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Notice d'autorité
Personne

Gozzadini, Giovanni

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  • Personne
  • 1810 - 1887

Comte. Archéologue. En 1853, il met au jour sur son domaine de Villanova des tombes à crémation, découverte majeure pour la Protohistoire italienne. Les fouilles sont dirigées par la Commission auxiliaire des antiquités et beaux-arts et financées par le comte Gozzadini qui participe aux travaux avec sa femme, notamment pour la restauration des céramiques. Élu à l'Assemblée générale de la Romagne en 1859, il est nommé Sénateur du royaume d'Italie en 1860 et forme autour de lui un cercle intellectuel dans lequel évoluent Alexandre Bertrand, Gabriel de Mortillet, Ernest Chantre, Hans Hildebrand, Édouard Desor, George Dennis, John Evans, Austen Henry Layard, Oscar Montelius ou Heinrich Schliemann. En 1860, il devient Président de la Diputazione di Storia Patria per le province de Romagna et se consacre à la publication de documents et d'études archéologiques ainsi qu'à la promotion des recherches historiques. Il dirige en 1862 des fouilles sur la propriété Aria à Marzabotto qu'il identifie comme des vestiges d'une importante nécropole. Président du Congrès international d'anthropologie et archéologie préhistoriques réunit à Bologne (1871), il admet son erreur sur Marzabotto mais est admiré pour ses travaux à Villanova et La Certosa qui confirment les états successifs de la culture étrusque. Les fouilles de Marzabotto sont reprises jusqu'en 1874 par G. Aria puis par Edoardo Brizio en 1883. Inspecteur des fouilles et des monuments de Bologne, de l'Émilie et des Marches (1878), il est nommé directeur général du Museo Civico. Il lègue ses collections à la mairie de Bologne lors de son décès. Elles seront transférées en 1960 au Museo Civico.

Goy, Pierre (de)

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  • Personne
  • 1857 - 1930

Inspecteur départemental de la Société d’archéologie pour le Cher.

Goujon, Abel

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  • Personne
  • 1794 - 1834

Imprimeur-libraire et imprimeur lithographe.

Gosse, Hippolyte

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  • Personne
  • 1834 - 1901

Après des études de médecine à Paris et un doctorat obtenu en 1863, Hippolyte Gosse devient médecin. Hygiéniste, il étudie notamment les causes de propagation de la tuberculose et propose des moyens de lutter contre cette maladie. Médecin des sapeurs-pompiers, il est surtout professeur de médecine légale de 1875 jusqu'à sa mort. Passionné d'archéologie, d'histoire et de géographie, il dirige dès 1872 le Musée archéologique et le Musée épigraphique de la ville de Genève. Il est membre ou correspondant de plus de vingt sociétés savantes. Egalement collectionneur d'objets d'art liés à l'histoire de Genève, il créé une collection de portraits continuée par son gendre Hector Adolphe Maillart. Il publie de nombreux articles sur l'histoire, la préhistoire, l'archéologie, la médecine, l'hygiène et la médecine légale.

Gosse, André-Louis

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  • Personne
  • 1791 - 1873

Fils d'Henri-Albert Gosse et de la Française Victorine Letexier, André Louis Gosse se passionne comme son père de sciences naturelles. Après des études de sciences naturelles à Genève et de médecine à Paris, il obtient son doctorat en 1816, avec une thèse sur les maladies professionnelles. De retour à Genève, André Louis Gosse fonde en 1820 le dispensaire de médecine. Ses centres d'intérêts portent sur les questions d'hygiène médicale, sur l'urbanisme, la médecine pénitentiaire, la statistique de la population, l'économie alimentaire et l'ethnologie.

Gondi, Jean-François-Paul (de)

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  • Personne
  • 1613 - 1679

Coadjuteur de l'archevêché de Paris (en 1643) pour son oncle Jean François de Gondi (1584-1654), puis cardinal (en 1652) et archevêque de Paris (en 1654).

Godefroy, Théodore

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  • Personne
  • 1580 - 1649

Conseiller d'État en 1643.

Girard de Rialle, Julien

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  • Personne
  • 1841 - 1904

Missions scientifiques en Syrie et Allemagne. Ancien préfet des Basses-Alpes. Directeur du service des archives au ministère des Affaires étrangères (1880-1888). Diplomate à la légation de France à Santiago du Chili.
Membre puis secrétaire (1882) de la Société d’anthropologie de Paris.

Gillet, ?

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  • Personne
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Germer-Durand, Eugène

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  • Personne
  • 1812 - 1880

Historien, archéologue, membre de l'Académie du Gard. Après des études au collège Charlemagne à Paris et un succès au concours général, il entre à l'Ecole normale supérieure en janvier 1832. En 1834, il est nommé professeur de troisième au collège royal de Nîmes, où il épouse en 1836 Catherine Cécile Vignaud, fille du peintre Jean Vignaud de Beaucaire (1775-1826), élève de David et premier directeur de l'école de dessin et du musée de peinture de Nîmes. En 1837, il est reçu premier à l'agrégation des lettres et passe en 1839 à la chaire de seconde au collège royal de Montpellier où il reste jusqu'en 1844.
En septembre 1844, il donne sa démission pour se mettre à la disposition de l'abbé d'Alzon pour créer le collège de l'Assomption de Nîmes.
Outre son enseignements, il s'occupait de la discipline, de la direction des études, faisait des cours préparatoires à la licence pour les jeunes professeurs.
En 1851,il est nommé membre du jury d'examen pour l'instruction primaire, fonction qu'il a conservée toute sa vie.
Il occupe ses loisirs et ses vacances à relever les inscriptions antiques de Nîmes et de la région, bientôt secondé par ses fils. Ainsi, en 1854, il fait parvenir premier envoi d'une longue série 400 estampages au CTHS, pour une publication qui ne verra jamais le jour et qui seront communiqués et publiés à son insu par les Allemands.
Parallèlement, la ville de Nîmes lui confie en 1868 la direction de la Bibliothèque municipale, et il organise le musée des Antiques ainsi que le cabinet des médailles.
Il est membre de nombreuses sociétés savantes.
Dans son état civil, Durand, Louis-Eugène-Germer, il signe E. Germer-Durand, ce nom ayant été ensuite adopté par sa famille.

Garrod, Dorothy

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  • Personne
  • 5 février 1892 - 18 décembre 1968

Dorothy Garrod nait le 5 février 1892 à Londres. Elle grandit entourées de savants ; grand-père, oncle et père sont tous membres de la Royal Society. Après de longues études classiques, elle est admise à l’université de Cambridge, puis entre à Newnham College où elle passe une licence d’histoire. Ses dernières années d'études coïncident avec les premières années de la guerre. En 1916, elle décide de s’engager dans les cantines de l’armée, et sert jusqu’en 1919 du nord de la France au bord du Rhin. La paix revenue, elle rencontre l’ethnologue et anthropologue Robert Marett (1866-1943) qui l’entraîne vers l’ethnologie comparée.
En 1921, elle obtient un diplôme d’anthropologie et une bourse de voyage qui lui permet de partir quelques mois en France. Elle visite des cavernes ornées pyrénéennes avec le comte Begouen et rencontre l’abbé Henri Breuil à Ussat en Ariège qui l’emmène visiter les grottes Niaux. Sous son égide, elle aborde l’année suivante l’étude du paléolithique à l’Institut de Paléontologie Humaine de Paris, alors dirigé par Marcellin Boule. C’est au cours de cette période de formation (1922-1924) qu’elle se lie d’amitié avec le Père Teilhard de Chardin et d’autres personnalités du monde scientifique de l’époque. Guidée par le Dr H. Henri-Martin elle débute dans la fouille à la Quina, puis suis un stage aux Eyzies sur les chantiers de Denis Peyrony.
De retour en Angleterre, elle parcourt le pays, de Victoria Cave à Kent’s Cavern, contrôlant par l’observation sur le terrain toutes les sources écrites. À la suite de ces prospections, elle fait paraître en 1925 son premier ouvrage, consacré au Paléolithique supérieur en Grand Bretagne, première synthèse sur la question qui selon l’abbé Breuil comble une véritable lacune de la littérature scientifique. En ce milieu des années vingt, elle effectue de nouveau quelques voyages en France, en particulier chez les Saint-Périer qui explorent les gisements autour de Lespugue.
En 1926, sur les conseils de l’abbé Breuil, elle entreprend ses premières fouilles à Devil’s Tower au pied du Rocher de Gibraltar. Elle y découvre le crâne d’un enfant néandertalien, associé à une industrie moustérienne, ce qui lui permet de préciser pour la première fois la chronologie du paléolithique supérieur de la péninsule.
À l’automne 1927, D. Garrod est invitée à se joindre la commission internationale chargée d’émettre un avis sur l’authenticité du site archéologique de Glozel (Allier) découvert trois ans plus tôt par Emile Fradin. En janvier 1928, la commission conclut à la non ancienneté de l’ensemble des documents qu’elle a pu étudier à Glozel et soulève un tollé.
Début 1928, D. Garrod quitte l’Europe pour la Palestine avec pour projet de tenter de préciser la chronologie du paléolithique de la région. Elle est accueillie à Jérusalem par le Père Louis-Hugues Vincent (1872-1960), archéologue Français, moine dominicain, enseignant à l'École biblique et archéologique française de Jérusalem. Ce premier voyage marque le début d’une longue et brillante carrière de 36 ans dans les pays du Levant. Dès son arrivée, D. Garrod, soutenue par la British School of Archaeology, explore la grotte de Shukbah, près de Ramleh signalée par le Père Alexis Mallon. Elle y découvre l’existence du Mésolithique palestinien qu’elle nomme plus tard : Natoufien et y exhume de nombreux ossements humains. Durant l’automne 1928 et jusqu’à Noël, elle poursuit ses recherches sur le paléolithique en Irak (Kurdistan du sud), repère des sites aux environs de Sulaimani et effectue quelques sondages dans les grottes de Hazar Merd et Zarzi (industries paléolithiques). Après cette expédition, elle se voit confié les fouilles des grottes du Mont Carmel (Wady el-Mughara), menacé de destruction par une exploitation de carrière.
La fouille des grottes (M. es-Skhul, M. el-Wad, M. et-Tabun) s’étale sur sept campagnes (1929 à 1934) durant lesquelles la British School of Jerusalem et l’American School of Prehistoric Research collaborent étroitement. Ces travaux permettent à D. Garrod d’établir définitivement dans ses grandes lignes, la succession stratigraphique de l’âge de pierre en Palestine, allant du Tabounien au Natoufien. Le résultat des recherches est consigné dans le premier volume de : « Stone Age of Mont Carmel » (1937). La parution de l’ouvrage fut selon S. Cassou de Saint-Mathurin, un événement marquant : « Dorothy Garrod tentait de replacer les sédiments des couches, minutieusement décrits et observés, et la faune dans le schéma de l’évolution climatique élaboré par L. Picard. Si le tableau de la distribution au Carmel des espèces animales dans le temps, qu’elle proposait en accord avec D. Bates parait aujourd’hui trop simpliste, ce soucis d’éclairer les problèmes sous plusieurs angles, l’excellence de l’analyse des industries pour la plupart nouvelles, la précision des plans, que Dorothy Garrod levait elle-même, des coupes et des repères, faisaient à l’époque du premier volume de ce mémoire un ouvrage d’avant-garde dans le domaine scientifique. Il demeure la pierre angulaire de la préhistoire palestinienne » (L’Anthropologie-1970).
En 1935, afin de trouver des jalons entre les industries du Proche-Orient et de l’Europe, D. Garrod monte deux expéditions, l’une en Anatolie, l’autre dans les Balkans. La fouille de la grotte de Bacho-Kiro en Bulgarie permet d’esquisser une séquence du paléolithique de la région, mais le matériel récolté s’avère insuffisant pour pouvoir établir les comparaisons escomptées.
Depuis 1933, D. Garrod retrouve chaque hiver Newnham College (Université à Cambridge, Angleterre) où elle est chargée de diriger les études archéologiques. Elle obtient dans le courant des années 30 le grade Docteur ès Science de l’université d’Oxford et le 1er octobre 1939, est nommée Disney Professor à Cambridge. Elle est alors la première femme titulaire d’une chaire dans cette université.
En 1940, la guerre éclate. D. Garrod s’enrôle dans la section féminine de la R.A.F. et travaille jusqu’à la fin du conflit au centre d’interprétation photographique de l’armée de l’air. Après la guerre, elle retrouve sa chaire de Cambridge et à partir de 1948 collabore pendant ses vacances, à la fouille de l’abri du Roc-aux-Sorciers (Vienne) avec Suzanne Cassou de Saint Mathurin.
En 1953, elle décide de résigner sa chaire afin de se consacrer davantage aux travaux de terrain, se fixe à « Chamtoine », près de Villebois-Lavalette (Charente), mais gagne régulièrement le Moyen-Orient. Cette année-là, D. Garrod retourne à Jérusalem où elle est l’hôte de l’École Américaine. Elle complète le travail sur les grottes d’Emireh et de Kebarah que son coéquipier de la première heure, Francis Turville Petre n’eut le temps d’achever. À partir de 1958, avec l’autorisation et l’appui de l’Émir Maurice Chebab, accueillie par l’Institut français de Beyrouth, elle mène des sondages sur les sites côtiers du Liban, abri Zumoffen, grottes du Ras-El-Kelb (avec G. Henri-Martin) et du Bezez (avec Diana Kirkbride et James Skinner). « Elle y découvrit les plages soulevées qu’elle y cherchait, en relation avec les industries yabroudiennes et levalloiso-moustériennes » (L’Anthropologie-1970).
De 1963 à sa disparition, le 18 décembre 1968, à Cambridge Dorothy Garrod s’attelle à la préparation de la publication de ses derniers travaux au Liban. Elle n’eut pas le temps de mener ce travail à bien. C’est son équipe qui s’en est chargée dans les années qui ont suivi son décès.

Garrick, David

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  • Personne
  • 1717 - 1779

Auteur dramatique anglais.

Fürst, Georg (von)

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  • Personne
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Gentilhomme de Silésie ayant vécu au XVIIIe siècle.

Fréart de Chambray, Roland

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  • Personne
  • 1606 - 1676

Critique d'art, auteur de traités sur la peinture et sur l'architecture.

Fraisse, ?

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  • Personne
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Habite à Sisteron.

Fourel, C.

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  • Personne
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Né au XIXe siècle et mort au XXe siècle.

Fourdrignier, Edouard

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  • Personne
  • 1842 - 1907

Employé des Contributions directes en poste successivement à Limours, Saint-Germain, Maubeuge, Versailles, Mantes.
Receveur particulier des Contributions indirectes à Sèvres.

Il découvre en 1876 la double sépulture de La Gorge-Meillet (Somme-Tourbe, Marne), présentée à l'Exposition universelle de 1878. Il est également l'inventeur d'une sonde archéologique qui porte son nom.

Foucher, ?

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  • Personne
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Formigé, Jules

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  • Personne
  • 1879 - 1960

Jules Formigé entre à l’Ecole des beaux-arts en 1898 dans l'atelier Pascal et obtient son diplôme d’architecte en 1904. En 1902, il débute une série de relevés archéologiques dans le sud de la France puis est chargé par le service des monuments historiques du relevé de la chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon en 1905. Ses relevés sont exposés au salon des Artistes français (1905 et 1909) et à Rouen (1906). Il voyage dans le bassin méditerranéen (Grèce, Italie, Algérie, Tunisie et Egypte). Il est ensuite chargé, entre 1911 et 1913, d'une mission d’études et de fouilles à Die et en Arles où il découvre un moulage ancien de la Vénus d’Arles, avant sa restauration par Girardon. En 1913, l’académie des Inscriptions et belles-lettres publie son mémoire "Remarques diverses sur les théâtres romains" [d’Arles et d’Orange], qui le consacre comme spécialiste de la France gallo-romaine et lui vaut, la même année, la médaille d’archéologie de la Société centrale des architectes. Pendant la Première Guerre mondiale, il est délégué dans les fonctions d'architecte en chef puis nommé en 1920 architecte des Monuments historiques pour la vallée du Rhône, la Provence, l'arrondissement de Pontoise, le palais de justice de Paris et la basilique de Saint-Denis.
En 1929, il expose sa restauration du trophée d’Auguste à La Turbie, réalisée à partir des textes de Pline et de César. En 1936, il est nommé adjoint à l'inspection générale des monuments historiques, et, en 1944, devient inspecteur général. Il est élu membre de l’académie des Beaux-Arts le 4 juillet 1942, et président en 1955. En 1947, il est élu membre de l'Institut. Il prend sa retraite en 1948 mais reste chargé de Saint-Denis, Arles, La Turbie, Saint-Rémy, Vienne, Orange. Il est l'auteur d’une vingtaine de brochures sur les découvertes archéologiques dans le midi de la France.

Flouest, Edouard

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  • Personne
  • 1829 - 1891

Né le 18 avril 1829 au Puy (Haute-Loire), dans une famille d’origine normande, fils d’un père greffier puis avocat, Édouard Flouest entreprend des études de droit à la faculté de droit d’Aix-en-Provence. Il intègre la magistrature en 1851 et exerce successivement, en tant que substitut, à Brignoles où il est nommé le 28 octobre 1854, puis à Aix à partir du 1er mars 1856. En 1860, il est nommé procureur à Forcalquier, l’année suivante à Semur, deux ans plus tard à Chaumont, et la même année à Chalon-sur-Saône. Il devient enfin procureur impérial à Nîmes le 27 février 1867. Remplacé en 1870 à la chute du Second Empire, il est nommé procureur de la République dans la même ville en 1871, mais le soulèvement de la population contre sa nomination l’oblige à démissionner. Il s’installe alors à Lyon comme avocat où il reste jusqu’en 1877. Il réintègre ensuite la magistrature comme procureur général à Chambéry, puis la même année à Nancy, avant d’être affecté en janvier 1878 à Orléans. Reconnu par ses pairs pour sa rigueur, sa droiture et sa magnanimité, Édouard Flouest a eu une carrière très riche au gré de mutations qu’il a le plus souvent sollicitées dans la double perspective d’une évolution professionnelle et d’un rapprochement géographique avec la région natale de son épouse : la Bourgogne, et plus particulièrement l’arrondissement de Châtillon-sur-Seine où est installé son beau-père. Il est admis à la retraite le 13 janvier 1880, et déménage à Paris où il dirige la compagnie d’assurances La France. Il décède en 1891, à l’âge de 62 ans.
Édouard Flouest s’intéresse très tôt à l’archéologie nationale et s’implique dans les sociétés d’histoire et d’archéologie locales des arrondissements où il est nommé en y devenant membre-résidant ou membre-correspondant : Société des sciences historiques et naturelles de Semur, Société d’histoire et d’archéologie de Chalon-sur-Saône ; Académie royale du Gard ; Société littéraire, archéologique et historique de Lyon ; Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie ; Société archéologique et historique de l’Orléanais ; Société historique et archéologique de Langres. En parallèle, il devient membre-correspondant de la Commission de Topographie des Gaules (CTG) en avril 1866, après la découverte du site archéologique de Chassey. Il participe au dictionnaire de la CTG en envoyant plusieurs notices communales et obtient, ou sollicite, l’aide de la CTG, pour mener des fouilles archéologiques à Chassey (Saône-et-Loire), puis à Nages (Gard) et sur le plateau du Magny-Lambert (Côte-d’Or). En dehors de ces fouilles de terrain, Édouard Flouest parcourt les musées et collections particulières : ses recherches se concentrent avant tout sur les objets, aspect que reflète parfaitement le fonds iconographique donné au musée d’Archéologie nationale. En 1872, il devient membre correspondant pour le ministère de l’Instruction publique pour la section d’archéologie du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS) et envoie de nombreux articles inédits accompagnés de dessins, d’estampages ou de photographies. La constance de ses travaux, leur étendue géographique et chronologique, l’importance de son réseau relationnel, tant en province qu’à la capitale, sont autant de raisons qui motivent sa nomination comme membre-résidant de la Société des Antiquaires de France en 1884 et comme secrétaire-adjoint en 1890. Il devient alors le porte-parole de plusieurs érudits provinciaux, au nombre desquels figurent le Comte de la Sizeranne (Drôme), Paul du Châtellier (Finistère), Eugène Vignat et le vicaire Desnoyers (Orléans), Jean-Baptiste Counhaye (Suippes), l’abbé Guichard (Savoie), etc., pour relayer les découvertes faites sur le territoire national et pour soumettre certaines questions à l’expertise de la Société des Antiquaires de France.
Édouard Flouest est étroitement lié au musée des Antiquités nationales, actuel musée d’Archéologie nationale (MAN). La correspondance conservée au MAN atteste les échanges réguliers entre Édouard Flouest, Alexandre Bertrand, Gabriel de Mortillet ou Abel Maître entre 1867 et 1890. Soucieux de l’avancement de la connaissance archéologique à l’échelle nationale, Édouard Flouest prend son rôle de correspondant très à cœur et reste persuadé du rôle majeur que doit jouer le musée des Antiquités nationales pour la centralisation des connaissances et la diffusion de la science française à l’étranger. Il informe donc régulièrement la CTG, puis le MAN, de ses découvertes et de ses publications dont il envoie généralement des tirés-à-part pour la bibliothèque du musée. Il sollicite à plusieurs reprises le financement de certaines fouilles par la CTG ou par le MAN afin que les objets découverts puissent rejoindre les collections du MAN. Il a ainsi fouillé au Magny-Lambert avec Abel Maître et sous la direction d’Alexandre Bertrand. Donateur au profit du MAN de plusieurs objets de sa collection personnelle, généralement issus de ses propres fouilles, il encourage ses relations à faire de même ou d’accepter a minima le dépôt temporaire des objets au MAN afin que les ateliers puissent les reproduire en tirages en plâtre ou en photographies. Le MAN est également un lieu de travail pour Édouard Flouest qui vient y consulter les albums Cournault, les albums Pothier ou encore les albums documentaires du musée, dits Albums noirs. Il envoie par ailleurs plusieurs dessins, planches imprimées et planches aquarellées destinées à compléter cette documentation vivante.

Fitz-James, Jacques

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  • Personne
  • 1670 - 1734

Fils naturel de Jacques II, roi d'Angleterre. Duc de Berwick, maréchal de France.

Fiorelli, Giuseppe

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  • Personne
  • 1823 - 1896

Archéologue et numismate italien. Il travaille dans un premier temps au département de numismatique du Musée archéologique de Naples. Inspecteur des fouilles de Pompéi, il est emprisonné pour ses opinions libérales puis nommé professeur d’archéologie à Naples tout en retrouvant sa fonction d’inspecteur des fouilles de Pompéi. De 1863 à 1875, il est à la tête de la surintendance des fouilles, avant d’occuper un poste à la direction générale des Antiquités et des Beaux-arts du royaume d'Italie. Il s’évertue à poser les fondements de la protection du patrimoine italien.

Fichot, Charles

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  • Personne
  • 1817 - 1904

Peintre, dessinateur, graveur, lithographe.

Fer, Nicolas (de)

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  • Personne
  • 1647 ? - 1720

Éditeur et marchand de cartes et d'estampes ; graveur. - Géographe (ordinaire) de Sa Majesté catholique (1702) et de Monseigneur le Dauphin 1690) ; géographe des Enfants royaux. - Fils du marchand d'estampes Antoine de Fer. Dit âgé de 12 ans lors de son entrée en apprentissage chez le graveur Louis Spirinx (mai 1659). Travaille avec son père jusqu'à la mort de ce dernier en juin 1673, puis avec sa mère jusqu'en 1687, année où celle-ci lui cède son commerce (8 nov. 1687). Ingénieur et cartographe. A sans doute exercé l'art de la gravure mais aucune œuvre à son nom ne semble avoir subsisté. Emploie plusieurs graveurs qui emportent l'ouvrage dans leur atelier. Inventaire après décès 6 nov. 1720. Faute d'acheteur, ses trois gendres, le papetier Guillaume Danet, les graveurs Rémy Richer et Jacques-François Bénard, se partagent l'affaire en trois lots égaux. Seuls G. Danet et J.-F. Bénard continuent le commerce.

Febvre, Pierrette Victoire

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  • Personne
  • 1777 - 1864

Fille d'un avocat au parlement, Pierrette Victoire Lamarre naît à Autun en 1777. Elle épouse Philibert Marie Febvre, receveur des domaines et bois à Autun, en 1795. En 1802, Philibert Marie et Pierrette Victoire Febvre vivent à Mâcon et Monsieur Febvre est désormais rentier. Il meurt en 1849 et Pierrette Victoire Febvre lui survit jusqu'en 1864. Bien que dans sa déclaration de succession il soit fait mention d'un "cabinet des antiques de M. Febvre", il semble que c'est elle qui a constitué cette collection dont il est fait mention dès 1848.
On retrouve dans ce cabinet des bronzes gallo-romains, mérovingiens, des émaux byzantins, des sceaux en bronze, etc. De son vivant, Madame Febvre fait plusieurs dons au musée de la Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône. Le reste de sa collection est dispersé après son décès. On retrouve des pièces de la collection Febvre au musée d'Archéologie nationale, au musée d'Orléans ainsi qu'au British Museum. D'autres entrent dans des collections privées.

Eysséric, Saint-Marcel

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  • Personne
  • 1831 - 1915

Magistrat. Historien local. Héraldiste et généalogiste.
Membre de la commission départementale chargée de l’inventaire des richesses d’art de la France (1887)
Photographe : il signe parfois S.M.E.
Société française d’Archéologie (1861). Chargé de l’inspection du département des Basses-Alpes.
Membre correspondant de l’Académie des sciences, lettres et beaux-arts de Marseille (1905).

Evelyn, John

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  • Personne
  • 1620 - 1706

Écrivain, paysagiste et mémorialiste anglais.

Espérandieu, Emile

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  • Personne
  • 1857 - 1939

Militaire, historien, épigraphiste et archéologue spécialiste de l'Antiquité romaine en Arique du Nord et en France, Émile Espérandieu suit, avec Salomon Reinach et Camille Jullian, l'achèvement des derniers fascicules du Dictionnaire archéologique de la Gaule.
Émile Espérandieu, qui reprend en 1905 les fouilles du mont Auxois sur le site d'Alésia, entreprend à partir de 1908 le Recueil général des bas-reliefs, statue et bustes de la Gaule romaine. Ces onze volumes, achevés en 1938, sont encore aujourd'hui une référence.
Il devient directeur de la Revue épigraphique en 1899, et publie en 1929 le catalogue des Inscriptions latines de Gaule narbonaise, qui est une mise à jour du volume XII du CIL et une synthèse de ses travaux épigraphiques.
Conservateur des monuments romains et des musées archéologiques de Nîmes, Émile Espérandieu est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1919.

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