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Description archivistique
Fonds
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Fonds photographique du MAN

  • PHOTOMAN
  • Fonds
  • 1850-2025

Le Musée Gallo-Romain, aujourd’hui musée d’Archéologie nationale (MAN) constitue très tôt un fonds photographique de premier ordre qui ne va cesser de s’enrichir au cours des cent cinquante ans qui suivent l’ouverture du musée au public. Dès ses premières années, vont converger de nombreux témoignages photographiques des vestiges archéologiques que de nombreux photographes -amateurs ou professionnels extérieurs au musée- contribuent par leurs dons ou leurs vente à rassembler.
Peu après sa nomination en 1886 comme attaché au musée de Saint-Germain, Salomon Reinach décide la création d’un service photographique au musée dont l’activité est confiée au gardien bibliothécaire Justin Faron. C'est à compter de cette époque que la production interne au musée va s'accroître considérablement et répondre ainsi aux besoins des publications, des études scientifiques et de la promotion de l'établissement.
Aujourd’hui, l’iconothèque du service des Ressources documentaires compte environ cinq cent mille images, dont les formats et les supports sont l’écho du développement technique de la photographie. Nous y trouvons des photographies sur plaques de verre négatives et positives , des négatifs souples noir et blanc, des ektachromes, des épreuves originales d’époque, des épreuves plus tardives, des épreuves pour impressions photomécaniques, des tirages au collodion, sur papier albuminé et sur papier baryté, des contre-types et, depuis les années 2000, une somme considérable d’images numériques en pleine croissance . Sont illustrés les collections du musée, mais aussi des objets conservés dans d’autres musées ou chez des particuliers, des sites, des monuments, des muséographies, des portraits d’archéologues, le château de Saint-Germain et son domaine. À cela s’ajoutent les nombreux témoignages de la vie du MAN : portraits de ses directeurs, de ses agents et d’événements.
La diversité, la qualité et le volume étonnants du fonds pourraient laisser croire qu’il a toujours tenu une place de premier ordre parmi les fonds et collections du musée. Il n’en est rien. Sa constitution est encore mal connue, et un silence épais entoure ses producteurs et fournisseurs.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Projet EUROPEANA Archaeology

  • EA_001
  • Fonds
  • -29000-2020

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Fonds des fouilles archéologiques du musée d'Archéologie nationale

  • 2023002
  • Fonds
  • 1887-2014

La circulaire du directeur général des patrimoines du 26 septembre 2017 relative à la mise en œuvre de la loi LCAP précise, dans sa fiche 11, que « la documentation archéologique regroupe tous les documents, quel que soit leur support, qui ont une relation directe ou indirecte avec le site, l’opération et toutes les données qui en sont issues ». L’arrêté du 7 février 2022, vient compléter la précédente en décrivant expressément les différents supports de documentation et les bonnes méthodes de conservation qui sont attendues1. Ces textes ont guidé le traitement et le classement des données du fonds.
Ce fonds est aujourd’hui composé de 19 sites sur lesquelles le musée est intervenu à l’occasion de campagnes de fouille ou pour la gestion du site (entretien, administration).
Parmi les sites principaux il y a :

  • Fort Harrouard (art. 2023002/13-2023002/27)
  • Brassempouy (art. 2023002/29-2023002/30)
  • La Ferrassie (art. 2023002/4-2023002/12)
  • Bougon (art. 2023002/34-2023002/37)
  • Le Blot (art. 2023002/31-2023002/32)
    Les dossiers de site sont composés de manière inégale. En effet, certaines typologies documentaires manquent, notamment les éléments conformes à la réglementation des fouilles.
    (exemple : présence de la demande de fouille, mais pas de l’autorisation de fouilles ou inversement).
    Certains des sites ne sont représentés que par quelques pièces comme Diarville-devant-Giblot , Villiers-le-Sec ou encore Breuil-le-Sec pour lesquelles il y a respectivement deux courriers et un rapport de fouilles. Il a été préféré de laisser ensemble les dossiers de sites très complets et imposants et de réunir entre ces sites des ensembles de dossiers plus lacunaires, afin de mieux gérer le conditionnement et l’espace disponible.
    Les lacunes laissent des zones d’ombre importantes, tout particulièrement sur l’implication exacte du MAN dans ces fouilles, pour lesquelles un éclairage peut être apporté parfois par des fonds conservés à la Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, notamment :
  • le fonds « Fouilles archéologiques : dossiers par sites mégalithiques et gallo-romains » (Série 0080/026)
  • le fonds « Archéologie : dossiers de sites archéologiques » (Série 0080/068)
  • le fonds « Casier archéologique » (Série 1996/026)
  • le fonds « Édifices protégés : abords, domanialités » (Série 0080/039)
    Afin de de conditionner au mieux les documents d’archives dans les contenants prévus, il a parfois été décidé de ne pas respecter l’ordre prévu dans le fonds (administration, suivi de fouilles, publications). C’est le cas pour Fort Harrouard qui présente le dossier « gestion du site et contentieux » à la fin et non au début comme l’on pourrait s’y attendre. Dans le même sens, il a été parfois choisi d’inverser l’ordre chronologique de certaines campagnes pour des questions de place et de conditionnement.
    Tout au long du traitement du fonds d’archives de fouilles, beaucoup d’études et de publications de mobilier ont été réunies, souvent en lien avec les collections du musée mais sans lien réel avec une opération de fouille menée par un conservateur du MAN. C’est le cas des documents d’archives de la Grotte de la Marche, auparavant présentées dans ce fonds d’archives, alors que les fouilles ont été réalisées par H. Lavergne, puis L. Péricard et enfin Stéphane Lwoff. Le mobilier a été donné par les différents fouilleurs au MAN mais aucun membre du musée n’a effectué de fouilles lui-même. Dans la même lignée, l’étude de mobilier post-fouille a souvent été confondue la préparation aux publications.
    Lors de l’étude des documents du fonds, un grand nombre de sites archéologiques et d’opérations a été mentionné dans des rapports d’activités du musée, des rapports de fouilles ou encore à l’occasion de la diffusion de prospectus sur les fouilles bénévoles. Ces sites fouillés par des acteurs du musée n’ont pas laissé de traces archivistiques à l’heure actuelle au sein du service des Ressources documentaires. Une étude documentaire à la Médiathèque du Patrimoine et de la Photographie a toutefois permis de compléter nos connaissances, mais a souvent laissé plus d’interrogations que de réponses. Ainsi, le gisement des rois, à Moustiers, en Charente, aurait été fouillé par René Joffroy, d’après une note manuscrite de Jean-Pierre Mohen. Le site des Matignons, le site de Vix, le site de Marmesse à Châteauvillain et d’autres semblent avoir été fouillés, sans que nous ayons pu rassembler d’informations à ce sujet. Les données sont peut-être conservées au sein des SRA, ou des musées territoriaux en lien (le musée du Châtillonnais pour Vix par exemple). Par manque de temps et de moyens, il n’a pas été possible de vérifier chaque indication auprès de tous les acteurs de l’archéologie.
    La documentation liée aux fouilles est parfois aussi conservée en mains privées : c’est le cas des archives de fouilles du Blot, qui ont été empruntées par Jean-Pierre Daugas (1946-2011) au début des années 2000 pour étude et qui n’ont jamais été restituées. Cette situation est dommageable pour l’étude, la connaissance et la transmission de ce site et nécessite une revendication
    Ce fonds présente une autre lacune : un certain nombre de supports informatiques contenant les données scientifiques sont aujourd’hui obsolètes ou illisibles. Des disquettes de tous formats, des CD-Rom ont été découverts lors du traitement du fonds contenant des inventaires de mobilier, d’unités stratigraphiques, de plans, de listes indiciaires aujourd’hui perdues car sur des supports illisibles ou abîmés. Cela pose la question de la pérennité des supports d’enregistrement et des besoins en informatique pour la sauvegarde des données.
    Les documents d’archives liées aux directions des Antiquités préhistoriques et historiques posent d’autres interrogations et soucis de classement. En théorie, ces documents devraient être conservés dans le SRA du département correspondant, puis versés aux archives départementales compétentes. Mais certains directeurs des Antiquités étaient aussi conservateurs au sein du MAN au même moment, ce qui complique la lecture et l’attribution de chaque document aux missions de conservation ou de directorat des Antiquités. La situation se complexifie encore lorsque le conservateur-directeur des Antiquités est aussi directeur du musée. Ses documents produits ont la valeur d’archives directoriales. C’est le cas pour René Joffroy, Henri Delporte et Jean-Pierre Mohen. Leurs archives de fouilles sont donc parfois mélangées et indistinguables du fonds directorial. L’intégrité du fonds primant, il a été choisi de tout conserver ensemble.
    Il a donc été décidé après réflexion de conserver les documents d’archives liées aux directions des Antiquités dans un article dédié. La majorité des documents d’archives sont de la correspondance de gestion de la direction des Antiquités, sans parfois de mentions du site dont on parle, ou de protagonistes bien définis. Au vu du nombre de sites et gisements mentionnés, il n’était pas possible de les trier comme le reste du fonds. Il a donc été choisi de trier chronologiquement ces documents, du plus récent au plus ancien.
    Ce classement et l’étude de ce fonds a mis en exergue plusieurs faits intéressants : le musée d’Archéologie nationale a été très impliqué dans la recherche archéologique de terrain au niveau national. Ce travail a aussi montré qu’il y avait beaucoup d’opérations de fouilles peu, voire pas connues ou oubliées, et quelques grands sites archéologiques célèbres, comme Brassempouy, le Blot, la Ferrassie ou Fort Harrouard. On se rend compte que beaucoup d’autres sites ont été fouillés, et même quelques sites lors d’opérations d’archéologie dites de sauvetage.
    À l’heure actuelle, des conservateurs et des agents du musée participent à des opérations, comme à Montferrand, dans l’Aude.
    Le cas de fouilles archéologiques opérées sur des terrains affectés par l’État à la gestion du MAN se pose aussi. Dans ce cas, le MAN n’étant pas opérateur, la documentation est plutôt liée à la gestion et l’entretien des propriétés, il a été décidé de présenter ces documents d’archives au sein du fonds Site documentés.
    Un autre cas de figure se pose également : le cas de sites archéologiques fouillés par des conservateurs du patrimoine affectés au MAN, avant leur prise de poste, et continués durant leur mission au musée. C’est le cas pour le site de Sémussac, fouillé par Jean-Pierre Mohen lorsqu’il était étudiant, puis encore fouillé lorsqu’il devint conservateur. Dans ce cas-là, les archives de fouilles de la période où il n’était pas en poste au MAN devraient suivre logiquement le chemin traditionnel des archives de fouilles : passer en SRA puis en archives départementales. Cependant, le site étant fouillé régulièrement lorsqu’il devint conservateur, cela devient par conséquent une opération liée au MAN. Par commodité, il a été choisi de tout conserver ensemble pour garder l’intégrité des données des opérations successives. Cependant, à l’intérieur de l’article, les opérations de fouilles où le responsable des fouilles n’était pas conservateur du musée ont été séparées par une pochette pour différencier les deux périodes. C’est la même situation pour certains sites fouillés d’abord par un conservateur du MAN, puis dévolus à un archéologue extérieur au musée. Les fouilles de Brassempouy, d’Henri Delporte, puis Dominique Buisson (1957-1996) du MAN, ont ensuite été reprises par Dominique Henry-Gambier (1950-2022), anthropologue et préhistorienne de l’université de Bordeaux I et chercheuse au CNRS. La Chaussée-Tirancourt se trouve dans le même cas.
    Pour ce qui est des documents d’archives hors format, ils ont été triés selon plusieurs modalités, la première étant le contenant pouvant l’accueillir. À l’intérieur du contenant choisi, à plat dans un carton à dessin, ou en rouleaux dans une boite cercueil, les documents ont fait l’objet d’un premier tri selon leur état et leurs besoins. Ils ont ensuite été référencés individuellement ou par lots, comptés, mesurés et décrits afin de les présenter au sein de l’instrument de recherche et en faciliter l’accès par la suite. Au sein de l’instrument de recherche, ils ont été classés comme auparavant en deux parties : les hors formats liés aux fouilles menées par le MAN et les documents liées à la mission de direction des Antiquités Historiques ou Préhistoriques de certains conservateurs. Étant donné que l’entièreté des documents hors-formats du Blot était déjà conditionné dans un carton à dessin, il n’a pas été rapproché du reste des documents liées aux fouilles du MAN, par souci de conditionnement. Certains documents hors-formats, notamment certains calques, sont en mauvais état et fragiles, il convient donc d’y faire attention. Leur accès pourrait être restreint pour des raisons de conservation.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Fonds du laboratoire du musée d'Archéologie nationale

  • 2021001
  • Fonds
  • 1941 - 2019

Ce fonds est constitué des archives produites par les restaurateurs du laboratoire. Pour des raisons de traçabilité et de documentation, les restaurateurs laissent de plus en plus d’archives témoignant de leur activité. C’est ainsi que les premières années de 1960 à 1990 sont peu présentes par rapport aux années suivantes. Les années les plus représentées ici sont celles durant lesquelles Clotilde Proust exerce la fonction de responsable de l’atelier. Même si les traces de leurs activités diffèrent quant à la forme, on remarque bien une continuité entre les différents acteurs. On retrouve dès 1960 des rapports de restauration, mentionnant la plupart du temps le numéro d’inventaire des objets restaurés. En effet tout tourne de près ou de loin autour de ces rapports; l’achat de matériel, les bilans sanitaires, la documentation sur les techniques et sur les matériaux visent à permettre la conservation d’investigation, la restauration pour étude et pour exposition.
Ces archives révèlent l’activité du laboratoire de restauration depuis les années 1960 à 2019. On y trouve celles liées au fonctionnement du laboratoire, comme les rapports d’activité, les dossiers de suivi médical, les dossiers du Comité Hygiène et Sécurité, les notes de service informant la présence d’agents extérieurs, les dossiers pour l’achat et la maintenance du matériel classique de laboratoire ou spécifique comme la cabine de radiographie, les documents préparatoires aux conférences budgétaires et enfin les dossiers ayant trait aux restaurations externalisées.
Puis sont conservées les archives liées aux missions propres du laboratoire, c’est-à-dire la conservation, la restauration et le moulage ; il s’agit de dossiers d’études, de photos de salles et d’objets, de rapports de restauration, des bilans sanitaires et de la documentation.
À cela s’ajoute les traces d’activités de valorisation et de collaboration avec des organismes extérieurs; il s’agit de conventions, de dossiers de fouilles, de publications.
Doté d’une expertise dans son domaine, le chef du laboratoire est également amené à faire part de son savoir auprès d’institutions universitaires ou de groupes de professionnels. On trouve donc ses supports de cours, les diagnostics faits au nom de son expertise, les dossiers d’étude constitués au sein des groupes de travail régionaux ou ministériels auxquels il appartenait.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Fonds Ernest Chantre

  • 2020001
  • Fonds
  • 1871-1918

La première partie du fonds inscrite à l'origine sous le numéro d'inventaire BIB 20159 est composé d'un volume relié et de trente-quatre caisses-tiroirs (2020001/1-2020001/35). Ces dossiers regroupent par départements les questionnaires envoyés aux différents correspondants d'Ernest Chantre afin d'établir son atlas des sites archéologique et préhistoriques de France. Dans le volume de 1441 planches (2020001/1), le savant lyonnais a compilé les réponses, afin d'établir des statistiques, et de placer sur les cartes de l'atlas Joanne les différents sites archéologiques recensés, en suivant la légende internationale d'archéologie préhistorique établie par lui-même dans les années 1870. Il a placé en tête du volume la liste des différents correspondants et savants par départements, mettant en exergue les différents réseaux utilisés pour cette compilation.
La seconde partie du fonds inscrite à l'origine sous le numéro d'inventaire BIB 20158, est composée de douze volumes. Parmi les douze volumes on compte deux ouvrages reliés, dédicacés au musée par Ernest Chantre, intitulés Études paléoethnologiques dans le bassin du Rhône : l'Âge du Bronze. Album inédit (1866-1876) et Études paléoethnologiques. Matériaux divers: l'Âge du Bronze et l'âge du Fer. Album inédit (1868-1878). Très proche dans l'apparence et l'organisation des albums publiés entre 1880-18851, ces albums de dessins inédits sont composés de planches de dessins (sur calques ou sur papier, collés sur les planches) numérotées. Le premier album (137 planches) concerne en grande majorité des objets issus du Bassin du Rhône, bien que quelques exceptions s'y soient glissées, tandis que le second (110 planches) ne se limite pas à cette aire géographique. Il est intéressant de souligner qu'Ernest Chantre précise sur plusieurs planches l'origine de certains dessins, qui proviennent des « Albums de Mr Cournault, avec son aimable autorisation ».
À ces deux ouvrages reliés, s'ajoutent deux autres volumes de planches numérotées Recherches sur les âges du bronze et du fer. Album dessins inédits I et II . Le premier volume de « dessins inédits » compte 64 planches de 54 x 41 cm et le second 61 planches illustrées de la même taille. Ces planches ne sont pas reliées, et sont majoritairement composées d'un dessin réalisé au crayon sur calque puis collé sur la planche.
Les huit autres « volumes reliés » qui correspondent au numéro d'inventaire BIB 20158, sont en réalité huit couvertures de publications d'Ernest Chantre, dans lesquelles ont été glissés, selon un ordre difficile à établir, des dessins, des calques, des croquis et des photographies. Chaque couverture porte un nom de période pré-historique, avec comme auteur Ernest Chantre, peut-être le vestige d'un projet d'édition qui n'a jamais abouti. Les tailles des pièces sont variables de même que les techniques utilisées : on note une majorité de dessins sur papier réalisés au crayon, parfois accompagné de craie blanche, pour les rehauts. Les dessins sur calques sont majoritairement réalisés au crayon, avec quelques dessins à l'encre. Une partie des dessins et des calques sont collés sur des planches, permettant une meilleure conservation du dessin ainsi que l'assemblage de plusieurs objets sur la même planche. Les reproductions de planches imprimées sont toutes en noir et blanc, parfois découpées, ou même fragmentaires. La plupart des croquis réalisés (que ce soit sur calques ou sur papier) ne comprend pas de signature : Ernest Chantre dessinait peut-être d'après un modèle, ou directement sur le modèle grâce au calque. Il légende la plupart des objets représentés, notamment les lieux de provenance et de conservation. Pour ceux qui ne le sont pas, l'emplacement du dessin dans le classement initial donne quelques indices. Néanmoins, un nom de dessinateur revient ponctuellement, notamment dans le sous-ensemble « Sépultures » et dans les volumes d'albums reliés : celui de L. Brossette. Nous possédons très peu d'informations sur cet artiste, il pourrait être le peintre et lithographe Louis Brossette, né à Lyon en 1827, et dont les dessins archéologiques semblent avoir circulé2. De plus, nous avons noté certains noms connus tels que L. Revon, B. Fournier, E. Clerc ou encore R. Pottier pour les dessins, ou encore des photographies par A. Pedroni et L. et A. Cloz. Quant à ses recherches en Transcaucasie, le Capitaine Barry est l'auteur d'une série de photographies (2020001/99/2-2020001/99/11). Enfin, pour les dessins ou les photographies post-1886, il ne faut pas sous-estimer le rôle de photographie de son épouse, Bellonie Chantre. On pense par exemple qu'elle a photographié la série des bijoux scytho-byzantins (2020001/99/12-2020001/99/18), conservés dans la collection Olchewski.

  • Boite bleue moderne (sans nom) : 108 pièces.
    Elle était à l'origine composée de 43 calques, dont 28 calques collés sur planche ; de 43 dessins dont 13 dessins collés sur planche ; de 19 reproductions de planches imprimée et de 3 photographies.

  • « Âge de pierre » : 25 pièces.
    À l'origine, composée de 3 calques, ; de 13 dessins et de 9 reproductions de planches imprimées.

  • « Âge du bronze I » : 134 pièces.
    À l'origine, composée de 12 calques dont 6 calques collés sur planche ; de 40 dessins dont 4 dessins collés sur planche ; de 54 reproductions de planches imprimées et 28 photographies.

  • « Âge du bronze II » : 252 pièces.
    À l'origine composée de 108 calques dont 15 calques collés sur planche ; de 103 dessins dont 4 dessins collés sur planche ; de 24 photographies dont 19 photographies collées sur planche ; de 15 reproductions de planches imprimées et de 2 reproductions polychromes de planches imprimées.

  • « Âge du bronze III » : 119 pièces.
    À l'origine, composée de 18 calques dont 6 calques collés sur planche ; de 17 dessins ; d'une note ; de 78 photographies et de 5 reproductions de planches imprimées.

  • « Âge du fer I » : 30 pièces.
    À l'origine, composée de 9 calques dont 3 calques collés sur planche ; de 7 dessins ; de 3 lithographies ; de 2 photographies et de 9 reproductions de planches imprimées.

  • « Âge du fer II »: 112 pièces.
    À l'origine composée de 33 calques dont 18 calques collés sur planche : de 45 dessins dont 5 dessins collés sur planche ; de 33 reproductions de planches imprimées et d'une photographie.

  • « Période Quaternaire » : 17 pièces.
    À l'origine composée d'un dessin et de 16 reproductions de planches imprimées.

Chantre, Ernest

Fonds de correspondance ancienne

  • 2019007
  • Fonds
  • 1862 - 1956

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Fonds Étienne Castagné

  • 2019005
  • Fonds
  • 1868 - 1877

Six mémoires manuscrits liés à Étienne Castagné sont conservés au musée d’Archéologie nationale et Domaine national de Saint-Germain-en-Laye, dont cinq reliés en deux tomes intitulés « Album Castagné – Murs gaulois – Commission de la Topographie des Gaules ».
Le premier tome contient trois rapports ou mémoires datés de 1868 signés d’Étienne Castagné et de Henri Dutasta. Ils portent sur la découverte et les premières fouilles faites à Murcens (Lot), dont l’orthographe varie parfois en Mursens ou Mursceint (2019005/1).
Le second tome contient deux rapports d’Étienne Castagné ; le premier rédigé en décembre 1868 porte sur la continuation des fouilles de Murcens, le second daté de 1872 concerne en revanche la découverte d’un nouvel oppidum sur la montagne de l’Impernal près de Luzech (Lot) (2019005/2).
Un mémoire manuscrit isolé, plus tardif, écrit par Étienne Castagné en 1877, porte sur le camp des Césarines à Saint-Céré (2019005/3).

Castagné, Etienne

Fonds Paul Guégan

  • 2019004
  • Fonds
  • 1872 - 1891

Comme l’indique Paul Guégan dans son introduction, c’est à Alexandre Bertrand qu’il doit l’idée d’entreprendre sa Monographie des Monuments mégalithiques et des objets travaillés par l’homme aux temps préhistoriques dans le Département de Seine-et-Oise (voir 2019004/1). Contrairement à ce que le titre permet de penser, il ne s’agit pas d’une monographie au sens strict du terme, c’est-à-dire sous la forme d’un volume unique. C’est en réalité des ensembles de fascicules liés à des communes et classés par arrondissements du département de Seine-et-Oise (Versailles, Étampes, Corbeil, Mantes, Pontoise) ou liés à des études thématiques transversales pour le département de la Seine et de ses environs. Il prend pour point de départ un inventaire topographique des vestiges archéologiques, toutes périodes confondues, publié (mais non identifié) qu’il enrichit par des descriptions, des visites, des informations complémentaires ou des dessins des sites et des objets découverts. Il s’agit de documents originaux qui présentent un intérêt indéniable pour l’histoire de l’archéologie de l’Ile-de-France. Si les périodes préhistoriques occupent une part importante du travail fourni, Paul Guégan n’occulte pas pour autant les périodes plus récentes, jusqu’au haut Moyen-Âge qui appelle « époque franque-mérovingienne ». Pour ce travail, Paul Guégan s’inspire des travaux qui ont pu être menés dans d’autres départements par Eugène Belgrand (Seine), Eugène Grave (Oise), Edouard Fleury (Aisne) ou encore l’abbé Cochet (Seine inférieure). Il s’appuie pour ce faire sur un réseau de contacts locaux ou puise dans les milieux savants auxquels il appartient. Il travaille également d’après les publications anciennes, qu’il n’a cependant de cesse de vouloir enrichir et documenter.
Paul Guégan passe près de 20 ans à réaliser ce vaste travail de compilation et de recherches. Les premiers dessins datés sont de 1872. Et malgré la date de 1889 inscrite sur les coffrets, Paul Guégan continue à enrichir les fascicules, au moins jusqu’en 1891, date des dernières découvertes mentionnées.
Le traitement du fonds a permis de constater quelques lacunes : il manque plusieurs fascicules et au moins plusieurs dessins. Les lacunes identifiées sont indiquées au début de chaque sous-série.

Guégan, Paul

Fonds Frédéric Moreau

  • 2019003
  • Fonds
  • 1873 - 1897

Le fonds est composé de plusieurs ensembles détaillés ci-dessus (historique de production, mode de classement).
Dans la partie consacrée aux fouilles et explorations dirigées par Frédéric Moreau père, se trouvent 24 registres manuscrits à couverture cartonnée (2019003/1-2019003/24) achetés à la Papeterie Cabasson, 29 rue Joubert à Paris, spécialisée dans les registres. Frédéric Moreau père prend un soin particulier dans le choix de ses registres : le format est identique pour les 19 premiers albums, puis un peu plus grand pour les 5 derniers. La couleur de la couverture change au départ à chaque site fouillé, avant qu’un même registre ne soit consacré à plusieurs fouilles. Des étiquettes mentionnent le nom du site et le numéro du registre dans la série consacrée à ce site (au maximum 4 registres) ; tandis qu’une autre indique le numéro dans la série générale des procès-verbaux (1 à 24). Ces registres contiennent les compte-rendus des fouilles, réalisés au jour le jour et agrémentés de dessins à l’encre ou au crayon et souvent mis en couleur au crayon. Frédéric Moreau père ne rédige pas lui-même et s’adjoint l’aide d’un secrétaire, dont il met en garde le lecteur contre l’orthographe, assurant par ailleurs que les informations sont véridiques sur le fonds. Il semble que sur les 25 années concernées, plusieurs secrétaires se soient succédés. Des pages ou des emplacements sont parfois laissés libres pour des dessins qui n’ont jamais été réalisés (seules des indications et des emplacements réservés attestent parfois les souhaits de l’auteur). Frédéric Moreau ajoute en revanche de fréquentes annotations dans les marges et signe de sa main l’ensemble des registres pour en attester le contenu. Un même registre peut concerner plusieurs sites, qui ne sont pas toujours tous indiqués sur la couverture. En dehors du compte-rendu des fouilles, les registres offrent des statistiques régulières sur le nombre d’objets découverts par périodes, par types et par sites. On y trouve également plusieurs inventaires de la collection Caranda installée dans l’hôtel Moreau à Paris, une liste précieuse des dons d’objets et d’albums Caranda ainsi que deux inventaires de sa bibliothèque archéologique. Des copies de lettres sont régulièrement intégrées aux registres et Frédéric Moreau mentionne régulièrement les visiteurs de ses fouilles et de ses collections.
À ces registres, s’ajoutent un volume relié comprenant les plans levés par L. A. Poussant du dolmen de Caranda (2019003/25), premier site fouillé par Frédéric Moreau père en 1873. Ce dernier informe Alexandre Bertrand le 31 novembre 1873 de l’exécution de ce relevé et demande si le musée serait intéressé. Le cas échéant, il serait possible d’en faire une copie. Ce n’est pourtant qu’en 1920 que le volume relié contenant ces plans est inscrit au registre d’entrée de la bibliothèque du musée des Antiquités nationales.
Quatre listes (2019003/26-2019003/29) concernent la partie de la collection Caranda exposée du vivant de Frédéric Moreau père chez lui au 98 rue de la Victoire à Paris. Ces listes datent de 1897, environ un an avant sa mort et sont à relier aux nombreux listings présents dans les registres de procès-verbaux.
Avec l’arrivée de la collection Caranda, léguée au musée des Antiquités nationales, entre dans les collections d’objets une photographie d’un membre de la famille Moreau (2019003/30) réalisée par le photographe Waléry (probablement Stanislas Julien Ostrorog dit Waléry), photographe résidant à Paris au 9bis rue de Londres. Identifié comme Adolphe Moreau dans le registre d’entrée des collections et daté de 1889, la date ne concorde pas car Adolphe Moreau, frère de Frédéric Moreau père, est déjà décédé. Il s’agirait plus vraisemblablement de Frédéric Moreau père.
L’ensemble suivant comprend tous les éléments (dessins, lithographies, photographie) exposés avec les collections dans la salle Moreau du musée des Antiquités nationales. Ils avaient pour objectif d’illustrer les fouilles et résultats de Frédéric Moreau père alors même que les collections n’étaient pas encore entrées au musée : c’est le cas des huit planches aquarellées réalisées à la demande d’Alexandre Bertrand par Léon Demay, son secrétaire, (2019003/31) et arrivées au musée entre 1879 et 1881. Elles étaient présentées dans un meuble à volets. À l’arrivée de la collection Moreau, les planches sont retirées et deux d’entre elles sont encadrées pour être accrochées sur les murs de la salle consacrée à la donation. En 1909, le petit-fils de Frédéric Moreau père, Félix Frédéric Moreau, offre au musée un portrait de son père (2019003/34), tirage photographique exécuté par Waléry, auteur de la photographie déjà sus-mentionnée. C’est probablement Félix Frédéric Moreau qui apporte et envoie au musée en 1922 un certains nombre de documents iconographiques destinés à figurer dans la salle Moreau. Il s’agit tout d’abord de deux lithographies d’Eugène Cicéri (Paris, 1813-1890) d’après des dessins d’Émile Sagot (Dijon, 1805-vers 1875) représentant le château de Fère-en-Tardenois (2019003/32). Elles ne sont pas datées mais une lithographie à la thématique similaire, incluse dans un ensemble intitulé « Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France » est conservée au musée des Beaux-arts de la ville de Paris et datée de 1857. Puis viennent cinq dessins d’Eugène Varin représentant les fouilles et les lieux caractéristiques d’Armentières (2019003/33), exécutés le 11 octobre 1881 alors que les fouilles de Frédéric Moreau père étaient encore en cours.

Moreau, Thomas Frédéric

Fonds Louis Revon

  • 2019002
  • Fonds
  • 1860 - ?

L’instrument de recherche s’arrête à l’article, l’unité matérielle communicable, c’est-à-dire l’album dans le cas présent. Pour faciliter les recherches sur le contenu même des albums, un inventaire détaillé a été réalisé sur tableur proposé en annexe. Les lieux de provenance et de conservation des objets ont été reportés en note dans l’instrument de recherche – avec le nombre de planches concernées - et dans la liste donnée ci-dessous.
Les dessins ont été réalisés sur du papier, en majorité du papier Canson Frères produit à Vidalon-lès-Annonay (Ardèche). Trois techniques sont visibles : le dessin au crayon à papier, le dessin à l’encre de chine, et l’aquarelle qui rehausse certains dessins au crayon à papier. Dans ses lettres, Louis Revon mentionne souvent ses dessins « aquarellisés », qu’il juge plus dignes que ses croquis au crayon ou à l’encre et les seuls susceptibles d’être accrochés aux murs du musée. Dans son éloge funèbre, Camille Dunant décrivait ainsi les dessins de Louis Revon : « Ses dessins, sous une apparence un peu négligée, rendent très exactement et d'une manière pittoresque la forme, l'aspect fruste des antiquités antéhistoriques, et les mettent en quelque sorte dans la main du lecteur ». Le dessinateur attachait beaucoup d’importance à la forme et écrivait à Gabriel de Mortillet le 3 août 1870 : « comme j’ai horreur de l’a-peu près, je ne dessine presque jamais un objet antique sans le poser sur la feuille pour en tracer exactement les contours ».
Les dessins ont été collés sur planches pour former les deux premiers albums. Ceux-ci ont été intitulés : « Album Revon – Savoie & Dauphiné – Commission de la Topographie des Gaules ». L’indication du secteur géographique n’est pas représentative du contenu. En effet, la région historique de la Savoie comprend les départements de Savoie et de la Haute-Savoie, tandis que le Dauphiné couvre les départements de la Drôme, de l’Isère et des Hautes-Alpes. Les dessins, quant à eux, concernent principalement la Haute-Savoie, les Hautes-Alpes et l’Isère, au détriment des autres départements constituant la Savoie et le Dauphiné. En revanche, il faut ajouter l’Ain, les Basses-Alpes et également deux pays et régions étrangers : la Suisse et la Bavière. Les dessins sur la Haute-Savoie – les plus nombreux – sont les seuls à avoir le département indiqué en en-tête, en haut à droite. Les dessins sur la Suisse sont aussi très nombreux : originaire de Genève, Louis Revon y passait ses vacances et rayonnait depuis ce point vers les autres villes de Suisse. Les dessins sur les Basses-Alpes et les Hautes-Alpes sont peut-être plus tardifs. Vers 1872 le conservateur du musée d’Annecy demande en effet une nouvelle subvention pour aller dessiner à Aoste, Grenoble, Vienne, Lyon et explorer les Hautes-Alpes et les Basses-Alpes. Tout en étant force de propositions pour les musées qui conservent des objets provenant de Haute-Savoie, il laisse souvent libre choix à Gabriel de Mortillet sur les destinations : « Envoyez-moi où bon vous semblera, en désignant les coins où il y a des collections à noter et dessiner, et où les correspondants oublient de correspondre » lui écrit-il le 26 mars 1873.
Les planches des deux premiers albums sont classées par ordre alphabétique de communes de provenance des objets et sites représentés. Le contenu des planches montre en effet un réel attachement à l’objet archéologique, représenté le plus souvent de manière isolée. De rares vues de sites, essentiellement des monuments mégalithiques, sont incluses dans les deux premiers albums. Les sujets concernent surtout la Préhistoire et la Protohistoire.
Le troisième album présente en revanche une conception différente bien que la provenance des dessins soit similaire. Ils ont été reliés tels-quels, sans être collés sur planches et sans ordre apparent de classement. L’album est plus varié tant d’un point de vue typologique (dessins d’objets, plans de fouilles, photographie de paysage, notes, estampages) que chronologique (présence d’objets d’époque gallo-romaine et du premier Moyen Âge).
Tous les dessins sont légendés : identification des objets et du matériau ; site de provenance ; lieu de conservation ; parfois la période chronologique (âge du Renne ; âge de la Pierre ; âge du Bronze ; premier âge du Fer ; époque gallo-romaine) ; ou des informations sur la date de découverte, l’inventeur et les objets associés. Il n’y a pas de planches concernant plusieurs sites mais la planche 14 de l’album 1 est consacrée à un site pour lequel les objets représentés ont été dispersés entre trois collections publiques et privées. La signature est systématique : « Louis Revon », « Louis Revon ad nat. » ou « Louis Revon ad nat. del ». En revanche, les dessins sont rarement datés : 5 planches sur 131 portent une date, les 14 et 15 octobre 1866. On peut parfois obtenir un terminus post quem car Louis Revon mentionne régulièrement l’année de découverte des objets.
Plusieurs planches ont des annotations manuscrites postérieures, à l’encre ou au crayon à papier, notamment de Gabriel de Mortillet (album 1, pl. 6)

Revon, Louis

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