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Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Samedi dernier, vers dix heures, l’Empereur traversait les Champs-Elysées en char-à-bancs break, conduit par des chevaux de poste. Sa Majesté venait chasser à Saint-Germain, suivant sa route ordinaire pour gagner plus directement, par Maisons, les tirés de Fromainville, situés au nord de la forêt, à peu de distance de la Seine et faisant face à Conflans.
Parmi les personnes invitées, qui accompagnaient Sa Majesté, se trouvait M. le marquis de Moustier, ministre des Affaires Etrangères.
La chasse, qui n’a été interrompue que par le déjeuner traditionnel d’une demi-heure, sous le kiosque rustique disposé à peu de distance des ruines du fort Saint-Sébastien, et à peu près vis-à-vis de la ferme de Garenne existant au milieu des tirés, a été des plus animées, et s’est terminée vers quatre heures ; c’est probablement la dernière ou l’une des dernières de la saison. »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Aux détails que nous avons donnés dans notre dernier numéro sur la chasse de l’Empereur dans les tirés de Fromainville, et où nous avons dit qu’assistait entre autres Son Excellence le maréchal Magnan, nous pouvons ajouter, de bonne source, les renseignements suivants :
Sa Majesté était accompagnée de MM. le maréchal comte Randon, ministre de la Guerre, Rouland, ministre de l’Instruction publique, des maréchaux duc de Magenta, Niel, Regnault de Saint-Jean-d’Angely, des généraux Fleury, premier écuyer de l’Empereur, et prince de la Moskowa, premier veneur.
L’Empereur et ses invités sont partis de Paris en char-à-bancs à neuf heures et demie.
La chasse a commencé à onze heures. A midi on a déjeuné en forêt.
Après le déjeuner, la chasse a été reprise et s’est prolongée jusqu’à quatre heures du soir.
Les tirés de la forêt de Saint-Germain sont, on le sait, les plus beaux qui existent ; ils s’étendent sur un parcours de 14 kilomètres.
Le nombre des pièces abattues a été de 813 : 400 faisant, 40 chevreuils, ce qui fait pour chaque chasseur une moyenne d’environ 70 pièces. L’Empereur en a tiré pour sa part 241. »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Lundi dernier, l’Empereur est venu chasser à tir dans la forêt de Saint-Germain. Sa Majesté est arrivée vers dix heures et demie environ, et la chasse a commencé de suite aux tirés de Fromainville. A midi, et lorsqu’on était arrivé en face de l’issue qui donne accès à l’enceinte dite du fort Saint-Sébastien, où se voient encore les restes de travaux d’art militaire exécutés autrefois pour l’instruction du jeune roi Louis XIII, l’Empereur y a déjeuné sur un monticule où la tente qu’on y dresse d’ordinaire avait été, par les soins de l’administration des forêts de la Couronne, remplacée par une sorte de chalet rustique, ouvert cependant de tous côtés, et où Sa Majesté a déjeuné, selon son usage, avec ses invités et les personnes du service de la chasse. C’étaient M. Fould, ministre d’Etat, M. le général Fleury, M. le baron de Bourgoing, M. de Rotschild, M. le duc de Caumont-La Force, le prince Ney de la Moskowa, le baron Delage, l’officier commandant le deuxième détachement des Lanciers, rabatteurs, celui de la gendarmerie de la Garde, et MM. l’inspecteur et le sous-inspecteur des forêts de la Couronne. Reprise trois quarts d’heure après, la chasse s’est terminée, vers trois heures, à la hauteur de la ferme de Garenne. Plus de 400 pièces de gibier ont été abattues dans cette matinée, protégée par un temps magnifique que n’eût pas dû pourtant faire présager l’état chargé de l’atmosphère au moment où, le matin, l’Empereur traversait avec sa suite, en voiture de poste découverte, la commune de Maisons pour gagner le rendez-vous ordinaire. »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Avant-hier jeudi, S. M. l’Empereur est venu chasser à tir dans la forêt de Saint-Germain. L’ouverture de la chasse a eu lieu vers onze heures dans les réserves de Fromainville ; à midi un quart, Sa Majesté déjeunait sous une tente dressée sur l’emplacement de l’ancien fort Saint-Sébastien ; la chasse, reprise à une heure, était terminée à quatre. Parmi les personnes qui avaient l’honneur d’accompagner l’Empereur, nous pouvons citer le prince Ney de la Moscowa, M. le marquis de Toulongeon, M. Bacciocchi, grand chambellan, le général Fleury, MM. de Gramont, officier d’ordonnance, de Lezay-Marmézia, comte d’Ornano et baron Delage. Un grand nombre de pièces ont été abattues, tant en chevreuils qu’en faisans, lièvres, lapins et perdrix. Un temps superbe, celui qui semble presque toujours signaler la présence de l’Empereur, avait favorisé cette première chasse de la saison. Le régiment de cavalerie de la Garde n’étant pas encore installé, le service des rabatteurs a été fait par les soldats du 6e de Ligne, qui, selon l’usage adopté aux chasses de l’Empereur, ont reçu chacun une gratification en numéraire et une ou deux pièces de gibier. »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« L’Empereur est venu, hier vendredi, chasser à tir dans la forêt de Saint-Germain. Sa Majesté était accompagnée de S.A.R. le prince d’Orange, héritier présomptif de la couronne de Holland, de LL. EExc. MM. les maréchaux Magnan et Saint-Jean-d’Angély, du général Ney, prince de la Moscowa, du marquis de Toulongeon et du baron de Lange. La chasse a commencé dans les tirers de Garenne, à onze heure ; elle a été interrompue, vers midi, par un déjeuner dressé dans la forêt, sous une tente et sur l’emplacement de l’ancien fort Saint-Sébastien. La chasse a recommencé à une heure et a fini à quatre heures moins un quart.
L’Empereur était venu par Maisons, en calèche découverte conduite par des chevaux de sa poste particulière, et les voitures l’attendaient à la ferme de Garenne, dont Sa Majesté n’est partie qu’après avoir assisté à la reconnaissance du gibier. Enfin cette journée a été des plus brillants, et l’on parlait de près de sept cents faisans, de quinze chevreuils et d’une foule de lièvres et perdreaux. »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Hier, vendredi, l’Empereur est venu chasser à tir dans la forêt ; la chasse, commencée dans les tirés de Garennes vers onze heures, était finie à trois heures. Le régiment des Cuirassiers de la Garde avait, selon l’usage, fourni les rabatteurs, et le nombre des pièces abattues a, dit-on, été considérable. S. M. était accompagnée de S. Ex. le maréchal Magnan, ainsi que de MM. Edgard Ney, Fould, Lepic, Préfet, de Marnezia, de Chaumont-Quitry et de Pierre. »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Le même jour, il y a eu chasse dans notre belle forêt. LL. MM. l’Empereur et l’Impératrice y assistaient avec leur suite. Aussitôt leur arrivée au pavillon de La Muette, lieu du rendez-vous, l’attaque a commencé dans une partie de bois non loin de là ; il pouvait être trois heures et demie, et, à sept heures et demie du soir, la chasse finissait sans aucun résultat. Parmi les personnes de la suite de Leurs Majestés, on remarquait la présence de madame de Pierre, qui était à cheval en amazone, et a suivi la chasse pendant assez longtemps. »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Mardi dernier, l’Empereur est venu en quelque sorte inopinément chasser dans notre forêt. S. M. était accompagnée d’une partie de ses invités de Compiègne et des officiers ordinaires de ses chiens. Venu de Compiègne par un train express jusqu’à Pontoise, l’Empereur est monté en voiture, et après avoir passé la Seine à Conflans, vers onze heures, est entré immédiatement en chasse en la commençant du côté opposé à celui d’où Sa Majesté part ordinairement pour parcourir le tiré dans toute son étendue. Après un déjeuner à la ferme de Garenne, la chasse a continué jusque vers quatre heures, et les voitures sont reparties alors pour Pontoise, où le train express attendait Sa Majesté pour le reconduire à Compiègne. La direction inaccoutumée de la chasse n’a pas permis que S. M. pût visiter le nouveau kiosque-chalet construit par M. Henri Ramage, notre concitoyen, pour Son Altesse le prince impérial et dont l’Illustration a donné un dessin dans son numéro de samedi dernier. On dit le plus grand bien de cet ouvrage d’art, dont nous espérons entretenir nos lecteurs, mais seulement lorsque, dans une des prochaines chasses de la saison, il aura été soumis à l’appréciation de l’Empereur, dont la visite est, cela se conçoit, vivement désirée par le constructeur. »

Récit d’une chasse impériale dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye

« Deux fois, chaque semaine, la forêt de Saint-Germain se trouve animée par les chasses impériales. Toujours dirigés par le grand veneur, et souvent même par un des veneurs seulement, les équipages de la vénerie de Sa Majesté viennent y forcer un cerf, afin d’exercer la meute. Ainsi, mardi, les promeneurs qui se trouvaient en forêt, à peu de distance de la ville, ont pu voir le cerf, forcé par plusieurs chiens, venir se jeter dans la mare aux Cannes, après en avoir fait plusieurs fois le tour, et y être tué au milieu des glaces qui n’étaient pas encore fondues. Hier vendredi, un incident tout particulier est venu la signaler, et beaucoup d’habitants, sans sortir de la ville, ont été témoins de la chasse car, attaqué vers une heure au milieu de la forêt, un beau cerf, forcé par cinq ou six chiens, est sorti du bois sur la route des Loges et s’est réfugié dans un des coins de la cour de la Vénerie, dont la porte est toujours ouverte, et qui est située à la grille de Pontoise. Après un repos de quelques heures, pendant lequel la foule s’était amassée compacte, on est parvenu, non sans peine, à le faire sortir, et l’attaque ayant recommencé, la pauvre bête, fatiguée d’une telle course, s’est lancée dans une partie de la forêt nommée la Réserve, de l’autre côté de la route de Poissy, où elle n’a pas tardé à être prise de nouveau près la mare Plate. »

Récit d’une chasse impériale dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye

« Mardi dernier, une nouvelle chasse à courre, sans incident particulier, et dirigée par le prince Edgard Ney, accompagné de MM. le baron Lambert, de Mouchy, de Noailles et autres notabilités, a eu lieu dans la forêt de Saint-Germain. Partis de la Vénerie à onze heures et demie, les équipages de Sa Majesté se sont rendus au pavillon de la Muette, lieu désigné pour le rendez-vous, et, vers midi et demi, l’attaque commençait dans les petites routes du côté de l’accul de Fromainville. Poursuivi par vingt-huit chiens, le cerf, après avoir passé au pont de l’Ambassadeur, est venu à plusieurs reprises du côté de la Faisanderie, derrière les Loges, à la croix de Noailles, au chêne de Bon-Secours, à la mare aux Cannes, dont il fit deux fois le tour sans y entrer, car elle était entourée d’une affluence considérable de curieux, et de là à l’accul de Carrières. Faisant aussitôt un contre-pied, l’animal, dont une partie des chiens avait alors perdu la trace, traversa de nouveau la route des Loges, se rendit à l’accul de Poissy, revint sur ses pages, passa encore une fois au chêne de Bon-Secours, à la mare aux Cannes, à la Place Verte, puis enfin à la vente du Buisson Richard, au-dessus du Val, près de la porte donnant sur la plaine, où il fut forcé et tué vers 5 heures, après une course qui n’avait pas duré moins de quatre, sans discontinuer. Favorisée par un assez beau temps, pas trop froid, cette chasse, qui a été suivie par beaucoup de promeneurs à pied, à cheval et en voiture, a pu être vue facilement aux différents points que nous venons de désigner. »

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