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Notice d'autorité

Quicherat, Jules

  • Personne
  • 1814-1882

Diplômé archiviste-paléographe de l'École des chartes en 1837, il est professeur d'archéologie médiévale dans cette même école de 1847 à 1878 et professeur de diplomatique de 1849 à 1870. Membre du Comité des Travaux historiques en 1858 et membre de la commission des monuments historiques en 1871, il devient directeur de l'École des chartes de 1871 à 1882.

Saint-Périer, René de

  • Personne
  • 1877 - 1950

René de Poilloüe, comte de Saint-Périer, fait ses études de médecine de 1898 à 1903. Il se passionne pour l’archéologie en 1911. Il réalise des fouilles à Souzy (Rhône) en 1912 et met au jour un ensemble exceptionnel de mosaïques gallo-romaines. Il passe également un bail avec la commune de la grotte des Rideaux (Lespugue, Haute-Garonne) afin d’en avoir l’exclusivité. En 1912, il commence à fouiller la grotte des Bœufs (Jura) et la grotte des Harpons (Haute-Garonne).
A partir de 1928, Il fouille avec son épouse la grotte d’Isturitz (Pyrénées-Atlantiques), il s’agit de son chantier le plus important avec celui de Lespugue.
Suzanne-Raymonde passe la majeure partie de sa vie à aider son mari dans ses campagnes de fouilles. C’est à elle que l’on doit la découverte de la Vénus de Lespugue (1922). Le couple installe dans son château des vitrines afin d’exposer ses collections préhistoriques. S. de Saint-Périer se faisait toujours un plaisir de les montrer à ses visiteurs ou à des lycées et des étudiants. Après la mort de son mari, elle continue ses travaux et à s’intéresser à la Préhistoire.
A la suite du décès de Suzanne de Saint-Périer, la collection du couple rejoint le musée d'Archéologie nationale. Cependant, certains objets furent donnés à d’autres musées comme la vénus de la grotte des Rideaux qui est conservée au Musée de l’Homme.

Forel, François-Alphonse

  • Personne
  • 1841 - 1912

Médecin, naturaliste et archéologue suisse.
François-Alphonse Forel naît le 2 Février 1841 à Morges ; de l'union de François Forel, avocat et historien, et Adèle Forel, née Morin.
A partir de 1854, alors encore adolescent, son père l'associe aux recherches qu'il entreprend sur les stations lacustres découvertes au large de Morges, sous les eaux du lac Léman (aujourd'hui connues sous les noms de Morges-Les Roseaux d'une part, et de Morges-Stations de Morges, regroupant les sites de la Grande-Cité et de Vers-l'Eglise, d'autre part).
Entamant sa formation à l'Académie de Genève, il poursuit ensuite ses études à la Faculté des Sciences de Montpellier, puis à la Faculté de Médecine de Paris, et enfin à l'Université de Wurtzbourg où il obtient son Doctorat en Médecine et Obstétrique en 1867.
De retour en Suisse, vers 1870, François-Alphonse Forel débute sa carrière académique à l'Académie de Lausanne en enseignant en premier lieu l'Anatomie, à laquelle viendront s'ajouter la Physiologie (à partir de 1873 à l'Ecole de Pharmacie de Lausanne puis de 1890 à l'Académie) et la Zoologie (de 1883 à 1884).
A la même période, en 1872, il épouse Fanny Elisabeth Monneron, dont il aura quatre enfants : Cécile en 1874, Marie en 1875, Hilda en 1877 et enfin François en 1882.
Il laisse de côté le monde universitaire vers 1894-95 pour se consacrer entièrement à ses recherches, notamment son étude holistique du lac Léman à laquelle il dédiera une somme monographique, "Le Léman", dont les trois volumes paraissent entre 1892 et 1904, établissant à cette occasion les fondations de la limnologie.
Membre de plusieurs dizaines de sociétés savantes ; tant scientifiques qu'artistiques ou historiques ; à travers l'Europe, il s'intéresse à de nombreuses disciplines (glaciologie, sismologie, météorologie, géographie, etc...), participe à de nombreux congrès et conférences internationaux et entretient une correspondance nombreuse ; s'inscrivant parfaitement dans les réseaux érudits du XIXe siècle européen.
S'il semble maintenir un intérêt pour l'archéologie tout au long de sa vie ; participant aux congrès internationaux de Paris et Londres en 1867 et 1868, et obtenant dès 1879 une autorisation de pratiquer des fouilles dans les lacs Léman, de Neuchâtel et de Morat ; celle-ci ne reprend une place prépondérante dans ses travaux qu'assez tard : ses observations archéologiques du Léman se concentrent dans le troisième volume de son grand œuvre, paru en 1904, période à laquelle il rejoint également les rangs de la nouvellement fondée Société Vaudoise d'Histoire et d'Archéologie.
Il s'éteint le 8 Août 1912 à Morges, dans sa résidence de l'Abbaye.

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