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Ministère de l'Instruction publique Saint-Germain-en-Laye
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Lettre concernant l’aménagement de l’appartement du conservateur du musée au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 22 août 1899
Monsieur le Ministre,
Vous m’avez fait l’honneur de m’informer par lettre du 16 août courant que votre attention avait été appelée sur la possibilité de transformer en habitation pour le conservateur du musée d’anciens locaux du château de Saint-Germain destinés à reconstituer « un intérieur du 17e siècle ».
Je puis vous répondre, Monsieur le Ministre, que cette possibilité est d’une réalisation désirable et je dois expliquer que si cette proposition n’avait pas été faite déjà, c’est que le conservateur du musée émettait l’opinion que le vaste château suffirait à peine pour correspondre à l’enrichissement des collections.
Depuis la visite de M. le directeur des Beaux-Arts sur le chantier des travaux le 11 juin dernier et après la décision prise en conseil des inspecteurs généraux des Bâtiments civils et des Monuments historiques de continuer la restauration telle qu’elle a été approuvée en 1861, la situation s’est modifiée, des surfaces nouvelles à affecter au musée sont considérables.
Afin de permettre de donner suite au projet approuvé, il a été décidé qu’il y avait lieu de pourvoir au déplacement du conservateur du musée, qui occupe le dernier des pavillons datant du 17ème siècle et dont la démolition s’impose par son état de vétusté, et aussi de reprendre un projet consistant à construire dans un terrain libre appartenant à l’Etat un bâtiment à affecter à l’habitation du conservateur. Un avant-projet dressé par mon service a même été approuvé en principe le 2 août courant. La dépense était estimée 70000 francs. En admettant que la construction ait été autorisée, il aurait fallu attendre deux années avant que ce bâtiment devienne habitable et il aurait été obligatoire, pendant ce même temps, d’indemniser le conservateur, qui aurait dû louer une habitation en dehors du château.
Très préoccupé des difficultés créées par la situation que je viens de vous exposer, Monsieur le Ministre, et trouvant dans les archives de l’agence un ancien projet pour loger dans le château le conservateur, j’ai cherché si une solution pouvait être proposée dans ce sens.
L’ancien projet nécessitait l’entresolement du 1er étage d’une partie importante du bâtiment sud attenant à la chapelle, combinaison qui avait fait repousser ce projet et amener la pensée de créer au même emplacement « un intérieur du 17e siècle » avec des débris de boiseries de styles différents mais d’une certaine valeur décorative ; cette reconstitution a été tentée, mais en réalité ce qui subsiste n’est qu’une sorte de pastiche sans vérité, un brocantage d’éléments hétérogènes, assemblés par des moyens économiques, indigents même, ne pouvant constituer un intérieur qui, pour correspondre à son titre, aurait dû être une œuvre d’art. Il eût été nécessaire, pour mener à bien une pareille reconstitution, de remanier en partie ce qui a été mis en place, de compléter ou renouveler les parties modernes en désaccord de caractère avec celles anciennes, lesquelles sont d’une ampleur remarquable et richement sculptées ; c’était là une entreprise nécessitant une largeur de vue qui semble avoir manqué : ce serait, pour l’achever convenablement, une œuvre très dispendieuse, laquelle devrait se compléter par un mobilier somptueux et de l’époque. Où prendre un pareil élément d’intérêt ?
Si on se place, Monsieur le Ministre, à un autre point de vue et que l’on approprie les trois salles déjà pourvues de boiseries anciennes et quelques autres pièces accessoires en un logement de conservateur, on peut considérer comme suffisant ce qui existe : les discordances que je signale ne disparaitront pas, mais les plafonds décorés économiquement ne choqueront plus autant ; ces pièces affectées à une habitation, n’ayant plus de prétention à un caractère de historique et pompeux, formeront les principales salles d’un appartement très dignes d’être occupé par le conservateur.
Suivant l’ancien projet, les cuisines et dépendances étaient proposées dans les parties entresolées du 1er étage ; la réalisation en eût été regrettable, la hauteur des pièces aurait été insuffisante. On pourrait à mon avis créer ces locaux à l’entresol au-dessous du 1er étage, en déplaçant un surveillant pour le reporter au rez-de-chaussée dans un logement resté sans emploi depuis plusieurs années.
Au 1er étage seraient les pièces principales de l’appartement, grande chambre à coucher, tourelle pour seconde chambre ou toilette, grande salle à manger à modifier afin de créer un office avec monte-plats correspondant à la cuisine, et aussi un water-closet dépendant de la chambre mais éclairé et aéré ; le salon est à peu près complet dans sa décoration.
Au deuxième étage, on prélèverait sur le musée deux salles à transformer en chambres à coucher en ne détruisant rien du caractère architectural de ces salles.
Un escalier spécial au conservateur desservirait les différents étages de l’habitation.
On peut estimer, Monsieur le Ministre, que les dépenses à faire pour l’appropriation de l’ensemble ne dépasseraient pas 25000 francs.
En dehors de l’appartement, et en communication directe avec lui, une très vaste pièce servirait de cabinet au conservateur. Cette pièce était destinée à servir de bibliothèque. Elle conserverait cette utilisation en même temps que celle que je propose : elle est assez desservie par un escalier qui en assurera l’indépendance. D’assez grandes dépenses seraient nécessaires pour achever la décoration du vaste local dont il est question et de ses quelques dépendances mais à mon avis, Monsieur le Ministre, on pourrait ne faire là que le minimum des travaux, afin que le conservateur s’y établisse. Plus tard, on aurait à compléter la décoration en y plaçant une cheminée proportionnée à sa dimension et deux tapisseries disponibles à la manufacture des Gobelins, tapisseries qui ont été faites spécialement pour décorer la pièce faisant suite à la bibliothèque et destinée suivant ma proposition à servir de salon au conservateur.
Il parait utile, Monsieur le Ministre, de proposer la construction de l’appareil du calorifère, pour lequel tout est préparé, tuyaux, prise d’air, etc… C’est une dépense de 4000 francs à ajouter à la prévision qui précède.
En résumé, Monsieur le Ministre, je crois très profitable aux intérêts de l’Etat de décider que les parties du château qui étaient destinées à la création d’une partie historique du 17e siècle soient appropriées à l’habitation du conservateur du musée. On rentrerait ainsi dans la règle de loger ces hauts fonctionnaires dans le lieu même dont ils ont la garde.
On peut estimer, Monsieur le Ministre, que les dépenses s’élèveront à une trentaine de mille francs, y compris calorifère et dépenses accessoires. On aurait dû sacrifier beaucoup plus du double de cette somme pour constituer une partie soi-disant historique. Par la combinaison que j’ai l’honneur de soumettre à votre examen, on évitera la dépense de construction de bâtiments sur le terrain dit de « la Villa Saint-Germain » (70000 francs) et aussi celle indéterminée et infructueuse de l’indemnité de logement et de déplacement du conservateur.
A mon avis, Monsieur le Ministre, il y a lieu, pour les diverses considérations qui précèdent, de vous demander l’adoption des propositions faisant l’objet du présent rapport et de décider que l’imputation de la dépense de 30000 francs environ portera sur les crédits déjà autorisés pour l’exercice courant, décision qui ne nécessite qu’une simple approbation administrative de votre département.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Rapport concernant l’aménagement de l’appartement du conservateur du musée au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Bureau des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Palais-Royal, le 30 août 1899
Rapport à monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Conformément à vos instructions, M. l’architecte Daumet a été invité à examiner la possibilité d’affecter au logement de M. le conservateur du musée de Saint-Germain les anciens appartements du château où il avait été question autrefois de reconstituer « un intérieur du XVIIe siècle ».
J’ai l’honneur de vous soumettre, avec les plans qui l’accompagnent, le rapport que vient de vous adresser M. l’architecte du château en vue de cette transformation.
Ce nouveau projet, qui a reçu l’approbation de M. l’inspecteur général des Bâtiments civils Moyaux, entrainerait une dépense d’environ 30000 francs. Outre qu’il présente l’avantage d’être moins onéreux que celui étudié précédemment en vue de la construction d’un bâtiment spécial et dont le devis montait à 70000 francs, il permettrait d’économiser l’indemnité de logement qu’il avait été question d’allouer à M. le conservateur pendant la durée des travaux de construction du dit bâtiment, c’est-à-dire pendant deux ans au moins.
Dans ces conditions, je ne puis que vous prier d’autoriser l’exécution des opérations qui font l’objet du rapport de M. Daumet et de décider que la dépense de 30000 francs sera imputée sur les crédits déjà ouverts pour les travaux de restauration du château de Saint-Germain en 1899 (chapitre 44, grosses réparations des Bâtiments civils).
Si vous voulez bien, Monsieur le Ministre, accueillir ces propositions, je vous prierai de revêtir le présent rapport de votre approbation.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respectueux dévouement.
Le directeur des Beaux-Arts, membre de l’Institut
Le s. chef du bureau des Bâtiments civils et des Palais nationaux
Approuvé
Paris, le 5 septembre 1899
Le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
G. Leygues »

Ministère de l'Instruction publique

État de propositions pour les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Réfections et grosses réparations
Etat sommaire des propositions faites pour les travaux de réfections et de grosses réparations à exécuter dans les bâtiments du château de Saint-Germain-en-Laye pendant l’exercice 1900
Monsieur Daumet, architecte du château de Saint-Germain
Propositions de travaux
Travaux très urgents

  1. Continuation de la restauration du château, conformément aux dispositions arrêtées par MM. les inspecteurs généraux des Bâtiments civils et des Monuments historiques, contribution des Bâtiments civils : 100000 f.
    [Observations de l’architecte :] Continuation d’un travail en cours d’exécution, dont l’achèvement s’impose.
    [Observations de l’inspecteur général :] Ces travaux ne peuvent plus être abandonnés, il est indispensable de faire le nécessaire pour les mener à bonne fin aussitôt que possible.
    Total des travaux très urgents : 100000 f.
    Travaux urgents
  2. Continuation d’aménagement de salles pour le musée : 5000 f.
    [Observations de l’architecte :] Le service des Travaux ayant pris possession, pour terminer a restauration du château, du bâtiment ouest et du pavillon sud-ouest qu’occupait le musée, il est nécessaire de fournir à ce dernier de nouveaux emplacements en échange de ceux dont il s’est dessaisi, d’où la proposition d’aménagement de nouvelles salles.
    [Observations de l’inspecteur général :] Observation justifiée.
    C. Moyaux
    Total des travaux urgents : 5000 f.
    Total des propositions pour 1900 : 105000 f. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant l’aménagement de la bibliothèque et du cabinet du conservateur au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 31 mai 1900
Monsieur le Ministre,
Comme suite à votre lettre en date du 18 mai courant relative à une demande de M. le conservateur des Antiquités nationales en vue de l’installation définitive de la bibliothèque du musée et de son cabinet dans le bâtiment sud du château de Saint-Germain, en contiguïté de son nouvel appartement, il y a lieu de remarquer que cette demande n’a pas le caractère d’urgence parce qu’elle ne répond pas à une nécessité impérieuse.
En effet, depuis plus de trente ans, la bibliothèque du musée et le cabinet du conservateur ont été installés dans la pièce du 1er étage du donjon qui est à l’angle nord-ouest de l’édifice. Ils y sont encore aujourd’hui et peuvent y rester sans inconvénient jusqu’à ce que vous mettiez à ma disposition un crédit spécial, que M. le conservateur vous a demandé, pour leur transfèrement dans le bâtiment sud, où est leur emplacement définitif. Je dis crédit spécial parce qu’il s’agit non pas de travaux de bâtiment à exécuter, mais bien de fourniture de mobilier, bibliothèque, tables, chaises, etc… C’est ce qui explique pourquoi ces pièces du bâtiment sud, ne pouvant être livrées telles quelles, pour leurs destinations définitives, au musée, ont, avec d’autres, comme le signale M. le conservateur, reçu diverses affectations temporaires et provisoires, exposition de Beaux Arts, salles de réunion de l’association des Dames françaises.
Il a été convenu avec M. le conservateur, lorsque j’ai fait entreprendre l’aménagement de son nouvel appartement dans le bâtiment sud, que je ferais terminer les quelques travaux de bâtiment restant à exécuter pour que son futur cabinet et la nouvelle bibliothèque puissent être occupés, ce qui a eu lieu, et qu’en ce qui concernait le mobilier de ces deux pièces, des renseignements me seraient fournis par le service du musée afin que je puisse établir le montant des dépenses à faire de ce chef (je les ai évaluées à quatorze mille francs), et que M. le conservateur demanderait à son administration le crédit nécessaire pour y pourvoir.
Cette manière de procéder paraît tout à fait rationnelle, et présente entre autres avantages celui de ne pas détourner de leur destination une notable partie des crédits que vous avez mis à ma disposition cette année pour restaurer le château.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant la vente de matériaux provenant du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 19 janvier 1901
Monsieur le Ministre,
La démolition du pavillon sud-ouest du château de Saint-Germain allant être entreprise lundi prochain, 21 janvier courant, j’ai l’honneur de vous informer qu’il y aura lieu de faire faire au fur et à mesure de l’avancement de cette démolition des ventes successives de matériaux afin de ne pas laisser encombrer le chantier des travaux.
Il est nécessaire que vous vouliez bien donner connaissance de cette situation à l’administration des Domaines et lui demander de seconder notre service en cette circonstance, en abrégeant le plus possible les délais pour les mises en vente. Je vous demande de vouloir bien faire à cet effet les démarches utiles auprès de votre collègue du département des Finances.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le crédit accordé pour les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Bureau des Bâtiments civils et des Palais nationaux
République française
Paris, le 24 avril 1901
A M. Daumet, membre de l’Institut, architecte du gouvernement
Monsieur,
J’ai l’honneur de vous annoncer que, par décision en date de ce jour, j’ai mis à votre disposition, sur le chapitre 44 du budget de l’exercice 1901, un crédit de 100000 francs en vue des travaux de grosses réparations à exécuter pendant l’année 1901 au château de Saint-Germain, savoir :
Continuation des travaux de restauration du château : 100000 francs
Je vous prie de m’adresser vos propositions pour la répartition du crédit précité par nature d’ouvrages ainsi que celles relatives à la désignation des entrepreneurs.
Je saisis cette occasion pour rappeler à votre attention les prescriptions suivantes, qui ne sont que la reproduction des règles en vigueur :
1° L’allocation d’entretien ne doit s’appliquer qu’à des opérations rentrant exclusivement dans la catégorie de celles qui incombent aux propriétaires, c’est-à-dire aux travaux de gros entretien, et, d’autre part, cette allocation ne doit s’appliquer à aucune dépense concernant les réparations locatives des locaux affectés au logement des fonctionnaires ou agents ; dans le cas où vous croiriez devoir faire une exception à cette règle, vous devriez m’en demander au préalable l’autorisation ;
2° Les crédits qui vous sont ouverts ne doivent pas être dépassés et aucune dépense ne devra être faite par anticipation sur les crédits de l’exercice prochain ;
3° Les crédits doivent être entièrement employés à la fin de l’année courante et les comptes seront arrêtés au 31 décembre ;
4° En exécution de l’article 41 du cahier des conditions générales en date du 31 janvier 1900, les entrepreneurs doivent vous remettre tous les trois mois les mémoires des ouvrages exécutés et des dépenses faites. Je vous prie de leur tenir la main à ce que cette disposition soit strictement observée ;
5° Aucun travail entraînant une dépense supérieure à 1500 francs ne doit être entrepris sans qu’il ait fait au préalable l’objet d’une soumission revêtue de mon approbation et pour l’établissement de laquelle vous aurez à m’adresser des propositions spéciales. A ce sujet, je vous rappelle qu’en vue de l’application du décret du 4 juin 1888, il importe que vous appeliez les sociétés ouvrières à faire des offres concurremment avec les autres entrepreneurs ;
6° L’adjudication est obligatoire pour les entreprises dont le montant excède 20000 francs ; vous devez néanmoins pour toutes les opérations de quelque importance, quoique inférieure à ce chiffre, proposer de recourir à ce mode de procéder chaque fois que cela sera possible ;
7° Vous devez réserver sur le crédit qui vous est alloué la somme nécessaire au payement de vos honoraires et de ceux du vérificateur.
Je vous prie de vouloir bien m’accuser réception de la présente communication et de ne perdre de vue aucune des recommandations qu’elle contient.
Recevez, Monsieur, l’assurance de ma considération très distinguée.
Le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Pour le ministre et par autorisation,
Le directeur des Beaux-Arts, membre de l’Institut,
Signé H. Roujon »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 30 avril 1901
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous adresser mon projet de répartition du crédit de 100000 francs que vous avez mis à ma disposition pour la continuation des travaux de restauration du château de Saint-Germain pendant l’exercice courant, en vous informant qu’il y aura en conséquence lieu de faire signer des soumissions à MM. Béché, entrepreneur de terrasse, Morin, entrepreneur de maçonnerie, Laubeuf, entrepreneur de charpente, Caron, entrepreneur de de couvertures, Corbel, entrepreneur de sculpture.
Crédit alloué : 100000 f. 00
Dépenses proposées
Démolitions, Rolland : 21000 f. 00
Terrasse, Béché : 3000 f. 00
Maçonnerie, Morin : 59400 f. 00
Charpente, Laubeuf : 3500 f. 00
Couverture, Caron : 1800 f. 00
Serrurerie, Montier : 2500 f. 00
Sculpture, Corbel : 4000 f. 00
Ensemble : 95240 f. 00
Honoraires de l’architecte et du vérificateur calculés à 5 % : 4760 f. 00
Total pareil : 100000 f. 00
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre de convocation au comité chargé de la restauration de la porte d’entrée du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Minute de lettre du 12 juin 1903
Le directeur des Beaux-Arts à M. Pascal, membre de l’Institut, inspecteur général des Bâtiments civils
M. Moyaux, membre de l’Institut, inspecteur général des Bâtiments civils
M. Guadet, inspecteur général des Bâtiments civils
M. Scellier de Gisors, inspecteur général des Bâtiments civils
M. Daumet, membre de l’Institut, architecte du château de Saint-Germain
J’ai l’honneur de vous faire savoir que j’ai chargé le comité des inspecteurs généraux des Bâtiments civils et des Monuments historiques d’étudier un projet de restauration de la porte d’entrée du musée des Antiquités nationales, au château de Saint-Germain.
Ce comité se réunira mercredi prochain 17 juin, à 4 h. ½, dans la salle du conseil général des Bâtiments civils (3, rue de Valois).
Je vous prie de vouloir bien assister à la séance. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant la restauration de la porte d’entrée du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Minute de lettre du 19 juin 1903
Le directeur des Beaux-Arts à M. Daumet, membre de l’Institut, architecte du château de Saint-Germain
Pour faire suite à ma lettre du 8 juin courant, j’ai l’honneur de vous adresser ci-joint copie du procès-verbal de la réunion tenue le 17 de ce mois par le comité des inspecteurs généraux des Bâtiments civils et des Monuments historiques.
J’ai approuvé, à la date de ce jour, les conclusions adoptées par le comité. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant la restauration de la porte d’entrée du château de Saint-Germain-en-Laye

« Chambre des députés
Paris, le 9 août 1903
Monsieur Roujon, directeur des Beaux-Arts, Paris
Cher Monsieur et ami,
Voici que la façade du château de Saint-Germain prend une tournure excellente ; seule la question relative à la porte d’entrée parait rester en suspens. N’y aurait-il pas intérêt à prendre rapidement une décision à ce sujet ?
Bien cordialement,
Maurice Berteaux »

Ministère de l'Instruction publique

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