Dessin en grandeur naturelle d'objets en pierre et en os provenant d'une sépulture de l'âge de la pierre polie découverte à Lignon par M. Morel, percepteur à Somsois, puis receveur des finances à Nyons (Drôme) et à Carpentras (Vaucluse), correspondant de la CTG (cf. feuillet Cotteau). "Voir mémoire aux manuscrits carton 2"
Dessin d'un bracelet et d'une fibule en bronze trouvés à Nasium, respectivement en 1818 et en 1855, dessins réalisés par Félix de Liénard Photographie d'un objet zoomorphe et d'une fibule en bronze (numéros d'inventaire 7586 et 7582) Dessin d'anneaux provenant de Naix ou Nantois par Gabriel de Mortillet.
Planche destinée au dictionnaire époque celtique et concernant les pierres gravées des monuments mégalithiques de Locmariaquer, à mettre en lien avec les dessins et relevés, notamment ceux envoyés par Louis Galles, correspondant de la Commission de Topographie des Gaules.
Les typologies documentaires sont d'une grande richesse : rapports, notes administratives, pièces comptables et textes réglementaires documentent la création et le mode de fonctionnement de la CTG. Dessins, relevés de fouilles, albums, photographies, mémoires, monographies, correspondance, cartes et plans illustrent les chantiers scientifiques, leur organisation et leurs produits. Les correspondants de la CTG adressent dès 1858 des documents témoignant des vestiges archéologiques de leur territoire. Beaucoup des documents sont antérieurs à la création de la Commission.
Tête féminine intitulée également "Dame de Brassempouy" a été découverte dans la grotte du Pape à Brassempouy (Landes) en 1894, lors des fouilles menées par Édouard Piette. Sans parler de portrait fidèle, cette statuette donne une image de la femme paléolithique. La tête triangulaire, avec un front large et un menton pointu est encadré par une coiffure quadrillée, interprétée comme une chevelure tressée ou une capuche. On retrouve ce quadrillage sur la tête de la statuette de Grimaldi (MAN 49281). C'est probablement lors de la fouille que la tête s'est fendue sur la joue droite. L'expression du visage est énigmatique et unique parmi les statuettes féminines gravettiennes. On a longtemps imaginé que cette tête avait appartenu à une statuette, pourtant celle-ci est intacte. Cette statuette est présentée dans la salle Piette du musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye, avec l'ensemble de la collection d'Édouard Piette et dans le respect de la muséographie qu'il a réalisée.
Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye