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Notice d'autorité

Fleury, Édouard [Pseudonyme]

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  • Personne
  • 9 septembre 1815 – 4 juillet 1883

Né le 9 septembre 1815 à Laon (Aisne), Édouard Husson dit Édouard Fleury est un journaliste, archéologue et historien français, spécialiste du département de l’Aisne. Issu d’une petite bourgeoisie de province qui prend son essor lors de la Restauration, il passe la majeure partie de sa vie à Vorges, près de Laon. Il y officie en tant que rédacteur en chef du Journal de l’Aisne (première publication en 1808), dont il est également le propriétaire depuis le rachat de celui-ci par son père en 1841. Son frère, l’écrivain Jules Husson dit Champfleury, a, de même, commencé sa carrière au Journal de l’Aisne.
Au-delà de ses activités strictement professionnelles, Édouard Fleury est archéologue (son champ d’étude spécifique reste l’archéologie dans le département de l’Aisne), mais aussi historien spécialiste de la Révolution. Ses recherches, très situées, en archéologie l’amèneront à devenir membre de la Société historique de Haute-Picardie, qu’il présidera à partir du 5 novembre 1861, jusqu’en 1864.
Il laisse derrière lui un nombre considérable de travaux sur le département de l’Aisne et la ville de Laon. Il rédige par exemple un très complet Antiquités et monuments du département de l'Aisne (1877) en 4 volumes, illustré par lui-même de plusieurs centaines de gravures. Ce travail représente un ensemble de comptes-rendus de fouilles effectuées dans la région (celles de Nizy-le-Comte, par exemple, entre 1851 et 1855). Il s’attache de même à des objets de recherche plus précis, tels qu’une histoire des vignobles dans le Laonnois (Les vignobles et les vins du Laonnois : jadis et aujourd’hui, 1873), une Étude sur le pavage émaillé dans le département de l’Aisne (1855), ou bien encore à une description des habitats troglodytiques dans l’Aisne (Les villages souterrains dans le département de l’Aisne, 1872).
Édouard Fleury s’intéresse également au département de la Marne et plus particulièrement à la ville de Reims : il communique par exemple en 1861 sur une mosaïque gallo-romaine reimoise, à l’Académie des Inscriptions et des Belles-Lettres. Dessinateur et photographe amateur, l’ensemble de ses documents iconographiques (11000 documents dessinés, gravés ou photographiés) sont légués, à sa mort le 4 juillet 1883, au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France.

Jules César

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  • Personne
  • 12 ou 13 juillet 100 - 15 mars 44 av. J.-C.

Général, homme politique et écrivain romain, né à Rome le 12 ou le 13 juillet 100 av. J.-C. et mort le 15 mars 44 av. J.-C. (aux ides de mars) dans la même ville.

Son parcours unique, au cœur du dernier siècle de la République romaine, bouleversée par les tensions sociales et les guerres civiles, marqua le monde romain et l'histoire universelle : ambitieux il s'appuya sur le courant réformateur et démagogue qui traversait la cité romaine pour favoriser son ascension politique ; stratège et tacticien, il repoussa à l'aide de ses armées les frontières de la République romaine jusqu'au Rhin et à l'océan Atlantique en conquérant la Gaule, puis utilisa ses légions pour s’emparer du pouvoir au cours de la guerre civile qui l'opposa à Pompée, son ancien allié, puis aux républicains.

Acclamé comme un imperator favorisé des dieux, seul maître à Rome après une suite de victoires foudroyantes sur ses adversaires, il entreprit de réformer l’État et de modifier l'organisation de la classe politique dirigeante afin de satisfaire les revendications de la mouvance des populares dont il se revendique. Pour ce faire, il concentra progressivement — grâce à son contrôle sur le Sénat de Rome — de nombreux pouvoirs exceptionnels, adossés à une politique de culte de la personnalité inédite reposant sur ses ascendances divines et sa fortune personnelle. Adoré du peuple pour qui il faisait montre de largesses frumentaires, économiques et foncières, il se fit nommer dictateur, d'abord pour 10 ans avec des pouvoirs constitutionnels, puis à vie, autorisé à porter la toge et la couronne des triomphateurs en permanence.

Soupçonné de vouloir instaurer par ces mesures une nouvelle monarchie à Rome, il fut assassiné peu après par une conspiration de sénateurs dirigée par Brutus et Cassius. Son héritage fut rapidement l'objet d'une nouvelle guerre civile entre ses partisans et successeurs, son fils adoptif par testament, Octave, triomphant de ses adversaires. Il fut divinisé et son fils adoptif Octave, vainqueur de Marc Antoine, acheva par sa victoire et par l'élimination des derniers républicains la réforme de la République romaine, qui laissa place au principat et à l'Empire romain en tant que régime de gouvernement de la cité.

Capitan, Louis

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  • Personne
  • 1854 - 1929

Médecin et anthropologiste.

Cadet de Gassicourt, Charles-Louis

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  • Personne
  • 1769 - 1821

Avocat, puis pharmacien. Docteur en sciences (1812). Secrétaire du Conseil de salubrité et de la section pharmacie de l'Académie de médecine.

Boucher de Molandon, Rémi

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  • Personne
  • 1805 - 1893

Historien, spécialiste de Jeanne d'Arc et de l'Orléanais.
Fondateur du journal d'opposition "L'Orléanais" en 1830.

Canonge, J.

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  • Personne
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Castagné, Etienne

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  • Personne
  • 1823 - 1890

Étienne Castagné naît le 29 juin 1823 dans la commune du Roc, canton de Peyrac (Lot). Son père, François Castagné, est propriétaire. Étienne Castagné devient agent-voyer, d’abord à Catus, puis à Saint-Céré et enfin à Cahors jusqu’à sa retraite. C’est un homme de terrain, particulièrement actif, à une époque où le Conseil général du département, suite à la loi sur les chemins vicinaux du 21 mai 1836, engage des moyens considérables pour l’entretien et l’amélioration des routes de grandes communications et des chemins vicinaux, politique encouragée et soutenue par l’empereur Napoléon III.
Depuis le début du XIXe siècle, une longue discussion s'est tenu entre spécialistes pour savoir où placer le site du dernier lieu de résistance des Gaulois après la défaite d'Alesia : Uxellodunum. Pour mettre un terme à la polémique, les autorités locales ont chargé Étienne Castagné, agent voyer chargé de l'entretien des chemins du département, de mener une étude sur les différents sites proposés. En 1866 et 1875, Étienne Castagné publie un rapport avec plans des ouvrages de fortification de l'oppidum de Murcens, du Puy d’Issolud et de l'Impernal à Luzech. Suite à ces résultats, Napoléon III, dans le second tome de l'Histoire de Jules César, déclara le Puy d’Issolud (Lot) comme étant Uxellodunum. Étienne Castagné est nommé correspondant de la Commission de Topographie des Gaules en 1870. A ce titre, il informe régulièrement le Musée gallo-romaine (futur musée des Antiquités nationales) des découvertes faites dans les environs de Cahors et enquête sur les questions que lui pose Alexandre Bertrand sur les antiquités du département. Il négocie régulièrement l’achat des objets archéologiques par le musée de Saint-Germain. Il signale également à la CTG un nouvel oppidum placé sur les hauteurs de Luzech, sur la montagne de l’Impernal. La CTG le sollicite alors pour une étude des vestiges, en particulier du mode de construction de la muraille. En effet, les fouilles dirigées par Castagné à Murcens (Lot) en 1867 ont révélé pour la première fois une fortification gauloise de type murus gallicus marquant une étape décisive dans la connaissance des oppida. Pour étayer son rapport, en 1868, Étienne Castagné ajoute à une description manuscrite minutieuse, des relevés d'une grande précision et des photographies.
Cette expertise sur trois oppida du département du Lot encourage Étienne Castagné à poursuivre ses recherches dans ce domaine. Son travail sur Murcens est primé au concours des sociétés savantes de l’Académie de Toulouse en 1870, ce qui le conforte dans ses positions. Après les fouilles de l’Impernal, il présente un article plus global sur ces trois sites (Puy-d’Issolud, Murcens, Impernal), avec une synthèse sur les murailles gauloises, au congrès de la Société française d’Archéologie à Toulouse en 1875, publié la même année dans les comptes rendus.
En 1877, il publie un nouvel opuscule sur Les voies romaines du département du Lot qui lui permet de mettre en perspective l’histoire des voies de communications auxquelles il a consacré sa carrière d’agent-voyer. La même année, il présente au congrès de la Société française d’Archéologie de Senlis un mémoire sur le camp des Césarines près de la ville de Saint-Céré, dont il a dirigé les fouilles. Le mémoire est publié en 1879 dans les comptes rendus du congrès.
Étienne Castagné décède le 18 août 1890 à Cahors, à l’âge de 67 ans.

Catherine de Wurtemberg

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  • Personne
  • 1783 - 1835

Fille du duc puis roi (1806) Frédéric Ier de Wurtemberg (1754-1816). Mariée en 1807, sur la demande de Napoléon Ier, à Jérôme Bonaparte (1784-1860), roi de Westphalie.

Champion, Benoît

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  • Personne
  • 1862 - 1952

Sculpteur, graveur et archéologue français.
Technicien de renommée mondiale du Musée des Antiquités nationales.

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