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Notice d'autorité
Personne

Dufresne, ?

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Habite à Saint-Jeoire.

Dumas, Emilien

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  • 1804 - 1870

Résidant à Sommières. Issu d’une famille de la bourgeoisie protestante du Gard, Emilien Dumas fait ses études au bord du Lac Léman puis à Bâle où il se passionne pour les sciences naturelles. A Paris, il suit les cours du Collège de France, du Collège royal des Mines et du Muséum national d’Histoire naturelle. De retour à Sommières en 1828, il découvre le site paléontologique de Pondres. Il entreprend également l’établissement d’une carte géologique du Gard. Il est aussi collectionneur et une grande partie de ses collections sont aujourd’hui au muséum d’histoire naturelle de Nîmes (antiquités grecques, botanique, géologie). Travaillant pour de grandes industries, telles que Paulin Talabot, il est envoyé en mission par ce dernier en Algérie, en Sardaigne, en Espagne. A la fin de sa vie, il se consacre à l’étude de la poterie antique et des processus de fabrication. Il publie en 1861 un catalogue recensant les noms de potiers d’origine gauloise, illustré par 350 estampilles de vases samiens, 72 amphores et 97 lampes funéraires de sa collection personnelle.

Dumée, Guillaume

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  • 1571 - 1646

Peintre, notamment auteur de cartons de tapisseries.

Dupleix, Scipion

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  • Personne
  • 1569 - 1661

Philosophe et historien.

Dupuy, Jacques

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  • Personne
  • 1591 - 1656

Garde de la bibliothèque du roi.

Dupuy, Pierre

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  • Personne
  • 1582-1651

Garde de la bibliothèque du roi.

Durand, Edme-Antoine

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  • Personne
  • 1768 - 1835

Fils d'un riche négociant en vins d'Auxerre, Edme-Antoine Durand se prend de passion pour l'archéologie et devient antiquaire et collectionneur. Une première partie de sa collection est vendue en 1825 et rejoint au Louvre les collections du musée Charles X.

Durand, Vincent

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  • 1831 - 1902

Archéologue et historien du Forez.
Dessinateur et peintre.

Dutasta, Henri

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  • Personne
  • 1843 - 1889

Henri Dutasta naît à Bordeaux le 12 octobre 1843. Son père, Jean-Baptiste Eugène Dutasta, est directeur de l’hôpital Saint-Jean à Bordeaux.
Après un cursus à l’École normale supérieure de Paris, il est nommé professeur de philosophie au lycée de Cahors en octobre 1866 et entreprend des recherches sur l’histoire de la région. Le 29 mars 1867, il donne une conférence à l’hôtel de ville de Cahors, intitulée « De la science ». À la fin de l’année 1867, il accompagne Étienne Castagné sur le site de Murcens et adresse un rapport au préfet Louis Charles de Lespinasse de Pebeyre le 3 février 1868 dans lequel il décrit le site, en regard de l’Histoire de Jules César, et annonce les résultats positifs des premiers sondages réalisés.
Henri Dutasta ne reste que deux années au lycée de Cahors, il est ensuite muté au lycée de Toulon. Il mène une carrière politique, entre au conseil municipal de Toulon en 1871 et en est maire de 1878 à 1888.
Henri Dutasta décède le 14 juillet 1889.

Déchelette, Joseph

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  • 1862 - 1914

Archéologue.
Conservateur du musée de Roanne.

Edgeworth, Maria

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  • Personne
  • 1767 - 1849

Romancière anglaise.

Elisabeth-Charlotte de Bavière

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  • 1652 - 1722

Fille du comte-électeur Charles Ier Louis du Palatinat, elle épousa Philippe, duc d’Orléans et frère cadet de Louis XIV.

Erhard, Georges

  • Personne
  • 1821 - 1880

Graveur et cartographe. Né à Forchhelm, naturalisé français en 1870, mort à Paris. Collabora à plusieurs publications géographiques. Ne pas confondre avec ses fils Georges, Henri et Eugène, également graveurs, réunis sous le nom de "Erhard Fres"

Espérandieu, Emile

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  • Personne
  • 1857 - 1939

Militaire, historien, épigraphiste et archéologue spécialiste de l'Antiquité romaine en Arique du Nord et en France, Émile Espérandieu suit, avec Salomon Reinach et Camille Jullian, l'achèvement des derniers fascicules du Dictionnaire archéologique de la Gaule.
Émile Espérandieu, qui reprend en 1905 les fouilles du mont Auxois sur le site d'Alésia, entreprend à partir de 1908 le Recueil général des bas-reliefs, statue et bustes de la Gaule romaine. Ces onze volumes, achevés en 1938, sont encore aujourd'hui une référence.
Il devient directeur de la Revue épigraphique en 1899, et publie en 1929 le catalogue des Inscriptions latines de Gaule narbonaise, qui est une mise à jour du volume XII du CIL et une synthèse de ses travaux épigraphiques.
Conservateur des monuments romains et des musées archéologiques de Nîmes, Émile Espérandieu est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1919.

Evelyn, John

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  • Personne
  • 1620 - 1706

Écrivain, paysagiste et mémorialiste anglais.

Eysséric, Saint-Marcel

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  • Personne
  • 1831 - 1915

Magistrat. Historien local. Héraldiste et généalogiste.
Membre de la commission départementale chargée de l’inventaire des richesses d’art de la France (1887)
Photographe : il signe parfois S.M.E.
Société française d’Archéologie (1861). Chargé de l’inspection du département des Basses-Alpes.
Membre correspondant de l’Académie des sciences, lettres et beaux-arts de Marseille (1905).

Fajon, ?

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  • Personne
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Conseiller. Résidant à Nîmes. Possède un cabinet avec des antiquités.

Fauconnet, ?

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  • Personne
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Sculpteur à Autun. Exécute des moulages.

Febvre, Pierrette Victoire

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  • Personne
  • 1777 - 1864

Fille d'un avocat au parlement, Pierrette Victoire Lamarre naît à Autun en 1777. Elle épouse Philibert Marie Febvre, receveur des domaines et bois à Autun, en 1795. En 1802, Philibert Marie et Pierrette Victoire Febvre vivent à Mâcon et Monsieur Febvre est désormais rentier. Il meurt en 1849 et Pierrette Victoire Febvre lui survit jusqu'en 1864. Bien que dans sa déclaration de succession il soit fait mention d'un "cabinet des antiques de M. Febvre", il semble que c'est elle qui a constitué cette collection dont il est fait mention dès 1848.
On retrouve dans ce cabinet des bronzes gallo-romains, mérovingiens, des émaux byzantins, des sceaux en bronze, etc. De son vivant, Madame Febvre fait plusieurs dons au musée de la Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône. Le reste de sa collection est dispersé après son décès. On retrouve des pièces de la collection Febvre au musée d'Archéologie nationale, au musée d'Orléans ainsi qu'au British Museum. D'autres entrent dans des collections privées.

Fer, Nicolas (de)

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  • Personne
  • 1647 ? - 1720

Éditeur et marchand de cartes et d'estampes ; graveur. - Géographe (ordinaire) de Sa Majesté catholique (1702) et de Monseigneur le Dauphin 1690) ; géographe des Enfants royaux. - Fils du marchand d'estampes Antoine de Fer. Dit âgé de 12 ans lors de son entrée en apprentissage chez le graveur Louis Spirinx (mai 1659). Travaille avec son père jusqu'à la mort de ce dernier en juin 1673, puis avec sa mère jusqu'en 1687, année où celle-ci lui cède son commerce (8 nov. 1687). Ingénieur et cartographe. A sans doute exercé l'art de la gravure mais aucune œuvre à son nom ne semble avoir subsisté. Emploie plusieurs graveurs qui emportent l'ouvrage dans leur atelier. Inventaire après décès 6 nov. 1720. Faute d'acheteur, ses trois gendres, le papetier Guillaume Danet, les graveurs Rémy Richer et Jacques-François Bénard, se partagent l'affaire en trois lots égaux. Seuls G. Danet et J.-F. Bénard continuent le commerce.

Fichot, Charles

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  • Personne
  • 1817 - 1904

Peintre, dessinateur, graveur, lithographe.

Fillon, Benjamin

  • Personne
  • (1819-1881)

1842 : juge suppléant au tribunal de Napoléon-Vendée à la Roche-sur-Yon, chef lieu du département de la Vendée – depuis Napoléon Ier
1841 : premiers travaux à la Société des antiquaires de l'Ouest. Il y devient questeur en 1844, puis vice-président en 1846
1851 : démission de ses fonctions de juge suppléant après le coup d'état du 2 décembre
1864 : organise le 31e Congrès archéologique de France à Fontenay-le-Comte dont il est le secrétaire général
1870-1881 : collaboration à la Société de l'Histoire de l'Art français, rédige de nombreux articles dans diverses revues, participe à l'élaboration de la carte géographique de la Vendée propose et contribue à la nouvelle dénomination de rues à Fontenay-le-Comte
1878 : prêt de nombreux objets de sa collection personnelle pour l'Exposition universelle de 1878

Mentionné avant tout dans les dictionnaires comme archéologue, il participe à plusieurs fouilles en Vendée, dont la villa de Saint-Médard-des-Prés, révélatrice de sa méthode d'approche intellectuelle. Il s'attache, tout d'abord, à faire publier dans le quotidien de la ville où il habite, Fontenay-le-Comte, les avancées de ses recherches, marquant par là son intérêt à faire partager ses découvertes et à les rendre publiques. Les structures de la villa sont plus ou moins décrites, mais il s'astreint à une description scrupuleuse des objets qu'il range en un catalogue stylistique et chronologique, suivie de planches de gravures les représentant. Il fait ensuite appel aux techniques les plus avancées de son époque en demandant à des spécialistes, tel Eugène Chevreul, des analyses scientifiques de certains dépôts de matière conservés. Enfin, à l'aide de ces résultats et en s'appuyant sur les ouvrages reconnus de savants comme Winckelmann, il donne son interprétation des fonctions de l'objet, de son origine géographique et des circonstances de sa redécouverte et conclut qu' « arrivé à la fin d'un travail, qui demande à la fois le flair d'un archéologue et l'œil d'un artiste, on aura rendu à l'histoire un service signalé ».

De ce fait, Benjamin Fillon a élaboré une méthode particulière. Deux choses semblent être vraiment importantes dans ses recherches : dans un premier temps, son désir de prouver que l'histoire d'aujourd'hui découle de celle de ses ancêtres, d'où la nécessité de l'étudier et de la faire apprendre à tous. Le deuxième point est un croisement, indispensable pour lui, entre toutes les disciplines : ce décloisonnement lui semble nécessaire pour mieux appréhender la société actuelle et obtenir la meilleure analyse possible. Ainsi son ouvrage Poitou et Vendée, réalisé en collaboration avec l'aquafortiste Octave de Rochebrune et réédité en 1981, étudie plusieurs localités sous la forme de monographies, en partant de leurs origines jusqu'au XIXe siècle. Fillon y compile tous les travaux disponibles pour son sujet. Il montre aussi bien l'histoire, l'art et la configuration actuelle de ces différents lieux, ainsi que les personnalités historiques que les séjours d'hommes célèbres. Il tente par là de faire l'étude la plus complète possible de sa province. Même si ce livre reste inachevé, il aura permis de mettre en lumière la Vendée.
Par la suite et grâce à la connaissance d'Anatole de Montaiglon, avec lequel il participe dès 1870 à la Société de l'Histoire de l'Art français, Benjamin Fillon élargit son champ d'activité à l'histoire de l'art. La plupart de ses articles, publiés par cette société, consiste en une suite de documents, devis portant sur des artistes français. En effet, pour ses recherches en histoire de l'art, il tient toujours à s'appuyer sur des documents écrits de l'époque étudiée. Puis, il ordonne les productions artistiques selon un ordre chronologique et stylistique tout en élaborant une évolution linéaire de l'art scandée par des phases de transformations ou de dégénérescences. Dans cette optique, il invente des classifications, qui même si elles n'auront pas vraiment de suite, dévoilent sa manière de penser. Ainsi, dans un de ses principaux ouvrages L'Art de la terre chez les Poitevins, suivi d'une étude sur l'ancienneté de la fabrication du verre en Poitou, où il retrace les caractéristiques et l'évolution chronologique de la céramique de sa région, il sépare des périodes comme l'époque gallo-romaine, en période gallo-romaine et romano-gauloise, suivant l'influence dominante sur les objets. C'est-à-dire que l'influence dominante est gauloise à l'époque gallo-romaine et elle est romaine à l'époque romano-gauloise. Il ne lui semble toutefois pas possible que des objets considérés comme des œuvres d'art puissent provenir de la même période que d'autres moins aboutis.
Passionné par la Renaissance française, style dans lequel il fait restaurer son château La Court d'Aron, il s'attarde sur les faïences dites d'Henri II et retrace l'histoire de son attribution à la communauté d'Oiron – théorie qui fut réfutée par Edmond Bonnaffé en 1888. Fillon a cependant limité les recherches de l'origine de cette production au Poitou.

De même que cette attribution erronée, le point sombre de cette personnalité est qu'actuellement des documents utilisés pour ses travaux sont soupçonnés d'avoir été falsifiés et il aurait « inventé » certaines découvertes archéologiques, telle celle du trésor de l'étang de Nesmy, dont il a fallu 80 ans avant de prouver l'impossible existence. Fidèle à sa méthode, il s'est appuyé sur des documents contemporains avec tant de rigueur qu'après lui, des savants, et parmi les plus renommés Joseph Déchelette, tentèrent sans succès de percer le secret de cette « découverte ».

Benjamin Fillon est une personnalité à comprendre aussi par ses collections. Dispersées et vendues après sa mort, elles furent également l'objet d'études, de prêts lors d'expositions comme l'Exposition universelle de 1878 et de dons à certains musées parisiens tel le Louvre car, selon lui, « il importe aussi que les objets de quelque valeur entrent comme spécimens, dans les collections publiques, et qu'on les accompagne de bonnes notices qui leur servent de certificats de notoriété ».

Fiorelli, Giuseppe

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  • Personne
  • 1823 - 1896

Archéologue et numismate italien. Il travaille dans un premier temps au département de numismatique du Musée archéologique de Naples. Inspecteur des fouilles de Pompéi, il est emprisonné pour ses opinions libérales puis nommé professeur d’archéologie à Naples tout en retrouvant sa fonction d’inspecteur des fouilles de Pompéi. De 1863 à 1875, il est à la tête de la surintendance des fouilles, avant d’occuper un poste à la direction générale des Antiquités et des Beaux-arts du royaume d'Italie. Il s’évertue à poser les fondements de la protection du patrimoine italien.

Fitz-James, Jacques

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  • Personne
  • 1670 - 1734

Fils naturel de Jacques II, roi d'Angleterre. Duc de Berwick, maréchal de France.

Fleury, Michel

  • Personne
  • Paris, 17 novembre 1923 - Paris, 18 janvier 2002

Après ses études à l'École nationale des chartes, il devient l'adjoint du conservateur aux Archives de la Seine. Puis, il intégra en même temps la Commission du Vieux Paris, les antiquités d'Île-de-France et l'École pratique des hautes études.
De 1955 à 2001, il est membre de la Commission du Vieux Paris. Il est tout d'abord secrétaire de la commission. De 1975 à 2001, il est vice-président de la commission.
Parallèlement, dès 1955, il s'occupe des fouilles archéologiques à Paris et sites environnants. En 1955, il est nommé inspecteur des fouilles archéologiques de la Ville de Paris. Puis, de 1965 à 1983, il est directeur régional des antiquités d'Île-de-France.
Enfin, il enseigne à l'École pratique des hautes études, la IVe section (sciences historiques et philologiques). En 1958, il est élu directeur d'études à l'ÉPHE, titulaire de la chaire d'histoire de Paris, succédant ainsi à Marcel Poëte (1866-1950) et à Élie Debidour. En 1961, il est choisi pour devenir le secrétaire de la IVe section. De 1974 à 1988, il préside la IVe section, ainsi que l'École pratique des hautes études entre 1980 et 19834.

Fleury, Édouard [Pseudonyme]

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  • Personne
  • 9 septembre 1815 – 4 juillet 1883

Né le 9 septembre 1815 à Laon (Aisne), Édouard Husson dit Édouard Fleury est un journaliste, archéologue et historien français, spécialiste du département de l’Aisne. Issu d’une petite bourgeoisie de province qui prend son essor lors de la Restauration, il passe la majeure partie de sa vie à Vorges, près de Laon. Il y officie en tant que rédacteur en chef du Journal de l’Aisne (première publication en 1808), dont il est également le propriétaire depuis le rachat de celui-ci par son père en 1841. Son frère, l’écrivain Jules Husson dit Champfleury, a, de même, commencé sa carrière au Journal de l’Aisne.
Au-delà de ses activités strictement professionnelles, Édouard Fleury est archéologue (son champ d’étude spécifique reste l’archéologie dans le département de l’Aisne), mais aussi historien spécialiste de la Révolution. Ses recherches, très situées, en archéologie l’amèneront à devenir membre de la Société historique de Haute-Picardie, qu’il présidera à partir du 5 novembre 1861, jusqu’en 1864.
Il laisse derrière lui un nombre considérable de travaux sur le département de l’Aisne et la ville de Laon. Il rédige par exemple un très complet Antiquités et monuments du département de l'Aisne (1877) en 4 volumes, illustré par lui-même de plusieurs centaines de gravures. Ce travail représente un ensemble de comptes-rendus de fouilles effectuées dans la région (celles de Nizy-le-Comte, par exemple, entre 1851 et 1855). Il s’attache de même à des objets de recherche plus précis, tels qu’une histoire des vignobles dans le Laonnois (Les vignobles et les vins du Laonnois : jadis et aujourd’hui, 1873), une Étude sur le pavage émaillé dans le département de l’Aisne (1855), ou bien encore à une description des habitats troglodytiques dans l’Aisne (Les villages souterrains dans le département de l’Aisne, 1872).
Édouard Fleury s’intéresse également au département de la Marne et plus particulièrement à la ville de Reims : il communique par exemple en 1861 sur une mosaïque gallo-romaine reimoise, à l’Académie des Inscriptions et des Belles-Lettres. Dessinateur et photographe amateur, l’ensemble de ses documents iconographiques (11000 documents dessinés, gravés ou photographiés) sont légués, à sa mort le 4 juillet 1883, au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France.

Flouest, Edouard

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  • Personne
  • 1829 - 1891

Né le 18 avril 1829 au Puy (Haute-Loire), dans une famille d’origine normande, fils d’un père greffier puis avocat, Édouard Flouest entreprend des études de droit à la faculté de droit d’Aix-en-Provence. Il intègre la magistrature en 1851 et exerce successivement, en tant que substitut, à Brignoles où il est nommé le 28 octobre 1854, puis à Aix à partir du 1er mars 1856. En 1860, il est nommé procureur à Forcalquier, l’année suivante à Semur, deux ans plus tard à Chaumont, et la même année à Chalon-sur-Saône. Il devient enfin procureur impérial à Nîmes le 27 février 1867. Remplacé en 1870 à la chute du Second Empire, il est nommé procureur de la République dans la même ville en 1871, mais le soulèvement de la population contre sa nomination l’oblige à démissionner. Il s’installe alors à Lyon comme avocat où il reste jusqu’en 1877. Il réintègre ensuite la magistrature comme procureur général à Chambéry, puis la même année à Nancy, avant d’être affecté en janvier 1878 à Orléans. Reconnu par ses pairs pour sa rigueur, sa droiture et sa magnanimité, Édouard Flouest a eu une carrière très riche au gré de mutations qu’il a le plus souvent sollicitées dans la double perspective d’une évolution professionnelle et d’un rapprochement géographique avec la région natale de son épouse : la Bourgogne, et plus particulièrement l’arrondissement de Châtillon-sur-Seine où est installé son beau-père. Il est admis à la retraite le 13 janvier 1880, et déménage à Paris où il dirige la compagnie d’assurances La France. Il décède en 1891, à l’âge de 62 ans.
Édouard Flouest s’intéresse très tôt à l’archéologie nationale et s’implique dans les sociétés d’histoire et d’archéologie locales des arrondissements où il est nommé en y devenant membre-résidant ou membre-correspondant : Société des sciences historiques et naturelles de Semur, Société d’histoire et d’archéologie de Chalon-sur-Saône ; Académie royale du Gard ; Société littéraire, archéologique et historique de Lyon ; Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie ; Société archéologique et historique de l’Orléanais ; Société historique et archéologique de Langres. En parallèle, il devient membre-correspondant de la Commission de Topographie des Gaules (CTG) en avril 1866, après la découverte du site archéologique de Chassey. Il participe au dictionnaire de la CTG en envoyant plusieurs notices communales et obtient, ou sollicite, l’aide de la CTG, pour mener des fouilles archéologiques à Chassey (Saône-et-Loire), puis à Nages (Gard) et sur le plateau du Magny-Lambert (Côte-d’Or). En dehors de ces fouilles de terrain, Édouard Flouest parcourt les musées et collections particulières : ses recherches se concentrent avant tout sur les objets, aspect que reflète parfaitement le fonds iconographique donné au musée d’Archéologie nationale. En 1872, il devient membre correspondant pour le ministère de l’Instruction publique pour la section d’archéologie du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS) et envoie de nombreux articles inédits accompagnés de dessins, d’estampages ou de photographies. La constance de ses travaux, leur étendue géographique et chronologique, l’importance de son réseau relationnel, tant en province qu’à la capitale, sont autant de raisons qui motivent sa nomination comme membre-résidant de la Société des Antiquaires de France en 1884 et comme secrétaire-adjoint en 1890. Il devient alors le porte-parole de plusieurs érudits provinciaux, au nombre desquels figurent le Comte de la Sizeranne (Drôme), Paul du Châtellier (Finistère), Eugène Vignat et le vicaire Desnoyers (Orléans), Jean-Baptiste Counhaye (Suippes), l’abbé Guichard (Savoie), etc., pour relayer les découvertes faites sur le territoire national et pour soumettre certaines questions à l’expertise de la Société des Antiquaires de France.
Édouard Flouest est étroitement lié au musée des Antiquités nationales, actuel musée d’Archéologie nationale (MAN). La correspondance conservée au MAN atteste les échanges réguliers entre Édouard Flouest, Alexandre Bertrand, Gabriel de Mortillet ou Abel Maître entre 1867 et 1890. Soucieux de l’avancement de la connaissance archéologique à l’échelle nationale, Édouard Flouest prend son rôle de correspondant très à cœur et reste persuadé du rôle majeur que doit jouer le musée des Antiquités nationales pour la centralisation des connaissances et la diffusion de la science française à l’étranger. Il informe donc régulièrement la CTG, puis le MAN, de ses découvertes et de ses publications dont il envoie généralement des tirés-à-part pour la bibliothèque du musée. Il sollicite à plusieurs reprises le financement de certaines fouilles par la CTG ou par le MAN afin que les objets découverts puissent rejoindre les collections du MAN. Il a ainsi fouillé au Magny-Lambert avec Abel Maître et sous la direction d’Alexandre Bertrand. Donateur au profit du MAN de plusieurs objets de sa collection personnelle, généralement issus de ses propres fouilles, il encourage ses relations à faire de même ou d’accepter a minima le dépôt temporaire des objets au MAN afin que les ateliers puissent les reproduire en tirages en plâtre ou en photographies. Le MAN est également un lieu de travail pour Édouard Flouest qui vient y consulter les albums Cournault, les albums Pothier ou encore les albums documentaires du musée, dits Albums noirs. Il envoie par ailleurs plusieurs dessins, planches imprimées et planches aquarellées destinées à compléter cette documentation vivante.

Forel, François

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  • Personne
  • 1813 - 1887

Avocat, historien et archéologue suisse.
François Forel naît à Morges le 3 Avril 1813 ; de l'union de François Antoine Forel, et d'Adélaïde, dite Adeline, Forel, née de Gasparin.
En 1840, il épouse Adèle Morin qui lui donnera l'année suivante un fils, François-Alphonse.
Sa formation juridique l'amène à devenir avocat à Lausanne et Morges, substitut du procureur général et même président du tribunal de district de Morges.
Il reste cependant passionné d'histoire, publiant plusieurs ouvrages et participant à la fondation de la Société d'histoire de la Suisse romande en 1837, en devenant même le président entre 1855 et 1879.
Cette même curiosité l'amène à s'intéresser, en 1854, aux stations lacustres découvertes au large de Morges, sous les eaux du Lac Léman (Aujourd'hui connues sous les noms de Morges-Les Roseaux d'une part, et de Morges-Stations de Morges, regroupant les sites de la Grande-Cité et de Vers-l'Eglise, d'autre part). Il fait participer son fils, François-Alphonse, à ces recherches dès son plus jeune âge, éveillant l'intérêt de ce dernier qui continuera à étudier ces sites tout au long de sa vie.
François Forel s'éteint à Morges le 2 Mars 1887.

Forel, François-Alphonse

  • Personne
  • 1841 - 1912

Médecin, naturaliste et archéologue suisse.
François-Alphonse Forel naît le 2 Février 1841 à Morges ; de l'union de François Forel, avocat et historien, et Adèle Forel, née Morin.
A partir de 1854, alors encore adolescent, son père l'associe aux recherches qu'il entreprend sur les stations lacustres découvertes au large de Morges, sous les eaux du lac Léman (aujourd'hui connues sous les noms de Morges-Les Roseaux d'une part, et de Morges-Stations de Morges, regroupant les sites de la Grande-Cité et de Vers-l'Eglise, d'autre part).
Entamant sa formation à l'Académie de Genève, il poursuit ensuite ses études à la Faculté des Sciences de Montpellier, puis à la Faculté de Médecine de Paris, et enfin à l'Université de Wurtzbourg où il obtient son Doctorat en Médecine et Obstétrique en 1867.
De retour en Suisse, vers 1870, François-Alphonse Forel débute sa carrière académique à l'Académie de Lausanne en enseignant en premier lieu l'Anatomie, à laquelle viendront s'ajouter la Physiologie (à partir de 1873 à l'Ecole de Pharmacie de Lausanne puis de 1890 à l'Académie) et la Zoologie (de 1883 à 1884).
A la même période, en 1872, il épouse Fanny Elisabeth Monneron, dont il aura quatre enfants : Cécile en 1874, Marie en 1875, Hilda en 1877 et enfin François en 1882.
Il laisse de côté le monde universitaire vers 1894-95 pour se consacrer entièrement à ses recherches, notamment son étude holistique du lac Léman à laquelle il dédiera une somme monographique, "Le Léman", dont les trois volumes paraissent entre 1892 et 1904, établissant à cette occasion les fondations de la limnologie.
Membre de plusieurs dizaines de sociétés savantes ; tant scientifiques qu'artistiques ou historiques ; à travers l'Europe, il s'intéresse à de nombreuses disciplines (glaciologie, sismologie, météorologie, géographie, etc...), participe à de nombreux congrès et conférences internationaux et entretient une correspondance nombreuse ; s'inscrivant parfaitement dans les réseaux érudits du XIXe siècle européen.
S'il semble maintenir un intérêt pour l'archéologie tout au long de sa vie ; participant aux congrès internationaux de Paris et Londres en 1867 et 1868, et obtenant dès 1879 une autorisation de pratiquer des fouilles dans les lacs Léman, de Neuchâtel et de Morat ; celle-ci ne reprend une place prépondérante dans ses travaux qu'assez tard : ses observations archéologiques du Léman se concentrent dans le troisième volume de son grand œuvre, paru en 1904, période à laquelle il rejoint également les rangs de la nouvellement fondée Société Vaudoise d'Histoire et d'Archéologie.
Il s'éteint le 8 Août 1912 à Morges, dans sa résidence de l'Abbaye.

Formigé, Jules

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  • Personne
  • 1879 - 1960

Jules Formigé entre à l’Ecole des beaux-arts en 1898 dans l'atelier Pascal et obtient son diplôme d’architecte en 1904. En 1902, il débute une série de relevés archéologiques dans le sud de la France puis est chargé par le service des monuments historiques du relevé de la chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon en 1905. Ses relevés sont exposés au salon des Artistes français (1905 et 1909) et à Rouen (1906). Il voyage dans le bassin méditerranéen (Grèce, Italie, Algérie, Tunisie et Egypte). Il est ensuite chargé, entre 1911 et 1913, d'une mission d’études et de fouilles à Die et en Arles où il découvre un moulage ancien de la Vénus d’Arles, avant sa restauration par Girardon. En 1913, l’académie des Inscriptions et belles-lettres publie son mémoire "Remarques diverses sur les théâtres romains" [d’Arles et d’Orange], qui le consacre comme spécialiste de la France gallo-romaine et lui vaut, la même année, la médaille d’archéologie de la Société centrale des architectes. Pendant la Première Guerre mondiale, il est délégué dans les fonctions d'architecte en chef puis nommé en 1920 architecte des Monuments historiques pour la vallée du Rhône, la Provence, l'arrondissement de Pontoise, le palais de justice de Paris et la basilique de Saint-Denis.
En 1929, il expose sa restauration du trophée d’Auguste à La Turbie, réalisée à partir des textes de Pline et de César. En 1936, il est nommé adjoint à l'inspection générale des monuments historiques, et, en 1944, devient inspecteur général. Il est élu membre de l’académie des Beaux-Arts le 4 juillet 1942, et président en 1955. En 1947, il est élu membre de l'Institut. Il prend sa retraite en 1948 mais reste chargé de Saint-Denis, Arles, La Turbie, Saint-Rémy, Vienne, Orange. Il est l'auteur d’une vingtaine de brochures sur les découvertes archéologiques dans le midi de la France.

Foucher, ?

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  • Personne
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Fourdrignier, Edouard

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  • Personne
  • 1842 - 1907

Employé des Contributions directes en poste successivement à Limours, Saint-Germain, Maubeuge, Versailles, Mantes.
Receveur particulier des Contributions indirectes à Sèvres.

Il découvre en 1876 la double sépulture de La Gorge-Meillet (Somme-Tourbe, Marne), présentée à l'Exposition universelle de 1878. Il est également l'inventeur d'une sonde archéologique qui porte son nom.

Fourel, C.

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  • Personne
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Né au XIXe siècle et mort au XXe siècle.

Fraisse, ?

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  • Personne
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Habite à Sisteron.

Francini, Alessandro

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  • Personne
  • ? – 1648

Né à Florence dans la seconde moitié du XVIe siècle et mort en France en 1648, Alessandro Francini est un graveur et sculpteur italien. Il semble toutefois effectuer l'essentiel de sa carrière en France, plus particulièrement à Fontainebleau.

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