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- Personne
- 21 mai 1876 - 28 mars 1955
Professeur d'histoire des religions à la Faculté de Lettres de Strasbourg (1919-1945). Prêtre de Saint-Sulpice de 1899 à 1910.
Professeur d'histoire des religions à la Faculté de Lettres de Strasbourg (1919-1945). Prêtre de Saint-Sulpice de 1899 à 1910.
Peintre-verrier. Conservateur du musée d'archéologie et des arts décoratifs de Laval
Archéologue, directeur du Musée archéologique national (1930 – 1939). Membre de l’Académie royale d’histoire.
Sous-préfet d’Avallon (1851), d’Alès (1858) et de Sedan (1860), puis préfet de l’Ariège (1860), de la Marne (1864) et du Gard (1869).
Fonctionnaire, commis principal des postes et télégraphes en Nouvelle-Calédonie. - Archéologue
Journaliste, écrivain pour The Manchester Guardian
XIXe siècle. Inspecteur des écoles industrielles de la circonscription du Nord (Portugal).
Après des études secondaires au Petit séminaire de Séez et au lycée Louis-le-Grand, il entre à la Sorbonne pour préparer l'agrégation de lettres et à l'École pratique des Hautes études où il suit les cours d'épigraphie latine d'Héron de Villefosse. Membre de l'École française de Rome à partir de 1888, il est chargé d'une mission épigraphique en Algérie près de Biskra. Nommé professeur à l'École normale de Cluny, puis au lycée de Sens, il obtient un poste de chargé de cours d'épigraphie latine puis de professeur à la Faculté des lettres de Clermont-Ferrand. Il soutient une thèse sur Carthage romaine (146 av. J.-C. - 698 ap. J.-C.) et collabore activement jusqu'à sa mort au Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastique. Historien de l'antiquité romaine et de la Gaule, épigraphiste et archéologue, Auguste Audollent s'intéresse aux antiquités gallo-romaines de l'Auvergne, dirige plusieurs fouilles et publie "Clermont gallo-romain" dans les Mélanges littéraires de la Faculté des Lettres en 1920 et la Cité des Arvernes au temps de Grégoire de Tours en 1940.
Après des études à la Sorbonne où il suit les cours d'Emmanuel de Martonne, il fait carrière dans l'enseignement primaire, à Bonneval tout d'abord (1911) puis dans l'enseignement secondaire à Abbeville entre 1918 et 1931. Devenu maître de recherches au CNRS, il est nommé en 1946 directeur des Antiquités préhistoriques du nord de la France. Géographe, géologue et préhistorien, il est un proche de l'abbé Breuil qu'il rencontre à Abbeville en 1937 et avec lequel il s'engage pour poursuivre les recherches en préhistoire dans la vallée de la Somme, rénover le musée Boucher de Perthes à Abbeville et sauvegarder les gisements d'Abbeville et d'Amiens par classement et achat du terrain.
Épouse de Geoffroy d'Ault Dumesnil, mariée le 3 février 1874.
Diplômé de l'École polytechnique en 1824, Auguste Aurès est ingénieur des ponts et chaussées à Nîmes.
Médecin, archéologue et collectionneur.
Gustave Clément naît à Lausanne le 5 janvier 1828, d'Isaac Clément et Henriette Clément, née Maret, commerçants à Saint-Aubin.
Après des études secondaires à l'institut du pasteur Courvoisier à Salavaux, il part étudier la médecine à l'université de Berne de 1846 à 1852. Recevant de l'Etat de Neuchâtel, en 1855, sa première autorisation provisoire de pratiquer la médecine, il installe son cabinet à Saint-Aubin.
Le 26 juillet 1862, il épouse Wilhelmine de Büren de Vaumarcus, fille d'Albert de Büren, baron de Vaumarcus, selon le régime de la séparations des biens (ce qui aura une incidence sur la gestion de son héritage).
Tout au long des années 1860, son intérêt pour l'archéologie, les découvertes des sites palafittiques en particulier, va croissant. Il se lie notamment avec Édouard Desor, personnalité scientifique aussi ambitieuse que polyvalente, qui sera l'un des co-organisateurs du premier Congrès international de préhistoire en 1866 à Neuchâtel.
A l'occasion de l'Exposition Universelle de Paris en 1867, Clément expose une partie de sa collection d'antiquités lacustres qui rencontre un grand succès, saluée notamment par Gabriel de Mortillet. En découlent aussitôt deux propositions d'achat par deux institutions étrangères, le British Museum à Londres et le Peabody Museum à Boston, ce dernier étant finalement préféré grâce à l'influence appuyée de Desor qui a servi d'entremeteur.
En 1868, alors que les longues tractations avec l'Amérique commencent, il tombe gravement malade. Son état se dégrade rapidement jusqu'à son décès le 16 octobre 1870, au point que ce seront ses proches qui mèneront les négociations concernant la vente outre-atlantique, finalisée quelques jours après sa mort. Si quelques envois avaient déjà pris la route de Boston du vivant de Clément, ce sont Wilhelmine et Édouard Desor qui concluront les mises en caisses et la rédaction du catalogue dans les mois qui suivent avec le peu d'informations qu'ils possèdent, le collectionneur n'ayant jamais rien publié sur ses découvertes ou ses acquisitions.
Le 30 novembre 1870, l'acte de répartition des biens restants du Docteur Clément est signé entre sa veuve et sa mère, cette dernière étant restée son héritière universelle du fait du régime de séparation des biens régissant son contrat de mariage. Néanmoins, en 1871, les deux femmes donnent et vendent, respectivement, les parts dont elles ont héritées au Musée de la ville de Neuchâtel, qui rassemble donc la quasi-totalité des collections Clément non-relatives aux sites lacustres.
Historien et archéologue allemand.
Professeur royal et adjoint à l'Antiquarium royal de Bavière.
Née Julie Hollands, elle grandit aux Etats-Unis. Elle voyage en Europe (Norvège, les Pays-Bas, France) où elle exerce en tant que jeune fille au pair. Elle rencontre Arnold Fawcus en 1949 à Paris avant de retourner aux Etats-Unis où elle enseigne jusqu’en 1956. De retour à Paris, elle devient l’assistante d’Arnold Fawcus, qu'elle épouse en 1979. Après la mort de son mari (1979), elle décide de fermer la maison d’édition en 1983 et de donner les archives de la maison d’édition à l’Université de Californie, Santa Cruz (UC Santa Cruz). Elle donne au Musée d'Archéologie nationale, les archives de l’abbé Breuil, qu’elle avait récupéré de son mari. Elle meurt en 2014.
Mary Boyle est née en Ecosse, à Crieff, le 11 août 1881. Elle étudie les langues et l’art en Suisse et en Italie. Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, elle rentre en Ecosse où elle s’engage comme infirmière dans un centre pour les réfugiés de Glasgow. Elle rencontre Miles Burkitt (1890 - 1971), archéologue et préhistorien, dont elle devient la secrétaire peu de temps après la guerre. Miles Burkitt avait été formé par l’abbé Henri Breuil (1877 - 1961) en France et en Espagne. C’est par son intermédiaire, en 1920, que Mary Boyle rencontre l’abbé Henri Breuil, qui l’embauche comme secrétaire. A partir de cette année-là, elle suit l’abbé sur tous ses chantiers de fouilles. En plus de sa collaboration à plusieurs ouvrages de Breuil, elle rédige sa propre synthèse : Barma Grande, the cave and its inhabitants (1925). Elle s’installe à Madrid en 1931 pour suivre l’enseignement du professeur Hugo Obermaier (1877 - 1946). Elle rejoint l’abbé Breuil en Afrique du Sud à partir de 1942 où elle est son interprète. De retour en France, les deux s’attachent à la rédaction et à la traduction de Quatre cents siècles d’art pariétal qui paraît en 1952. L’ouvrage bénéficie d’une large diffusion du fait de sa traduction anglophone, dont Miss Boyle s’est chargée. Elle meurt le 22 décembre 1974 à Crosne (Essonne).
La famille d'Este, seigneur de Ferrare, devint également seigneur de Modène en 1288, où elle conserva le pouvoir jusqu'en 1796.
Fils d’Émile Vouga, instituteur et archéologue, et de Marie-Valérie Jahn. Epouse en 1906 Marie-Louise Billeter, fille d'Otto, professeur de chimie à l'université de Neuchâtel. Études de lettres à Neuchâtel (licence en 1902, doctorat en 1905), Florence et Berne. Professeur à l'école supérieure de commerce de Neuchâtel (1906-1940), privat-docent (1909-1919), puis professeur extraordinaire (1919-1940) de préhistoire à l'université. Conservateur des collections archéologiques du Musée d'histoire de Neuchâtel (dès 1909) et responsable des fouilles cantonales. Président de la Société suisse de préhistoire (1934-1937), collaborateur de plusieurs revues, V. est connu pour ses fouilles à La Tène, pour l'établissement de la première chronologie stratigraphique du Néolithique en Suisse et pour l'utilisation de la photographie aérienne dans la prospection archéologique.
Duc de Berry, puis dauphin du 20 décembre 1765 (mort de son père le dauphin Louis) au 10 mai 1774 (mort de son grand-père Louis XV). Épouse Marie-Antoinette d'Autriche le 16 mai 1770. Roi de France du 10 mai 1774 à 1791, roi des Français en 1791 et 1792. Petit-fils de Louis XV
Employé des Contributions directes en poste successivement à Limours, Saint-Germain, Maubeuge, Versailles, Mantes.
Receveur particulier des Contributions indirectes à Sèvres.
Il découvre en 1876 la double sépulture de La Gorge-Meillet (Somme-Tourbe, Marne), présentée à l'Exposition universelle de 1878. Il est également l'inventeur d'une sonde archéologique qui porte son nom.
Protestant, originaire de Marsillargues (Languedoc) et des Ponts-de-Martel (1859). Fils de Jean, manufacturier il est célibataire1. Il commence des études de droit à l'université de Giessen puis à celle de Heidelberg, il s'engage dans le mouvement libéral, et après l'Hambacher fest interdite de 1832, il s'exile à Paris, où il découvre les sciences naturelles. Après des histoires de cœur, il fuit Paris pour la Suisse.
À Neuchâtel, il est engagé comme secrétaire particulier par Louis Agassiz (1807-1873), et deviendra très vite un collaborateur scientifique, puis un ami et confident. Il fera également connaissance de Carl Vogt (1817-1895) et d’Amanz Gressly (1814-1865). C'est auprès d'Agassiz que Desor se forme et devient un savant de renom. Il l'accompagne lorsque celui-ci part aux États-Unis d'Amérique.
Desor travaille sur la faune marine et s’intéresse notamment aux némertes. De retour à Neuchâtel en 1852, après une brouille définitive et retentissante avec son ancien maître Agassiz, il enseigne la géologie et hérite de la grande fortune de son frère. Sa maison à Neuchâtel et son « royaume » à Combe-Varin, dans le canton de Neuchâtel, deviennent alors la résidence d’été de nombreux scientifiques, poètes, artistes et intellectuels.
C'est à Neuchâtel que Desor s'intéresse à l'archéologie préhistorique, et plus particulièrement à la « civilisation lacustre ». Il s'était déjà intéressé à l'archéologie lors d'un voyage en Scandinavie, où il avait rencontré Thomsen et Nilsson et avait été séduit par leurs théories. Mobilisant son attention scientifique sur la préhistoire naissante, il organisera, avec Gabriel de Mortillet et de façon relativement discrète le premier Congrès International de Préhistoire, à Neuchâtel, en 1865, dont le nom définitif sera adopté en 1867 à Paris : « Congrès international d'anthropologie et d'archéologie préhistorique ».
Un fonds d'archives est conservé aux Archives de l'État de Neuchâtel il contient principalement de la correspondance échangée entre des personnages neuchâtelois ou étrangers, dont Louis Agassiz, Auguste Bachelin, Numa Droz, Louis Favre, Auguste Quiquerez, etc. L'inventaire de ce fonds se trouve dans le portail des archives neuchâteloises.
Abbé, puis chanoine d'Orléans.
Archéologue et directeur du musée historique et archéologique d'Orléans créé en 1855.
Magistrat. Historien local. Héraldiste et généalogiste.
Membre de la commission départementale chargée de l’inventaire des richesses d’art de la France (1887)
Photographe : il signe parfois S.M.E.
Société française d’Archéologie (1861). Chargé de l’inspection du département des Basses-Alpes.
Membre correspondant de l’Académie des sciences, lettres et beaux-arts de Marseille (1905).
Né dans une famille protestante de Saint-Félix de Sorgues, il fit ses études à l'université de Genève et soutint sa thèse à la faculté de théologie protestante de Montauban. Il devint pasteur à Saint-Laurent-du-Cros de 1856 à 1865. Il se retira ensuite à Pressy-Vandoeuvre, à proximité de Genève , et se consacra à la montagne et à l'archéologie. Il mena des fouilles dans la vallée de Freissinières et en Vallouise, mais aussi sur des sites palafittiques des lacs de Suisse et d'Algérie.
Musée d’Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye
Fils de Nicolas-Joseph Marey, député de la Côte-d’Or à la Législative et à la Convention. Ancien officier d’artillerie, membre du conseil municipal de la ville de Nuits-sous-Beaune.
Membre de la Commission départementale des Antiquités de la Côte-d’Or.
Membre de la Société Éduenne d’Autun.
Vaillant, Jean-Baptiste Philibert
Maréchal de France (1851), ministre de la Guerre (1854-1859), ministre de la maison de l’Empereur (1860-1870), ministre des Beaux-arts (1863-1870).