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Description archivistique
Commission de Topographie des Gaules Série
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Épigraphie

Cet ensemble épigraphique est composé de carnets, d'estampages, de planches reprenant des inscriptions ainsi que de pièces éparses, tels que des lettres, des notes ou des mémoires.
L’ensemble de ces documents couvre la quasi-totalité du territoire national (avant 1870) et de l’extension de la Gaule à l’époque gallo-romaine.
Les archives épigraphiques sont liées essentiellement à trois membres de la Commission de Topographie des Gaules : Casimir Creuly, Charles-Alphonse-Léon Renier et Pierre-Charles Robert.
L’étude de ces archives épigraphiques ouvre notamment des perspectives de recherche sur les débuts de l’épigraphie comme science nouvelle, laissée non plus aux mains d’amateurs éclairés, d’érudits locaux (dont on continue à demander à la collaboration) mais structurée comme discipline scientifique.

Réseau des correspondants

Le réseau des correspondants de la CTG se développe au fur et à mesure des années. Composé de savants locaux, ces derniers sont reconnus officiellement comme "correspondants" à partir des années 1865-1866.
Ce réseau s'appuie sur les sociétés savantes nationales et régionales ainsi que sur les académies de plusieurs villes françaises, dont voici un extrait :

Société nationale des Antiquaires de France
Société des Antiquaires du Centre
Société des Antiquaires de l'Ouest
Société des Antiquaires de Normandie
Société des Antiquaires de Picardie
Société archéologique du Midi de la France
Société française d'archéologie, appelée aussi Société française d'archéologie pour la conservation et la description/étude des monuments historiques
Institut des Provinces
Société géologique de France
Société de l’École des chartes
Comité des sociétés des Beaux-Arts des départements
Société de l'Histoire de France
Institut historique de France
Société française de numismatique et d'archéologie
Société de géographie de France, aussi appelée société de géographie de Paris
Association pour l'encouragement des études grecques en France
Association française pour l'avancement des sciences

Académie des sciences, belles-lettres, arts, agriculture et commerce du département de la Somme
Académie des sciences, lettres et arts d'Arras
Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon
Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux
Société des arts et des sciences de Carcassonne
Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand
Académie impériale des sciences, arts et belles-lettres de Dijon
Académie du Gard
Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon
Académie des sciences, arts, belles-lettres et agriculture de Mâcon
Académie des sciences, belles-lettres et arts de Marseille
Académie impériale de Metz
Académie des sciences et lettres de Montpellier
Académie de Neuchâtel
Académie impériale de Reims
Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts de Rouen
Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts de Savoie
Académie impériale des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse
etc.

Il est possible de connaître le nombre, le nom, la qualité et la provenance des correspondants de la CTG en croisant les informations contenues dans le feuillet Cotteau et dans les lettres des correspondants, documents qui sont présentés au niveau inférieur.

Répartition par départements

Sont présentés dans cette série, les documents attestant des recherches effectuées par les membres et correspondants de la CTG.
A noter que les noms des départements français sont ceux employés avant les changements effectués à partir du milieu du XXe siècle.

  • Charente-Inférieure : Charente-Maritime.
  • Seine-Inférieure : Seine-Maritime.
  • Loire-Inférieure : Loire-Atlantique.
  • Basses-Pyrénées : Pyrénées-Atlantiques.
  • Basses-Alpes : Alpes-de-Haute-Provence.
  • Côtes-du-Nord : Côtes-d'Armor.
    La Seine-et-Oise regroupait les départements actuels des Yvelines, Val d'Oise, Essonne, ainsi qu'une partie des départements du Val-de-Marne, de la Seine-Saint-Denis et des Hauts-de-Seine.

Fonctionnement

Les archives concernant le fonctionnement de la CTG sont constituées d'une part des comptes-rendus de séances de la Commission et d'autre part de notes et rapports à l'attention du ministre de l'Instruction publique.

Commission de Topographie des Gaules

Financement

Il s'agit de pièces comptables (notes, tableaux de dépenses...).
Des extraits de ces pièces sont attachées en objet numérique.

Commission de Topographie des Gaules

Création et conception

Le musée gallo-romain de Saint-Germain-en-Laye est fondé le 8 mars 1862 par décret impérial. Il est non seulement une réponse aux demandes réitérées d’archéologues, mais aussi à la passion que nourrit Napoléon III pour l’archéologie. L’empereur décide qu’il sera installé dans le château de Saint-Germain-en-Laye, haut lieu historique de l’Ancien Régime. Un vaste chantier de restauration du bâtiment, mené par Eugène Millet (1819-1879), élève d’Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879), s’engage dès 1862 pour s’achever dans les années 1910. Il s’agit d’effacer les traces des agrandissements de Jules Hardouin-Mansart sous Louis XIV, les marques de l’occupation par l’école de cavalerie de Napoléon Ier, et enfin, les stigmates laissés par le pénitencier militaire fermé en 1855.
À sa création, le musée de Saint-Germain dépend du service des Musées impériaux dirigé par Émilien de Nieuwerkerke (1811-1892), qui est intégré à la Maison de l’Empereur. Le musée est attaché à la deuxième Conservation, ce qui signifie qu’il est sous l’autorité du conservateur des Antiques du Louvre, Adrien de Longpérier (1816-1882). Cet assujettissement ne s’achève officiellement qu’en 1867, à la nomination d’Alexandre Bertrand comme conservateur du musée gallo-romain.
Le musée est inauguré par Napoléon III en personne le 12 mai 1867 en présence de Félicien de Saulcy, Jean-Baptiste Verchère de Reffye (1821-1880), Alexandre Bertrand (1820-1902), Édouard Lartet (1801-1871), Eugène Viollet-le-Duc, Alfred Maury (1817-1892), le comte de Nieuwerkerke, Adrien de Longpérier. Tous associés étroitement à la conception et à l’organisation de l’établissement. À cette occasion l’empereur offre au musée les deux premiers volumes de l’Histoire de Jules César, dont le tome I est dédicacé de sa main, montrant par-là l’extrême attention qu’il porte à la nouvelle institution.

Napoléon III