mémoires de la Société nationale des Antiquaires de France ; ainsi que sur des aires géographiques circonscrites : « Musées archéologiques et collections particulières : Beaune et Dijon » (1864), « Étude sur l’Aquitaine des Romains » (1869) dans la Revue archéologique.
Par lettre du 20 juillet 1867, Alexandre Bertrand, directeur du Musée gallo-romain, futur musée des Antiquités nationales puis musée d’Archéologie nationale, nomme le général Creuly membre de la commission consultative du musée, et chargé plus spécialement des « monuments épigraphiques ». Il entreprend la production d’un Recueil des inscriptions de la Gaule sous forme de planches aquarellées d’inscriptions latines, destinées à être présentées au public dans des meubles à volets installés dans les salles d’exposition permanente du musée (inv. BIB 3152).
De plus en plus malade à partir de 1877, Casimir Creuly décède à Paris le 14 juin 1879.

Maître, Abel

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  • Personne
  • 1830 - 1899

Abel Maître est né à Paris en 1830. Sculpteur français, ancien élève d’Antoine-Louis Barye, il est directeur de l’atelier de moulage du Louvre (1848-1850). Il commence, en 1861, à assister Alexandre Bertrand dans ses fonctions au sein de la Commission de Topographie des Gaules. Sa tâche consiste alors à effectuer des moulages. En 1864, sous l’impulsion d’Auguste Verchère de Reffye, officier d’ordonnance de Napoléon III, un « Atelier de reproduction d’objets d’archéologie établi sous le patronage de l’Empereur » voit le jour au 47 rue de Sèvres à Paris. Les moulages effectués servent à remplir le tout jeune Musée des Antiquités celtiques et gallo-romaines.

Abel Maître entre au Musée des Antiquités celtiques et gallo-romaines en novembre 1866 avec le titre d’Inspecteur des ateliers et y travaille jusqu’en 1896. Il dirige les ateliers de moulage et de restauration. Considéré comme un passionné enthousiaste par ses contemporains, il collabore à l’expérimentation de reproduction d’armes antiques avec Verchère de Reffye, dont les démonstrations rencontrent un vif succès à Saint-Germain-en-Laye.

A la fin des années 1860, il fouille pour le compte du musée à la demande d’A. Bertrand. Il acquiert les sites de Magny-Lambert (Côte-d’Or) et de Saint-Maur (Val-de-Marne). Il effectue le moulage de l’arc d’Orange (Vaucluse) en 1869 et des parois gravées du Cairn de Gavrinis (Morbihan), ce que ses contemporains ont considéré comme une prouesse. A. Maître acquiert ainsi une solide connaissance de l’archéologie gauloise.

En 1894, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur et quitte son poste au Musée des Antiquités nationales à la fin de la même année.
Abel Maître décède en 1899 au Perreux (Val-de-Marne).

Fleury, Édouard [Pseudonyme]

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  • Personne
  • 9 septembre 1815 – 4 juillet 1883

Né le 9 septembre 1815 à Laon (Aisne), Édouard Husson dit Édouard Fleury est un journaliste, archéologue et historien français, spécialiste du département de l’Aisne. Issu d’une petite bourgeoisie de province qui prend son essor lors de la Restauration, il passe la majeure partie de sa vie à Vorges, près de Laon. Il y officie en tant que rédacteur en chef du Journal de l’Aisne (première publication en 1808), dont il est également le propriétaire depuis le rachat de celui-ci par son père en 1841. Son frère, l’écrivain Jules Husson dit Champfleury, a, de même, commencé sa carrière au Journal de l’Aisne.
Au-delà de ses activités strictement professionnelles, Édouard Fleury est archéologue (son champ d’étude spécifique reste l’archéologie dans le département de l’Aisne), mais aussi historien spécialiste de la Révolution. Ses recherches, très situées, en archéologie l’amèneront à devenir membre de la Société historique de Haute-Picardie, qu’il présidera à partir du 5 novembre 1861, jusqu’en 1864.
Il laisse derrière lui un nombre considérable de travaux sur le département de l’Aisne et la ville de Laon. Il rédige par exemple un très complet Antiquités et monuments du département de l'Aisne (1877) en 4 volumes, illustré par lui-même de plusieurs centaines de gravures. Ce travail représente un ensemble de comptes-rendus de fouilles effectuées dans la région (celles de Nizy-le-Comte, par exemple, entre 1851 et 1855). Il s’attache de même à des objets de recherche plus précis, tels qu’une histoire des vignobles dans le Laonnois (Les vignobles et les vins du Laonnois : jadis et aujourd’hui, 1873), une Étude sur le pavage émaillé dans le département de l’Aisne (1855), ou bien encore à une description des habitats troglodytiques dans l’Aisne (Les villages souterrains dans le département de l’Aisne, 1872).
Édouard Fleury s’intéresse également au département de la Marne et plus particulièrement à la ville de Reims : il communique par exemple en 1861 sur une mosaïque gallo-romaine reimoise, à l’Académie des Inscriptions et des Belles-Lettres. Dessinateur et photographe amateur, l’ensemble de ses documents iconographiques (11000 documents dessinés, gravés ou photographiés) sont légués, à sa mort le 4 juillet 1883, au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France.

Morel, L.

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  • Personne
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Abbé. Curé à Sampigny.
Correspondant CGHAF pour la Meuse

Morel, E.

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  • Personne
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Mignard, Prosper

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  • Personne
  • 1802 - 1891

Avocat. Philologue, historien, archéologue.

Moreau, Thomas Frédéric

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  • Personne
  • 1798 - 1898

Thomas-Frédéric Moreau, ou Frédéric Moreau père, est né à Paris le 13 Messidor an VI (1er juillet 1798). Marchand de bois et négociant comme son père, il est établi à Paris. Membre du conseil général du département de la Seine, et du conseil municipal de Paris, il est également membre du conseil d’escompte de la banque de France. Il est décoré chevalier de la légion d’honneur en 1837. Il publie en 1840 le Code du commerce des bois carrés, charpente, sciage et charronnage réunis pour l’approvisionnement de Paris et, 3 ans plus tard, une analyse historique du flottage en trains dans le Recueil de la Société polytechnique ou Recueil industriel.
À sa retraite, âgé de 70 ans, il s’installe dans l’Aisne à Fère-en-Tardenois où il développe une passion pour l’archéologie. Il entreprend, le 20 septembre 1873 des fouilles à Caranda, nom d’un moulin situé sur la rivière de l’Ourcq et des terres qui en dépendent sur lesquelles se trouvent un dolmen. Frédéric Moreau conserve ce nom comme générique pour l’ensemble de sa collection archéologique bien que celle-ci soit le résultat de près de 30 années de fouilles en divers lieux du département de l’Aisne : Cierges (Caranda), Arcy-Sainte-Restitue, Fère-en-Tardenois (Sablonnières), Bruyères-sur-Fère (Trugny), Brény, Armentières, Chouy, Aiguisy et Nampteuil-sous-Muret, etc. Sa principale motivation, au départ, est l’ « occupation instructive » de ses enfants et petits-enfants lors des vacances passées dans la demeure familiale (cf. 2019003/1). Les découvertes attirent l’attention de la Société historique de Château-Thierry qui, venant visiter les fouilles, encouragèrent Frédéric Moreau père à poursuivre ses explorations et lui conseillèrent la tenue d’un procès-verbal pour chaque journée d’exploration, tâche qu’il exécute avec sérieux et rigueur. Ses fouilles et la présentation de ses collections attirent de nombreux savants passionnés d’archéologie qui contribuent à la notoriété de l’entreprise et répondent aux interrogation fondées de leur inventeur. Il est nommé officier de l’Instruction publique.
Encouragé par Gabriel de Mortillet, Frédéric Moreau père entreprend de publier, à compte d’auteur, sa collection en 20 fascicules imprimés entre 1877 et 1898, comprenant 230 planches illustrées par Jules Pilloy, agent-voyer d’arrondissement de Saint-Quentin. 300 exemplaires sont imprimés (texte imprimé par Charles Poëtte à Saint-Quentin ; planches imprimées chez Bourbier, imprimeur-lithographe à Saint-Quentin) et distribués par Frédéric Moreau père à ses proches et à diverses institutions publiques ou sociétés savantes.
Avec les objets archéologiques mis au jour pendant ses fouilles, Frédéric Moreau père forme deux collections, l’une à Fère-en-Tardenois, l’autre à Paris dans son hôtel au 98 rue de la Victoire. Une sélection est présentée dans l’exposition rétrospective du travail et des sciences anthropologique (section 1) de l’Exposition universelle de 1889. Il effectue plusieurs dons en faveur de musées, à sa famille ou à des amis.
Il décède le 21 octobre 1898, à l’âge de 100 ans.

Bouvet, Charles Louis

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  • Personne
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Correspondant de la CTG pour le Loir-et-Cher

Monod, C.

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  • Personne
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Monnier, ?

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  • Personne
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Mollet, Claude

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  • Personne
  • v. 1557 - 1647

Jardinier du roi.

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