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Description archivistique
Archives départementales des Yvelines Château-Vieux
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Marché pour l’étanchement du réservoir de la salle des machines au Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Furent presens en leurs personnes Guillaume et François Dumoustier, charpentiers de bateaux demeurant à Paris, devant les grands degrés, parroisse Sainct Estienne du Mont, estant de present en ce lieu de Sainct Germain en Laye, lesquels vollontairement ont promis, promettent et s’obligent sollidairement l’un pour l’autre, chacun d’eux un seul pour le tout, sans division ni discution, renonceant aux benefices et exceptions desdicts droits de fidejussion, envers messire Charles de Vigarany, ingenieur du Roy, absent, ce acceptant par Pierre Sauvage, son commis, et de luy ayant charge ainssy qu’il a dict, de bien et dument estancher le reservoir qui est faict dans la salle des machines en ced. lieu de Sainct Germain en Laye, en sorte que l’eaue qui sera dedans ne deperisse. Ce marché faict moyennant la somme de cent livres que led. sieur Sauvage promet et s’oblige faire payer ausdicts entrepreneurs par led. sieur de Vigarany. Sur laquelle somme lesdicts entrepreneurs recognoissent et confessent avoir receu dud. sieur de Vigarany par les mains dud. Sauvage celle de cinquante livres, dont quittance. Et à l’esgard des cinquante livres restans, seront payées ausdicts entrepreneurs lorsqu’ils auront faict et parfaict led. estanchement. Pour faire lequel il seront tenus de fournir de tous matereaux et y commancer à travailler lors qu’il plaira aud. sieur de Vigarany. Promettant. Obligeant chacun en droict soy. Renonçant. Faict et passé aud. Sainct Germain en Laye, en l’esture dud. nottaire soubzsigné, presence de Jacques Duhamel et Samson Laboullais, tesmoings, l’an MVIc soixante dix, le septiesme janvier, avant midy, et ont signé à la reserve dud. Guillaume Duèmoustier qui a declaré ne scavoir escrire ne signer de ce interpellé.
Duhamel, François Dumoutier, Sauvage
Delaboullays
Guillon »

Marché pour la serrurerie des balcons du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Devis des ouvra[ges de serrurerie] qu’il convient faire pour la [construction] des terrasses qui se pose[nt] autour du chasteau de Saint Ger[main] en Laye sur les consolles pour […] les dalles qui s’y doibvent p[…]
Premierement
Sera fait les barres de fer de trois poulces de large sur dix à douze lignes de gros, sur lesquelles seront souldez deux alous[…] chacune de pareil fer qui seront arrestez aveq boullons et clavettes. Il sera percé un trou au travers de ladite barre pour passer un barreau montant du pilastre et des balcons qui s’y doibvent poser et lesd. barres doibvent estre en saillye de dix huit pouces hors du mur de terrasses pour supporter les consolles qui doibvent servir d’arbouttans à la balustrade, et sera fait les barres de pareille fer qu’il est dit cy dessus, à la reserve qu’elles ne seront que de huit à neuf lignes de gros, lesquelles doibvent estre posées sur lesd. consolles, dans lesquelles il sera percé des trous pour passer les pilastres de balustrads qui en doibvent poser, lesquelles dittes barres seront assemblées les unes aveq les autres aveq visses, boulons ou [cla]vettes, le tout suivant le modelle des fers qui en sont presentement posez.
S’oblige led. entrepreneur de faire sy bonne dilligence que les maçons n’atendent point apres luy, et promet d’avoir posé generallement tous lesdits fers dans la fin du mois de […], comme aussy de faire voir […] et mettre en place tous lesd. […] à ses frais et despens.
Par devant Louis Gui[llon] de Fonteny, notaire et gardenotte [du Roy] à Saint Germain en Laye soubzsigné, fut present en sa personne Michel Gervais, maitre serrurier demeurant à Paris, rue des Blans Manteaux, parroisse Saint Jean en Greve, lequel c’est par ces presentes obligé au Roy, ce acceptant pour Sa Majesté hault et puissant seigneur messire François Michel Le Tellier, marquis de Louvoy et de Courtanvault, ministre et secretaire d’Estat, surintendant et ordonnateur general des Bastiments de Sa Majesté, arts et manufactures de France, de bien et deuement faire et parfaire au dire d’ouvriers et gens à ce connoissans touttes et chacunes les ouvrages de serruries mentionnez et contenus par le devis cy dessus et des autres part escrit, et pour cet effect fournir tous les fers qu’il conviendra, à commencer à y travailler incessament et continuer sans discontinuer jusques à la perfection desd. ouvrages, lesquelles ouvrages doibvent estre et seront posez au dernier jour de juin prochain venant, et fera sy bien en sorte led. entrepreneur que les maçons n’atendront point apres luy. Ce present marché fait moyennant et à raison de unze livres dix sols pour chacun cent dud. fer, où est compris les boulons, clavettes et cloud qui s’y emploieront sur le pied du gros fer, lequel p[rix] mondit seigneur audit nom pro[met faire] bailler et payer audit entre[preneur par] le sieur tresorier general des Ba[stiments] de Sa Majesté aux furs et mesu[res qu’il] advancera la livraison et en f[…] eslizant led. Gervais son d[omicille] en ladite ville de Paris, s[usditte] rue des Blans Manteaux, auquel [lieu] nonobstant &c. Promettant. Obligeant. Renonçant. Fait et passé aud. Saint Germain en Laye es presence de Pierre Auffroy et de Thomas Montaudouin, tesmoings, l’an mil six cens quatre vingt qatre, le douziesme jour de mars apres midy, et ont signé.
Le Tellier, Montaudouin
Michel Gervais
Auffroy, Guillon de Fonteny »

Marché pour le gros fer des pavillons du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Par devant Louis Guillon de Fonteny, notaire royal de Saint Germain en Laye soubsigné, fut present Joseph Rouiller, serrurier des Bastimens du Roy, lequel c’est par ces presentes obligé au Roy, ce acceptant pour Sa Majesté hault et puissant seigneur messire François Michel Le Tellier, marquis de Louvoy et de Courtanvault, ministre et secrettaire d’Estat, surintendant et ordonnateur general des Bastimens de Sa Majesté, arts et manufactures de France, de bien et deuement fournir et mettre en place tous les gros fers qui seront necessaires aux nouveaux pavillons du chasteau de Saint Germain en Laye, qu’il sera tenu faire de la façon et manière qu’il luy sera ordonné, comme aussy de fournir touttes les chevilles, crampons, boullons et clavettes qui seront necessaires, le tout pesé comme gros fer, à commencer à mettre en place et fournir lesd. fers incessament et y travailler sans discontinuation aveq nombre d’ouvriers suffisans. Ce present marché fait moyennant et à raison d’unze livres pour chacun cens de fer, lequel prix mondit seigneur audit nom promet faire bailler et payer aud. entrepreneur par le sieur tresorier general des Bastimens de Sa Majesté aux furs et mesure qu’il advencera et fera la livraison desd. fers, et pour l’execution des presentes led. Rouiller a esleu son domicille irrevocable en sa demeure audit Saint Germain, auquel lieu nonobstant &c. Promettant. Obligeant. Renonçant. Fait et passé audit Saint Germain, presences de Pierre Auffroy et de Thomas Montaudouin, bourgeois dudit Saint Germain, y demeurans, tesmoings, l’an mil six cens quatre vingt quatre, le neufiesme jour d’avril avant midy, et ont signé.
Le Tellier
Montaudouin, Rouiller
Auffroy
Guillon de Fonteny »

Marché pour la menuiserie de quatre pavillons au Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Devis des ouvrages de menuiserie qu’il convient faire dans les quatre pavillons que l’on bastit au vieil chateau de Saint Germain en Laye suivant les ordres de monseigneur Colbert, ministre et secretaire d’Estat, surintendant et ordonnateur general des Bastiments et jardins de Sa Majesté, arts et manufactures de France, et conformement aux desseins qui en ont estez faits par monsieur Mansard, architecte ordinaire de Sa Majesté, le tout ainsy qu’il ensuit.
Premierement, il convient faire pour les offices d’en bas où sont les goblets du Roy, de la Reyne, de Monseigneur et de madame la Dauphine des portes de bois de chesne à deux vanteaux de quatre pieds de large et de sept à huit pieds de hault ou environ, lesquelles seront assemblées à compartiment et à bouement, dont les battans et traverses auront quatre poulces de large et deux poulces d’espoisseur, et les panneaux à platebandes, devant et derriere, auront quinze lignes d’espoisseur dans œuvre.
Aux mesmes endroits, il convient faire des croessées, lesquelles auront quatre pieds dix poulces de large ou environ sur sept à huit pieds de hault ou environ, dont les battans des chassis dormants auront trois poulces en quarré, les mesneaux et traverses de quatre poulces de gros et trois poulces un quart de large, les piesces d’appuis de quatre poulces en quarré eslegies dans le cirps du bois, et les chassis à verre de deux poulces d’espoisseur et trois poulces de large, lesquels entreront de leurs espoisseurs dans les chassis dormants avecq feillures. Et sera observé que les traverses d’en bas de chascun desdits chassis à verre auront trois poulces d’espoisseur pour estre eslegis à recouvrement sur les traverses des chassis dormants. Les volletz seront de bois de quinze lignes d’espoisseur assemblez à bouement et languette, et les panneaux six lignes d’espoisseur.
A l’estage du retz de chaussée de la court, les croessées auront cinq pieds et demy de large sur huit pieds et demy de hault ou environ, et seront à carreaux de verre. Les mesneaux auront cinq poulces moins un quart d’espoisseur et trois poulces un quart de large, et les battans trois poulces et demy à quatre poulces, et trois poulces d’espoisseur. Lesdits mesneaux seront arrondis sur leurs faces exterieures entre deux baquettes, et les pleintes eslegies. Les chassis à verre seront de bois de deux poulces d’espoisseur et trois poulces de large, le battan du milieu desquels chassis portera le mesneau, qui sera eslegy dans le mesme bois. Les croisillons dans lesdits chassis seront de bois d’un poulce et demy de large et deux poulces d’espoisseur ou environ, et seront arrondis sur les deux faces, les plaintes eslegies et seront assemblez dans les battans et traverses en pointe de diamand, et sera observé des feuilleures pour les carreaux de verre. Les guichetz ouvriront de la haulteur des croisées et seront avitrez pour estre ferrez sur les battans des chassis dormants. Les bastyes des guichetz seront de trois poulces et demy de large et un poulce et demy d’espoisseur assemblez à compartiments à bouement d’un costé et à baguette de l’autre costé, avecq un quart de rond entre deux carrés au pourtour desdits guichetz. Les panneaux auront neuf à dix lignes d’espoisseur avec plattes bandes quarrées et adoucissement d’un costé et adoucissement de l’autre.
Audit estage seront faites les portes à un vanteau d’assemblage garnyes de chambranles et ambrazements, lesquels auront huit pieds de hault ou environ sur quatre pieds de large ouvrantes ou environ, avec chambranles et ambrasements. Lesdites portes à deux paranents seront ornées de quadre d’assemblage dont les bastyes seront de bois d’un poulce et demy d’espoisseur et de quatre poulces un quart de large, et les quadres quatre poulces de large et trois poulces d’espoisseur ou environ, ornées de mouslures et membres d’architecture suivant les proffls qui en seront données. Les panneaux auront un poulce d’espoisseur.
Les chambransles au pourtour desdites portes auront sept poulces de large sur trois poulces d’espoisseur dont les moulures et membres d’architecture seront eslegis dans le mesme bois.
Les revestemens desdites portes seront pareillement de bois bois de chesne, dont les basties auront quinze lignes d’espoisseur assemblez à baguettes et eslegis en adoucissement du costé du parrement avecq panneaux ornez de plattes bandes de neuf à dix lignes d’espoisseur.
Audit estage sera posé le parquet d’un fort poulce et demy d’espoisseur sur lambourdes de bois de chesne de trois à quatre poulces de gros, bien proprement assemblé à reinures et languettes dans les frises.
Audit estage du retz de chaussée seront faictes de bonnes portes d’assemblage à recouvrement par derriere, dont les bastyes seront de bois de chesne de huit à neuf poulces de large et trois poulces et demy d’espoisseur, assemblez à compartiments et à cadre du costé du parement, dont les mouslures seront prises dans les espoisseur des battans et traverses, et les panneaux de deux poulces d’espoisseur à recouvrement, lesquelles portes seront posées aux portes d’entrée desdits pavillons et auront dix pieds de hault sur six pieds de large ou environ.
A l’estage d’entresolle seront faictes les croessées, lesquelles auront cinq pieds et demy de large sur unze pieds et demy de hault ou environ, à carreaux de verre avecq volletz par dessus, assemblez à compartiement et bouement d’un costé et à bahuette de l’autre, de mesme espoisseur de bois et qualité que ceux de l’estage du retz de chaussée de la cour, à la reserve que les guichetz ouvriront de deux haulteurs, le tout comme il sera marqué et suivant les proffils que ledit sieur Mansard en donnera.
Audit estage seront faites des portes d’assemblage à un vanteau assemblée à cadre et garnyes de chambransles et embrazements ainsy qu’il a esté marqué pour l’estage du retz de chaussée de la court.
Audit estage sera pareillement fourny et posé le parquet d’un fort poulce et demy d’espoisseur sur bonnes lambourdes sans aubier, comme dessus de trois à quatre poulces d’espoisseur.
Au principal estage seront faites les croessées à quarreaux de verre, les croisillons desquels quarreaux seront assemblez à pointe de dimand dans les battans et traverses comme a esté dict, et de pareille mouslure, architecture et espoisseur du bois qu’il a esté speciffié à l’estage du retz de chaussée de la court, à la reserve que les bastyes des guichetz seront de trois poulces et demy de large et un poulce et demy d’espoisseur, assemblez à bouement du costé du parement avec un quart de rond entre deux quarrez. Au pourtour dans lesdites bastyes sera fait des quadres d’assemblage de bois d’un poulce et demy sur trois poules un quart, compris la languette, lesquels seront à deux parements. Les panneaux d’un poulce d’espoisseur avec plattes bandes sur les deux faces, le tout suivant les proffils qui en seront donnez. Lesdites portes auront cinq pieds et demy de long et douze à treize pieds de hault ou environ, et ouvriront à portes de balcon.
Les portes à placard dudit estage seront à deux vanteaux et auront cinq pieds et demy de large sur six pieds de hault ou environ, lesquelles seront à deux parrements, garnyes de leurs chambranles et embrazements, et assemblées à compartiments avecq cadres d’assemblage ornez de mouslures et membres d’architecture. Les bastyes auront deux poulces d’espoisseur et quatre poulces et demy de large, les cadres cinq poulces de large et trois poulces un quart d’espoisseur ou environ, ornez de mouslures et membres d’architecture comme dessus aveq panneaux d’un poulce d’espoisseur suivant les proffils qui en seront donnez.
Les chambransles au pourtour desdites portes auront huit poulces de large et quatre poulces d’espoisseur, et seront ornez comme dessus suivant les proffils qui en seront donnez. Les embrazementz et revestementz desdites portes seront de bon bois de chesne de quinze lignes d’espoisseur, assemblez à bouement et eslegies sur le parement avecq panneaux de neuf à dix lignes d’espoisseur comme a esté dict cy dessus.
Tout le parquet dudit estage sera de deux forts poulces d’espoisseur, posé en eschiquier de tout l’auranger sur bonnes lambourdes de bois de chesnes de quatre poulces de gros.
Les lambrys dudit principal estage, tant haulteur d’appuys que haulteur de chambre, seront assemblez à quadre avec compartimans de panneaux ornez de mouslures necessaires audit lambris, le corps duquel auront un poulce et demy d’espoisseur, les quadres deux poulces et les panneaux quinze lignes, le tout en œuvre aveq pillastres saillants et avant corps ornez de mouslures et membres d’architecture conformement aux desseins qui en seront donnez.
Dans les attiques seront faictes les croessées, lesquelles auront quatre pieds et demy de large ou plus sur huit pieds de hault, à chassis à carreaux de verre avecq guichetz par dessus à deux parrements, et assemblez à compartimentz pareil à celles de l’estage du retz de chaussée de la court.
Les portes desdites attiques seront à un vanteau d’assemblage, assemblées à bouement avecq son quarré eslegy et garny de chambransles et embrazements, comme ceux de l’estage du retz de chaussée.
Le parquet desdites attiques aura un bon poulce et demy d’espoisseur et sera posé sur lambourdes de trois à quatre poulces de gros comme il a esté dict aux appartements des estages du retz de chaussée et de l’entresolle.
Les lambris desdites attiques, estage du retz de chaussée et estage de l’entresolle seront d’assemblage et quadres avecq compartimentz de plusieurs panneaux, dont les corps seront de quinze lignes assemblées à bouements et eslegis en leurs faces avec cimaize, astragalle, cysolle, les quadres de poulces et demy ornez de mousleures et membres d’architecture et les panneaux [d’un] poulce d’espoisseur.
Tous les susd. ouvrages de menuiserie seront de bon bois de chesne, secq et sans aubier, et seront faits et executez suivant les desseins, profils et conduitte dudit sieur Mansard, et ainsy que l’ouvrage le requiert, bien et duement au dire d’ouvriers et gens à ce connoissans, tels que mondit seigneur Colbert desirera nommer et moyennant les prix cy apres declarez.
Scavoir pour chascune thoise quarrée des portes des offices vingt huit livres, cy XXVIII l.
Pour chaque pied de croessée desdtes offices sur la largeur d’icelles, quatre livres, IIII l.
Pour chaque pied de croessée des estages du retz de chaussée et de l’entresolle sur la longueur d’icelluy, sept livres dix sols, cy VII l. X s.
Pour chaque pied de croessée de balcon du principal estage sur la largeur d’icelluy, dix livres quinze sols, cy X l. XV s.
Pour chaque pied de croessée de l’estage attique sur la largeur d’icelluy, sept livres, cy VII l.
Pour chaque thoise quarrée des portes des estages du retz de chaussée, de l’entresol et de l’attique dont les bastyes seront de bois de chesne de deux poulces d’espoisseur, trente huit livres, cy XXXVIII l.
Pour chascune thoise quarrée des portes desdits estages dont les bastyes auront un poulce et demy d’epoisseur, trante six livres, cy XXXVI l.
Pour chascune thoise courante de chambransles de sept poulces de large et trois poulces d’espoisseur eslegis, trois livres cinq sols, cy III l. V s.
Pour chascune thoise carrée des embrasemntz susdits, vingt livres, cy XX l.
Pour chascune thoise carrée des portes à placard du principal estage de deux poulces d’espoisseur, quarante livres, cy XL l.
Pour chascune thoise courante des chambransles desdites portes de huit poulces de large et quatre poulces d’espoisseur, huit livres, cy VIII l.
Pour chasque thoise carrée des embrazements comme dessus vingt livres, cy XX l.
Pour chascune thoise courante de lambris des estages du rez de chaussée de l’entresol et de l’attique sur deux pieds huit poulces et trois pieds de hault, douze livres, cy XII l.
Pour la thoise carrée de pareils lambrils haulteur de chambre, vingt quatre livres, cy XXIIII l.
Pour chasque thoise courante des lambrils des appartemns du principal estage avecq pilastre, seize livres, cy XVI l.
Pour la thoise carrée de pareils lambrils, haulteur de chambre, trente deux livres, cy XXXII l.
Pour chasque porte d’entrée du chasteau de six pieds de long et dix pieds de hault, soixante quinze livres, LXXV l.
Pour chasque thoise carrée du parquet de poulce et demy avec lambourdes, vingt huit livres, cy XXVIII l.
Pour chasque thoise de parquet de deux poulces d’espoisseur, joins tamponez avecq lambourdes de quatre poulces de gros, trente huit livres, cy XXXVIII l.
Aujourd’huy est comparu par devant Louis Guillon de Fonteny, nottaire et gardenottes du Roy à Saint Germain en Laye soubsigné, [vide] lequel vollontairement a promis et s’est obligé au Roy, ce acceptant pour Sa Majesté, messire Jean Baptiste Colbert, chevallier, marquis de Seignelay, baron de Sceaux et autres lieux, conseiller du Roy ordinaire en tous ses conseils du conseil royal, commandeur et grand tresorier de ses ordres, secrettaire d’Estat et des commandements de Sa Majesté, controlleur general des Finances, surintendant et ordonnateur general des Bastiments de Sa Majesté, arts et manufactures de France, estant de present audit Saint Germain, de bien et duement faire et parfaire tous les ouvrages contenus par le devis cy dessus et des autres parts escrit, selon et ainsy qu’il est mentionné par icelluy. Ce present marché moyennant et à raison des prix portez par ledit devis, que mondit seigneur Colbert audit nom promet de faire bailler et payer ausd. entrepreneurs par le sieur tresorier general des Bastiments de Sa Majesté aux fures et mesures que lesdits ouvrages s’advanceront et en fin d’iceux. Eslizant lesditz entrepreneurs leur domicille irrevocable en leursd. maisons. Promettant. Obligeant. Renonçant. Fait et passé audit Saint Germain en Laye au vieil chasteau, en l’appartement de mondict seigneur Colbert, presens Jacques Dehamel et Laurent Anthoine, tesmoings, l’an mil six cens quatre vingtz deux, le premier jour de mars apres midy, et ont signé.
Colbert
Estienne Carel, ARivet
François Millot, Fonvielle
J. Veille, Elizabeth Berton
Nivet, Guillon de Fonteny »

Marché pour les bois de charpente du pavillon des Ballets au Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Fut present en sa personne Anthoine Serazin, charpentier demeurant en ce lieu de Saint Germain en Laye, lequel volontairement a recogneu et confessé avoir fait marché, a promis, promect et s’est obligé à et envers Jean Jacques Aubert, charpentier des Bastimens du Roy, demurant en cedit lieu, à ce present et acceptant, de bien et duement faire et parfaire touttes les façons qu’il conviendra faire à tous les bois de charpente qui entreront en la pavillon des balletz que Sa Majesté fait faire à son chasteau de ce lieu, de telle grosseur et longueur que ledit bois puisse estre, pour quoy ledit Serazin sera tenu de fournir d’ouvriers seulement pour faire les façons desd. bois, lesquels ouvriers il fournira jusques à telle quantité que besoing en sera aux furs et à mesure que lesd. ouvrages s’advanceront. Ce present marché fait moyennant et à raison de quatre vingt dix sept livres pour la façon de chascun deux cents de bois, lesquels prix ledit Aubert promet et s’oblige de bailler et payer aux furs et à mesre desd. ouvrages, qui sera payer suivant et conformement au thoisé qui en sera fait par les controlleurs de Sa Majesté. Et outre à la charge que ledit Aubert fournira de toutes sortes d’ustanciles qu’il conviendra avoir pour faire les façons desd. bois. Promettant. Obligeant. Renonçant. Fait et passé audit Saint Germain en Laye, en l’esture dudit notaire soubsigné, presens Nicolas Denis Pays et Thomas Montaudouin, tesmoings, l’an mil six cens quatre vingt deux, le douzieme may, et ont signé.
Aubert, Serezin, Montaudouin
Pays, Guillon de Fonteny »

Rapport sur l’installation de l’école militaire de cavalerie à Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Guerre
Bureau des écoles militaires
Rapport à Sa Majesté l’empereur et roi
Du 5 novembre 1809
Sire,
Votre Majesté a, par son décret du 8 mars dernier, affecté au service de la nouvelle école militaire de cavalerie le château de Saint Germain, borné à un massif de bâtimens qui entoure une cour longue et étroite. Ce château peut suffire pour caserner, en chambrées, 600 élèves et loger les fonctionnaires militaires et civils qu’il est indispensable de placer près d’eux pour leur surveillance et leur police, mais il n’offre aucune ressource pour les exercer aux manœuvres, surtout de celles de la cavalerie.
J’ai fait examiner les environs du château pour trouver un emplacement convenable. Cet examen a donné lieu à un premier projet qui m’a paru ne pouvoir être adopté.
Il s’agissoit de prendre le parterre pour former la carrière et d’adosser les écuries et le manège au mur de la forêt faisant face au château.
Ce projet avoit le grand inconvénient de mettre les écuries à une distance immense de la caserne, et de rendre la surveillance extrêmement difficile dans les moments où les élèves panseroient leurs chevaux ou seroient au manège. L’espace étoit d’ailleurs insuffisant pour les bâtimens accessoires dépendans du service des écuries. Tout étoit à construire.
Par un second projet, on laissoit le parterre à la ville. On se rejettoit sur l’autre face du château, en s’étendant à sa droite jusqu’à la terrasse.
Ce projet avoit le même inconvénient que le premier. Les écuries étoient à l’extrémité de la carrière, la surveillance étoit encore plus difficile, la cour des écuries étant entourée de tous côtés par des bâtimens qui empêchent qu’on ne la découvre du château. Il falloit acheter un terrein très vaste appartenant à différens particuliers et sur lequel est bâti un assez grand nombre de maisons, dont on n’auroit pu tirer aucun parti, qui auroient gêné pour les manœuvres, que par conséquent l’on auroit été dans la nécessité d’abattre, on bouchoit un chemin public, l’entrée principale du château étoit fermée, ou pour la conserver telle qu’elle est, il falloit laisser comme cela est aujourd’hui une rue qui séparoit la carrière du château. Cette carrière se trouvoit aussi traversée par la route que suit Votre Majesté pour se rendre dans la forêt. Enfin, les élèves avoient la vue sur la promenade publique, ce qui pouvoit faciliter leurs communications au dehors.
Ces deux projets en ont fait naître une troisième, qui réunit les avantages des premiers sans avoir aucun de leurs inconvéniens.
Dans le projet, le parterre est affecté à la carrière. Dans un terrein qui est en avant de l’une des faces du château, on place d’abord les écuries des chevaux d’escadrons, que les élèves doivent panser. Des fenêtres du château, on place sur l’espace qui reste vide entre les deux corps d’écuries et qui sert à la fois de cour des pansemens et de manège découvert. Dans le fond, on établit le manège couvert, avec des écuries de droite et de gauche pour les chevaux de manège n’ayant point de communication avec celle des chevaux d’escadron. En arrière du manège couvert sont les écuries pour les chevaux d’artillerie et de fourgons, l’infirmerie, la forge, les atteliers du sellier, les logemens des personnages employés pour le service des écuries. Le chemin public est conservé, de même que l’entrée principale du château. Les élèves n’ont vue que sur la carrière ou sur les écuries et le manège. Le château se trouve parfaitement encadré, tous les bâtimens sont réunis. Ceux qu’il faut acquérir, et c’est un objet de peu de valeur, sont disposés de manière à pouvoir être facilement appropriés au service auquel ils sont destinés. Avec tous ces avantages, ce projet aura encore celui de laisser pour des dépôts de cavalerie une garnison commode où l’on pourra recevoir 400 chevaux aussitôt que les nouvelles écuries seront construites.
Je joins à ce rapport les 3 plans qui, en présentant l’ensemble des bâtimens, mettra Votre Majesté en état de juger celui des 3 projets qui mérite la préférence, sous le rapport de la dépense le dernier l’emporte sur les deux autres.
Le premier projet couteroit 620000 f.
Le second 504000 f.
Le troisième 586000 f.
La différence sur le premier projet est de 34000 f. en faveur du 3e et, s’il est plus cher de 82 mille francs que le second, il faut remarquer que l’école aura des écuries neuves et le casernement de quoi loger des troupes, ce qui n’auroit pas lieu dans le second projet. J’ajoute qu’en arrachant les arbres, l’emplacement du parterre est tout préparé, tandis que les terreins à acquérir de l’autre côté du parterre auront besoin d’être nivellés.
Le seul inconvénient du 3e projet, c’est de priver les habitans de Saint Germain de la jouissance du parterre. Mais je fais observer à Votre Majesté que le parterre sert moins de promenade que de passager pour aller sur la belle terrasse, à laquelle on arrivera, comme aujourd’hui, et par la forêt et par la nouvelle route que V. M. suivra pour s’y rendre en longeant le mur de l’école. Une considération importante que je ne dois pas omettre, c’est que, dans le second projet, avant de commencer aucune construction, il faudroit débourser de suite environ 250000 f. pour le prix des jardins et maisons à acquérir, tandis que dans le 3e projet, les acquisitions ne s’élèvent qu’à 40000 f.
Si V. M. pense que la seule objection à faire contre ce projet, qui présente d’ailleurs tant d’avantage, ne doit pas le faire rejetter, et que l’intérêt d’un établissement dont la ville elle-même profitera doit l’emporter sur un objet de pur agrément, lorsqu’il est si facile de le remplacer, je la prie d’approuver le projet de décret que j’ai l’honneur de lui soumettre.
Le ministre de la Guerre »

Rapport sur les restaurations à entreprendre à Saint Germain-en-Laye

« Extrait des registres du comité central des fortifications
Séance du 12 avril 1809
Monsieur le directeur des fortifications et du casernement de Paris adresse les projets
1° des ravalemens extérieurs de la partie du château de Saint Germain qui doit être occupée par les élèves de l’école spéciale de cavalerie, montant à la somme de 45 000 francs.
2° d’une grande latrine à l’usage des élèves de cette école, montant à la somme de 7 200 francs.
Le comité des fortifications pense que ces projets méritent l’approbation du ministre.
Seulement, il invite Son Excellence à transmettre à monsieur le directeur les observations suivantes :
1° au lieu de l’acrotère plein du balcon, le comité pense qu’il vaudrait mieux conserver un grillage en fer coupé par des dez ou pillastres construits d’une manière analogue à la décoration.
[dans la marge : Il n’est pas question de cet acrotère dans le projet, il est seulement indiqué au plan. Il a été convenu avec monsieur le directeur qu’on ne devait pas encore s’en occuper, attendu qu’il transmettra sur cet objet une proposition particulière.]
L’acrotère qui couronne l’édifice a moins d’inconvéniens. Il coûtera d’ailleurs 18 127 f. 20 centimes de moins que l’acrotère à balustres.
2° peut-être serait-il convenable que le tableau A, dont la hauteur est très grande relative à la largeur, fut coupé par les corniches du milieu, prolongées et réunies comme celles du sommet. »

Rapport sur l’installation de l’école militaire de cavalerie à Saint-Germain-en-Laye

« Corps impérial du Génie
Place de Saint Germain
Département de Seine et Oise
Ecole impériale militaire spéciale de cavalerie
Rapport demandé par la lettre de S.E. le ministre de la Guerre (bureau des écoles militaires) en date du 11 juillet 1809 sur les divers projets présentés jusqu’à ce jour concernant les terreins qu’il est indispensables d’annexer au château de Saint Germain en laie pour complétter l’établissement de l’école impériale militaire spéciale de cavalerie
Le décrit du 8 mars dernier affectant le château de Saint Germain en Laie pour le service de l’école impériale de cavalerie, dans le projet très succinct que nous avons envoyé le 16 dudit mois, ayant considéré le parterre comme faisant partie intégrante dudit château, nous avons en conséquence établi nos dispositions de manière à trouver tous les emplacemens nécessaires à un établissement de ce genre dans ledit parterre et le château sans être obligé d’y joindre différens terreins et bâtimens avoisinant, autrefois dépendans du château et maintenant aliénés, ni même aucun des autres bâtimens affectés jusqu’à ce jour au service de la Guerre.
Le parterre faisant une des promenades les plus fréquentées de la ville, ou plutôt servant habituellement de passage pour se rendre sur la terrasse et dans la forêt, plusieurs habitans ont cru devoir, en adressant au ministre quelques observation sur ce 1er projet qui devoit nécessairement les priver de cet emplacement, en présenter un second tendant à faire renter au domaine différens terreins ou maisons joignant le château dont ils faisoient partie autrefois. Ce 2e projet, ne pouvant remplir que très imparfaitement le but que l’on se propose, a donné lieu à un 3e projet mixte qui semble réunir toutes les conditions nécessaires pour compléter cet établissement.
Avant de comparer les trois projets entr’eux, nous commencerons par présenter l’état des divers emplacemens qui manquent au château pour completter les différens services nécessaires à cette école.
Ce qui se présente d’abord est un manège couvert et une carrière assez spacieuse pour faire manœuvrer au moins deux escadrons de 150 chevaux chacun.
Passons aux bâtimens dont l’usage est indispensable :
1° des écuries doubles, sellerie etc. pour les deux escadrons, ce qui demande une longueur de 230 m. 00
2° pour les écuries id., sellerie etc. de 100 chevaux de manège : 100.00
3° un amphithéâtre pour les démonstrations et cours d’arts vétérinaires : 15.00
4° pour les infirmeries, pharmacies, etc. : 80.00
5° pour les chevaux, hangards etc. nécessaires à l’artillerie : 30.00
6° pour les salles d’armes : 50.00
7° enfin pour les forges, latrines et autres bâtimens accessoires : 20.00
Longueur totale : 525 m. 00
Voyons actuellement lequel des trois projets nous procurera le plus convenablement une carrière, un manège couvert et 525 mètres courans de bâtimens (263 toises environ).
Il ne s’agit dans le 1er projet (feuille 1ère) que d’enclore le parterre et de construire la totalité des bâtimens ci-dessus détaillés. Nous les avons placés à l’extrémité de la carrière, le long de la forêt, pour conserver les belles vues du parterre et l’intégrité de la carrière. On est libre de donner une toute autre direction à ces bâtimens à construire mais, quelque soit la combinaison que l’on adopte, ce projet aura toujours le très grand défaut d’offrir à MM. les élèves un trop long trajet à parcourir depuis leur quartier jusqu’au manège et écuries, ce qui nuiroit beaucoup à la surveillance et feroit perdre beaucoup de temps.
Dans le 2e projet (feuille 2e), où les écuries du Maine, du manège et les grandes écuries offrent autant et même plus de locaux qu’il n’est besoin pour le service, on éprouve les mêmes difficultés pour la surveillance et les distances. Le manège couvert à construire étant placé dans la cour des écuries dites du manège, on trouvera dans les jardins environnans un fort beau manège découvert.
Les terreins à acquérir étant divisés en deux parties par la route impériale, cette vaste étendue ainsi partagée devient insuffisante pour former une carrière convenable, car pour lui donner l’espace nécessaire il faudroit réunir ces deux parties en un seul enclos, détruire la plantation de la route impériale et par conséquent toute la beauté de l’entrée de Saint Germain et faire passer l’empereur et toute sa cour au travers de l’enceinte de l’école, chose inconvenante sous tous les rapports.
Un autre désavantage de ce projet seroit d’acquérir à grands frais des maisons et jardins agréables pour les détruire ensuite. Les conserver seroit manquer tout à fait le but que l’on se propose.
Dans le 3e projet (feuille 3e), on fait l’acquisition des terreins et bâtiments restants de l’ancien château neuf, compris entre le château, le chemin au midi dudit château, la terrasse et le parterre. Pour ne point séparer l’ensemble des dépendances de l’établissement, on change la direction d’une très petite portion de la route impériale ainsi qu’on peut le voir au plan. Cette disposition entraîne nécessairement après elle le déplacement d’une des grilles et logement de portier de F’ en P’.
Nous pensons que ce projet mixte, résultat de la discussion et d’un sévère examen des lieux, renferme tous les avantages que l’on peut désirer. Les écuries, manège etc. se trouvent très rapprochés et dans la direction du château. La surveillance la plus sévère peut être exercée et M. le commandant, des croisées du château, voit dans les endroits les plus reculés, tant des écuries que de la carrière. De plus, le plan, en offrant un ensemble très simple et très régulier, se lie parfaitement avec le château et le parterre, lesquels, par cette disposition, ne forment plus qu’un même tout. Nous croyons donc que ce dernier projet, d’après ces motifs, doit obtenir la préférence sur les deux autres.
Avant de comparer entr’elles les dépenses qu’entraineroit l’entière exécution de chacun d’eux, nous allons présenter celle que nécessite le parfait rétablissement du château, qui est le même dans tout les cas et dont la plus grande partie est achevée, et le tableau de la valeur des différentes propriétés dont on se proposer l’acquisition dans les 2e et troisième projets.
Etat sommaire des dépenses nécessaires pour le parfait rétablissement du château
1° Pour la réparation des couvertures du pan de bois de la chapelle : 14300 f. 00
2° Pour les dispositions intérieurs nécessaires au casernement de MM. les élèves : 130000.00
3° Pour le ravalement extérieur de trois pavillons et de deux courtines : 45000.00
4° Pour le ravalement de la cour : 40000.00
5° Pour la construction des latrines : 7200.00
6° Pour rétablir les couvertures du pavillon de la Reine : 3440.00
7° Pour mettre en bon état la courtine du couchant pour recevoir tout ce qui concerne l’économat, l’établissement d’un plancher pour une 2e salle d’étude etc. : 36000.00
8° Pour établir dans le pavillon du midi tout ce qui peut avoir rapport à un hôpital de 60 lits, salles de bains, pharmacie et logemens de sieurs, médecins, chirurgiens etc. : 15000.00
9° Pour rétablir les divers logemens du pavillon de la chapelle pour logemens d’officiers : 10000.00
10° Pour rétablir tous les logemens de la courtine du midi dans lequel est compris celui de M. le gouverneur : 30000.00
11° Pour le rétablissement de la chapelle et de la grande pièce au dessus des tribunes et petites pièces de la galerie : 10000.00
12° Pour le pavage de la cour : 10000.00
13° Pour l’établissement d’un grand réservoir d’eau pour l’usage journalier de la maison et conduite de distribution dans les diverses parties de la maison : 10000.00
14° Pour rétablir ou réparer les couvertures en plomb des pavillons du midi, de la chapelle et celle de la chapelle : 8000.00
15° Pour rétablir en ciment tous les solins des chaineaux : 2000.00
16° Pour achever le ravalement extérieur des façades : 65000.00
17° Pour frais imprévus : 12040.00
18° Pour les ouvrages ordonnés aux grandes écuries, écuries du Maine et du manège pour le service provisoire : 22020.00
Total : 450000 f. 00
Tableau des terreins et propriétés dont l’acquisition est proposée pour l’école impériale militaire de cavalerie
Suivant le projet raisonné, c’est-à-dire entre le parterre et le chemin au midi du château
1° Une maison, jardin etc., propriété Bazire : montans de la valeur d’après le reveneu net au rôle des contributions : 5000 f. 00 ; montans de la valeur approximative d’après les convenances et les localités : 12000 f. 00
2° Propriété du sieur Legrand, graveur : 4000.00 ; 8000.00
3° Tannerie en activité du sieur Houette : 4000.00 ; 14000.00
4° Propriété du sieur Boucher, couvreur : 1200.00 ; 3000.00
5° Jardin du sieur Hardel : 3000.00 ; 3000.00
[Total :] 17200.00 ; 40000.00
Au midi dudit chemin, à droite et à gauche de la route impériale
6° Propriété Bardel : 32000.00 ; 60000.00
7° Idem Guy : 16000.00 ; 50000.00
8° Idem Bachelery : 14000.00 ; 30000.00
9° Maison Hardel : 15000.00 ; 17000.00
10° Maison Douard : 24000.00 ; 34000.00
11° Idem Curie : 5000.00 ; 10000.00
12° Jardin Haquenier : 500.00 ; 3000.00
13° Idem Guyon : 1000.00 ; 6000.00
Total : 124400.00 ; 250000.00
Ainsi, on peut estimer la valeur totale de ces terreins pour acquisitions à la somme de 250000 f. 00
Et pour la partie seulement entre le parterre et le chemin à celle de 40000.00
Passons maintenant aux estimations
1er projet du 15 mars sans aucune acquisition
1° Murs de clôture, 1000 mètres courans à 60 f. 00 l’un : 60000 f. 00
2° Constructions neuves en rez de chaussée, 525 m. courans à 800 f. 00 l’un : 420000.00
3° Idem en 1er étage pour logements d’écuyers, piqueurs, etc., 125 m. à 300 f. l’un : 50000.00
4° Construction du manège, par estimation : 80000.00
5° Pour établir des eaux aux écuries, le régulage des terrains et pour les frais imprévus, par estimation : 10000.00
[Total :] 620000.00
Pour le château : 450000.00
[Total :] 1070000.00
Nota. Il existe entre cette estimation et celle de notre premier rapport du 16 mars une différence en plus d’environ 162000 f. Elle provient des établissements d’artillerie et d’escrime dont nous n’avons eu connaissance que par le décret du 17 juin, lesquels ne sont point portés dans ledit rapport, et de la rapidité avec laquelle le 1er apperçu a été rédigé.
2e projet proposé par quelques propriétaires de Saint Germain
1° Murs de clôture, 1500 m. courans à 60 f. l’un : 90000 f. 00
2° Rétablissement de bâtimens tant au 1er étage qu’au 2e pour les approprier à leur nouveau service, 660 m. courans à 120 f. 00 l’un : 79200.00
3° Construction du manège, par estimation : 80000.00
4° Achats de terreins, par estimation : 250000.00
5° Pour établir des eaux aux écuries, recyclage des terreins et frais imprévus, par estimation : 4800.00
[Total :] 504000.00
Pour le château : 450000.00
[Total :] 954000.00
Nota. Il y a plusieurs portions de murs existantes, lesquelles dans ce cas ci pourront servir en y faisant les exhaussemens convenables, mais comme ce terrein, subdivisé en diverses propriétés, présente une très grande différence dans les niveaux des sols, il y auroit à faire des mouvemens de terres très considérables dont nous estimons que la dépense seroit couverte par la valeur des matériaux provenant de la démolition des différentes maisons et clôture de jardins.
3° Projet mixte arrêté le 10 juillet par M. le directeur des fortifications, M. le chef de bureau des écoles et nous
1° Murs de clôture, 1160 m. courans à 60 f. 00 l’un : 69600 f. 00
2° Constructions neuves en rez de chaussée, 420 m. courant à 800 f. l’un : 336000.00
3° Idem en 1er étage pour logements d’écuyers, piqueurs, etc., 125.00 m. courans à 400 f. 00 l’un : 50000.00
4° Changement pour rétablir la clôture de la terrasse en transportant la grille de Q en P et changement de la route impériale, par estimation : 6000.00
5° Construction du manège, par estimation : 80000.00
6° Achats de terreins, par estimation : 40000.00
7° Pour établir des eaux aux écuries, le réglage des terreins et pour les frais imprévus, par estimation : 4400.00
[Total :] 586000.00
Pour le château : 450000.00
[Total :] 1036000 f. 00
Si l’on ne considéroit que les dépenses, le 2e projet devroit avoir nécessairement la préférence sur les deux autres et le troisième sur le premier.
Il ne reste donc plus qu’à décider si la somme de 82000 f., différence entre l’estimation du 2e au 3e projet, doit faire rejetter ce dernier. Nous pensons au contraire que, la somme fût-elle double de celle-ci, il devroit encore obtenir la préférence.
Nous terminons le présent rapport en présentant le tableau des sommes nécessaires de manière à pouvoir établir l’instruction et le service de cette maison sur le même pied qu’à l’école impériale de Saint Cyr, conformément à l’art. 5 du décret du 17 juin dernier.
Nous supposons cependant qu’en attendant la construction des écuries et autres bâtimens, les chevaux, écuyers, piqueurs, etc., seront provisoirement placés aux écuries du Maine, du manège, etc., servant actuellement de casernement, et que les élèves se rendront militairement du château auxdites écuries chaque fois que l’instruction ou le service l’exigeront.
Tableau des fonds nécessaires pour faire la réparation du château de Saint Germain, la construction d’un manège et la fourniture et clôture d’une carrière.
Détails des ouvrages :
Arrangement du château : pour le 1er projet : 450000 f. 00 ; pour le 2e projet : 450000 f. 00 ; pour le 3e projet : 450000 f. 00
Construction du manège : pour le 1er projet : 80000.00 ; pour le 2e projet : 80000.00 ; pour le 3e projet : 80000.00
Murs de clôture : pour le 1er projet : 60000.00 ; pour le 2e projet : 90000.00 ; pour le 3e projet : 70000.00
Changement de la route impériale etc. : pour le 3e projet : 6000.00
Achats de terreins : pour le 2e projet : 250000.00 ; pour le 3e projet : 40000.00
[Totaux :] pour le 1er projet : 590000.00 ; pour le 2e projet : 870000.00 ; pour le 3e projet : 646000.00
Sur quoi il y a en fonds pour l’exercice courant : 300000.00
Partant il faut un nouveau fonds de : pour le 1er projet : 290000.00 ; pour le 2e projet : 570000.00 ; pour le 3e projet : 346000.00
A Versailles, le 22 juillet 1809
Le capitaine au corps impérial du génie, chef du casernement dans le département de Seine et Oise
Derouet »

Rapport sur l’installation de l’école militaire de cavalerie à Saint-Germain-en-Laye

« Corps impérial du Génie
Département de Seine et Oise
Place de Saint Germain
Ecole impériale spéciale militaire de cavalerie
Mémoire demandé par la lettre de Son Excellence le ministre de la Guerre en date du 14 mars 1809 relative à l’exécution des mesures prescrites par le décret impérial du 8 mars ordonnant qu’il sera établi pour le 1er juin 1809 dans le château impérial de Saint Germain en Laye, sous le titre d’école militaire spéciale de cavalerie, un établissement de 600 élèves et de 400 chevaux.
Observations préliminaires
Ne connaissant du décret précité que les dispositions ci-dessus énoncées, nous ne ferons qu’indiquer en masse nos idées, dont le développement doit être subordonné à l’organisation et composition de lad. école, dont nous ignorons entièrement les dispositions. Le travail subséquent et définitif de la distribution et emploi des divers corps de bâtiment ne peut se faire qu’avec une entière connaissance de ces dispositions et de concert avec monsieur l’officier général qui sera désigné pour commander cet établissement, lui seul étant à même de bien connaître tous ses besoins.
D’après cela, nous nous sommes proposés trois choses dans le présent rapport.
1° De faire connaître toutes les ressources du château de Saint Germain et l’emploi que l’on peut faire de ses différentes parties pour le service auquel il est destiné.
2° Ce qui manque aud. château pour completter le service de cette école.
3° L’apperçu général des dépenses nécessitées pour un pareil établissement.
Le plan du château de Saint Germain en Laie, bâti par François Ier, présente un D gothique, c’est-à-dire un polygone à cinq côtés inégaux flanqués par autant de pavillons en saillie ayant presque la forme de bastions. Le milieu de ce pentagone est une cour d’environ 3000 mètres de surface entourée de tous côtés par de hauts bâtiments.
Un fossé enveloppe le tout sur un développement moyen d’environ 300 mètre sur 15 de large vis-à-vis les courtines.
Quatre de ces courtines sont composées d’un rez de chaussée, entresol, 1er et 2e étage. Les rez de chaussée, entresols et 2e étage ont de 3 m. 50 à 4 m. 00 de hauteur. Leur largeur est de 10 à 12 mètres. Le 1er étage a près de 7 m. 00 de hauteur.
La 5e courtine, qui est la plus courte, contient la chapelle et ses dépendances et au dessus une très vaste pièce qui servait et peut servir encore de garde meuble.
Les pavillons ont un étage de plus que les courtines et de beaux souterrains. Neuf grands escaliers, des galeries et balcons procurent une communication facile entre toutes les parties de cet édifice.
Passons actuellement à l’emploi que nous proposons pour les différens corps de bâtiments.
La courtine du nord, dans laquelle étaient les grands appartements royaux, étant la plus étendue et ayant vue sur le parterre dont nous parlerons plus bas, nous croyons devoir la proposer pour servir de caserne. Elle est divisée en deux parties à peu près égales par un fort grand escalier qui permet deux grandes divisions pour les élèves, soit qu’on veuille les faire coucher en dortoirs ou en chambres. Chacune de ces deux grandes divisions se subdivisera en cinq subdivisions par cinq étages, c’est-à-dire rez de chausée, entresol, 1er étage où l’on établira un entresol à cause de sa grande hauteur et 2e étage. Chacune de ses subdivisions de 60 lits pourra l’être encore par des chambrées si on le juge convenable.
Une grande latrine sera établie dans l’avant-corps, au devant de l’escalier, en l’élevant dans toute la hauteur du bâtiment et en établissant des trémies à chaque étage et une double cloison avec portes à pivot et des jours dans la saillie de cet avant corps. Elle pourra suffire à tout le service de la caserne. Sa position au nord, avec un courant d’air intermédiaire est et ouest, préviendra toutes espèces de d’exhalaisons pernicieuses dans la caserne.
Le pavillon dit du nord ou du Roi, à la droite de cette courtine, offrira six étages dans lesquels on propose six salles d’exercice ou classes. Si on avait besoin d’un plus grand nombre, on les prendroit dans les entresols au 2e étage de la courtine ensuite, ou du levant. Si l’on veux des réfectoires, ils pourront être placés dans la rez de chaussée de cette courtine. On suppose que les cuisines, qui sont toutes faites, seront établies dans les souterrains du pavillon détaillé ci-dessus.
Tout le 1er étage de cette courtine, ainsi que celui du pavillon à la suite, dit de la Reine, et la courtine ensuite dans lesquels étaient les grands et petits appartements de la Reine, seront ceux du gouverneur, chambre du conseil d’administration, bibliothèque, archives, etc. Leur position centrale et la disposition des galeries et escaliers permettront à monsieur le gouverneur de voir, sans sortir de chez lui, tout ce qui se passe tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’établissement et de se transporter au moyen d’issues particulières et dont il aurait seul la clef dans toutes les parties quelconques de l’édifice.
L’aile du midi, dont nous venons de dire que le premier étage serait affecté pour le gouverneur, pourrait loger dans ses différens étages et entresols, en y joignant les deux pavillons entre lesquels elle est comprise, tous les officiers de l’état major, écuyers et professeurs de l’établissement. On y entre du dehors de la ville par un pont dormant. La porte d’entrée, condamnée depuis plusieurs années, serait remise en état, car on suppose qu’elle servirait seule à l’entrée de MM. les élèves, officiers et professeurs. Une double porte serait pratiquée à l’autre extrémité de la voûte, côté de la cour, pour intercepter la communication entre MM. les élèves et les gens qui auraient besoin chez les personnes indiquées plus haut. Une communication serait établie dans le rez de chaussée, à droite et à gauche de cette voûte. La 1ère, à droite, pour gagner l’escalier dit de la Reine, qui serait seul affecté pour monsieur le gouverneur. La 2e, à gauche, irait gagner l’escalier conduisant aux autres logemens. Les lieux du rez de chaussée compris entre la cour et cette communication serviraient de portiers ou pour un service analogue.
La 4e courtine contient la chapelle, sacristie, logement du chapelain et une terrasse au dessus, exposée en plein midi, qui pourrait en certaines occasions servir de promenoir pour l’infirmerie.
Nous proposons d’établir cette infirmerie dans le pavillon du sud, à la suite de cette chapelle.
Les cuisines, pharmacie, laboratoires, salles de bains peuvent être placés dans les rez de chaussée et étages inférieurs, les chambres de malades, logement d’infirmiers ou salles d’officiers de santé, vestiaire et tout ce qui peut completter un hôpital de 60 malades au moins peut y trouver place. Il y a une communication ouverte avec la tribune de la chapelle. L’escalier donne dans le fossé qui, étant placé au midi, offre, ainsi que la galerie dont nous venons de parler, un promenoir agréable et salutaire aux convalescens. Nous avons préféré ce pavillon pour hôpital, à cause de son isolement des logemens d’un côté par la chapelle, et de l’autre par la courtine de l’ouest dont il nous reste à parler.
C’est dans cette courtine qu’est l’entrée actuelle. Après avoir traversé un pont dormant et une voûte, on arrive sous un vaste porche qui se prolonge de droite à gauche. On propose d’intercepter toute communication de ce côté avec les élèves en ne laissant d’ouvertures grillées que ce qui serait nécessaire à l’éclairage de ce porche. Toute cette courtine, dans laquelle était la salle de comédie, et où il faudra établir des planchers si l’on voulait y faire des logemens, ainsi que le pavillon joignant à la caserne, seroient consacrés à l’économat, c’est-à-dire aux magasins et approvisionnemens de toutes espèces, lingerie, etc. Ce côté, tirant ses jours principaux du côté de la ville, demande à ne pas être occupé par les élèves.
Nous venons de voir les ressources qu’offre le château. Passons maintenant aux objets qui lui manquent pour completter le service de cette école de cavalerie. Ce sont 1° des écuries, 2° une carrière, 3° un manège.
Nous avons d’abord pensé que les écuries dites du manège et de l’hôtel du Maine pourraient servir à cet usage en les mettant en état et en y construisant des écuries pour 100 chevaux de plus, afin de completter les 400. Mais une très grande difficulté se présente, celle de traverser des chemins publics et des rues, et de faire des acquisitions de terreins appartenants à divers particuliers.
Nous croyons donc plus simple et nécessaire à un aussi bel établissement de construire des écuries neuves à l’extrémité du parterre, le long du mur de la forêt. Deux motifs nous ont guidé dans le choix de cet emplacement. 1° La conservation de la belle vue de la terrasse. 2° La proximité des eaux pour le service de ces écuries.
Il est également nécessaire de construire un manège, car celui existant n’est qu’un jeu de paume de 11 m. 00 de largeur sur 30 m. 00 de long, ce qui est évidemment insuffisant, et les difficultés sont les mêmes que ci-dessus pour y arriver.
On propose également de faire ce manège à l’extrémité du parterre, le milieu faisant face à la route impériale dite le chemin neuf, faite à l’usage de S. M. Les écuries viendraient s’y appuyer de droite et de gauche et l’on ménageroit en arrière une cour pour les fumiers et abbreuvoirs. Une partie extérieure du côté de la forêt permettroit l’entrée et sortie des voitures de service sans passer au travers de la carrière, uniquement destinée aux évolutions.
Nous proposons d’établir dans le parterre, terrein dépendant immédiatement du château, la carrière. Cet espace serait suffisant pour permettre la manœuvre de deux escadrons. Il faudrait qu’il fut enclos de murs de 4 à 5 mètres de hauteur au dessus du sol. Les élèves s’y rendraient du château en rétablissant en bois les deux ponts des pavillons renfermant l’aile du nord.
Après avoir fait connaitre nos premières idées, nous allons passer à l’apperçu général des dépenses que nécessite un pareil établissement.
1° La chemise extérieure étant dans le plus mauvais état et plusieurs parties de trumeaux et ceintres menaçant d’une ruine très prochaine, il est nécessaire de faire un ravalement général dont le développement peut être évalué à :
22000 m. carrés de ravalement, que nous estimons, y compris les reprises, à 3 f. l’un : 66000 f.
Les reprises et ravalements ou crépis intérieurs sont doubles, ce qui nous donne 44000 m. carrés à 3 f. 00 l’un : 132000 f.
[Total :] 198000 f.
Les neuf dixième des croisées à petits bois doivent être renouvellés, une partie des portes, et on estime d’après l’expérience que la menuiserie, peinture, vitrerie, serrurerie etc. égale la maçonnerie à 198000 f.
[Total :] 396000 f.
Pour la réparation des couvertures, terrasses et plomberie : 20000
Celle des eaux pour les conduire dans les cuisines, bains, etc. : 5000
La construction des latrines et fosse : 10000
Le rétablissement des deux ponts, fermeture de la cour intérieure, etc. : 10000
Le rétablissement de la chapelle et tribune : 10000
Total des ouvrages à faire au château : 451000, ci 451000 f.
Ouvrages neufs
Ecuries, manège, carrière
240 m. courans d’écuries doubles à 800 f. l’un par estimation : 192000
70 l. courans de manège à 1000 f. l’un par estimation : 70000
1000 m. de murs de clôture à 65 f. l’un : 65000
Total des ouvrages neufs : 327000, ci 327000 f.
Environ 1/6 en sus pour dépenses imprévues, ci 130000
Total général : 908000 f.
A Versailles, le 16 mars 1809
Le capitaine au corps impérial du génie, chef du casernement dans le département de Seine et Oise
Derouet

Rapport du directeur
La dépense portée dans le rapport ci-dessus comprend celle nécessaire par aperçu pour porter à sa perfection l’établissement ordonné à Saint Germain. Je vais indiquer les moyens les plus économiques de satisfaire en peu de tems aux ordres de Sa Majesté, qui exige que le 1er juin les élèves puissent être logés.
Pour la réparation générale des couvertures : 10000 f. 00
Pour disposer dans la courtine du nord A le logement des 600 élèves, y compris les réparations en maçonnerie de cette courtine seulement (la partie supérieure du bâtiment est entièrement délabrée sur toutes les faces intérieures et extérieures du château) : 115000 f. 00
Pour disposer le logement de MM. les officiers d’état major de l’école et des employés, pour le plus strict nécessaire : 10000 f. 00
Pour l’établissement d’une grande latrine indiquée dans le rapport : 10000 f. 00
Pour les cuisines, la buanderie, l’infirmerie, les salles de dissipline, les corps de garde, etc. etc. : 10000 f. 00
Dépenses imprévues : 5000 f. 00
[Total :] 160000 f. 00
Après l’exécution de ces travaux, qui peuvent être achevés à l’époque fixée, les élèves et les officiers de l’état major pourront entrer de suite dans l’établissement. Les écuries de l’hôtel du Maine, contenant 400 chevaux, pourront être employées au service de l’école. Il est vrai qu’elles en sont séparées par une isle de maisons indiquée au plan, mais les maisons, dont la propriété peut être évaluée à 120000 f. pourroient, par la suite, être achetées ou échangées contre des domaines, dans le cas où Sa Majesté n’ordonneroit pas le construction des écuries neuves.
Le manège B pourra aussi servir à l’école, mais il est très petit et insuffisant. La construction d’un grand manège convenable pour l’établissement coûtera environ 80000 f. 00.
Quant au logement de monsieur le gouverneur, comme il y aura des décorations intérieurs à ajouter aux distributions actuelles, c’est une dépense sur laquelle on ne peut présenter aucun apperçu avant de connoitre, à cet égard, les intentions de Son Excellence le ministre de la Guerre. Le renouvellement des croisées, les boiseries, parquets, tentures, cheminées en marbre etc. etc. couteront environ 8000 f. 00.
A Saint Germain, le 16 mars 1809
Pour le directeur des fortifications, le sous directeur
Malus »

Rapport sur les constructions à entreprendre pour l’installation de l’école militaire de cavalerie à Saint-Germain-en-Laye

« Extrait des registres du comité central des fortifications
Séance du 25 juillet 1809
Le comité des fortifications examine trois projets relatifs à la réunion des terrains et à la construction des bâtimens nécessaires pour compléter à Saint Germain l’école impériale de cavalerie.
Ces projets sont exprimés sur les feuilles de dessins n° 1, 2 et 3.
La dépense à faire au château même est constante et s’élève, quelque projet qu’on adopte, à 450 000 f.
La dépense relative aux terrains ou bâtimens à réunir ou construire hors du château s’élève
1er projet : 620 000 f.
2e projet : 504 000 f.
3e projet : 586 000 f.
Projet n° 1
Tous les avis se réunissent pour écarter le 1er projet qui est le plus cher, et d’après lequel la totalité des bâtimens additionnels seraient à construire.
Les avis sont partagés sur le 2e et 3e projet.
Chacun de ces deux projets offre des avantages et des inconvéniens que le comité des fortifications va récapituler.
Projet n° 2
On suppose que l’on puisse adopter dans ce projet les modifications suivantes :
1° réserver pour le service de S. M. les grandes écuries H qui sont au-delà de la rue de Paris et ne peuvent être comprises dans l’enceinte de l’école.
2° prolonger la longue terrasse le long de la propriété du sieur Bardel, élargir la rue qui va de l’extrémité de cette propriété au carrefour de la route et de la rue de Paris et les faire servir à S. M. lorsqu’elle veut se rendre directement dans la forêt (voyez les plans n° 2 et 3 où cette route est ponctuée).
3° réunir et applanir le reste de la propriété du sieur Bardel, l’avenue et les autres propriétés particulières pour en former un champ d’exercice vontinu.
Le terrain se prête aux modifications. Voici les avantages et les inconvéniens qu’offrirait le projet n° 2 ainsi modifié :
Les avantages sont :
1° une dépense moindre de 82 000 f.
2° la conservation pour le public et les étrangers qui visitent Saint Germain du grand parterre, qui sert de promenade et de passage pour se rendre à la forêt et à la longue terrasse.
3° dans le grand corps d’écurie EEFF, les maisons 1, 3 ; presque tous les bâtimens additionnels dont le château a besoin, ce qui dispense presqu’entièrement de constructions neuves et permet d’établir définitivement le service des écuries et l’école de cavalier et de l’escadron dans les bâtiments où, suivant les autres projets, il faudrait l’établir et le conserver provisoirement et jusqu’à la fin des constructions neuves.
Les inconvénients sont :
1° d’avoir les écuries plus longues et moins bien distribuées que dans les constructions neuves du projet n° 3.
2° d’enlever au casernement de l’intérieur les écuries EEFF, ce qui ne permet plus de conserver à Saint Germain de garnison ou de dépôt de cavalerie.
3° d’exiger, pour former le champ d’exercice, la démolition de plusieurs maisons et murs de clôture, l’applanissement du terrain, le prolongement de la longue terrasse et l’élargissement de la rue qui doit former la nouvelle route de S. M. dans la forêt (voyez les plans n° 2 et 3).
4° d’exiger une dépense immédiate beaucoup plus forte pour les acquisitions de maisons et de terrains, à moins qu’on ajourne le champ d’exercice dans ce projet, de même qu’on propose plus bas d’ajourner les constructions neuves du projet n° 2 afin d’en diminuer la dépense immédiate.
Si le terrain ne se prêtait pas, du moins sans beaucoup de dépense, aux modifications indiquées dans le projet n° 2, il faudrait ajouter à ces inconvénients la dépense additionnelle, ou le morcellement du champ d’exercice par la route qu’il faut conserver à S. M.
Projet n° 3
Les avantages de ce projet sont :
1° de donner de suite et sans dépense, dans le parterre, un champ d’exercice facile à clorre et tout applani.
2° d’offrir des écuries et un manège plus voisins du château et plus faciles à surveiller.
3° de mieux isoler la partie du château qui sert de caserne.
4° d’exiger une dépense immédiate beaucoup moindre, si l’on ajourne les constructions neuves en se servant provisoirement des écuries EEFF.
5° de conserver et de pouvoir rendre ces écuries au casernement de l’intérieur, quand les constructions neuves seront terminées.
Les inconvénients de ce projet sont :
1° d’exiger une dépense totale beaucoup plus forte à cause des constructions neuves.
2° d’entraîner, si on les exécute de suite, une dépense immédiate plus considérable, et si on les ajourne, de faire dépendre de ces constructions éventuelles l’établissement définitif de l’école.
3° d’enlever au public et aux étrangers qui visitent Saint Germain le parterre qui domine la longue terrasse, lie d’une manière convenable le château considéré comme monument avec la terrasse et la forêt et forme en hyver ou après les pluies la seule promenade saine et praticable de Saint Germain.
Conclusion
Tels sont les avantages et les inconvéniens des deux projets entre lesquels il s’agit de choisir.
L’exacte balance de leurs propriétés et de leurs défauts exigerait des profils et quelques autres renseignemens sur la nature du terrain et des édifices.
Le comité des fortifications se borne donc à cet exposé, qui suffit à Son Excellence le ministre de la Guerre pour juger l’état de la question et le décider d’après les renseignemens ultérieurs que doit transmettre monsieur le directeur du casernement. »

Rapport sur l’installation de l’école militaire de cavalerie à Saint-Germain-en-Laye

« Corps impérial du Génie
Département de Seine et Oise
Place de Saint Germain
Vieux château
Mémoire sur la distribution intérieure de la portion du château de Saint Germain proposée pour caserne à l’usage de MM. les élèves
N’ayant reçu aucune instruction quelconque relative à l’organisation de ce nouvel établissement, nous avons supposé
1° que les élèves logés par chambre de 10 à 15 lits
2° l’ameublement de leur caserne, le même que celui des vélites à cheval de la garde de S. M.
3° les élèves couchant seuls, leur lit d’une dimension d’environ 0 m. 82 (2 p. 6 po.) avec une ruelle d’au moins 0 m. 50 (1 p. 6 po.)
4° les alimens préparés en commun dans les cuisines existantes et les élèves mangeant dans leurs chambres suivant l’usage des troupes
5° enfin les mêmes études qu’à l’école militaire de Saint Cyr.
Ayant rassemblé toutes nos idées à cet égard, nous les avons communiquées à monsieur le général Bellarend, commandant de la dite école, et ce n’est que d’après ses conseils et ses différentes observations que nous nous sommes arrêtés au projet qui fait l’objet du présent mémoire.
Dans notre rapport succinct du 15 de ce mois, nous supposions qu’il seroit établi un entresol dans le 1er étage de l’aile du nord, proposée pour caserne. Différens motifs nous ont fait rejetter cette première idée. Le 1er est le défaut d’air dudit entresol, dont la seule partie inférieure eut été éclairée, ainsi qu’on en peut juger par l’inspection du profil. D’ailleurs la construction d’un plancher neuf dans toute cette partie eut jetté dans une dépense énorme, dont on peut se passer puisque l’on a suffisamment de place. Toutefois, la raison principale qui nous a déterminé est la nécessité d’avoir pour les salles d’instruction destinées à réunir un grand nombre de personnes des pièces bien éclairés, d’une grande dimension et surtout d’une très grande hauteur pour y maintenir plus efficacement la pureté de l’air.
Le 1er étage d’une hauteur de 7 m. 00 (11 p.) présente à cet égard tous les avantages que l’on peut désirer pour un pareil service.
C’est d’après ces considérations et pour retrouver tous les emplacemens nécessaires que nous avons fait les modifications suivantes à notre premier apperçu.
Nous affections seulement l’aile du nord, le pavillon ensuite et partie de l’aile du Levant pour le service des élèves.
Pour suppléer aux pièces que nous ont offert les entresols du 1er étage, que nous ne construirons pas, il faut ajouter au corps de bâtiments ci-dessus le pavillon de l’horloge et le 1er étage de l’aile du levant.
Nous construirons toujours nos latrines dans l’avant-corps du milieu de l’aile du nord et l’on y accédera à chaque étage de toutes les parties de la caserne par des galeries ou corridor.
Le grand escalier du milieu et celui de l’angle formé par les ailes du nord et du levant seront seuls affectés à l’usage de MM. les élèves. Alors cette caserne au lieu de se diviser en deux parties à peu près égales le sera en trois.
Le rez de chaussée nous donnera 17 chambres qui l’une dans l’autre offrent de quoi placer 179 lits
L’entresol au dessus 19 chambres pour 223 lits
Le 2e étage au dessus 23 chambres pour 204 lits
Total 606 lits
Il y a en outre à chacun de ces étages une chambre particulière destinée à un officier de l’état major chargé de la surveillance de MM. les élèves.
La position des murs de refend ne nous a pas permis une division exacte dans la chambrée, mais cela devient à peu prés indifférent, les plus faibles étant de dix lits et les plus fortes de 14. Huit sont de six lits seulement, mais comme elles sont contiguës deux à deux, cette différence n’apporte aucune disparité à la division générale.
Au rez de chaussée et 2e étage, en profitant des ouvertures existantes dans les gros murs, on a pratiqué du costé de la cour un corridor pour communiquer à couvert d’une extrémité de la caserne à l’autre. A l’entresol, cette communication se fait par le moyen de la galerie.
Pour le 1er étage les communications de ce genre deviennent inutiles. On pourra cependant, si on le juge convenable, passer à volonté d’une pièce dans une autre. Mais des arrivées séparées ont été ménagées pour chacune de ces pièces, lesquelles par la nature du service auquel on le destine doivent avoir leurs entrées particulières. Il y en a 9, savoir quatre très grandes de 15 à 18 mètres de long sur 10 de largeur, éclairées des deux côtés pour salles de dessin et de fortification. Quatre autres d’environ 10 mètres de long sur 10 de largeur, dans lesquelles on pourra établir des gradins pour les cours de mathématiques et de langue. Et enfin la bibliothèque de même dimension, laquelle se trouvera contiguë avec l’appartement de monsieur le gouverneur.
Pour effectuer ces dernières dispositions, il suffit de prolonger de l’entresol au 1er étage un escalier jusqu’à présent utilité et de construire un petit tambour pour communiquer dans la chambre du pavillon du nord.
Nous croyons que ces différentes distributions remplissent le but que l’on s’est proposé. Nous pensons également que l’irrégularité du local ne permettoit pas d’en tirer un meilleur parti pour un tel service.
On a tâché d’obtenir dans le plan toute la simplicité dont il étoit susceptible en ne touchant que le moins possible aux grosses constructions. Aussi n’y a-t-il dans tout ce que l’on propose que deux baies à percer dans des murs de refend sur la moitié environ de la hauteur de l’étage et dont l’ouverture ne pourra porter aucun préjudice à la solidité de l’édifice. Nous pensons que la distribution proposée, loin de l’altérer en rien, ne peuvent au contraire qu’en donner une plus grande aux planchers, car il suffit de jetter un coup d’œil sur l’épaisseur des murs de face pour se convaincre qu’ils sont en état de supporter les plus grandes charges. En effet dans l’état actuel des choses, chaque étage est divisé et subdivisé par un grand nombre de petites distributions et d’entresols qui en chargent les planchers d’une manière très inégale. En détruisant toutes ces constructions élevées par le caprice des divers particuliers qui ont successivement occupé ces appartements, nous les déchargeons d’un lourd fardeau, tandis que nos cloisons en pan de bois placées simétriquement, tout en soutenant les portées supérieures n’apportant qu’une charge égale et très médiocre aux étages du dessous.
Les élèves ne devant point faire de la soupe dans leurs chambres mais dans les belles cuisines de première construction, nous croyons devoir proposer le bouchement des cheminées, qui deviennent inutiles, en plâtras et plâtre, tant à cause du maintien de la propreté dans les chambres que pour arrêter l’entrée du froid dans la mauvaise saison.
Les croisées de tous les étages, le rez de chaussée excepté, étant de toute la hauteur d’un plancher à l’autre, nous croyons devoir faire recouper à hauteur d’appui celles qui pourroient encore être d’un bon usage, et de faire remplir le dessous en maçonnerie. On y trouvera une grande économie, dans la réparation actuelle, dans les entretiens subséquens, et les chambres n’en acquéreront que plus de salubrité.
Presque toutes les pièces étant parquetées en vieux feuillets, dont les 5/6e au moins sont hors de service, tout doit être considéré comme devant être recarrelé à neuf, car le peu de carreaux qui pourront rester en place couvrira à peine la dépense de l’enlèvement des vieux parquets.
Beaucoup de pièces sont garnies de débris de vieux lambris qui seront enlevés, et l’on couvrira les murs d’un nouvel enduit qui sera peint de deux couches à la colle.
Toutes les menuiseries vieilles ou neuves seront peintes à l’huile en jaune sur 2 couches.
Il ne nous reste plus qu’à parler des cuisines, prisons, corps de garde, hôpital et chapelle pour complétter ce qui concerne le régime intérieur des élèves. Ces objets seront le sujet d’un autre mémoire que nous adresserons sous peu, ainsi que celui sur les ravalements extérieurs et intérieurs de tout l’édifice, et les latrines, objet extrêmement important qui doit aller de front avec les réparations intérieures.
Versailles, le 28 mars 1809
Le capitaine au corps impérial du génie, chef du casernement dans le département de Seine et Oise
Derouet »

Rapport sur les restaurations à entreprendre à Saint Germain-en-Laye

« Extrait des registres du comité central des fortifications
Séance du 1er avril 1809
Le comité des fortifications examine le projet des travaux à faire pour établie, dans le château de Saint Germain en Laye, la caserne et les salles d’instruction des élèves de l’école impériale de cavalerie.
Il est d’avis que la distribution mérite en général l’approbation de Son Excellence le ministre de la Guerre.
Seulement, il lui parait plus convenable, dans un édifice tel que le château de Saint Germain, de conserver le balcon avec grille en fer au dessus de la galerie, en rétablissant le pavé en dalles, que d’y substituer un toit caché par un acrotère en maçonnerie pleine. Cet acrotère couperait la façade du 1er étage vu du bas, et le toit vu du haut serait d’un effet désagréable. On perdrait dans le balcon une communication extérieure qui peut utile au service, et qui règne d’ailleurs sur tout le reste de l’édifice. »

Mémoire sur les latrines à ajouter au Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Corps impérial du Génie
Département de Seine et Oise
Place de Saint Germain
Ecole impériale militaire de cavalerie
Mémoire sur les latrines proposées pour la caserne de l’école impériale spéciale militaire de Saint Germain
L’avant corps qui se trouve devant le grand escalier de la façade du nord semble avoir été construit pour l’usage auquel nous le proposons. Sa grande saillie lui donne toute la profondeur nécessaire pour l’établissement de la cheminée, trémie et cloison, sans rien prendre sur la largeur du pallier de l’escalier.
Nous établissons quatre trémies au rez de chaussée, entresol, premier étage et entresol dudit. Nous croyons ce nombre suffisant. D’ailleurs, on ne pourrait en établir une cinquième au 2e étage sans être obligé de sacrifier une pièce et un belvédère.
Chaque trémie aura de 3 à 4 mètres et chaque cabinet environ 3 mètres de profondeur, deux barbacanne, en y donnant une clarté suffisante, y établiront un courant d’air habituel, nécessaire à l’évaporation des gaz. Une cloison en pan de bois avec porte à pivot en fera la séparation d’avec les paliers du grand escalier.
La fosse sera creusée dans le fossé. On lui donne dix mètres de long sur 6 de large et quatre de hauteur dans œuvre. On pense qu’avec ces dimensions, elle pourra servir près de deux ans sans être vuidée.
La voûte sera en berceau, en maçonnerie de moelon dur esmillé et mortier de chaux et sable ainsi que les fondations.
Une des têtes de laditte sera appuyée à l’avant-corps cy desss. Une chaine en pierre de taille sera à l’autre extrémité. On en placera également une au milieu. L’épaisseur de la maçonnerie sera de 0 m. 50.
Un châssis en pierre dure avec tampon sera établi à l’extrémité du côté de la contrescarpe pour en faciliter la vuidange. Cette voûte sera couverte d’un bon enduit en ciment et couverte entièrement d’un pavé posé avec ciment.
Nous regardons le pavage du fond de la fosse comme inutile, la filtration des eaux dans les terres ne pouvant nuire à personne.
L’extérieur de la cheminée sera revêtu d’un crépis moucheté et les bordures en brique feintes pour correspondre à l’ordonnance général de l’édifice.
Versailles, le 4 avril 1809
Le capitaine au corps impérial du génie, chef du casernement dans le département de Seine et Oise
Derouet »

Mémoire sur le ravalement intérieur du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Corps impérial du Génie
Département de Seine et Oise
Place de Saint Germain
Ecole impériale militaire de cavalerie
Mémoire sur le ravalement intérieur du château de Saint Germain affecté à l’école impériale militaire de cavalerie
Les piliers butans, les arcs doubleaux de la voûte des courtines étant extérieurs aux murs de face du côté de la cour, tandis qu’ils sont intérieurs du côté des fasses, il s’ensuit nécessairement une décoration tout à fait différente. Elle est ainsi, que l’autre, accompagnée de plaques de briques formant des encadremens des croisées, mais ces grands piliers saillants sont réunis entr’eux par deux voussures, ce qui forme une suite d’arcades à deux étages également ornées de briques par compartiment. La 1ère voussure ou celle du dessous s’élève jusqu’au niveau du premier étage pour y former un balcon avec garde fou en brique à compartiment. La 2e, un peu en retraite de la 1ère, s’élève jusqu’au niveau des chaineaux pour supporter l’acrotère du couronnement.
Cet acrotère, lors de la 1ère construction, était un balustre qui ont été détruits par le tems. L’expérience ayant fait connaître leur peu de durée, cette construction étant d’ailleurs d’une très grande dépense, l’intendance générale des Bâtimens du Roi jugea dans le tems, et avec beaucoup de raison, qu’il était beaucoup plus avantageux et économique de remplacer ces balustres par des acrotères composés d’un simple parpain. Ce plan adopté, toutes les restaurations du couronnement furent ordonnés et faites d’après ce système. A l’exception de deux travées, tout le côté de la cour a été ainsi réparé.
Ce n’est donc pas sans y avoir été suffisamment autorisé que nous avons cru devoir suivre la même marche pour les autres côtés des quarante quatre arcades formant le périmètre de cette cour. Il y en a de plus ou moins endommagés, plusieurs sont dans un état de ruine du plus menaçant. En général, elles offrent presque toutes du danger, parce que les arcs doubleaux du dessous, n’étant que d’une simple brique plaquée après coup et seulement pour la décoration, le tems et les eaux ayant enlevé les mortiers, beaucoup de briques se détachent successivement à leur tour et peuvent occasionner de très graves accidents à une aussi grande élévation.
Le succès de la restauration dépend ici, ainsi que du côté du fossé, de la bonne réparation des chaineaux et des entablemens. Ainsi qu’il étaoit d’usage dans le tems, on a garni chaque pilier butant d’une goutière ou gargouille de pierre en saillie. Cette construction, dont le vice a depuis été reconnu, nuit beaucoup à la conservation des murs, puisque la moindre agitation de l’air rejette nécessairement les eaux sur leurs crépis, qui ne peuvent résister longtems à cette humidité.
Il seroit avantageux de les remplacer par des tuyaux de descente en fonte légère de Normandie. On peut se faire une idée de l’incommodité de ces gargouilles, qui forment en tems de pluie autant de colonnes d’eau tombant d’une hauteur d’environ 20 mètres dans une cour resserrée, comparable en quelque sorte à un puits. La dépense totale de ces tuyaux mis en place, que l’on peut estimer à près de 20 000 f., pourra être recouverte par différentes parties de fer qui pourront devenir inutile par la suite. Nous ne nous occuperons point ici de ces tuyaux de descente, auxquels nous reviendrons dans un autre moment.
Nous observons en passant qu’une des choses à laquelle nous faisons le plus d’attention dans toutes les restaurations que nous proposons, c’est de conserver toujours la même valeur à l’immeuble. Ainsi par exemple, si dans les chambres nous supprimons des plaques de cheminées, barres de languette ou balcons etc. devenues tout à fait inutils, le même poids des dits métaux doit être emploié en tuyau de descente etc. sur les façades qui en auront besoin.
Passons maintenant à notre ravalement. Nous le faisons exactement tel qu’il était dans l’origine. Seulement, dans les reprises que l’on se trouvera obligé de faire, on remplacera la brique par du moelon enduit de plâtre à briques feintes afin d’obtenir plus de liaison, de solidité et d’économie. C’est d’ailleurs le système adopté depuis un bien grand nombre d’années, nous ne faisons ici quelques observations sur cet ouvrage que pour faire connaître la nécessité de l’entreprendre tout de suite et de l’achever entièrement. Nous avons déjà remarquée plus haut que le mauvais état de quelques uns des piliers ou arceaux menaçait d’accidens très graves. La sûreté des élèves exige non seulement que l’on s’occupe sur le champ de ce travail, mais encore qu’il soit achevé avant leur arrivée.
Cette cour est tellement resserrée que l’appareil de tous les équipages nécessaires à cette réparation en occupe une grande partie, et d’ailleurs cet ouvrage ne pouvant avoir lieu sans une chute continuelle de briques, moelons et plâtres, on ne pourrait répondre des évenemens qui pourraient avoir lieu. La police et le régime intérieur des élèves se trouveraient d’ailleurs tout à fait dérangés par le mouvement et le nombre des ouvriers nécessaires à ce travail.
Nous regardons donc cette réparation comme excessivement urgente et devant précéder l’établissement.
Versailles, le 14 avril 1809
Le capitaine au corps impérial du génie, chef du casernement dans le département de Seine et Oise
Derouet »

Marché pour la serrurerie des balcons autour du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Fut present en sa personne Michel Hasté, maitre serrurier à Paris, y demeurant rue de la Vannerie, parroisse Saint Germain, de present en ce lieu de Versailles, lequel a recognu et confessé avoir fait marché, promis et promet par ces presentes au Roy, ce acceptant pour Sa Majesté messire Jean Baptiste Colbert, chevalier, marquis de Chasteauneuf, baron de Seaux et autres lieux, conseiller du Roy ordinaire en tous ses conseils du conseil royal, secretaire d’Estat et de ses commandements, commandeur et grand tresorier de ses ordres, controlleur general de ses Finances, surintendant et ordonnateur general de ses Bastiments, arts et manufactures de France, de present en cour à Versailles, à ce present, de bien et duement faire et parfaire au dire d’ouvriers et gens à ce cognoissans et mettre en place au pourtour du chasteau de Saint Germain en Laye, aux lieux qui luy seront marquez, les balcons, potences et supportes en consolles tant pour les ballustrades saillantes que pour celles qui seront portées sur le mur, le tout suivant et conformement aux deux desseins qui en ont esté faits, sur lesquels les grosseures des ferts sont cottées, lesdits desseins demeurées annexées à ces presentes pour y avoir recours apres qu’ils ont esté paraphés ne varietur par mondit seigneur Colbert et dud. Hasté et à sa requisition du notaire soubsigné, autant desquels desseins led. Hasté a dit avoir par devers luy et les bien scavoir et cognoistre. Pour faire lesquels ouvrages led. entrepreneur fournira de bon fert aux grosseurs cottées sur lesd. deux desseins, outils, esquipages, eschaffaudages, peines d’ouvriers et touttes autres choses necessaires, à l’exception touttefois du masson et du tailleur de pierre qui luy seront fournis pour faire les trous et sceller dans le mur lesdites potences et supports, ausquels ouvrages ledit entrepreneur travaillera incessamment et sans discontinuation avecq nombre d’ouvriers suffisants, et iceulx rendre faits et parfaits bien et dueman conformement ausdts deux desseins au dire d’experts comme dit est le plus tost que faire ce poura. Ce marché faict moyennant, scavoir pour chacune toise courante de balluastrade la somme de trente six livres, cy XXXVI l.
Pour chaque potences et suports portans les balcons en saillies cinquante cinq livres, cy LV l.
Pour chaque corbeau et consolles qui servens à contretenir les ballustrades posées sur le corps du mur la somme de douze livres, cy XII l.
Lesquels prix desd. ouvrages mondit seigneur Colbert audit nom promet faire payer audit entrepreneur au feure et à mesure qu’il travaillera et que lesdits ouvrages s’advenceront par le sieur tresorier general des Bastiments de Sa Majesté, arts et manufactures de France. Car ainsy. Et pour l’execution des presentes ledit entrepreneur a esleu son domicille irrevocable en la maison où il est demeurant à Paris devant designée, auquel lieu nonobstant. Promettant. Obligeant. Renonceant. Faict et passé au chasteau de Versailles à la surintendance, Sa Majesté en ced. lieu, le vingt huitieme juin mil six cent quatre vingts deux apres mid, es presences de Jean Loret et Pierre Dubois, clercs dud. notaire, tesmoins, et ont signé.
Colbert
Michel Hasté
Loret, Dubois, Brisset »

Arrêt ordonnant la destruction de parties du Château-Neuf pour en employer les matériaux à des travaux au Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Montagne Bon Air, 8 floréal 2e année républicaine
Liberté, Egalité
Le citoyen Lemoyne, architecte, premier inspecteur des bâtimens nationaux provenans de la ci devant liste civile, de Montagne Bon Air
Aux citoyens administrateurs du district de Montagne Bon Air
Citoyens,
Par un arrêté des représentans du Peuple, j’ai été chargé de faire faire les réparations urgentes des bâtimens nationaux afin d’éviter les justes réclamations des personnes qui y occupent des logemens à titre de location.
Afin de mettre le plus d’économie possible dans les entretiens de tous ces bâtimens, et vu le prix excessif des matériaux de tout genre, je vous demande, citoyens, à être autorisé à prendre des moilons et pierres provenans des démolitions du château neuf afin d’en former, dans les plus grandes caves du vieux château, des subdivisions de caveaux nécessaires et demandées par les locataires de ces maisons nationales.
La difficulté de se procureur, même à grand frais, de l’ardoise neuve, me fait aussi vous proposer la démolition des combles des parties de gallerie du château neuf qui ne sont point habitées et qui, sur la façade de l’ouest, ont été criblées par l’orage du 17 juillet dernier (vieux stile) mais dont la façade de la rivierre peut produire de l’ardoise propre à faire des recherches dans les autres bâtimens.
Les plombs de ces combles devront être pesés et raportés dans les magazins et il vous sera rendu un compte exacte de leur employ.
Les bois de ces mêmes combles seront démolis et devront servir, en les façonnant, à la reconstruction d’un toit formé sous l’une des terrasses du vieux château, dans la façade sur le parterre, pour empêcher les dégradations formées depuis plusieurs années dans cette partie du dit bâtiment et qui ont été déjà vérifiées par les représentans du Peuple nommés commissaire pour cette partie.
Le pavillon qui suit la gallerie à gauche ayant été écrasé par la chûte d’une cheminée en brique et pierre, la restauration qu’exigeroit ce pavillon devant occasionner de grands frais et sa location ne pouvant pas en indemniser, le propose aussi sa démolition, dont les bois pouroient servir à d’autres usages.
Salut et fraternié,
Lemoyne

Vu par le conseil général du district révolutionnaire de la Montagne du Bon Air le mémoire cy dessus et de l’autre part
Considérant que la demande faite par le citoyen Lemoine, premier inspecteur des Bâtiments de la cy devant liste civile, d’employer aux réparations et constructions qu’il est nécessité de faire au vieux châtau des moilons et pierres provenants des démolitions du ce devant château neuf
Considérant aussi qu’il ne peut se procurer qu’à grands frais les ardoises nécessaires à l’entretient des combles des bâtiments, qu’il est obligé de faire réparer, et qu’il exoste encore des parties de galeries audit cy devant château neuf dont la démolition a été déjà commencée, ainsi qu’un pavillon attenant la galerie à gauche dont une partie a été creusée par le chute d’une cheminée en brique
Considérant que toutes ses parties de bâtiments ne sont d’aucuns produits à la République et que ses matérieux diminues chaque jour de valeur, qu’ils peuvent être employés avec avantage pour la République, ainsi qu’une partie des bois de charpente qui en proviendront, pour la reconstruction d’un toit formé sous l’une des galeries du vieux château
Ouï l’agent national
Arrête que ledit citoyen Lemoine est autorisé :
1° à se servir des moilons et pierres existants des démolitions du cy devant château neuf pour être employé dans les ouvrages qu’il fait faire au vieux château
2° à faire procéder de la manière la plus économique et la plus avantageuse à la République à la démolition des deux parties de galeries restantes au cy devant château neuf, ainsi qu’à celle du pavillon attenante la galerie à gauche, pour les ardoises en provenants servir aux réparations des couvertures des autres bâtiments de la cy devant liste civile ainsi que les charpentes, à la charge par ledit citoyen Lemoine de faire transporter au magazin desdits bâtiments tous les fers et plombs qui en proviendront, pour y être pesé, en présence d’un administrateur, lequel sera chargé d’en dresser procès verbal.
En séance publique, le 13 floréal l’an 2e de la République, une et indivisible.
Les administrateurs composant le conseil général du district révolutionnaire de la Montagne du Bon Air
Prevost
Hebert, Dufresnay, Deschiens
Couhert »

Location au plus offrant de deux appartements au Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« L’an troisième de la République, une et indivisible, le huit floréal, onze heures de matin, nous membres du directoire du district de Saint Germain en Laye, réunis en la salle des ventes avec le procureur syndic, avons annoncé qu’il allait être de suite procédé à la location de deux appartements sis au ci devant château vieux, provenant de la ci devant liste civile, aux charges, clauses et conditions arrêtés par le régisseur des domaines de la liste civile étant ci annexées. Laquelle location a été publiée et annoncée par affiches à la main mises et apposées dans l’étendue de cette commune.
S’est présenté le citoyen Crommelin, régisseur du susdit domaine de la liste civile, lequel a déclaré qu’il venait pour assister aux opérations de ladite location.
De suite, lecture faite des charges, de la désignation, il a été procédé à la réception des enchères sur le premier article, l’appartement occupé ci devant par la mère de la citoyenne Offlyn. Il a été porté par le citoyen Gouverné à la somme de quatre vingt dix livres, sur laquelle enchère il a été allumé un premier feu qui s’est éteint sans enchère. Au moyen de quoi l’adjudication du bail à loyer a été prononcée au profit du citoyen Claude François Narcisse Gouverné, médecin demeurant rue des Coches moyennant quatre vingt dix livres de loyer par année. Il a accepté, a élu domicile en sa demeure susdite, et a signé :
Gouverné.
L’appartement dit Bournet évalué soixante livres a été enchéri par le citoyen Nicolet à soixante cinq livres, sur laquelle enchère il a été allumé un premier feu, pendant lequel il n’a été surenchéri par personne. Au moyen de quoi l’adjudication du bail à loyer a été prononcée au profit du citoyen Pierre Nicolet, domestique de la citoyenne Monler, demeurant au vieux château, moyennant soixante cinq livres, outre les charges. Laquelle location il a accepté, a élu domicile en sa demeure, et a signé :
Nicolet.
Dont du tout nous avons dressé le présent procès verbal, que nous avons signé en l’absence des commissaires de la municipalité de Saint Germain avec le citoyen Crommelin et le procureur syndic.
Corborand, Couhert, Crommelin
Chandellier
Langoisne, Dufresnay »

Etat des appartements du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Rez de chaussée des fossés
Le concierge. Pièces : 2. Cheminées : 2.
Mylord Edouard. Pièces : 2. Cheminées : 2.
Mylord Talbot. Pièces : 3. Cheminées : 1.
M. Diconson. Pièces : 3. Cheminées : 1.
Madame Hygons. Pièces : 1.
Mademoiselle Bauclé. Pièces : 2. Cheminées : 1.
Mademoiselle Ocard. Pièces : 1.
M. Nugent. Pièces : 1. Cheminées : 1.
Mylord Milton. Pièces : 2. Cheminées : 1.

Rez de chaussée de la cour
Le concierge. Pièces : 8. Cheminées : 6. Entresols : 3.
Le chapelain du Roy. Pièces : 3. Cheminées : 1. Entresols : 2. Cheminées : 1.
Le corps de garde où loge le portier. Pièces : 2. Cheminées : 2. Entresols : 2.
Le concierge. Pièces : 2 pour servir de magazin au château. Entresols : 2.
Le chapelain du Roy. Pièces : 1.
M. Destanchau. Pièces : 2. Cheminées : 2.
Madame la comtesse de Clare. Pièces : 2. Cheminées : 1.
M. Bauclé. Pièces : 5. Cheminées : 2. Entresols : 1.
M. Glascoe. Pièces : 5. Cheminées : 4. Entresols : 2.
Madame Hygons. Pièces : 6. Cheminées : 2. Entresols : 3.

Rez de chaussée de la cour
Mademoiselle Oinville. Pièces : 4. Cheminées : 1. Entresols : 1.
M. Booth : Pièces : 5. Cheminées : 4. Entresols : 1.
Madame Quadranelle. Pièces : 5. Cheminées : 2. Entresols : 2. Cheminées : 1.
Madame Magdonelle. Pièces : 5. Cheminées : 4. Entresols : 2.
Mylord Bourk. Pièces : 4. Cheminées : 3. Entresols : 2.
Madame Gonnier. Pièces : 6. Cheminées : 3. Entresols : 2.
Madame Magdonnelle. Pièces : 1.
Mademoiselle Ocard. Pièces : 4. Cheminées : 2. Entresols : 1.
Le sieur Fortin. Pièces : 1.
Mylord Dilon. Pièces : 2. Cheminées : 1.
M. Destanchau. Pièces : 2. Cheminées : 1.
Mademoiselle Canelle. Pièces : 5. Cheminées : 2. Entresols : 1.
Madame la mareschale de Berwick. Pièces : 3. Cheminées : 2. Entresols : 1.

Premier étage
M. Destanchau. Pièces : 4. Cheminées : 3. Entresols : 2.
Madame Odonnel. Pièces : 8. Cheminées : 4. Entresols : 1.
Mylord Edouard. Pièces : 14. Cheminées : 5. Entresols : 2.
Mylord Talbot. Pièces : 9. Cheminées : 5.
Mesdemoiselles Sasfield. Pièces : 5. Cheminées : 2. Entresols : 1.
M. Diconson. Pièces : 9. Cheminées : 3. Entresols : 2.
M. Nagle. Pièces : 4. Cheminées : 1.
M. Macmahonne. Pièces : 5. Cheminées : 2.
L’abbé Inest. Pièces : 5. Cheminées : 2. Entresols : 1.
Madame la duchesse d’Albremale. Pièces : 6. Cheminées : 3. Entresols : 2.
M. Floyde. Pièces : 4. Cheminées : 4. Entresols : 1.
Madame la comtesse de Clare. Pièces : 7. Cheminées : 3. Entresols : 2.
Mesdemoiselles Baucle. Pièces : 8. Cheminées : 2. Entresols : 2.
Madame la mareschale de Berwick. Pièces : 7. Cheminées : 2. Entresols : 4.
Madame Ploydom. Pièces : 8. Cheminées : 5. Entresols : 3.

Second étage
Appartement de Monseigneur. Pièces : 9. Cheminées : 9. Entresols : 2.
Sale de l’Opéra. Pièces : 1.
Le chapelain du Roy. Pièces : 8. Cheminées : 2.
Madame Buthelerd. Pièces : 8. Cheminées : 6.
Madame la comtesse Midelton. Pièces : 15. Cheminées : 7. Entresols : 5. Cheminées : 4.
Appartement de la Reine. Pièces : 8. Cheminées : 6. Entresols : 2.
Appartement du Roy. Pièces : 6. Cheminées : 5. Entresols : 1. Cheminées : 1.
M. Laisné. Entresols : 4. Cheminées : 3.
M. Ratray. Entresols : 5. Cheminées : 1.
M. MacKlenne. Entresols : 4. Cheminées : 2.
M. Cavena. Entresols : 5. Cheminées : 3.
Madame la mareschale de Berwick. Entresols : 6. Cheminées : 2.

Troisième étage
Mesdemoiselles Carteret. Pièces : 8. Cheminées : 5. Entresols : 4 voûtés. Cheminées : 4.
Milady Moré. Pièces : 3. Cheminées : 1. Entresols : 1 non voûté. Cheminées : 1.
Mademoiselle Magny. Pièces : 2. Cheminées : 2. Entresols : 2 non voûtés.
Milady Sacville. Pièces : 6. Cheminées : 4. Entresols : 2 non voûtés.
Milord Midelton. Pièces : 4. Cheminées : 2. Entresols : 2 non voûtés.
Mademoiselle Ouatkine. Pièces : 4. Cheminées : 1. Entresols : 2 non voûtés.
Le second clerc de la chapelle Roland. Pièces : 3. Cheminées : 3. Entresols : 1 non voûté
Le premier clerc de la chapelle Lecaudé. Pièces : 5. Cheminées : 2. Entresols : 1 non voûté. Cheminées : 1.
Madame Squelton. Pièces : 5. Cheminées : 3. Entresols : 2 non voûtés. Cheminées : 1.
Madame Nagle. Pièces : 8. Cheminées : 5. Entresols : 8 voûtés. Cheminées : 3.
M. Nugent Molzac. Pièces : 9. Cheminées : 5. Entresols : 9 voûtés. Cheminées : 4.
M. Nugent, ancien colonel. Pièces : 12. Cheminées : 7. Entresols : 4 non voûtés. Cheminées : 1.
Madame Dilon. Pièces : 17. Cheminées : 9. Entresols : 10 voûtés. Cheminées : 6.
Mylord Clare. Pièces : 3. Cheminées : 1.
M. Carni. Pièces : 10. Cheminées : 3. Entresols : 9 voûtés. Cheminées : 2.

Quatrième étage
Madame Fidgarelle. Pièces : 8. Cheminées : 4. Entresols : 2 voûtés. Cheminées : 1.
Mademoiselle Macquenna. Pièces : 3. Cheminées : 2.
M. Fortin. Pièces : 13. Cheminées : 4.
Mademoiselle Butler de Galmois. Pièces : 5. Cheminées : 2.
L’abbé Ingleton. Pièces : 4. Cheminées : 3. Entresols : 2 voûtés. Cheminées : 1.
Madame Dufey Dromont. Pièces : 8. Cheminées : 4.
Mylord Clare. Pièces : 3. Cheminées : 1. »

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