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Notice d'autorité

Erhard, Georges

  • Personne
  • 1821 - 1880

Graveur et cartographe. Né à Forchhelm, naturalisé français en 1870, mort à Paris. Collabora à plusieurs publications géographiques. Ne pas confondre avec ses fils Georges, Henri et Eugène, également graveurs, réunis sous le nom de "Erhard Fres"

Gauckler, Paul

  • Personne
  • 1866 - 1911

Né le 16 avril 1866 à Colmar et mort le 6 décembre 1911 à Rome, Paul Gauckler est un archéologue français ayant appartenu à la génération des pionniers de l'archéologie tunisienne.
Paul Gauckler est le fils de Philippe Gaspard Gauckler (1826-1905), ingénieur en génie civil et officier de la Légion d'honneur. En 1872, la famille déménage à Épinal. Le jeune Paul a une santé fragile et son père exerce une forte autorité sur lui. En 1882, il termine ses études dans un lycée de Nancy. Son père l'incite alors à poursuivre ses études dans le domaine des sciences naturelles malgré les intérêts divergents de son fils. En octobre de la même année, il est accepté au lycée Louis-le-Grand à Paris et obtient en 1883 un diplôme en sciences naturelles. À la suite de ce diplôme, il suit des cours en sciences humaines et obtient, en 1884, un prix national au concours général au lycée Louis-le-Grand.

En raison de bronchites chroniques, Paul Gauckler passe l'hiver 1884-1885 pour la première fois en Algérie, dans la ville d'Alger. Pendant ce séjour, il développe un intérêt pour l'histoire et l'archéologie. Il débute alors une formation à l'École supérieure des lettres d'Alger, qui prendra plus tard le titre d'université d'Alger. Pendant ses études, il fait notamment la connaissance de Paul Monceaux (1859-1941).

Il fréquente à nouveau le lycée Louis-le-Grand à partir de novembre 1884 et suit le cours d'histoire et de géographie de l'École normale supérieure à partir de 1886. Au cours de cette formation, il est profondément influencé par le géographe Paul Vidal de La Blache (1845-1918). Paul Glaucker termine son cursus avec succès en 1889 par une agrégation d'histoire et géographie.

Par l'entremise de l'archéologue Georges Perrot (1832-1914), il retourne en Algérie en 1890 pour le compte du ministère français de l'Éducation. Il est alors en activité au service des archives, bibliothèques et musées d'Algérie et réalise des inventaires des musées de Constantine et Cherchell. Dans les environs de Philippeville, aujourd'hui Skikda, il met au jour une nécropole de la ville antique de Thapsus. En 1892, Gauckler est nommé inspecteur en chef du bureau tunisien d'art et d'antiquités, qui est aujourd'hui l'Institut national du patrimoine. Il en prend la direction à partir de 1896, succédant à René du Coudray de La Blanchère. En 1897, il publie avec La Blanchère le premier inventaire du musée Alaoui à Tunis, l'actuel musée du Bardo ; cet ouvrage est ensuite complété en 1910. En 1902, en commun avec d'autres collègues, il publie également un inventaire du musée de Sousse.

Le poste de chef de l'administration des antiquités est pour Paul Gauckler, et malgré les succès rencontrés, souvent source de conflits. À cette époque, l'archéologie est pour grande part encore l'œuvre d'amateurs en raison de l'absence de régulations étatiques. Gauckler, avec ses grandes ambitions et malgré sa position, se trouve souvent à l'écart. Son obstination pour la primauté du rôle de l'État dans la conservation du patrimoine historique se heurte souvent au missionnaire et archéologue amateur Alfred Louis Delattre (1850-1932). Le clerc Charles Lavigerie (1825-1892), établi depuis 1875 en Algérie, avait en effet chargé Delattre d'effectuer des recherches à Carthage et dans ses environs. Lors de ces fouilles, Delattre rassemble des vestiges chrétiens qu'il emmène au musée situé près de la citadelle antique de Byrsa, créé par son ordre et appelé d'après le roi saint Louis qui correspond aujourd'hui au musée national de Carthage. En plus de Lavigerie, il y a également le médecin militaire français Louis Carton (1861-1924), avec lequel Gauckler doit compter. Celui-ci occupe son temps libre en tant que archéologue amateur ; il est notamment devenu célèbre grâce ses découvertes à Dougga (mosaïque de l'aurige vainqueur entre autres).

Alors que des bruits sur son homosexualité envahissent la presse tunisienne et qu'il souffre par ailleurs d'une grave maladie cardiaque, Gauckler présente sa démission de son poste d'inspecteur en chef le 10 octobre 1905. Il est remplacé le 1er novembre de la même année par Alfred Merlin1. À partir de 1907, il reprend ses activités professionnelles pour le compte du ministère français de l'Éducation, qui le nomme à Rome. En tant que membre de l'Académie de France à Rome, il prend la direction au début de l'année 1907 des fouilles du sanctuaire antique bâti par des colons syriens sur le mont Gianicolo (Janicule). En 1911, en raison de souffrances persistantes liées à son état de santé, il décide de mettre fin à ses jours.

Ses archives sont données par sa sœur Anna Gauckler, sans doute à Alfred Merlin, et sont ensuite passées aux mains de Louis Poinssot (1879-1967). Elles sont aujourd'hui déposées à l'Institut national d'histoire de l'art.

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Paul Gauckler
BiographieNaissance
16 avril 1866

Colmar
Décès
6 décembre 1911
(à 45 ans)
Rome
Nom de naissance
Paul Frédéric Gauckler
Nationalité
Française
Formation
Lycée Louis-le-Grand
Activités
Archéologue, historien
Père
Philippe Gaspard Gauckler
Autres informationsMembre de
Académie des inscriptions et belles-lettres
Distinction
Ordre national de la Légion d'honneur

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Paul Gauckler, de son nom complet Paul Frédéric Gauckler, né le 16 avril 1866 à Colmar et mort le 6 décembre 1911 à Rome, est un archéologue français ayant appartenu à la génération des pionniers de l'archéologie tunisienne.
Biographie

Paul Gauckler est le fils de Philippe Gaspard Gauckler (1826-1905), ingénieur en génie civil et officier de la Légion d'honneur. En 1872, la famille déménage à Épinal. Le jeune Paul a une santé fragile et son père exerce une forte autorité sur lui. En 1882, il termine ses études dans un lycée de Nancy. Son père l'incite alors à poursuivre ses études dans le domaine des sciences naturelles malgré les intérêts divergents de son fils. En octobre de la même année, il est accepté au lycée Louis-le-Grand à Paris et obtient en 1883 un diplôme en sciences naturelles. À la suite de ce diplôme, il suit des cours en sciences humaines et obtient, en 1884, un prix national au concours général au lycée Louis-le-Grand.

En raison de bronchites chroniques, Paul Gauckler passe l'hiver 1884-1885 pour la première fois en Algérie, dans la ville d'Alger. Pendant ce séjour, il développe un intérêt pour l'histoire et l'archéologie. Il débute alors une formation à l'École supérieure des lettres d'Alger, qui prendra plus tard le titre d'université d'Alger. Pendant ses études, il fait notamment la connaissance de Paul Monceaux (1859-1941).

Il fréquente à nouveau le lycée Louis-le-Grand à partir de novembre 1884 et suit le cours d'histoire et de géographie de l'École normale supérieure à partir de 1886. Au cours de cette formation, il est profondément influencé par le géographe Paul Vidal de La Blache (1845-1918). Paul Glaucker termine son cursus avec succès en 1889 par une agrégation d'histoire et géographie.

Par l'entremise de l'archéologue Georges Perrot (1832-1914), il retourne en Algérie en 1890 pour le compte du ministère français de l'Éducation. Il est alors en activité au service des archives, bibliothèques et musées d'Algérie et réalise des inventaires des musées de Constantine et Cherchell. Dans les environs de Philippeville, aujourd'hui Skikda, il met au jour une nécropole de la ville antique de Thapsus. En 1892, Gauckler est nommé inspecteur en chef du bureau tunisien d'art et d'antiquités, qui est aujourd'hui l'Institut national du patrimoine. Il en prend la direction à partir de 1896, succédant à René du Coudray de La Blanchère. En 1897, il publie avec La Blanchère le premier inventaire du musée Alaoui à Tunis, l'actuel musée du Bardo ; cet ouvrage est ensuite complété en 1910. En 1902, en commun avec d'autres collègues, il publie également un inventaire du musée de Sousse.

Le poste de chef de l'administration des antiquités est pour Paul Gauckler, et malgré les succès rencontrés, souvent source de conflits. À cette époque, l'archéologie est pour grande part encore l'œuvre d'amateurs en raison de l'absence de régulations étatiques. Gauckler, avec ses grandes ambitions et malgré sa position, se trouve souvent à l'écart. Son obstination pour la primauté du rôle de l'État dans la conservation du patrimoine historique se heurte souvent au missionnaire et archéologue amateur Alfred Louis Delattre (1850-1932). Le clerc Charles Lavigerie (1825-1892), établi depuis 1875 en Algérie, avait en effet chargé Delattre d'effectuer des recherches à Carthage et dans ses environs. Lors de ces fouilles, Delattre rassemble des vestiges chrétiens qu'il emmène au musée situé près de la citadelle antique de Byrsa, créé par son ordre et appelé d'après le roi saint Louis qui correspond aujourd'hui au musée national de Carthage. En plus de Lavigerie, il y a également le médecin militaire français Louis Carton (1861-1924), avec lequel Gauckler doit compter. Celui-ci occupe son temps libre en tant que archéologue amateur ; il est notamment devenu célèbre grâce ses découvertes à Dougga (mosaïque de l'aurige vainqueur entre autres).

Alors que des bruits sur son homosexualité envahissent la presse tunisienne et qu'il souffre par ailleurs d'une grave maladie cardiaque, Gauckler présente sa démission de son poste d'inspecteur en chef le 10 octobre 1905. Il est remplacé le 1er novembre de la même année par Alfred Merlin1. À partir de 1907, il reprend ses activités professionnelles pour le compte du ministère français de l'Éducation, qui le nomme à Rome. En tant que membre de l'Académie de France à Rome, il prend la direction au début de l'année 1907 des fouilles du sanctuaire antique bâti par des colons syriens sur le mont Gianicolo (Janicule). En 1911, en raison de souffrances persistantes liées à son état de santé, il décide de mettre fin à ses jours.

Ses archives sont données par sa sœur Anna Gauckler, sans doute à Alfred Merlin, et sont ensuite passées aux mains de Louis Poinssot (1879-1967). Elles sont aujourd'hui déposées à l'Institut national d'histoire de l'art.
Activité archéologique

Pendant son séjour en Tunisie, Gauckler s'est dédié en particulier aux fouilles et recherches à Carthage. Il a, de plus, mené des recherches à Dougga, Gigthis et Bulla Regia. Il a notamment étudié intensivement les nécropoles phéniciennes à Médenine, Sousse, Dougga, Uppenna2,1 et Oudna3. Le musée national du Bardo a particulièrement profité de ses travaux, notamment de 90 mosaïques romaines. Il a par ailleurs organisé la création d'un département de l'art islamique.

Gauckler a consacré une part importante de son travail à l'étude des ouvrages hydrauliques de la Tunisie antique. Son champ d'expertise incluait notamment les mosaïques romaines et les débuts de l'ère chrétienne en Tunisie.

Nombre de ses expéditions ne furent possibles que grâce à l'aide de l'armée française et de ses officiers, notamment Georges Louis Gombeaud. C'est le cas des expéditions menées au bord du Sahara, destinées à l'étude des Limes Tripolitanus.

Saint-Périer, René de

  • Personne
  • 1877 - 1950

René de Poilloüe, comte de Saint-Périer, fait ses études de médecine de 1898 à 1903. Il se passionne pour l’archéologie en 1911. Il réalise des fouilles à Souzy (Rhône) en 1912 et met au jour un ensemble exceptionnel de mosaïques gallo-romaines. Il passe également un bail avec la commune de la grotte des Rideaux (Lespugue, Haute-Garonne) afin d’en avoir l’exclusivité. En 1912, il commence à fouiller la grotte des Bœufs (Jura) et la grotte des Harpons (Haute-Garonne).
A partir de 1928, Il fouille avec son épouse la grotte d’Isturitz (Pyrénées-Atlantiques), il s’agit de son chantier le plus important avec celui de Lespugue.
Suzanne-Raymonde passe la majeure partie de sa vie à aider son mari dans ses campagnes de fouilles. C’est à elle que l’on doit la découverte de la Vénus de Lespugue (1922). Le couple installe dans son château des vitrines afin d’exposer ses collections préhistoriques. S. de Saint-Périer se faisait toujours un plaisir de les montrer à ses visiteurs ou à des lycées et des étudiants. Après la mort de son mari, elle continue ses travaux et à s’intéresser à la Préhistoire.
A la suite du décès de Suzanne de Saint-Périer, la collection du couple rejoint le musée d'Archéologie nationale. Cependant, certains objets furent donnés à d’autres musées comme la vénus de la grotte des Rideaux qui est conservée au Musée de l’Homme.

Salin, Édouard

  • Personne
  • 1889 - 1970

Marie Pierre Marcel Édouard Salin est le fils du richissime Auguste Salin (1848-1919), maître de forges, propriétaire des forges de Dammarie-sur-Saulx et d'Écurey, et de son épouse née Marie Jeanne Claudine Henriette Beugniot. Son frère Pierre (1881-1942), également ingénieur civil des mines, a géré les Fonderies Salin de Dammarie-sur-Saulx.

Il fait ses études secondaires à Paris, à l'école Bossuet et au lycée Montaigne, puis au lycée Louis-le-Grand. En 1916, il épouse Suzanne Bourin1.

Formé à l'École des mines dont il sort major, il eut l'occasion de suivre les cours de Conrad Schlumberger, auteur des premières recherches dans le domaine de la prospection géophysique. Consacrant tout son temps à la recherche archéologique à partir des années 1950, Salin a l'occasion d'appliquer les méthodes géophysiques dans ce domaine, avec l'aide de la Société d'Études pour la France et l'Étranger. Il s'agit alors de la première recherche de ce type en France, quelques années avant son application sur le site d'Argentomagus à Argenton-sur-Creuse. Il est, avec Roger Billoret, un des principaux chercheurs du site de Grand.

En 1945, il devient président de la Compagnie des forges d'Audincourt ; à partir de 1959, il en est administrateur-président d'honneur.

En 1950, il fonde le Laboratoire de recherches archéologiques du Musée lorrain. Il crée le Musée de la sidérurgie et de l'histoire du fer qu'il installe dans une partie de son domaine de Montaigu.

Il a été président de la Société d'archéologie lorraine et de l'Académie Stanislas. Il a présidé la Société d'histoire de la Lorraine et du musée lorrain de 1945 à 1969.

En 1952-1953 et 1957, à l'occasion de campagnes de fouilles à la basilique Saint-Denis, il découvre plusieurs tombes à mobilier sous le bras nord du transept, puis dans le prolongement de la crypte de Viollet-le-Duc. Spécialiste de l'époque mérovingienne, il publie également plusieurs articles et ouvrages d'archéologie.

Cournault, Charles

  • /
  • Personne
  • 1815 - 1904

Correspondant de la CTG pour la Meurthe

Grangier, Louis

  • /
  • Personne
  • 1817 - 1891

Né à Estavayer-le-Lac, Louis-Adrien-Romain Grangier fait des études littéraires et de droit, mais renonça à une carrière juridique pour faire de l'enseignement. Il fut le précepteur du fils du comte Strachwicz en Silésie puis s'installa à Dresde où il donna des cours dans divers établissements. Il fut chargé de traduire en français le catalogue de la galerie de Dresde en 1856, mais déménagea à Fribourg en 1857 pour intégrer le collège Saint-Michel comme professeur. Intéressé par les lettres, les beaux-arts, l'archéologie et l'histoire, il forma une collection d'antiquités lacustres, devint membres de plusieurs sociétés savantes locales et conservateur du musée de Fribourg, poste qu'il occupa jusqu'en 1882.

Grandjean, ?

  • /
  • Personne
  • ? - ?

Habitant le château d'Alteville

Laurent, Jean-Jules

  • /
  • Personne
  • 1800 – 1877

Sculpteur, peintre, archéologue et numismate, il devient, comme son père le peintre Jean Antoine Laurent, conservateur du musée d'Épinal.

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