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Notice d'autorité

Philippe, Joseph

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  • Personne
  • 1876-1950

Le personnage de l'abbé Philippe est intimement lié aux fouilles du site du Fort-Harrouard (Eure-et-Loir) dans la première moitié du XXe siècle. Louis Deglatigny doit également être associé à ces travaux : homme d'affaires rouennais féru d'archéologie, il joua un rôle de mécène primordial dans leur accomplissement.
Joseph Philippe naît le 22 avril 1876 à Plasne, près de Bernay (Eure), dans une modeste famille paysanne. Il effectue ses études secondaires au Petit Séminaire Saint-Aquilain, avant d'intégrer le Grand Séminaire Saint-Thaurin d'Evreux. D'abord vicaire de Rugles, il est nommé en 1901 curé de Boisset-les-Prévanches. En août de l'année suivante, il est élu membre de la Société normande d'études préhistoriques après y avoir été présenté par Raoul Fortin et Louis Deglatigny ; il en rejoint le conseil d'administration en décembre 1905. Ses travaux font rapidement la fierté de la société savante, dont il reste un membre actif jusqu'à sa mort en 1950. C'est un membre de cette société, Chédeville, rencontré en 1901, qui l'initie à l'archéologie, qu'il pratique d'abord en fouillant des « fonds de cabane » au Plessis-Hébert et à Caillouet-Orgéville. Chédeville le convainc ensuite d'entreprendre des fouilles au Fort-Harrouard, site qu'il avait lui-même tout juste commencé à fouiller avec d'autres membres de la société normande dans les dernières années du XIXe siècle.
Le Fort-Harrouard ou Camp d'Harrouard, situé au sud d'Anet, sur la commune de Sorel-Moussel en Eure-et-Loir, est un éperon barré de sept hectares. Occupé par intermittence du Néolithique à l'époque gallo-romaine, il est délimité à l'ouest par la vallée de l'Eure qui le sépare de la commune de Marcilly-sur-Eure, au nord par un fossé défensif de 25 mètres de largeur qui l'isole du plateau recouvert par la forêt de Dreux, et à l'est et au sud par un glacis et un talus qui descendent vers une vallée sèche dite Vallée-Moulin. Diverses structures ont progressivement été rattachées à ce site, notamment deux polissoirs de la forêt de Dreux situés sur la commune d'Abondant et classés au titre des monuments historiques en 1925 (voir 2016004/9) ; un dolmen et un polissoir se trouvant à 250 mètres environ du sud de l'éperon, à la Ferme-Brûlée (hameau de la commune de Sorel-Moussel) et inscrits au titre des monuments historiques en 1951 ; des sépultures de la commune voisine de Croth.
La richesse du mobilier mis au jour par l'abbé Philippe lors de premiers sondages au Fort-Harrouard en septembre et octobre 1905 lui permet de conclure sur l'intégrité du gisement, et il débute les fouilles dès le mois de mars 1906, accompagné par Chédeville (ils se partagent alors le mobilier découvert). En 1907, l'abbé Philippe est nommé curé de Breuilpont et reprend seul les fouilles ; il effectue ensuite une campagne par an. La relative proximité du fort et de son presbytère lui permet d'être très présent sur le site, et il communique avec assiduité ses résultats dans le Bulletin de la Société normande d'études préhistoriques (années 1907, 1910, 1912 et 1913). Ne distinguant au début qu'une occupation de l'Âge du Bronze et une néolithique, il identifie à partir de 1909-1910 un niveau gaulois et quelques éléments gallo-romains. La reconnaissance des niveaux est facilitée par la différence de couleur entre eux : le dépôt néolithique est jaune ou blanchâtre, celui du Bronze est gris cendré et celui de l'âge du Fer est noir.
Sans ressource personnelle, l'abbé Philippe mène à bien ses travaux grâce à la générosité de Louis Deglatigny, également membre de la société. Ce dernier devient propriétaire d'une grande partie du terrain en 1914 (environ 6,8 hectares), et entame alors avec Salomon Reinach une réflexion pour en faire don à l’État, réflexion interrompue par la guerre. Les recherches sont aussi subventionnées par le Comité des travaux historiques et scientifiques à partir de 1913. En contrepartie, il est prévu que l'abbé Philippe réserve une part notable de ses trouvailles au musée des Antiquités nationales. En avril de l'année suivante, la Commission centrale du Comité émet par ailleurs le vœu que le mobilier issu des fouilles ne puisse pas être aliéné par son propriétaire au profit de collections ou de musées étrangers, et que ce propriétaire laisse classer, le cas échéant, les objets comme monuments historiques (voir 2016004/8). Louis Capitan, membre du Comité, fait entrer au musée des Antiquités nationales un premier lot d'objets provenant du Fort-Harrouard.
De 1914 à 1919, les fouilles sont interrompues par la guerre. L'abbé Philippe est mobilisé, il est brancardier sur le front. Les travaux reprennent en 1920, avec l'aide nouvelle de l'Association française pour l'avancement des sciences (voir 2016004/2). Le 2 juin 1921, Louis Deglatigny fait don du terrain en sa possession à l’État, sous réserve de la conservation par le musée de Saint-Germain-en-Laye de l'intégralité du mobilier mis au jour et à découvrir, de l'interdiction d'utiliser le bien à d'autres fins qu'archéologiques, et de l'administration et la surveillance de celui-ci par le service des Monuments historiques. Le terrain est aussitôt classé par un arrêté du 2 juin, et la donation est acceptée par un décret du 31 juillet (voir 2016004/1). Dès lors, les fouilles sont subventionnées par l'administration des monuments historiques, et une collaboration durable s'installe entre l'abbé Philippe et les conservateurs du musée (Salomon Reinach, Henri Hubert, Raymond Lantier, Claude Schaeffer), dont atteste une correspondance régulière (voir 2016004/8, 20160040/13).
L'abbé J. Philippe rédige chaque année au moins un rapport sur ses fouilles (rapports restés pour la plupart inédits, voir 2016004/3) et dresse l'inventaire des objets trouvés (voir 2016004/4), mais ses publications se font plus irrégulières, et ne se limitent plus au Bulletin de la Société normande d'études préhistoriques. C'est toutefois dans un hors-série de ce bulletin qu'en 1927 il publie sa première synthèse, grâce au patronage de Louis Deglatigny : « Cinq années de fouilles au Fort-Harrouard. 1921-1925 ». Il y différencie pour la première fois deux niveaux néolithiques. Les éloges qu'il reçoit de divers membres de la communauté scientifique nationale à l'occasion de cette publication attestent de l'importance de ses recherches.
De manière générale, la communauté savante salue régulièrement et unanimement la qualité et la rigueur de la méthode employée par l'abbé Philippe dans ses travaux, méthode qui s'est affinée avec l'expérience. Il procède avec ses ouvriers par longues tranchées successives, le plus souvent de 2,5 mètres de largeur, relevant la stratigraphie et, en coupe et en plan, les structures ou zones de concentration de mobilier, qu'il nomme « fonds de cabanes » ou « foyers ». Dans un premier temps, il reprend chaque année à zéro sa numérotation des foyers. Puis, dans sa publication de 1927, il emploie pour la première fois deux numérotations continues (distinguant les foyers du Bronze et ceux néolithiques), qu'il fait débuter avec les foyers découverts en 1921 (dans ses rapports de fouilles pour les campagnes de 1921 à 1925, il commence encore une nouvelle numérotation chaque année). Il poursuit ensuite l'utilisation de ces numérotations.
En décembre 1927, la Commission des Travaux littéraires de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres confère à l'abbé Philippe le titre d’Auxiliaire de l'Académie des Inscriptions pour la carte archéologique de la Gaule romaine (voir 2016004/13). En mars 1933 il est nommé membre de la deuxième section de la Commission des monuments historiques (section préhistorique). Le 15 août 1935, il est fait compagnon de l'Ordre de la Couronne de Charlemagne (voir 2016004/17).
En début d'année 1934, Louis Deglatigny achète pour un peu plus de 10 000 francs des terrains jouxtant celui acquis en 1914 : le glacis est du fort, et au sud le chemin d'accès néolithique et une partie d'un chemin gaulois. Il engage immédiatement les démarches pour donner ces 3,5 hectares à l’État. Ceux-ci sont d'abord classés par un arrêté du 10 juillet 1934, et entrent finalement dans le domaine national par décret le 21 novembre suivant (publication au Journal Officiel le 6 décembre 1934). Le généreux donateur s'éteint quelques mois plus tard, en septembre 1936.
En 1936 et 1937, l'abbé Philippe publie dans l'Anthropologie sa seconde synthèse majeure sur les fouilles du Fort-Harrouard, intitulée « Le Fort-Harrouard ». Il y distingue deux phases pour l'époque du Bronze, et commence à utiliser pour la stratigraphie les appellations suivantes : Fort-Harrouard I et II pour le Néolithique (Néolithique moyen et final), III et IV pour le Bronze (fin du Bronze moyen et Bronze final), et V pour le niveau gaulois (La Tène III).
L'abbé Philippe est ensuite contraint de réduire quelque peu son activité de fouilles et de publications du fait d'une lourde charge de travail, ayant la responsabilité de sept paroisses. Son dernier rapport avant la guerre date de 1938. Les fouilles reprennent en 1947, mais les ennuis de santé de l'abbé empêchent leur poursuite en 1948. La campagne de 1949 est sa dernière : il meurt le 30 mai 1950, alors que Georges Salles s'employait à lui faire obtenir la croix de la Légion d'Honneur que Raymond Lantier avait demandée pour lui.
Dans son testament, Joseph Philippe institue pour légataire universelle de tous ses biens sa nièce, lui demandant de remettre au musée des Antiquités nationales le produit de ses fouilles. Georges Salles charge Raymond Lantier de procéder à l'inventaire, la mise en caisse et l'enlèvement du mobilier archéologique conservé au presbytère de Breuilpont. L'opération se déroule les 3, 4, 5 et 12 juillet 1950 (voir 2016004/8).
En parallèle de ses activités au Fort-Harrouard, l'abbé Philippe a étudié de multiples trouvailles archéologiques faites dans les environs immédiats de Breuilpont (Rugles, Bueil, Mérey, Saint-Aquilin-de-Pacy...), comme le montrent plusieurs de ses publications dans le Bulletin de la Société normande d'études préhistoriques. Sa correspondance et la part de sa documentation qui nous est parvenue (sa bibliothèque n'a pas été léguée au musée des Antiquités nationales avec ses papiers sur le Fort-Harrouard) témoignent par ailleurs de l'intérêt qu'il portait aux travaux de ses collègues, normands ou plus éloignés (voir 2016004/11, 2016004/13).

Ministère de l'Instruction publique

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  • Collectivité
  • 1828 - 1932

L'administration de l'instruction publique depuis la Révolution française est rattachée aux services du ministère de l'Intérieur créé en 1790. Héritière de l'Université impériale instituée par les décrets du 17 mars 1808, et qu'avaient remplacée, pendant les premières années de la Restauration, une "Commission de l'Instruction publique " (1815-1820), puis un "Conseil royal de l'Instruction publique " (1820-1822), l'Université de France fut érigée en département ministériel, le 26 août 1824, par la création du "Ministère des Affaires ecclésiastiques et de l'Instruction publique".
Créé par ordonnance du 4 janvier 1828, le Ministère de l'Instruction publique dure, sous des appellations légèrement variables, jusqu'en juin 1932. Il est alors remplacé par le ministère de l’Éducation Nationale.
Sous le Second Empire, le ministère de l’Instruction publique et des Cultes, administré notamment par Hippolyte Fortoul (1851-1856), Gustave Rouland (1856-1863) puis Victor Duruy (1863-1869), est réparti en plusieurs bureaux et en une division : la Division des Sciences et Lettres. Elle regroupe la gestion des grands établissements scientifiques (par exemple, le Museum d’Histoire Naturelle) mais s’occupe également des indemnités scientifiques attribuées au développement de la recherche. Par ailleurs, le ministère, grâce aux différentes commissions dont il a la tutelle, est en lien permanent avec les sociétés savantes. C’est le cas notamment avec l’actuel Comité des Travaux Historiques et Scientifiques et avec la Commission de Topographie des Gaules qui font appel aux savants locaux, qu’ils nomment correspondants, dans le cadre de leurs recherches archéologiques et historiques dans les différentes régions de France.

Fonds France

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  • Collectivité
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Cette collection de fonds de provenances diverses a été ainsi dénommée à la fin du XIXe siècle par souci de faciliter les recherches dans les archives diplomatiques ouvertes plus libéralement au public à la suite d’une décision du ministre Decazes en 1874. Elle apparaît comme le complément indispensable de la Correspondance Politique dans la mesure où son noyau initial est constitué par les annexes extraites de la correspondance du Département avec l’étranger.

Poussin, Nicolas

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  • Personne
  • 1594-1665

Peintre et graveur à l'eau-forte français.

Moulin, Henri

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  • Personne
  • 1816-1886

Maire de Mortain de 1867 à 1878.

Perrot, Aristide-Michel

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  • Personne
  • 1793-1879

Géographe. - Membre de la Société royale académique des sciences et de la Société de géographie. - Spécialiste d'art et sciences militaires

Cabinet des titres

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  • Collectivité
  • XVIIe et XVIIIe siècles

Archives des juges d’armes du roi, qui ont rassemblé au cours des XVIIe et XVIIIe siècles des originaux et copies de pièces présentant un intérêt généalogique.

Ponz, Antonio

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  • Personne
  • 1725-1792

Erudit et peintre espagnol.

Gaimard, Joseph Paul

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  • Personne
  • 1793 - 1858

Joseph Paul Gaimard est un médecin et naturaliste français, né le 31 janvier 1793 à Saint-Zacharie et mort le 10 décembre 1858 à Paris.
Élève de l’École de Médecine navale de Toulon, un concours lui permet de devenir Chirurgien auxiliaire de la Marine. Il sert alors sur l’Impérial (1812-1814) puis sur le Néréide (1815) lors des dernières campagnes militaires de l'Empire, puis est nommé chirurgien de 3e classe en titre en septembre 1816.
En mai 1817, il est engagé sur l'Uranie de Louis Claude de Saulces de Freycinet pour un voyage autour du monde (1817-1820).

Après le naufrage de l'Uranie aux îles Falkland, il revient en France sur la Physicienne en novembre 1820. Il ramène alors au Muséum d'histoire naturelle d'importantes collections zoologiques qui lui valent les félicitations de Georges Cuvier.

En février 1821, il devient chirurgien de 2e classe et sert à Toulon puis est nommé à la 1re classe en mai 1824. Il est alors envoyé en Angleterre pour y visiter les musées d'histoire naturelle (1825).

En avril 1826, il est engagé comme médecin du bord et naturaliste, aux côtés de Jean René Constant Quoy, sur L'Astrolabe commandée par Jules Dumont d'Urville pour un nouveau tour du monde (1826-1829). Lors de ce voyage, il demeure six jours au milieu des habitants, en mars 1828, à Vanikoro pour y recueillir des vestiges du naufrage de La Pérouse.

En novembre 1828, malade, il est débarqué à l'île Bourbon et regagne la France sur la Bayonnaise en avril 1829. Il continue de servir sur cette corvette en Méditerranée puis, en mai 1831 est envoyé en mission par l'Académie de médecine en Pologne, Prusse, Autriche et Russie pour y étudier et lutter contre le choléra et essayer d'empêcher la propagation de l'épidémie en Europe occidentale. Il est alors lui-même atteint par la maladie et rentre en France par l'Estonie.
Nommé président de la Commission scientifique d'Islande et du Groenland en 1829, Gaimard mène quatre campagnes (1835, 1836, 1838 et 1839) dans l'Atlantique Nord sur La Recherche dirigée par le lieutenant de vaisseau Tréhouart pour, à l'origine, tenter d'y retrouver Jules de Blosseville disparu sur les côtes du Groenland avec la Lilloise en 1833.

Le voyage se décompose en quatre campagnes d'été successives et se centre rapidement sur l'exploration de l'Islande. Un vaste programme scientifique est établi portant sur l'histoire naturelle, la géologie, la médecine, la météorologie, la physique, l'astronomie, les langues et les littératures.

Ainsi, de mai à septembre 1835, la Recherche patrouille entre l'Islande et le Cap Farewell. Gaimard et le géologue Eugène Robert débarquent en Islande le 1er juillet 1835 et y restent jusqu'au 19 août. Ils explorent toute l'île, visitent Reykjavik qui n'est alors qu'un village de pêcheurs, les fjords puis les terres volcaniques de l'intérieur. Ils font l'ascension du Snæfellsjökull puis regagnent Reykjavik par les geysers du district de Thingvallir.

À leur retour en France, Gaimard et Robert présentent au ministre de la guerre Guy-Victor Duperré leurs collections ramenées d'Islande et les résultats de leurs travaux de botanique, de géologie, d'ethnologie, de météorologie et de physique du globe. Duperré conçoit alors, aux vues des résultats, une nouvelle expédition scientifique en Islande pour compléter les découvertes qu'il a jugées exceptionnelles.

Gaimard embarque donc de nouveau sur la Recherche en mai 1836, avec Eugène Robert, mais aussi Victor Lottin, ancien des voyages de Duperrey et de Dumont d'Urville, Auguste Mayer (peintre), Raoul Anglès (météorologue), Louis Bevalet (zoologiste et peintre d'histoire naturelle) et Xavier Marmier, chargé des langues et littératures islandaises.

Les scientifiques explorent ainsi toute l'Islande de juin à septembre 1836 alors que la Recherche continue vers le Groenland. La première ascension de l'Hekla est réussie et la plupart des autres volcans de l'île sont reconnus. Les explorateurs atteignent les côtes nord et est et poussent jusqu'au Vopnafjörður, lieu des derniers messages envoyés par Blosseville.

Pendant ce temps, la Recherche explore les côtes du Groenland jusqu'à Frederikshaab. Le genre de vie des Esquimaux est étudié et de nombreux relevés hydrographiques effectués, pour faciliter la navigation dans les mers polaires. De même, la formation des glaces est analysée.

En 1838-1839, la même commission scientifique est envoyée par le ministre de la Marine Claude du Campe de Rosamel explorer la Laponie, les Féroé et le Spitzberg. Les rejoignent de nouveaux membres : Jens Vahl, Charles Frédéric Martins, Lars Levi Laestadius, Auguste Bravais, Joseph Durocher, Per Siljeström (sv) et Christian Boeck. Les campagnes bénéficient d'instructions détaillées de François Arago, Alexander von Humboldt, Élie de Beaumont, Geoffroy Saint-Hilaire, Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent, Alexandre Brongniart (sciences physiques et naturelles), Victor Cousin, François-Auguste Mignet, Pierre-Paul Royer-Collard, Jacques-Joseph Champollion ou Jean-Jacques Ampère (sciences humaines).
À son retour, Gaimard prend une part très importante dans les publications consécutives aux voyages de l’Uranie, de l'Astrolabe et de la Recherche. Membre correspondant de l'Académie de médecine, il reçoit de l'Académie des sciences le prestigieux prix Monthyon9 et quitte le service actif en mars 1848.

Il meurt à Paris le 10 décembre 1858 et est enterré aux frais de l’État. La tête sculptée qui orne sa tombe est l’œuvre de Louis-Félix Chabaud.

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