Construction et travaux

Référentiel

Code

Note(s) sur la portée et contenu

Note(s) sur la source

Note(s) d'affichage

Termes hiérarchiques

Construction et travaux

Termes équivalents

Construction et travaux

Termes associés

Construction et travaux

1200 Description archivistique results for Construction et travaux

1200 résultats directement liés Exclure les termes spécifiques

État de propositions pour les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Bureau des Bâtiments civils
Réfections et grosses réparations
Etat sommaire des propositions faites pour les travaux de réfections et de grosses réparations à exécuter dans les bâtiments du château de Saint-Germain-en-Laye pendant l’exercice 1896
Monsieur Daumet, architecte du château de Saint-Germain
Propositions de travaux
Travaux très urgents

  1. Continuation de la restauration de la chapelle, à faire avec la participation des Monuments historiques.
    Contribution des Bâtiments civils : 50000 f. 00
    [Observations de l’architecte :] Continuation d’un travail en cours d’exécution dont l’achèvement s’impose à cause de l’état de profonde détérioration des constructions.
    [Observations de l’inspecteur général :] Les travaux sont en cours d’exécution et doivent nécessairement être continués. La première annuité a été de 30000 francs. Une annuité semblable doit être accordée si l’on ne peut accorder les 50000 francs demandés.
  2. Restauration des parties du château qui avoisinent la chapelle : 50000 f.
    [Observations de l’architecte :] Il est nécessaire d’entreprendre la restauration de cette partie du château, dont les constructions sont en contiguïté et en liaison avec celles de la chapelle.
    [Observations de l’inspecteur général :] Il serait en effet à souhaiter que cette partie du château, qui paraît d’autant plus délabrée qu’elle se trouve à côté de parties restaurées, fût restaurée à son tour. L’aspect est on ne peut plus misérable.
  3. Parquetage de salles au 2ème étage du bâtiment sud : 4000 f.
    [Observations de l’architecte :] Par suite de la reprise des travaux de restauration du château, le service des Travaux ayant été obligé de demander au service du Musée de lui remettre une partie des locaux dont il disposait, il est nécessaire de lui donner en échange de nouveaux emplacements, et c’est dans ce but que l’architecte demande le parquetage des salles au 2ème étage du bâtiment sud.
    [Observations de l’inspecteur général :] Ces travaux sont d’une urgence incontestable. Il y a donc lieu de donner satisfaction à l’architecte.
    Total des travaux très urgents : 104000 f.
    Travaux nécessaires
  4. Achèvement de la mise en état de la propriété domaniale dite « Villa Saint-Germain » : 18000 f.
    [Observations de l’architecte :] Achèvement d’un travail dont l’urgence a été reconnue par l’administration et pour l’exécution duquel elle a déjà alloué des crédits.
    [Observations de l’inspecteur général :] Ces travaux sont restés en cours d’exécution. Nous devons en proposer l’achèvement.
    C. Moyaux
    Total des travaux nécessaires : 18000 f.
    Total des propositions pour 1896 : 122000 f. »

Ministère des Travaux publics

État de propositions pour les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Bureau des Palais nationaux
Réfections et grosses réparations
Etat sommaire des propositions faites pour les travaux de réfections et de grosses réparations à exécuter dans les bâtiments du château de Saint-Germain-en-Laye pendant l’exercice 1898
Monsieur Daumet, architecte du château de Saint-Germain
Propositions de travaux
Travaux très urgents

  1. Continuation de la restauration de la chapelle, à faire avec la participation des Monuments historiques.
    Contribution des Bâtiments civils : 30000 f.
    [Observations de l’architecte :] Continuation d’un travail en cours dont l’achèvement s’impose à cause de l’état de profonde détérioration des constructions.
    [Observations de l’inspecteur général :] Travaux à continuer jusqu’à l’achèvement.
  2. Continuation des travaux de restauration de la parties du château qui avoisine la chapelle, dite « salle de Mars », en façade, sur la cour et sur la place du Château : 50000 f.
    [Observations de l’architecte :] Il y a lieu de continuer la restauration du bâtiment de la salle de Mars, en contiguïté de la chapelle. L’état de ce bâtiment est des plus fâcheux, les chéneaux en plomb et la couverture en tuiles sont en état de ruine, l’eau s’infiltre et détériore les voûtes en saturant les murs d’une humidité dont se plaint la conservation du musée.
    [Observations de l’inspecteur général :] Même avis.
    Total des travaux très urgents : 80000 f.
    Travaux urgents
  3. Achèvement de la mise en état d’occupation du bâtiment dit « Villa Saint-Germain » : 6000 f.
    [Observations de l’architecte :] Achèvement d’un travail reconnu indispensable par l’administration et pour l’exécution duquel elle a alloué un crédit en 1897.
    [Observations de l’inspecteur général :] A continuer.
  4. Achèvement du mobilier de la salle du musée sise au 1er étage du pavillon sud-est, et de la tourelle y attenant : 5500 f.
    [Observations de l’architecte :] Achèvement d’un travail entrepris en 1897 sur l’instante demande du conservateur du musée.
    [Observations de l’inspecteur général :] A continuer.
    Total des travaux urgents : 11500 f.
    Travaux nécessaires
  5. Construction dans la Villa Saint-Germain d’une maison d’habitation pour le conservateur du musée, 1ère annuité : 35000 f.
    [Observations de l’architecte :] Les travaux nécessaires comprennent la construction, sur la partie du terrain libre à la Villa, d’une maison d’habitation pour le conservateur, la partie du château qu’il occupe devant disparaître. Un avant-projet en a été dressé et un devis sommaire établi, dont le montant s’élève à 70000 francs. Si la construction de ce bâtiment était entreprise, moyennant deux allocations de 35000 francs sur les exercices 1898 et 1899, il serait possible en 1900 de dégager la chapelle en faisant opérer la démolition du bâtiment condamné (ci-joint projet et devis sommaire à l’état de renseignement).
    [Observations de l’inspecteur général :] Question plutôt administrative quant à la solution à lui donner.
  6. Exhaussement d’un tronçon de la colonne Trajane dans les fossés du château et construction d’un nouveau tronçon : 5700 f.
    [Observations de l’architecte :] Continuation d’un travail entrepris à la demande du conservateur du musée.
    [Observations de l’inspecteur général :] Idem.
    C. Moyaux
    Total des travaux nécessaires : 40700 f.
    Total des propositions pour 1898 : 132200 f. »

Ministère de l'Instruction publique

État de dépenses pour un chemin neuf en face du boulingrin à Saint-Germain-en-Laye

« Autres dépences à l’occasion d’un chemin neuf vis à vis le boulingrin à Saint Germain par les ordres verbal de monsieur Legrand,
Premièrement
1748, may

  1. Pour dix hommes à 22 s. par jours : 11 l. 0 s.
  2. Pour quinze hommes à 22 s. par jours : 16 l. 10 s.
  3. Pour quinze hommes à 22 s. par jours : 16 l. 10 s.
  4. Pour quinze hommes à 22 s. par jours : 16 l. 10 s.
  5. Pour quinze hommes à 22 s. par jours : 16 l. 10 s.
  6. Pour dix hommes à 22 s. par jours : 11 l.
  7. Pour dix hommes à 22 s. par jours : 11 l.
    Des 23, 24, 25, 27 et 29 dudit mois de may. Fait voyturer par le sieur Mallingre, voyturier et boullanger de cette ville, la quantité de cent quatre tombereaux de terre prix chez le sieur Boutillier, salpaitrier, rue de Poissy à Saint Germain, pour metre sur ledit chemain, à raison de six sols par tombereaux, suivant sa quittance y representé, trente et une livres quatre sols, cy : 31 l. 4 s.
    Item avoir employé trois hommes pendant six jours pour charger les tombereaux cy dessus et régaller les terres sur ledit chemin, faisant dix huit journées à vingt deux sols par jours, dix neuf livres seize sols : 19 l. 16 s.
    Juillet, 12
    Item, avoir fait plantter quatre bornes aux quatre coingt dudit chemain par le sieur Torlouin, masson, les avoir enlevé par ordre de monsieur de Lassurance, contrôlleur, devant l’abrevoir, suivant la quittance du sieur Torlouin cy représentée, dix livres : 10 l.
    Total : 160 l. 0 s. »

Vœux concernant la restauration du parterre de Le Nôtre à Saint-Germain-en-Laye

« Château de Saint-Germain
L’ancien et le nouveau parterre. Les travaux actuels de rectification des parapets du fossé de la façade nord
Le Nôtre (André), le savant architecte chargé par Louis XIV des jardins de Sceaux, des Tuileries, de Clagny, de Saint-Cloud, de Chantilly, de Versailles, etc., etc., a fait aussi le parterre de Saint-Germain.
A Saint-Germain, cet artiste a su créer, dans un terrain fort irrégulier, une charmante promenade. Il a pris d’abord l’axe de la loge de l’escalier d’honneur qu’il a joint au couvent des Loges, et il créait dans cet axe la belle avenue que nous admirons tous.
C’est dans cet axe aussi, mais plus rapproché, qu’il établissait une allée qu’il bordait d’arbres taillés et de compartiments de broderies et de fleurs formant le vrai parterre, au-devant du château. Toujours sur la même ligne, le savant architecte plantait l’hémicycle et les deux avenues de tilleuls dont il reste encore des traces à l’ouest de la tranchée de la gare.
A l’est de ce parterre de fleurs, il formait un boulingrin triangulaire qui lui permettait de gagner le nouvel axe des plantations, utiles pour se placer parallèlement à l’admirable terrasse qu’il voulait construire à Saint-Germain. A la suite de ce boulingrin, Le Nôtre plantait le quinconce qui joint la terrasse.
Tout cela était savant, harmonieux et fort habile. Ces dispositions ont été conservées fort longtemps, car on peut voir, à la mairie, un plan d’alignement remontant, croyons-nous, à 1810, qui indique encore les arrangements dont nous venons de parler.
Le Nôtre avait parfaitement compris qu’il ne pouvait border le fossé nord du château par l’allée en pente qui va de la place du Château à la terrasse. Il avait compris que pour border le château, il fallait qu’il trouvât partout des lignes horizontales. Il établissait alors devant le fossé nord une petite terrasse de niveau, et les gravures de Pérelle et de Rigault indiquent toutes cet arrangement, bien naturel d’ailleurs. Pour accéder à cette petite terrasse, et pour descendre au parterre, dans l’axe de la loge de l’escalier d’honneur, il y avait un large perron composé de sept marches et ayant, à ce qu’il paraît, environ vingt mètres de largeur. Cette petite terrasse devait avoir, selon M. Eugène Millet, une dizaine de mètres de largeur, et elle se développait parallèlement au mur de fossé.
Ce sont tous ces arrangements que, dans une récente conversation, l’habile architecte du château nous disait désirer vivement voir revivre : tout cela accompagnerait bien mieux le château que la terrasse actuelle en forme de balcon.
Il est facile, pour s’expliquer ces souvenirs et ces restes, de se reporter à toutes les vieilles images donnant la face nord du château, voir, par conséquent, la belle estampe de Rigault, si répandue à Saint-Germain, et qui a pour titre : Vue du vieux château de Saint-Germain-en-Laye, et aussi les petites gravures dont est illustré le Précis historique de MM. Rolot et de Sivry.
La terrasse-bastion, le parterre actuel, disposés pour le déblai du chemin de fer, et non pour le château qui a été oublié, forment un vilain entourage au vieux monument historique.
On ne sait encore si la Liste civile voudra revenir au jardin de Le Nôtre. M. Millet est d’avis que ce serait fort utile et fort heureux pour le château et pour le parterre.
En attendant, il est certain que les travaux en cours d’exécution pour la rectification des parapets vont amener au moins le redressement de la petite terrasse et le rétablissement du large et insuffisant perron remplaçant les petits escaliers étroits actuels. Le reste viendrait plus tard, et c’est aussi, dit-on, le projet et le désir de l’Empereur.
Tout cela met à néant, bien entendu, les versions ridicules qu’on fait courir certains oisifs, qui veulent en savoir plus que l’architecte lui-même, que le rapprochement des parapets avait pour but, après la suppression de la petite terrasse, la création d’une allée carrossable, allant de la place du Château à la grille du Boulingrin, en longeant le fossé.
La voie carrossable dont on parle existe déjà. Il suffirait, si telle était l’intention de la Liste civile, d’ouvrir la grille entière pour que les voitures aillent rejoindre la terrasse ; cela n’a rien d’impossible et reste tout à fait indépendant des travaux actuels.
Tels sont les renseignements qu’avec son obligeance ordinaire et inépuisable, M. Millet, dans une récente visite, a bien voulu nous donner sur cette partie des travaux actuels.
Léon de Villette »

Vœu du conseil municipal de Saint-Germain-en-Laye pour la restauration de la chapelle du château

« Ville de Saint-Germain-en-Laye
Extrait du registre des délibérations du conseil municipal
Séance du 1er décembre 1886
L’an mil huit cent quatre-vingt-six, le premier décembre,
Les membres du conseil municipal se sont réunis au lieu ordinaire de leurs séances à l’hôtel de ville, sous la présidence de M. de Mortillet, maire,
Etaient présents :
MM. Dambrine, Guillemin, Georget, de Nézot, Godet, Duval, Diris, Rebours, Noël, Bauchin, Dagand, Miss, Tincelin, Beaune, Sevin, Laurent, Garnier
M. le maire met en délibération les vœux présentés pendant la session de novembre dernier :
Vœu concernant l’achèvement de la chapelle du château :
Les membres du conseil municipal soussignés,
Considérant qu’en vue de l’exposition universelle de 1889 il y a intérêt pour la ville de Saint-Germain-en-Laye à voir terminer la chapelle du château, qui sera sûrement l’objet de visites nombreuses des architectes français et étrangers,
Considérant que la restauration de la chapelle, entreprise depuis plusieurs années, est restée suspendue par suite de l’insuffisance des crédits,
Emettent le vœu que l’administration municipale veuille bien faire les démarches nécessaires afin d’activer la reprise des travaux pour que ce monument historique, qui se lie intimement à l’histoire de France, soit terminé pour 1889.
Ont signé : Henry Johnson, Diris, Godet, Noël, Goerget, Juteau, Meiss, Beaune, Garnier, Nap. Laurent, Roux
Après en avoir délibéré,
Approuvé à l’unanimité le vœu qui précède.
Pour extrait conforme,
Le maire
G. de Mortillet »

Transaction concernant la livraison d’arbres pour le Vésinet

« Furent presens en leurs personnes Jean Thuilleau l’aisné et Zacarie Thuilleau, marchands demeurans à Louvetienne, ce jourd’huy en ce lieu de Sainct Germain en Laye, d’une part, et Batiste Delalande, jardinier du Roy et entrepreneur des plantz que Sa Majesté entend faire dans son parcq du Vezinet, d’autre part, lesquelles partyes ont vollontairement recogneu et confessé avoir compté ensemble tant de la somme de deux mil deux cens livres tournois qui a esté baillée et payez, savoir la somme de deux mil livres aud. Zacarye Thuilleau en la ville de Rouen par le sieur Rousseaux par lettres d’eschange à luy envoyée en l’acquict dudit Delalande, et les deux cens livres restans aud. Jean Thuilleau, lesquelz il en fait sa promesse audit Delalande, pour par eux employez à l’achapt de quantité d’arbres ormes qu’il estoient obligé fournir par le marché fait entre lesd. partyes par devant le notaire soubzsigné le [vide] novembre dernier, que de la quantité desd. arbres orms qu’iceux Thuilleaux ont fournys et livrées aud. Delalande dans led. lieu de Vezinet, par lequel compte lesd. Thuilleaux se sont trouvez redevables aud. Delalande de la somme de huict cens quatre vingtz livres tournois attendu qu’ils n’ont fourny à iceluy Delalande que la quantité de deux mil deux cens desd. pieds arbres ormes, à raison de soixante livres chacun cent, qui fait pour lesd. deux mil deux cens pieds d’arbres la somme de treize cens vingtz livres tournois, laquelle somme de huict cens quatre vingtz livres tournois iceux Thuilleau ont promis et se sont obligez l’un pour l’autre, chacun d’eux un seul pour le tout, sans division ne discussion et fidejussion, aux renonciations requises, de la bailler et payer audit sieur Delalande en son domicille ou au porteur dans trois mois d’huy, à peine &c. Consentant lesd. partyes qu’eu moyen des presentes le dit marché susdatté fait entre lesd. Thuilleaux, led. Delalande et autres y desnommez, desquelz led. Delalande se fait fort, demeure nul et resolu entr’eux, lequel neantmoings demeurera en sa force et vertu jusques au parfait payement de lad. somme pour servir d’hipothecque seullement, comm’aussy la promesse dud. Jean Thuillauea de lad. somme de deux cens livres demeura pareillement nulle au moyen des presentes, laquelle led. sieur Delalande promet rendre audit Zacarie Thuilleau à sa volonté, sans prejudice ausd. Thuilleaux du prix auquel se trouvera monter les chastaigners qu’ilz ont fit avoir fait livrer aud. lieu de Vezinet et qui seront agréé par led. Delalande, lequel prix leur sera desduict sur lad. somme de huict cens quatre vingtz livres tournois. Car ainsy, sans prejudice ausd. Thuilleaux des pretentions qu’ilz ont a ll’encontre d’un nommé Le Roy, lesquelz ne pourront empescher l’execution de la presente à l’esgard dud. Delalande. Promectant. Obligeant sollidairement comme dessus corps et biens. Renonçant. Fait et passé audit Sainct Germain en Laye, en l’estude du notaire soubzsigné, presens maitre Pierre Baudin, secretaire des finances de Son Altesse royalle, et Louis Couillon, demeurant en ce lieu, tesmoings, l’an mil six cens soixante quatre, le neufieme decembre, et ont signé.
J. Thuilleau, Z. Thuilleau
Delalande, Baudin
Guillon, Delagarde
Aujourd’huy est comparu par devant le nottaire susd. soubzsigné led. Baptiste Delalande desnommé en l’obligation cy devant escripte, lequel vollontairement a recognu et confessé avoir eu et receu desd. Jean et Zacarye Thuilleaux, aussy y desnommez, la somme de huict cens quatre vingtz livres tournois à luy par eux deubs et mentionnée en l’obligation cy devant escripte, dont quittance. Et au moyen dud. payement la susd. obligation demeure nulle comme bien et duement acquittée, à la charge que les quittances cy devant données par led. Delalande ou par ses enfans ausd. Thuilleaux ne serviront avecq ces presentes que d’une seulle et mesme chose. Promettant. Obligeant. Renonçant. Faict et passé aud. Sainct Germain en Laye, en l’estude dud. notaire, presens Nicollas Delagarde et Louis Guillon demeurant en ce lieu, tesmoins, l’an MVIc soixante cinq, le vingt deuxiem jour de septembre apres midy, et ont signé.
Delagarde, Delalande
Guillon, Delagarde »

Soumission pour les sculptures du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Restauration de l’angle nord-ouest
Soumission concernant les travaux de sculpture
Exercice 1863
Je soussigné André Libersac, sculpteur demeurant à Paris, rue Lafayette, n° 67,
Après avoir pris connaissance à titre de simple renseignement du devis estimatif et des dessins et tracés graphiques dressés par M. Eugène Millet, architecte, relatifs à la restauration de l’angle nord-ouest du château de Saint-Germain-en-Laye,
M’oblige envers Son Excellence monsieur le ministre d’Etat à exécuter une partie des travaux de sculpture nécessaires à la restauration de l’angle ci-dessus désigné jusqu’à concurrence de la somme de deux mille cinq cens francs, en me conformant aux ordres et indications de l’architecte et moyennant les prix indiqués dans la série ci-dessous :
Série des prix
N° 1. Sculpture d’une gargouille de 1,00 à 1,30 à figure et ornemens dans la pierre dure d’Oinville : 220,00

  1. Sculpture d’une gargouille de même dimension en même pierre mais plus simple, avec consoles, cannelures et feuille : 110,00
  2. Sculpture d’une salamandre dans la hauteur de la balustrade, la dite avec flammes et accessoires et en pierre ferme de vergelé : 60,00
  3. Sculpture d’une F ornée, avec fleurs de lys, dans la hauteur de la balustrade, la dite en pierre ferme de vergelé : 40,00
    La sculpture d’une N ornée et pour le même emplacement sera payée le même prix
  4. Sculpture d’une couronne royale ou impériale avec consoles cannelées d’accotement, la dite en roche douce de Maule et pour le couronnement de la balustrade : 80,00
  5. Sculpture d’un vase couronnant la balustrade de 1,40 environ de hauteur avec guirlandes, têtes, macarons et bouquets supérieurs, le dit en roche douce de Maule : 80,00
    Je m’oblige en outre à toutes les charges, clauses et conditions du cahier des charges générales en 56 articles applicables aux travaux de la division des Bâtiments civils. Je serai dispensé de fournir un cautionnement. Les frais de timbre, d’enregistrement et de copies de pièces du présent marché seront à ma charge.
    Paris, ce 5 mai 1863
    Approuvé l’écriture ci-dessus
    A. Libersac
    L’architecte soussigné
    Eug. Millet »

Ministère d'Etat

Soumission pour les sculptures du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Restauration de l’angle nord-ouest
Soumission concernant les travaux de sculpture
Exercice 1863
Je soussigné Victor Corbel, sculpteur demeurant à Paris, rue Saint-Placide, n° 22,
Après avoir pris connaissance à titre de simple renseignement du devis estimatif et des dessins et tracés graphiques dressés par M. Eugène Millet, architecte, relatifs à la restauration de l’angle nord-ouest du château de Saint-Germain-en-Laye,
M’oblige envers Son Excellence monsieur le ministre d’Etat à exécuter une partie des travaux de sculpture nécessaires à la restauration de l’angle ci-dessus désigné jusqu’à concurrence de la somme de deux mille cinq cens francs, en me conformant aux ordres et indications de l’architecte et moyennant les prix indiqués dans la série ci-dessous :
Série des prix
N° 1. Sculpture d’une gargouille de 1,00 à 1,30 à figure et ornemens dans la pierre dure d’Oinville : 220,00

  1. Sculpture d’une gargouille de même dimension en même pierre mais plus simple, avec consoles, cannelures et feuille : 110,00
  2. Sculpture d’une salamandre dans la hauteur de la balustrade, la dite avec flammes et accessoires et en pierre ferme de vergelé : 60,00
  3. Sculpture d’une F ornée, avec fleurs de lys, dans la hauteur de la balustrade, la dite en pierre ferme de vergelé : 40,00
    La sculpture d’une N ornée et pour le même emplacement sera payée le même prix
  4. Sculpture d’une couronne royale ou impériale avec consoles cannelées d’accotement, la dite en roche douce de Maule et pour le couronnement de la balustrade : 80,00
  5. Sculpture d’un vase couronnant la balustrade de 1,40 environ de hauteur avec guirlandes, têtes, macarons et bouquets supérieurs, le dit en roche douce de Maule : 80,00
    Je m’oblige en outre à toutes les charges, clauses et conditions du cahier des charges générales en 56 articles applicables aux travaux de la division des Bâtiments civils. Je serai dispensé de fournir un cautionnement. Les frais de timbre, d’enregistrement et de copies de pièces du présent marché seront à ma charge.
    Paris, ce 5 mai 1863
    Approuvé l’écriture ci-dessus
    V. Corbel
    L’architecte soussigné
    Eugène Millet »

Ministère d'Etat

Soumission pour la réalisation du cadran de l’horloge du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Soumission concernant le cadran de l’horloge
Exercice 1863
Je soussigné Collin, horloger-mécanicien, successeur de Bernard Henri Wagner, demeurant à Paris, rue Montmartre, numéro 118.
Après avoir pris connaissance des deux dessins grandeur d’exécution du cadran et des aiguilles destinés à l’horloge du château de Saint-Germain-en-Laye, ces deux dessins indiquent 1° que le cadran de 1 m. 64 c. de diamètre sera en deux parties égales et qu’il sera en lave de Volvic émaillée de divers tons avec semis de fleurs de lys dans sa partie centrale, 2° que les aiguilles seront en cuivre rouge.
Les dits ouvrages seront exécutés par moi conformément à ces dessins et suivant aussi toutes les instructions de l’architecte.
Je m’oblige et m’engage envers Son Excellence monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts à fournir, transporter et poser le dit cadran et ses aiguilles pour la somme fixe et invariable, à forfait, de cinq cent cinquante francs. Dans cette somme, nous avons compris l’arrangement de l’ancienne minuterie et l’équilibrage des aiguilles.
Seront à ma charge les frais de timbre, d’enregistrement, de copies de pièces, d’octroi et enfin tous les frais quelconques et accessoires.
Le dit cadran sera livré et posé au plus tard le premier décembre de la présente année.
Paris, ce 18 septembre 1863.
Approuvée l’écriture ci-dessus
Collin, s. de Wagner
L’architecte :
Eugène Millet »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Soumission pour la réalisation de l’encadrement de l’horloge du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Exercice 1863
Soumission concernant l’encadrement du cadran de la tour nord-ouest
Je soussigné E. Seguin, entrepreneur de marbrerie demeurant à Paris, rue de Rennes, numéro sept,
Après avoir pris connaissance des dessins concernant l’encadrement en marbre du cadran de l’horloge du château de Saint-Germain-en-Laye.
M’oblige et m’engage à fournir et poser le dit objet suivant les dessins, ordres et avis de l’architecte. Je m’oblige aussi à effectuer le dit travail pour la somme fixe et invariable de mille vingt francs et suivant ce qui est indiqué dans le sous détail ci-contre :
Marbre griotte de Caunes, près Carcassonne, de 0,15 0,20 0,14 : 0,172
1/6 de déchet : 0,028
[Total :] 0,200
A raison de 950 f. 00 : 190 f. 00
5,60 de taille de moulure circulaire en y comprenant évidements, sciages, coupes, épanelage, ébauche, etc. etc. à raison de 60 f. 00 : 336 f. 00
60 cannelures en marbre blanc apportées et formant minutes à raison de 4 f. 00 l’une, en y comprenant façon de l’entaille et scellement : 240 f. 00
Polissage de la moulure de 5,60 de longueur à raison de 20 f. 00 tout compris : 112 f. 00
15 gougeons en cuivre à raison de 1 f. 00 l’un : 15 f. 00 ; 8 fortes pattes-agraffes de 0,25 de longueur en cuivre estimées à : 27 f. 00 : 42 f. 00
Pose, emballage, transport, ajustement, raccords, droits d’octroi etc. etc. estimés à : 100 f. 00
Total égal : 1020 f. 00
Seront à ma charge les frais d’enregistrement, de timbre, de copies de pièces et enfin tous les frais quelconques accessoires.
Le dit encadrement sera livré et posé au plus tard le 1er décembre de la présente année.
Paris, ce 21 septembre 1863
Approuvé l’écriture ci-dessus
E. Seguin
L’architecte
Eug. Millet »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Résultats 21 à 30 sur 1200