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Notice d'autorité

Véran, Auguste

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  • Personne
  • 1839 - 1927

Architecte et inspecteur des travaux des Monuments historiques.
Correspondant CTG pour les Bouches-du-Rhône. Correspondant de la CGHAF.

Voulot, Félix

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  • Personne
  • 1828 - 1883

Conservateur du musée départemental des Vosges, archéologue.
Membre du CTHS
Membre de la Société nationale des antiquaires de France.

Vouga, Paul

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  • Personne
  • 1880 - 1940

Fils d’Émile Vouga, instituteur et archéologue, et de Marie-Valérie Jahn. Epouse en 1906 Marie-Louise Billeter, fille d'Otto, professeur de chimie à l'université de Neuchâtel. Études de lettres à Neuchâtel (licence en 1902, doctorat en 1905), Florence et Berne. Professeur à l'école supérieure de commerce de Neuchâtel (1906-1940), privat-docent (1909-1919), puis professeur extraordinaire (1919-1940) de préhistoire à l'université. Conservateur des collections archéologiques du Musée d'histoire de Neuchâtel (dès 1909) et responsable des fouilles cantonales. Président de la Société suisse de préhistoire (1934-1937), collaborateur de plusieurs revues, V. est connu pour ses fouilles à La Tène, pour l'établissement de la première chronologie stratigraphique du Néolithique en Suisse et pour l'utilisation de la photographie aérienne dans la prospection archéologique.

Vouet, Simon

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  • Personne
  • 1590 - 1649

Peintre et dessinateur français.

Vouet, Aubin

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  • Personne
  • 1595 - 1641

Peintre français.

Exposition universelle, 1889

  • Collectivité
  • 6 mai - 31 octobre 1889

L'Exposition universelle de 1889 est la quatrième Exposition de ce type organisée par la France. Elle a pour but de célébrer le centenaire de la Révolution française, ce qui conduit les monarchies européennes à boycotter cette manifestation (absence de l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Belgique, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Russie et la Suède). Pour autant 35 nations y participent et on compte plus de 61000 exposants.
Elle est un éloge à la révolution industrielle qui consacre l’avènement de l’architecture métallique - la Tour Eiffel est en l'emblème -, ainsi qu'à l'empire colonial français.
Elle se développe sur 96 hectares dans Paris : le Champ-de-Mars et le Palais du Trocadéro accueillent l'art et l'industrie, tandis que l'esplanade des Invalides est dédiée aux expositions des colonies françaises et du ministère de la Guerre.
Comme pour les Expositions de 1867 et 1878, une partie de l'Exposition est dédiée à l'histoire du travail (Exposition rétrospective du travail et des sciences anthropologiques - Section I Sciences anthropologiques et ethnographiques. 1. Anthropologie 2. Ethnographie 3. Archéologie). Gabriel de Mortillet qui en est le principal organisateur reconstitue les différentes phases de l’évolution humaine par des scènes regroupant des mannequins associés à des objets authentiques.

Fillon, Benjamin

  • Personne
  • (1819-1881)

1842 : juge suppléant au tribunal de Napoléon-Vendée à la Roche-sur-Yon, chef lieu du département de la Vendée – depuis Napoléon Ier
1841 : premiers travaux à la Société des antiquaires de l'Ouest. Il y devient questeur en 1844, puis vice-président en 1846
1851 : démission de ses fonctions de juge suppléant après le coup d'état du 2 décembre
1864 : organise le 31e Congrès archéologique de France à Fontenay-le-Comte dont il est le secrétaire général
1870-1881 : collaboration à la Société de l'Histoire de l'Art français, rédige de nombreux articles dans diverses revues, participe à l'élaboration de la carte géographique de la Vendée propose et contribue à la nouvelle dénomination de rues à Fontenay-le-Comte
1878 : prêt de nombreux objets de sa collection personnelle pour l'Exposition universelle de 1878

Mentionné avant tout dans les dictionnaires comme archéologue, il participe à plusieurs fouilles en Vendée, dont la villa de Saint-Médard-des-Prés, révélatrice de sa méthode d'approche intellectuelle. Il s'attache, tout d'abord, à faire publier dans le quotidien de la ville où il habite, Fontenay-le-Comte, les avancées de ses recherches, marquant par là son intérêt à faire partager ses découvertes et à les rendre publiques. Les structures de la villa sont plus ou moins décrites, mais il s'astreint à une description scrupuleuse des objets qu'il range en un catalogue stylistique et chronologique, suivie de planches de gravures les représentant. Il fait ensuite appel aux techniques les plus avancées de son époque en demandant à des spécialistes, tel Eugène Chevreul, des analyses scientifiques de certains dépôts de matière conservés. Enfin, à l'aide de ces résultats et en s'appuyant sur les ouvrages reconnus de savants comme Winckelmann, il donne son interprétation des fonctions de l'objet, de son origine géographique et des circonstances de sa redécouverte et conclut qu' « arrivé à la fin d'un travail, qui demande à la fois le flair d'un archéologue et l'œil d'un artiste, on aura rendu à l'histoire un service signalé ».

De ce fait, Benjamin Fillon a élaboré une méthode particulière. Deux choses semblent être vraiment importantes dans ses recherches : dans un premier temps, son désir de prouver que l'histoire d'aujourd'hui découle de celle de ses ancêtres, d'où la nécessité de l'étudier et de la faire apprendre à tous. Le deuxième point est un croisement, indispensable pour lui, entre toutes les disciplines : ce décloisonnement lui semble nécessaire pour mieux appréhender la société actuelle et obtenir la meilleure analyse possible. Ainsi son ouvrage Poitou et Vendée, réalisé en collaboration avec l'aquafortiste Octave de Rochebrune et réédité en 1981, étudie plusieurs localités sous la forme de monographies, en partant de leurs origines jusqu'au XIXe siècle. Fillon y compile tous les travaux disponibles pour son sujet. Il montre aussi bien l'histoire, l'art et la configuration actuelle de ces différents lieux, ainsi que les personnalités historiques que les séjours d'hommes célèbres. Il tente par là de faire l'étude la plus complète possible de sa province. Même si ce livre reste inachevé, il aura permis de mettre en lumière la Vendée.
Par la suite et grâce à la connaissance d'Anatole de Montaiglon, avec lequel il participe dès 1870 à la Société de l'Histoire de l'Art français, Benjamin Fillon élargit son champ d'activité à l'histoire de l'art. La plupart de ses articles, publiés par cette société, consiste en une suite de documents, devis portant sur des artistes français. En effet, pour ses recherches en histoire de l'art, il tient toujours à s'appuyer sur des documents écrits de l'époque étudiée. Puis, il ordonne les productions artistiques selon un ordre chronologique et stylistique tout en élaborant une évolution linéaire de l'art scandée par des phases de transformations ou de dégénérescences. Dans cette optique, il invente des classifications, qui même si elles n'auront pas vraiment de suite, dévoilent sa manière de penser. Ainsi, dans un de ses principaux ouvrages L'Art de la terre chez les Poitevins, suivi d'une étude sur l'ancienneté de la fabrication du verre en Poitou, où il retrace les caractéristiques et l'évolution chronologique de la céramique de sa région, il sépare des périodes comme l'époque gallo-romaine, en période gallo-romaine et romano-gauloise, suivant l'influence dominante sur les objets. C'est-à-dire que l'influence dominante est gauloise à l'époque gallo-romaine et elle est romaine à l'époque romano-gauloise. Il ne lui semble toutefois pas possible que des objets considérés comme des œuvres d'art puissent provenir de la même période que d'autres moins aboutis.
Passionné par la Renaissance française, style dans lequel il fait restaurer son château La Court d'Aron, il s'attarde sur les faïences dites d'Henri II et retrace l'histoire de son attribution à la communauté d'Oiron – théorie qui fut réfutée par Edmond Bonnaffé en 1888. Fillon a cependant limité les recherches de l'origine de cette production au Poitou.

De même que cette attribution erronée, le point sombre de cette personnalité est qu'actuellement des documents utilisés pour ses travaux sont soupçonnés d'avoir été falsifiés et il aurait « inventé » certaines découvertes archéologiques, telle celle du trésor de l'étang de Nesmy, dont il a fallu 80 ans avant de prouver l'impossible existence. Fidèle à sa méthode, il s'est appuyé sur des documents contemporains avec tant de rigueur qu'après lui, des savants, et parmi les plus renommés Joseph Déchelette, tentèrent sans succès de percer le secret de cette « découverte ».

Benjamin Fillon est une personnalité à comprendre aussi par ses collections. Dispersées et vendues après sa mort, elles furent également l'objet d'études, de prêts lors d'expositions comme l'Exposition universelle de 1878 et de dons à certains musées parisiens tel le Louvre car, selon lui, « il importe aussi que les objets de quelque valeur entrent comme spécimens, dans les collections publiques, et qu'on les accompagne de bonnes notices qui leur servent de certificats de notoriété ».

Audollent, Auguste

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  • Personne
  • 14 juillet 1864 - 7 avril 1943

Après des études secondaires au Petit séminaire de Séez et au lycée Louis-le-Grand, il entre à la Sorbonne pour préparer l'agrégation de lettres et à l'École pratique des Hautes études où il suit les cours d'épigraphie latine d'Héron de Villefosse. Membre de l'École française de Rome à partir de 1888, il est chargé d'une mission épigraphique en Algérie près de Biskra. Nommé professeur à l'École normale de Cluny, puis au lycée de Sens, il obtient un poste de chargé de cours d'épigraphie latine puis de professeur à la Faculté des lettres de Clermont-Ferrand. Il soutient une thèse sur Carthage romaine (146 av. J.-C. - 698 ap. J.-C.) et collabore activement jusqu'à sa mort au Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastique. Historien de l'antiquité romaine et de la Gaule, épigraphiste et archéologue, Auguste Audollent s'intéresse aux antiquités gallo-romaines de l'Auvergne, dirige plusieurs fouilles et publie "Clermont gallo-romain" dans les Mélanges littéraires de la Faculté des Lettres en 1920 et la Cité des Arvernes au temps de Grégoire de Tours en 1940.

Audouin, Édouard

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  • Personne
  • 1864 - 1933

Maître auxiliaire au lycée Henri IV, professeur aux lycées de Lorient, Toulon, Châteauroux et Rennes entre 1885 et 1888, Édouard Audouin poursuit parallèlement ses études en obtenant sa licence ès lettres en 1886 et l'agrégation de grammaire en 1887. Précepteur pour le comte d'Aunay, ministre de la France au Caire en 1887-1888, il devient ensuite maître de conférences de philologie grecque et latine à la faculté des lettres d'Aix-en-Provence en 1889, puis maître de conférences de grammaire et de philologie grecque et latine à l'université de Toulouse en 1890, avant d'intégrer la faculté des lettres de Poitiers où il achève sa carrière, comme maître de conférences de philologie et antiquités classiques en 1894, promu ensuite professeur-adjoint en 1899 - un an après la soutenance de son doctorat ès lettres - et professeur en 1901 de philologie et antiquités grecques et latines.

Aufrère, ?

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  • Personne
  • ? - ?

Habitant à Montluçon

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