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Saint-Germain-en-Laye Mobilier
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Lettre concernant deux tableaux provenant de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
2e bureau
Paris, le 20 septembre 1890
Monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
M. le Ministre et cher collègue,
Par lettre en date du 2 septembre courant, vous m’avez fait connaître que les deux tableaux déposés dans l’ancienne vénerie du château de Saint-Germain ne sauraient convenir ni au Louvre, ni à un autre musée national, mis que l’administration des Beaux-Arts pourrait, après les avoir remis en état, les attribuer à un musée de province.
J’ai l’honneur de vous annoncer que je consens volontiers à céder les œuvres dont il s’agit à votre département, dans les conditions ci-dessus indiquées. Je vous prie en conséquence de vouloir bien m’indiquer la personne qui sera désignée pour en prendre livraison afin que je donne à M. l’architecte du château de Saint-Germain les instructions nécessaires.
Agréez, Monsieur le Ministre et cher collègue, les nouvelles assurances de ma haute considération.
Le ministre des Travaux publics
Y. Guyot »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant deux tableaux provenant de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Direction des Musées nationaux
Palais du Louvre, le 15 novembre 1890
Monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Vous avez bien voulu me demander à la date du 28 octobre si le musée du Louvre a pris livraison des deux tableaux que M. le ministre des Travaux publics a cédés à l’administration des Beaux-Arts et si ces œuvres d’art peuvent être expédiées, sans être l’objet de réparations, à des musées de province.
J’ai l’honneur de vous informer que les toiles dont il s’agit ont été mises en magasin au Louvre. Toutes deux sont en mauvais état et l’une d’elles est percée de trous. Un de ces trous a plus d’un centimètre carré.
La restauration de ces peintures entrainerait des frais relativement assez élevés, hors de proportion avec leur valeur, à peu près nulle sous le rapport de l’art.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de mon respectueux dévouement.
Le directeur des Musées nationaux et de l’école du Louvre
A. Kaempfen »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant deux tableaux provenant de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
2e bureau
Paris, le 23 juillet 1890
Monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre et cher collègue,
M. l’architecte du château de Saint-Germain me fait connaître qu’il existe dans l’un des magasins de l’ancienne vénerie deux tableaux religieux provenant probablement de la chapelle de ce château.
J’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien prescrire l’examen de ces œuvres et de m’indiquer quelle destination elles devront recevoir.
Agréez, Monsieur le Ministre et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Le ministre des Travaux publics
Y. Guyot »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant deux tableaux provenant de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Direction des Musées nationaux
Palais de Versailles, 21 août 1890
Monsieur le Directeur,
J’ai été chargé par M. Gosselin, en congé, de voir à Saint-Germain deux tableaux religieux provenant sans doute de la chapelle du château sur lesquels M. le ministre désire être renseigné. J’ai pris jour avec M. l’architecte de Saint-Germain, qui a le dépôt de ces tableaux et les conserve dans les magasins de l’ancienne vénerie, et j’ai l’honneur de vous transmettre le résultat de mon examen.
Le premier tableau mesure 2 m. 26 de haut sur 1 m. 90 de large. Il représente une sainte assise et occupée à un ouvrage de broderie, entre deux anges agenouillés. Au-dessus, deux anges envolés tiennent des banderoles. Cette toile appartient à l’école française du XVIIe siècle. Elle ne porte aucune signature apparente. Certains indices me font penser à l’école de Simon Vouet.
Malheureusement, il est difficile de juger complétement du mérite de la peinture, qui est dans un mauvais état de conservation. Il y a même en plusieurs endroits des trous où l’on peut passer les doigts. La restauration en serait sans doute fort difficile.
La deuxième toile mesure 3 m. 24 de haut sur 2 m. 25 de large. Elle représente l’Institution de l’Eucharistie. Le Christ est debout parmi les apôtres, dans l’intérieur d’un édifice à pilastres ioniques. Elle est moins trouée que la précédente et paraît, en revanche, moins intéressante. Elle appartient à l’école française du XVIIe siècle.
Une épaisse couche de moisissure recouvre le second tableau. Aucune de ces œuvres ne me semblerait pouvoir convenir au musée du Louvre.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’hommage de mon respectueux dévouement.
Pour le conservateur du musée de Versailles, en congé,
P. de Nolhac »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant deux tableaux provenant de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Direction des Musées nationaux
Palais du Louvre, le 20 décembre 1890
Monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
En réponse à une lettre que vous avez bien voulu m’adresser le 25 novembre dernier, j’ai l’honneur de vous informer que, d’après un devis établi par le rentoileur des musées nationaux, M. Chapuis, la remise en état des deux tableaux récemment cédés par M. le ministre des Travaux publics à l’administration des Beaux-Arts entraînerait une dépense totale de 500 francs, dont 300 francs pour la plus petite de ces peintures, qui exige absolument un rentoilage, et 200 francs pour la plus grande, l’opération du rentoilage pouvant être évitée pour celle-ci, en conservant le châssis et en se bornant à mettre des pièces pour boucher les trous.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de mon respectueux dévouement.
Le directeur des Musées nationaux et de l’école du Louvre
A. Kaempfen »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant deux tableaux provenant de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Minute de lettre du 8 janvier 1891
Le ministre à M. le directeur des Musées nationaux
Monsieur le Directeur,
Comme suite à ma dépêche du 25 novembre dernier et en réponse à votre lettre du 20 courant, j’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien donner des instructions pour la restauration des deux tableaux religieux mis par M. le ministre des Travaux publics à la disposition de l’administration.
La dépense de 500 f. qu’entraînera la remise en état de ces deux œuvres sera supportée, ainsi que je vous l’ai fait connaître, par la direction des Beaux-Arts.
Dès que ce travail sera terminé, vous voudrez bien m’en donner avis et inviter M. Chapuis à produire un mémoire établi en triple expédition, dont une sur papier timbré à 0.609.
Agréez etc.
Pour le ministre »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant deux tableaux provenant de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Enseignement et musée
République française
Palais-Royal, le 2 septembre 1890
Monsieur le ministre des Travaux publics (direction des Bâtiments civils et des Palais nationaux, 2e bureau)
Monsieur le Ministre et cher collègue,
Par lettre du 23 juillet dernier, vous m’avez demandé de faire examiner à Saint-Germain deux tableaux religieux qui proviennent vraisemblablement de l’ancienne chapelle du château et de vous indiquer la destination qui pourrait leur être donnée.
J’ai l’honneur de vous annoncer que ces œuvres, qui sont de l’école française du XVIIe siècle et exigeraient une restauration complète, ne sauraient convenir au Louvre ni à un autre musée nationale. Cependant, si votre administration consentait à en faire l’abandon à la direction des Beaux-Arts, celle-ci, après les avoir fait remettre en état, les attribuerait, à titre de dépôt, à un musée de province qui serait ultérieurement désigné et que je ne manquerai pas de vous faire connaître.
Je vous serai obligé, M. le Ministre et cher collègue, de vouloir bien me dire si cette solution vous agrée et je saisis l’occasion qui m’est offerte pour vous renouveler l’assurance de ma haute considération.
Pour le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Et pour le directeur des Beaux-Arts, en congé,
Le chef du secrétariat des services des Beaux-Arts
Hecq »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant des tableaux provenant de la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Palais du Louvre, 11 mai 1904
Cher Monsieur,
Pour l’un des renseignements que vous me demandez, je puis vous donner une réponse très précise. Les deux tableaux de Matteo Rosselli appartiennent au Louvre ; ils proviennent de la collection du roi, et ont jadis figuré au château de Saint Germain. Le « Triomphe de David » est au Louvre, n° 1483 du catalogue sommaire des peintures. Quant à la « Judith », elle a été déposée au musée de Toulouse, auquel elle fut envoyée en 1803. Pour plus de détails, voyez : F. Engerand, Inventaire des tableaux du Roy rédigé en 1709 et 1710 par N. Bailly, Paris, Leroux, 1899, in 8, pages 46 et 47. Ces deux tableaux ont certainement dû être transportés au Louvre pendant la Révolution.
Pour l’ivoire, malgré de consciencieuses recherches, je n’ai pas pu arriver à un résultat aussi certain ; et pourtant…
Dans notre plus ancien Inventaire, qui est celui de 1816, je ne trouve qu’un seul Christ en ivoire ; voici textuellement la mention :

  1. – Inconnu [auteur]. – Christ en croix. – Ivoire. – [pas de dimensions]. – Ancienne collection. – [emplacement :] magasin du musée.
    En marge est ajouté cette note au crayon de la main de notre prédécesseur M. Emile Molinier : « Musée de Rennes, 1894 ».
    Ce Christ aurait donc été déposé au musée de Rennes, ce qui doit être exact car nous ne le possédons plus au Louvre.
    Dans l’Inventaire de 1816 (les notes entre crochets sont de moi, bien entendu), vous lisez comme provenance : « ancienne collection ». C’est là une formule courante qui a été adoptée, par ordre, pour désigner prudemment tous les objets provenant des saisies révolutionnaires et des conquêtes impériales. Comme votre Chrost me paraît provenir d’une saisie chez un émigré, car votre référence « inventaire du 14 février 1794 » me fait tant l’effet d’un procès verbal de saisie ; comme d’autre part le Louvre ne possédait en 1816 qu’un Christ en ivoire, provenant presque à coup sûr d’une saisie de ce genre, il me semble qu’on peut, en sains critiques, identifier l’objet du Louvre avec celui de votre document.
    La dimension du Christ en ivoire nous est donnée par l’Inventaire de 1832 : « hauteur, 0 m. 50 ». Vous pourrez le faire contrôler en écrivant à Rennes.
    Quant à l’attribution à Michel Ange, elle n’a aucune importance. Tous les Christs anciens un peu passables ont été donnés à Michel Ange, à Puget ou à Girardon.
    Pour ma peine, je vous demanderai de me dire où a été faite votre saisie du 14 février 1794. Il est toujours utile de préciser les provenances des objets du Louvre, même secondaires.
    Je vois que vous continuez à vous intéresser aux saisies révolutionnaires. Je voudrais bien pouvoir étudier celles dont nous avons les procès verbaux au Louvre, et je le ferai sans doute un jour, mais le temps ?
    Veuillez agréer, cher Monsieur, mes meilleurs compliments.
    Jean J. Marquet de Vasselot »

Préfecture du département de Seine-et-Oise

Lettre concernant des tableaux provenant de la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur J. J. Marquet de Vasselot
Directeur des Musées nationaux, Louvre, Paris

Versailles, le 16 mai 1904
Cher Monsieur,
Je vous remercie de votre lettre du 11 mai courant, si aimable et si documentée.
Les deux tableaux et le christ en ivoire dont il s’agit se trouvaient, à la date que je vous ai indiquée, dans la chapelle du château de Saint Germain en Laye et la commission des Arts du département de Seine et Oise les avait fait mettre en réserve pour qu’ils ne fussent pas vendus.
Les deux tableaux sont certainement venus au Muséum installé au château de Versailles, d’où ils sont partis peu de temps après pour Paris (Dutilleux, le Muséum national de Versailles (1792-1822) dans l’Annuaire du département de 1887, page 535). Le Christ ivoire a pu suivre la même route, et c’est très vraisemblable. Peut-être des recherches ultérieures me donneront elles une certitude.
Je me suis attelé à un travail que je consacre à la « Commission des Arts de Seine et Oise » pendant la Révolution. Le rôle de cette commission instituée en décembre 1792 a été important et utile. La chose est intéressante, mais ce qui me manque, c’est le temps. On est si occupé et si dérangé dans notre métier.
Avec mes bien sincères remerciements, veuillez agréer, cher Monsieur, la nouvelle assurance de mes bien dévoués sentiments.
[Emile Coüard] »

Préfecture du département de Seine-et-Oise

Lettre concernant des sculptures destinées au parterre de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
Bureau de l’architecte
Saint-Germain-en-Laye, le 18 septembre 1882
Monsieur le Ministre,
Conformément à vos instructions, je me suis mis en rapport avec monsieur le conservateur des Musées nationaux, j’ai visité les magasins du Louvre et, d’accord avec monsieur Courajod, son représentant, je viens prier Monsieur le Ministre de vouloir bien demander à l’administration des Musées de mettre à ma disposition, pour la décoration des jardins de Saint-Germain :
1° deux vases provenant du parc de Saint-Cloud (M.R. n° 301)
2° un grand vase orné de rinceaux en marbre blanc provenant des Tuileries
3° un groupe de monsieur Maillet (Agrippine et Caliugula)
J’avais choisi une statue de Pandore mais, après examen sur place, cette statue n’est pas assez importante pour trouver sa place dans le parc.
Je vais commencer les études nécessaires pour l’exécution des piédestaux de ces vases et de ces statues (quatre).
Je crois devoir saisir cette circonstance pour exposer à Monsieur le Ministre que, pour décorer les grands carrés placés le long de l’avenue Louis XIV, il faudrait 4 groupes ou 4 statues ayant au moins 2 mètres de haut, et pour le prier de vouloir bien s’entendre avec la commission d’achat des œuvres des artistes des expositions annuelles pour que cette commission achète, au moins chaque année, un groupe ou une statue pour achever la décoration des jardins et parterres de Saint-Germain.
J’ai l’honneur d’être avec respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
A. Lafollye »

Ministère des Travaux publics

Inventaire des textiles trouvés dans le garde-meuble du château de Saint-Germain-en-Laye

« En la presence de moy Thomas Legendre, substitut juré, commis et ordonné par justice soubz et en l’absence de Michel Fromont, tabellyon juré en la prevosté de Sainct Germain en Laye et des tesmoingtz soubz scriptz a esté ce jourd’huy par Guillaume Allart, tapissyer du Roy nostre sire, suyvant le mandement a luy faict par le Roy nostre sire de bailler, delivrer et mis entre les mains de Jehan Martin, tapissyer ordinayre du Roy nostre sire et garde des meubles et ustancilles du chasteau de Saint Germain en laye, ad ce present, cent troys pieces de tappicerye, la declaration desquelles cy apres ensuict.
Premyerement six pieces de verdure a grant feuillaige semés de bestes et oyseaulx. Item sept pieces de meme verdure d’arbres et petis enffans par en bas. Item six pieces de tappicerye damaree de jaulne sur champ bleu. Item sept pieces de meme verdure sur champ jaulne. Item six pieces de fontaynes. Item sept pieces de [barré : meme] verdure semee de bestes et oyseaux. Item sept pieces de meme verdure a bestes et oyseaulx. Item six pieces de grant feullaige a bestes et chardons. Item six pieces de bergerye et vollerye a haulte lisse. Item six pieces de sauvaiges. Item unze pieces de l’Hospital d’amours tant grandes que petites parmi lesquelles y en a eu aucunes qui ont esté couppees et faict de l’une deux. Item sept pieces de bucherons. Item quinze grandz pieces de tapisserye dont huict desd. pieces en est contenu l’histoire de Moyse et les sept autres en est aussi contenu les douze moys de l’an historiees, lesquelles quinze grandz pieces de tappicerye susd. sont neusves, seynes et entieres, garnyes an thouelle et ruben par hault et par bas, par les costez et montans par voye avec du cordage par hault servant pour tendre icelles, et les autres qui sont quatre vingtz huict pieces qui sont toutes cassees et rompues faulte de garniture et de rantraicture. Plus a esté ced. joud’huy baillé, delivré et mis en les mains dud. Jehan Martin par led. Allart une grant piece de vellours vert de huict laiz sur troys aulnes et ung quart de haulteur doublé de damas vert, ung rideau de drap vert d’un lay et demy sur troys aulnes de hault, ung aultre petit rideau de drap vert d’un lay et demy sur deux aulnes de hault, sept baies fait pour soustenir les tappiceryes avecques ung petit tabernacle de boys doublé par dedans de lynomfle, lesquelles tappiceryes et ustancilles cy dessus declairees estoient en la salle des mebles dud. chasteau que led. Allard a dict le tout luy avoir esté baillees en sa garde par le commandement du feu roy, que Dieu absolve, des le premyer jour de fevryer dernier passé y en ung an, et icelles tappiceryes prinses assavoir quatre vingtz huict pieces du consierge de Fontaynebleau, de la reception desquelles il dict avoir baillé recepissé aud. consierge par le commandement de monsieur l’Amyral, et les autres quinze grandz pieces en lad. salle [barré : des meubles], de la reception desquelles il dict aussi avoir baillé recepissé a deffunct maistre Jacques Duval, tresorier de l’Espargne, par le commandement de mond. seigneur l’Amyral, desquelles tappiceryes et ustancilles, ensemble des clefz de lad. salle des meubles dud. chasteau de Sainct Germain en Laye, led. Jehan Martin s’est chargé et en ce faisant a promis an quicter, descharger et faire tenir quicte led. Boullard (sic) et ses biens envers le roy notred. sire et autres qu’il apartiendra, ensemble de toutes parts, dont lesd. Guillaume Allard et Jehan Martin respectivement m’ont requis lettre, ce que leur ay auctroyé pour leur servir. Et estoient ad ce present noble homme Gratien de la Salle, escuyer, et honnorables hommes René Caillou, jardinyer du Roy nostre sire, et Mathurin Bon, serruryer dud. seigneur aud. Saint Germain en Laye. »

Etat des meubles au château du Val à Saint-Germain-en-Laye

« Etat et prisée des meubles appartenants à madame la comtesse de La Marck fait au Val de Saint Germain par les sieurs Capin et Moncouteaux
Antichambre
Un poêle de fayance avec ses tuyaux, 30 l.
Une grande échelle double, 12 l.
Salon de compagnie
Deux sophas à carreaux de plumes et couverts de toile d’orange, 192 l.
Deux veilleuses idem, 192 l.
Dix chaises à carreaux de plumes couverts idem, 150 l.
Trois gros oreillers de duvet couverts de mouchoirs à bordures, 60 l.
Deux cabriolets couverts en tapisserie, 40 l.
Un bout de pied de chaise longue couvert d’indienne, 8 l.
Trois rideaux en six parties de toile de coton blanche encadrée, 144 l.
Deux consoles peintes en petit jaune avec leurs tables de marbre, 36 l.
Deux paires de bras à six branches, dorés d’or moulu, 350 l.
Un feu doré d’or moulu avec pelle, pincette et tenailles, 72 l.
Un poêle et le marbre cassés, 48 l.
Cabinet à côté du salon
Deux encoignures garnis de leurs carreaux de plumes et couverts d’une toile d’orange, 100 l.
Un tête à tête couvert idem, quatre fauteuils à cabriolet et carreaux couverts idem, 120 l.
Une banquette couverte idem à carreaux, 30 l.
Un rideau en deux parties de toile de coton blanche et encadrée de toile d’orange, 48 l.
Une paire de bras à fleurs, 8 l.
Un feu doré d’or moulu, 45 l.
Deux encoignures de marqueterie garnies de leurs gradins, 96 l.
Ledit cabinet tendu en papier de la Chine garni de ses moulures, 108 l.
Cabinet de bibliothèque
Un petit canapé à carreaux couvert de toile d’orange, quatre fauteuils à carreaux couverts idem, 144 l.
Deux rideaux de toile de coton encadrés de toile d’orange, en quatre parties avec tringles et cordons, 96 l.
Un poêle de fayance à dessus de marbre garni d’un thuyau en dehors, 48 l.
Chambre de maître au premier n° 4
Une commode à dessus de marbre, 45 l.
Un feu de fer, pelle et pincette, 9 l.
Une toilette de bois de noyer non garnie en dedans, 18 l.
Une table à écrire couverte de maroquin noir, 6 l.
Un écran de papier de la Chine et deux grands fauteuils de damas, 24 l.
Un autre fauteuil à joues couvert de damas, 18 l.
Quatre chaises d’étoffe fond blanc à carreaux, 48 l.
Deux petits tabourets couverts de brocatelle, 6 l.
Un lit de damas à baldaquin, couchette à deux chevets, une housse de serge, courtepointe et soubassement, le tout en damas ; le coucher composé d’un sommier, deux matelats couverts de futaine, d’un lit de plumes avec son traversin, coutis de Bruxelles, d’un faux traversin rempli de crin et de deux couvertures ; quarante huit pieds de tapisserie de vieux damas à tulipe garnie de toutes ses baguettes ; un rideau en deux parties de vieux taffetas cramoisy et sa tringle, 600 l.
Une tablette fermant à cilindre, 3 l.
Un soufflet à vent, 2 l.
Deux petits flambeaux argentés, 5 l.
Un fauteuil de paille, 2 l. 10 s.
Un pot à eau, une cuvette et son verre, 1 l.
Garde robe de proprété
Une table de nuit de bois de noyer, 2 l. 10 s.
Un bidet, 3 l.
Une chaise percée et son sceau de fayance et son rondin, 4 l.
Une cruche de grais, deux pots de chambre, un petit flambeau de cuir jaune, un pot à l’eau et sa jatte, un récheaux de tôle et une bouillote, 6 l.
Une bassinoire, 6 l.
Une table à patin, 5 l.
Un grand miroir de toilette, 6 l.
Un fauteuil de paille et son carreau, 4 l.
Six pommes de portemanteau, 10 s.
Un lit de domestique composé de sa couchette, paillasse, de vieux matelats, traversin, une vieille couverture, un baldaquin de siamoise de Rouen bleu et blanc, vingt quatre pieds de tour de tapisserie de siamoise, y compris les petits rideaux, 130 l.
Chambre de domestique n° 5
Idem comme la précédente, évaluée à 130 l.
Une table à écrire de bois de noyer, 4 l.
Un pot à l’eau, deux pots de chambre, un flambeau de cuivre jaune, un réchaux et sa bouillote, quatre pommes de portemanteau, une chaise de paille, 6 l.
Une table de nuit de bois de noyer, 2 l. 10 s.
Un bidet, 3 l.
Une chaise percée, son sceau et son rondin et une petite cruche de grais, 5 l.
Chambre de maître n° 5
Un petit canapé de 4 pieds en vieux damas vert, 36 l.
Deux chaises à châssis, 12 l.
Un petit fauteuil de paille à carreaux, 6 l.
Un fauteuil de paille, 2 l. 10 s.
Deux tabourets, 6 l.
Une toilette de bois de noyer ancienne, 18 l.
Une table à écrire couverte de maroquin, 6 l.
Une petite bibliothèque à deux tablettes, 4 l.
Un feu de fer, pelle et pincette, 12 l.
Deux petits flambeaux argentés, 5 l.
Un pot à l’eau et sa cuvette, 1 l.
Un lit de 4 pieds à baldaquin de vieux damas vert avec sa housse de camelot, courtepointe et soubassement de damas, deux couvertures, un sommier de crin, deux matelats couverts de futaine, un lit de plumes et deux traversins ; trente pieds de tapisserie au pourtour de laditte chambre de vieux damas vert garnye de ses baguettes ; un rideau de vieux taffetas vert en deux parties, 540 l.
Un soufflet, 2 l.
Un feu à pommes de cuivre garni de pelle, pincette et tenailles, 18 l.
Un soufflet, 1 l. 10 s.
Un pot à l’eau et sa cuvette, 1 l.
Deux flambeaux argentés, 5 l.
Une paire de bras à une bobèche à fleurs, 4 l.
Une commode à dessus de marbre, 60 l.
Un écran de taffetas vert, 6 l.
Une petite table à écran, 5 l.
Un secrétaire à armoire à dessus de marbre, 48 l.
Un fauteuil de paille, 2 l. 10 s.
Un grand canapé à matelats et couvert de vieille moere garni de ses deux rondins ; quatre vieilles chaises de même ; un vieux fauteuil à dossier quarré, 100 l.
Un lit de quatre pieds et demi à niche garni de son châssis et pentes, tapisserie au pourtour, et deux rideaux d’alcôve, courtepointe et soubassement, le tout en vieille moere rayée ; le coucher composé d’un sommier, de deux matelats couverts de futaine, d’un lit de plume et traversin, un autre traversin en crin, deux couvertures ; trente deux pieds de tapisserie au pourtour de laditte chambre garnie de ses baguettes dorées ; deux rideaux de croisée de taffetas flambé avec tringles et cordons à poulies, 550 l.
Garde robe de proprété
Une table de nuit de bois de noyer, 2 l. 10 s.
Un bit, 3 l.
Une chaise percée avec son sceau, 5 l.
Trois pots de chambre et une cruche, 1 l.
Un petit réchaux et sa bouillotte, 3 l.
Un miroir de toilette, 6 l.
Un flambeau de cuivre jaune, 1 l.
Chambre de domestique ou garde robe
Une bassinoire, 6 l.
Un petit rideau à la porte vitrée, 1 l.
Une vieille chaise garnie, 5 l.
Quatre pommes de portemanteau, 10 s.
Un lit à tombeau de siamoise garni d’une paillasse, de deux matelats, d’un traversin et d’une couverture ; laditte chambre tendue en vieille tapisserie de brocatelle, deux vieux rideaux de damas, 92 l.
Chambre des bains
Un petit poêle de fayance, 15 l.
Une baignoire de cuivre avec ses deux réservoirs, son cilindre et deux robinets et autres accessoires, 300 l.
Dans une chambre donnant à la basse cour
Un feu de fer avec pelle et pincette, 10 l.
Un pot à l’eau et sa cuvette, deux petits flambeaux argentés, 16 l.
Une chaise percée en canne et un bidet, 18 l.
Deux chaises et un fauteuil couverts d’indienne, 30 l.
Une table de nuit de bois de noyer, 2 l. 10 s.
Un lit de bains, la couchette à la turque, le tout de toile de coton, encadrée de perse ; le coucher composé d’un faux fonds garny de crin, deux matelats couverts de futaine, un lit de bazin et duvet, un traversin idem, un second traversin remply de paille, deux couvertures de ratinne, deux rideaux de toile de coton et encadrés de perse, 350 l.
Quatre rideaux de siamoise de Rouen d’un leg chaque avec la tapisserie de siamoise, 36 l.
Un soufflet et une vieille table de sapin, 3 l.
[Total :] 5630 l.
Plus deux grands fauteuil du salon de compagnie, couverts de toile d’orange, estimés la somme de 40 l.
[Total :] 5670 l.
Je certifie avoir arêtté les articles si dessus
Capin, Moncouteaux »

Noailles, Marie-Anne-Françoise (de), comtesse de La Marck

Etat des meubles au château du Val à Saint-Germain-en-Laye

« Pour madame la comtesse de La Marque
Etat des effets qui sont au Val appartenants à madame la duchesse de Brancas, dame d’honneur de madame la Dauphine
Dans la chambre du château
Deux grands carrés de toellette, deux boettes rondes, deux autres plus petites, deux boettes carrées longues, le tout de bois de la Chine, trois flacons de cristal blanc avec leurs bouchons bordés dorés
Un pot à pommade de porcelaine couvert
Une petite table de bois de noyer garni de son tiroir ou écritoire
Dans l’antichambre du château
Douze chaises de bois blanc foncées de paille
Une petite armoire en forme de demy sintre de bois de chêne
Dans la chambre en bas sur la cour
Le lot en niche de damas jeaune et blanc, les rideaux du lit, des fenêtres, un fauteuil et deux chaises de même damas
Le lit composé de la couchette à deux dossiers garnie d’un sommier de crin, de deux matelats, d’un lit de plumes, de deux traversins, d’une couverture de laine blanche de la courtepointe de même étoffe que le lit et la tapisserie de la chambre
Un petit miroir de toillette sur la cheminée
Un feu composé de deux chenêts, pelle, pincette, un soufflet et un ballay
Une chaise percée, une table de nuit de bois de noyer garnies de leurs pots
Une petite table de bois de noyer garnie de son tiroir en écritoire
Dans la garde robbe
Une couchette garnie d’une paillasse de deux matelats, d’un traversin, d’une couverture de laine blanche et d’une courtepointe de siamoise de la porte jeaune et blanche pareille au lit et à la tapisserie des garde robbes et antichambres
Dans la chambre en bas sur le jardin
Le lit en niche de damas bleu et blanc, les rideaux du lit, de fenêtre de même
Le lit composé de la couchette à deux dossiers garnie d’un sommier de crin, de deux matelats, d’un lit de plumes, de deux traversins, d’une couverture de laine blanche et de la courtepointe de même étoffe que le lit et la tapisserie de la chambre
Il n’y a point de fauteuil ny de chaise
Un petit miroir de toillette sur la cheminée
Une chaise percée, une table de nuit, un bidet de bois de noyer garnis chacun de leurs pots
Un feu composé de deux chenets, pelle, pincette et un soufflet
Une table de bois de noyer garnie de son tiroir en écritoire
Dans la garde robbe
Une couchette garnie d’une paillasse, de deux matelats, d’un traversin, d’une couverture de laine blanche et d’une courtepointe de siamoise pareille au lit
Dans la chambre en haut sur la cour
Le lit en niche de damas jeaune, les rideaux du lit, de fenêtre, un fauteuil et deux chaises de même damas
Le lit composé de la couchette à deux dossiers garnie d’un sommier de crin, de deux matelats, d’un lit de plumes, de deux traversins, d’une couverture de laine blanche et de la courtepointe pareille au lit
Une chaise percée et une table de nuit de bois de noyer garnies de leurs pots
Un feu composé de deux chenets, pelle, pincette, soufflet et ballay
Une table de bois de noyer garnie de son tiroir en écritoire
Dans la garde robbe
Une couchette garnie d’une paillasse, de deux matelats, d’une couverture de laine blanche et d’une courtepointe pareille à la tapisserie
Il n’y a point de traversin
Dans la chambre sur le jardin
Le lit en niche de damas vert et blanc, les rideaux du lit de fenêtre, un fauteuil et deux chaises de même damas
Le lit composé de la couchette à deux dossiers garnie d’un sommier de crin, de deux matelats, d’un lit de plumes, de deux traversins, d’une couverture de laine blanche et de la courtepointe pareille au lit
Une table de nuit de bois de noyer garnie de son pot de chambre
Un petit miroir de toellette sur la cheminée
Un feu composé de deux chenets, pelle et pincette, soufflet et ballay
Une table de toellette de bois de noyer garnie de ses tiroirs, miroir, flacons, pots à pommade, boettes à poudre et brosse
Dans la garde robbe sur le jardin
Une couchette garnie d’une paillasse, de deux matelats, d’un lit de plumes, d’un traversin, d’une couverture de laine blanche et d’une courtepointe pareille à la tapisserie
Un bidet en forme de tabouret couvert en cuivre rouge
Toutes les garde robbes et antichambres du pavillon ainsy que la petite garde robbe du château sont tapissées de siamoises de la porte jeaune et blanc
Dans l’entresolle du château à gauche
Une armoire neuve de bois de chêne garnie de quatre planches
Un lit composé d’une couchette garnie de sa paillasse, de deux matelats, d’un traversin et d’une courtepointe de siamoise de la porte jeaune et blanc
Une chaise percée garnie de son pot
Une table de bois de noyer garnie de son tiroir en écritoire
Un panier à chauffer du linge
Dans l’entresolle à droitte
Une grande et vieille armoire de bois de chêne garnie de trois planches
Un lit composé d’une couchette garnie d’une paillasse, de deux matelats et d’une courtepointe de siamoise pareille au lit
Un autre lit composé d’une couchette garnie de trois matelats, d’un lit de plumes et d’une courtepointe pareille au lit
Une table de nuit de bois de noyer garnie de son pot
Une table de toillette
Dans la cuisine
Un tournebroche avec sa chaisne de fer, sa corde et son poids de pierre
Deux broches de fer, une pelle et une pincette, tenaille de fer
Une chaudière de fonte
Un panier carré d’osier blanc
Une crémaillère de fer »

La Marck, Louis-Engelbert (de)

Arrêté ordonnant de suspendre la vente des meubles du comte d’Artois au Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye

« Sur le rapport fait par les citoyens Hebert et Mieux, membres du directoire, arrivant du département en qualité de commissaire pour le subsistances, que, d’après le décret des 22 et 24 de ce mois relatif à la vente du mobilier qui se trouve dans le château des Tuileries et autres maisons royales, dans les maisons religieuses et dans celles des émigrés, nous devions suspendre provisoirement la vente des meubles des émigrés encommencée dans l’étendue de ce district jusqu’à ce que nous aions reçu des ordres ultérieurs du ministre de l’Intérieur chargé par ledit décret de faire procéder auxd. ventes
Et vu le susdit décret arrivé ce jour
Le conseil général du district arrête que, dès ce soir, il sera donné des ordres à l’officier chargé de faire la vente des meubles du château neuf appartenant ci devant à Charles Philippe, émigré, de supercéder provisoirement à ladite vente dès demain matin, laquelle ne pourra se continuer que sur des ordres ultérieurs soit du ministre, soit du département, qu’il sera également surçis aux autres ventes des meubles des émigrés et de ceux étans dans les maisons religieuses dont la vente étoit déjà indiquée par diférents arrêtés du conseil général, et cependant qu’il sera écrit au ministre de l’Intérieur à l’effet d’avoir le plus promptement possible une décision précise de lui, soit pour continuer lesd. ventes, soit pour les suspendre toutes.
Fait ce 30 octobre 1792, le premier de la République française, neuf heures du soir, attendu l’urgence du cas.
Les membres composans le conseil général du district de Saint Germain en Laye
Chandellier, Viez, Caieux »

Arrêt du Conseil ordonnant le paiement du transport jusqu’à Saint-Germain-en-Laye des éléments de décor de la chapelle et de la chambre du conseil

« Il est ordonné au tresorier de l’Espargne paier comptant à Monner, garde des meubles du Roy, la somme de cinquante escus pour avoir faict amener de Paris en ce lieu douze voictures de charrettes chargees de tappis et tapisseries, draps de pied, parement et careaux pour servir tant à la chappelle qu’il a convenu faire tendre pour les festes et jour de Noel que pour la chambre de messieurs du conseil, compris le retour, conduicte et tenture d’iceux. »

Affiche annonçant la vente des meubles du Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye, saisis sur le comte d’Artois

« Département de Seine et Oise
District de Saint Germain en Laye
Vente de superbes meubles et effets à Saint Germain en Laye, au château neuf
On fait savoir qu’en exécution de la loi du deux septembre 1792, et de l’arrêté du conseil général du district dud. Saint Germain du 26 dud. mois de septembre, le tout relatif à la vente des biens des émigrés, il sera procédé le dimanche 28 octobre audit an 1792 et jours suivans, sans interruption, s’il y a lieu, ou autres jours qui seront indiqués à la poursuite et diligence de monsieur le procureur syndic dud. district, au château neuf, situé audit Saint Germain, à la vente au plus offrant et dernier enchérisseur
De tous les meubles et effets mobiliers étant dans les lieux et appartemens dud. château neuf qui appartenoient ci-devant à monsieur Charles Philippe, prince français émigré, consistant en plusieurs feux et bras de cheminée dorés en or moulu, glaces en grand volume, meubles d’Aubusson complet, rideaux de croisées encadrés d’Aubusson, pentes d’ornemens, tête à tête, six fauteuils et huit chaises de toilles de Jouy, tentures de différentes toilles et étoffes, sièges de damas vert en bois doré et autres, superbe et grande table de porphire surmontée de deux superbes vases de porcelaine du Japon avec leurs socs de cuivre doré en or moulu et garnie d’ornemens, trictrac, tables à jeux, billard et ses ustenciles, lustres de verre et cristal garnis de cuivre, lits, tentures et sièges de toilles de Jouy, de fleurets, siamoises et autres, le tout en grande quantité, tables de nuit à écrire en bois de chêne, rapport et noyer.
Linge de table et lit de différentes toilles et damassé, commodes, armoires en bois d’acajou à dessus de marbre, en bois de rapport et noyer, secrétaire, chifonnières, tables à manger ovale et quarrée, tables de cuisine etc. etc., porcelaine de Sèves et Chantilly, fayance de Rouen, le tout en grande quantité, batterie de cuisine en cuivre et en fer, et autres meubles et effets de différente nature.
Une collection de tableaux originaux de différentes écoles représentans divers objets par le Primatice, Voete, Sébastien Bourdon, Eustache Le Sueur, Van Mole et autres maîtres etc.
Du matin et de relevé. On commencera par les glaces, ensuite la batterie de cuisine, le linge sera réservé pour les vacations du soir.
Les adjudicataires seront tenus de paier comptant.
Fait en séance publique ce 26 septembre 1792, l’an premier de la République.
Les membres composant le conseil général du district de Saint Germain en Laye,
Signé, Dieulefit Beaulieu, président ; Hébert, Viez, Mieux, Spement, administrateurs ; Chandellier, procureur syndic, et Fournier, secrétaire »

Administration de département de Seine-et-Oise

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