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Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Hier, vendredi, l’Empereur est venu chasser à tir dans la forêt ; la chasse, commencée dans les tirés de Garennes vers onze heures, était finie à trois heures. Le régiment des Cuirassiers de la Garde avait, selon l’usage, fourni les rabatteurs, et le nombre des pièces abattues a, dit-on, été considérable. S. M. était accompagnée de S. Ex. le maréchal Magnan, ainsi que de MM. Edgard Ney, Fould, Lepic, Préfet, de Marnezia, de Chaumont-Quitry et de Pierre. »

Mention du prochain départ des équipages de la vénerie impériale de Saint-Germain-en-Laye

« La dernière des chasses de la vénerie de l’Empereur a eu lieu, comme nous l’avions annoncé, mardi ; mais décidément la lune rousse tient rigueur au sport. Au dernier steeple-chase de La Marche, affluence de spectateurs, mais aussi rafales et averses ; à la chasse en forêt de Saint-Germain, quantité de veneurs, d’amateurs et d’intrépides amazones, mais pluie battante sous laquelle le cerf n’en est pas moins venu se faire prendre sous les murs de la ville, à quelques pages de la route des Loges et tout près de l’ancienne mare d’Ayen. Cette fois, la meute n’avait pas commis la cruelle erreur de s’attaquer à une pauvre biche, dans un état intéressant, et les braves et bons chiens de la Vénerie ont dignement clos la saison à Saint-Germain en forçant loyalement un adversaire digne d’eux et des veneurs et piqueurs expérimentés qui les dirigent. C’est, dit-on, irrévocablement aujourd’hui samedi 19, que les équipages partent pour Rambouillet. »

Mention du prochain départ des équipages de la vénerie impériale de Saint-Germain-en-Laye

« Les chasses de la vénerie de l’Empereur attirent toujours une grande quantité d’amateurs, mais elles tirent à leur fin et celle qui doit avoir lieu après-demain lundi sera probablement une des dernières, car les équipages doivent, dit-on, partir le 15 avril pour Rambouillet. Une belle journée de printemps a favorisé la chasse de mercredi ; mais c’est à tort qu’on a fait courir en ville le bruit de la présence de plusieurs illustres étrangers et même de certains membres du Congrès. Il est vrai de dire que la nouvelle s’en était répandue, la ville, et que certains préparatifs avaient eu lieu au pavillon Henri IV, dont le propriétaire, M. Collinet, avait fait pavoiser la façade de trophées de drapeaux parmi lesquels on remarquait le pavillon russe. Le prince Murat et sa famille, ainsi qu’un officier général turc, ont été les seuls hôtes de marque qui soient descendus au pavillon avant et après la chasse, qui, du reste, a été fort belle et à laquelle ont assisté M. Edgard Ney et les autres officiers de la vénerie. Le prince Murat était arrivé avec sa famille dans une calèche en poste, attelée à la napolitaine, et a suivi ensuite la chasse dans un élégant char-à-bancs à quatre chevaux qu’il conduisait lui-même à grandes guides. »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Les chasses à courre de la vénerie de l’Empereur se succèdent régulièrement en forêt, de cinq jours en cinq jours. Celle de samedi dernier, favorisée par un temps magnifique, avait attiré une grande quantité de Parisiens, auxquels paraissaient s’être joints quelques étrangers appelés en France par la circonstance du Congrès. La chasse, qui s’est passée du reste dans les environs de la croix de Noailles, a duré fort peu de temps et n’a pas offert d’épisodes remarquables. Il n’en est pas de même de celle de jeudi, où le pauvre cerf a été soumis à de rudes émotions avant d’aller trouver sa fin entre les rails du chemin de fer de Rouen. Lancé d’abord dans les cantons avoisinant la Muette, le cerf est venu, sous l’habitude, vers la mare aux Cannes, où il était attendu par une prodigieuse quantité de spectateurs, que, suivi seulement d’un seul chien, il a, après avoir pris l’eau, rebroussé chemin pour retourner au lancer ; puis, retrouvant sur sa route la meute ennemie, harcelé, exaspéré, faisant tête aux chiens, frappé, dit-on, de deux coups de couteaux de chasse, il est allé, après avoir franchi une voiture entre les chevaux et la caisse, s’élancer par-dessus le treillage du chemin de fer et tomber sur la voie, d’où il a fallu, en rompant les chiens, s’empresser de retirer son corps, et où, nous a-t-on assuré, cinq minutes après, arrivait un train à grande vitesse. Le prince Napoléon assistait à cette chasse, qui avait attiré beaucoup de cavaliers étrangers et une véritable foule d’habitants de la ville. S’il faut s’en rapporter à l’usage habituel, la première chasse aurait lieu mardi prochain. »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Les chasses de la vénerie de l’Empereur se continuent régulièrement tous les cinq jours. Elles sont seulement reculées d’un jour quand elles tombent un dimanche. Celle d’avant-hier jeudi a été des plus remarquables. Deux cerfs ont été lancés. Après la prise du premier, qui a eu lieu promptement, les chiens ont mis debout un vénérable dix-corps, qui, effrayé par la foule qui l’attendait à la croix de Noailles, a fait un crochet pour rabattre vers les Loges. Arrivé au pied des murs de la Maison impériale, l’animal a franchi le fossé, puis, acculé contre le mur d’enceinte, il a opposé à ses ennemis une telle résistance que deux coups de carabine ont dû mettre fin à son agonie et aux dangers imminents que courait la brave meute. La curée a eu lieu sur place, et tous les assistants ont pu jouir de ce spectacle et admirer la taille et la force de ce noble vétéran de notre forêt. Les veneurs se sont séparés au bruit des fanfares du triomphe, en se donnant rendez-vous pour mardi prochain. »

Mention d’une chasse du prince-président dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye

« Samedi 30 octobre dernier, et non mardi 2 novembre, ainsi que plusieurs journaux du département l’annoncèrent par erreur, la forêt de Saint-Germain jouissait d’une animation inusitée. Une grande chasse à courre y avait lieu vers onze heures du matin. Elle était conduite par M. le président de la République, accompagné du ministre de la Guerre, de plusieurs généraux et d’un grand nombre de personnages de distinction. Le rendez-vous était au château de la Muette. »

Mention de l’arrivée des équipages de la vénerie impériale à Saint-Germain-en-Laye

« On pensait que S. M. l’Empereur viendrait chasser à tir à Saint-Germain mercredi dernier ; cette chasse avait été remise à hier vendredi, et tout avait été préparé ; chacun était à son poste, quand un exprès est venu apporter un contrordre causé, pense-t-on, par la neige qui était tombée, hier matin, en assez grande abondance à Paris.
Toutefois les équipages de la vénerie impériale sont en partie arrivés à Saint-Germain et doivent s’y trouver aujourd’hui 12, au grand complet, et nous tenons de bonne source qu’une grande chasse à courre doit avoir lieu en forêt, mardi prochain 15 du courant. »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Chasse à tir dans la forêt de Saint-Germain
Vendredi, dans l’après-midi, une partie de la forêt de Saint-Germain retentissait au loin du bruit des coups de feu : une chasse à tir, à laquelle assistait Sa Majesté l’Empereur, accompagnée de MM. le comte de Bacciocchi, son grand chambellan, Fould, ministre de sa Maison, le marquis de Toulongeon, le comte Ney, le prince Metternich, lord Cowley et le comte de Galve, avait lieu dans un des tirés.
Partie depuis dix heures du château des Tuileries, Sa Majesté et sa suite traversaient vers onze heures et demie la commune de Maisons et arrivaient à midi au rendez-vous, qui avait été donné à l’accul de Conflans, et où déjà se trouvaient réunis tout le personnel de l’inspection forestière de Saint-Germain et 150 dragons, tant officiers que sous-officiers et soldats.
Pendant cette partie de chasse, qui dura près de cinq heures, 681 pièces, dont 10 chevreuils, 64 lièvres, 51 faisans, des perdrix et des lapins, furent abattus par tous les chasseurs et répartis ainsi qu’il en fut ordonné ultérieurement. Au milieu de la chasse, et durant une halte nécessaire au rabattage du gibier, une simple collation, véritable déjeuner champêtre, puisqu’il eut lieu sur la terre même, recouverte seulement d’une des toiles servant de panneau dans lesquels on enferme le gibier, fut servi à Sa Majesté et aux invités, qui reprirent leur fusil au bout d’un quart d’heure à peine de repos, et après s’être légèrement réconfortés avec les viandes froides déposées sans apprêts sur la terre. Quelques heures plus tard, au moment où le jour commençait à baisser, Sa Majesté fit cesser le tir et les invités, reprenant le même chemin que le matin, rentraient à Paris vers sept heures, tandis que le personnel forestier et les dragons de service revenaient à Saint-Germain, contents et satisfaits de la journée qu’ils venaient de passer. »

Récit d’une chasse présidentielle à Saint-Germain-en-Laye

« Dimanche dernier, M. Félix Faure, président de la République, est venu chasser à Saint-Germain, sur les limites extrêmes de la forêt de Marly, dans les terres de la Jonction, en compagnie de M. Cavaignac, ministre de la Guerre, Krantz, député, du général Tournier, du colonel Menetrez, des commandants de La Garenne et Moreau et de M. René Berge.
M. Félix Faure et ses invités sont arrivés à midi par le chemin de fer de grande ceinture et ont été salués à la gare par M. Gilbert, maire de Saint-Germain, et M. Fortin, son premier adjoint, auxquels il a adressé quelques mots empreints de la plus grande bienveillance.
Après une chasse qu’on nous a dit avoir été assez fructueuse, M. Félix Faure est reparti pour Paris, par le train de 4 h. 50, de la gare de la place du Château. Partout sur son passage en ville, M. Félix Faure a recueilli les marques de la plus vive sympathie et du plus profond respect. »

Récit de la venue du président de la République à Saint-Germain-en-Laye pour une chasse

« Le président de la République à Saint-Germain
Dimanche dernier, M. Jules Grévy, président de la République française, est venu chasser dans la forêt de Saint-Germain. Il est arrivé par le train régulier de une heure et demie, confondu avec la masse des voyageurs ordinaires. Une centaine de personnes qui avaient été informées du passage du président s’étaient portées vers la gare. M. le maire de la ville et un de ses adjoints sont allés au devant de M. Grévy jusque sur le quai d’arrivée et l’ont reçu à sa sortie du wagon. Ils n’ont échangé que quelques mots excessivement courts. Le président, qui était en tenue de chasse des plus simples, c’est-à-dire vêtu d’un gros paletot et coiffé d’un chapeau de feutre mou, paraissait désireux de se dérober le plus vite possible à la curiosité dont il était l’objet. Il était accompagné de 3 ou 4 personnes seulement. Une voiture de poste les attendait sur la place du Château. Le président y a pris place aussitôt et la voiture s’est dirigée au galop vers la forêt en passant par les rues de la Paroisse, de Pontoise et la grille du même nom.
Au moment où le président s’est installé dans l’équipage et pendant le court espace de temps employé par le postillon à rassembler ses guides, quelques cris isolés de Vive la République se sont fait entendre ; le président a salué alors la foule du fonds de la voiture, mais sans mettre la tête à la portière.
L’attitude du président de la République semblait dire à tous ceux qui l’entouraient : « Mes chers amis, certes, je suis bien content de vous voir, vous avez tous d’assez bonnes figures, cependant je suis très contrarié qu’une indiscrétion vous ait fait savoir mon passage à Saint-Germain ; j’espérais traverser la ville dans le plus complet incognito. Je ne suis pas venu spécialement pour vous rendre visite, vous devez bien vous en apercevoir à ma mise ; lorsque je viendrai dans ce but, ce qui aura probablement lieu un jour ou l’autre, je ferai au moins un petit bout de toilette. Soyez persuadé que pour être un président des plus simples et des plus modestes, on n’en est pas moins homme, et qu’on désire toujours produire un petit effet avantageux ! »

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