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Description archivistique
Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye
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Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, donnant des nouvelles de la cour à Saint-Germain-en-Laye

« A Paris, le 31 janvier 1670
Bien que j’aie su dès le point du jour et même avant que de commencer cette lettre que M. le chevalier de Lorraine avait été hier soir arrêté prisonnier à Saint Germain et que Monsieur en était parti à l’heure, très mal satisfait, néanmoins je n’ai pas cru le devoir faire savoir à Votre Altesse royale que je n’en susse au vrai toutes les circonstances et les causes, ce que j’ai eu de la peine à débrouiller parce qu’on en parle bien différemment à Paris, mais à la fin j’ai su ce [p. 384] qu’Elle verra dans le mémoire ci-joint de ma main, que je n’ai pas le temps de faire copier parce qu’il est fort tard.
Relation de ce qui s’est passé à Saint Germain la nuit du 30 janvier 1670
Le Roi fit donner une petite revue à ses gardes du corps pour avoir prétexte de les assembler et donner ordre à M. le comte d’Ayen, fils de M. le duc de Noailles, capitaine de quartier, et à M. le comte de Lauzun, marquis de Péguilin, d’en prendre quatre cents à l’entrée de la nuit et de se rendre maîtres de toutes les avenues du château neuf, ce qui ne se put faire sans que Monsieur, qui y avait son logement, n’en fût averti, dont il fut fort surpris et en peine. M. Le Tellier entra d’abord dans sa chambre et lui dit que le Roi était fâché d’être forcé, pour le bien de ses affaires, de s’assurer de M. le chevalier de Lorraine, qu’il croyait qu’il y donnerait les mains de bonne grâce puisque Sa Majesté lui avait donné l’ordre de l’assurer de la continuation de son amitié et de son estime. Monsieur lui répartit que, quels traitements que le Roi fît à ce chevalier, [p. 385] qu’il l’aimerait toujours parfaitement et qu’il lui donnerait toute sa confiance mais que, puisque le Roi le traitait de la sorte, qu’il allait partir à l’heure même pour se retirer à Villers Cotterets. M. Le Tellier lui voulut représenter qu’il ne fallait pas aller si loin, que ce serait assez de se retirer à Saint Cloud ; Monsieur lui répliqua qu’il voudrait avoir une maison à trois cents lieues de La Cour pour s’y aller consoler.
M. Le Tellier, voyant entrer le comte d’Ayen dans la chambre, passa en l’appartement de madame la duchesse d’Orléans ; ce comte dit à Monsieur qu’il avait un extrême regret d’être obligé d’exécuter les ordres qu’il avait en sa présence ; il lui répliqua qu’il entendait assez ce qu’il lui voulait dire, il se tourna au chevalier de Lorraine, l’embrassa et se retira dans son cabinet, la larme aux yeux. Le comte d’Ayen fit prisonnier le chevalier de Lorraine avec toute la civilité possible, sans lui ôter son épée, le conduisit dehors de l’appartement de Monsieur, le remit au comte de Lauzun, qui l’amena sur l’heure à la Bastille, dont il est parti aujourd’hui pour être enfermé dans le château de Pierre Encise à Lyon.
[p. 386] M. Le Tellier, qui était passé chez Madame, lui fit le récit de toute la chose et lui demanda ce qu’elle ferait ; elle lui répartit hardiment : ce que Monsieur lui ordonnerait. Ils partirent sur le champ et arrivèrent à Paris environ minuit. Monsieur fit appelée l’ambassadeur d’Angleterre et l’abbé Montaigu, il demeura enfermé avec eux jusques à quatre heures ; on dit qu’il pressa fort ledit ambassadeur d’aller à Saint Germain, qui s’en excusa, et à son refus l’abbé de Montaigu a fait ce voyage là ce matin.
On parle diversement par Paris du sujet de cette détention. On dit que l’évêque de Langres étant mort, qui était cet abbé de La Rivière qui avait tant eu de crédit auprès de feu M. le duc d’Orléans, a laissé vacantes deux abbayes valant de revenu 40000 livres, qu’elles sont dans l’apanage de Monsieur et par conséquent de sa nomination ; que, les ayant données au chevalier de Lorraine et en ayant demandé l’agrément au Roi, il lui répondit [p. 387] que, n’étant pas prêtre, il en avait du scrupule et qu’alors il se passa entre eux quelques paroles d’aigreur. Mais ceux qui savent l’état des choses et qui en jugent sainement croient que le roi d’Angleterre a voulu la prison de ce chevalier, lui imputant les mauvais traitements que reçoit Madame, ceux que l’on a faits à madame de Saint Chaumont et à M. l’évêque de Valence, ses créateurs. En effet, bien que Madame suive Monsieur, elle a de la joie du malheur du chevalier de Lorraine et d’avoir l’avantage de s’être vengée du crédit du roi, son frère, que l’on ne veut pas maintenant fâcher ici.
On dit que Monsieur persiste dans la résolution de partir de Rueil pour Villers Cotterets, quoique MM. Le Tellier et de Lauzun soient venus aujourd’hui de Saint Germain pour lui parler. Il pourrait bien avoir le loisir de s’en repentir : s’il est bien conseillé, il se soumettra aux volontés du Roi ; il ne sera suivi que par ceux de sa maison et s’y divertira mal. Il n’est plus le temps d’autrefois que, quand un Fils de France se retirait de la Cour mal satisfait et était une fois à trois lieues de Paris, l’on croyait le royaume bouleversé et [p. 388] en péril ; chacun armait pour son parti et les mécontents levaient le masque ; présentement personne ne bougera, tout le monde est soumis dans le devoir et dans la crainte, le Roi dans la souveraine puissance, fort en argent et en troupes, maître des parlements, des places et de tout ce qui es dans son royaume. »

Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, concernant le départ du roi de Saint-Germain-en-Laye

« A Paris, le 2 mai 1670
Le Roi partit lundi dernier de Saint Germain pour le voyage de Flandre, avec une des plus belles et des plus pompeuses suites que l’on puisse voir. Ils étaient huit dans son carrosse, lui, la Reine, Monsieur, madame la duchesse d’Orléans, mademoiselle de Montpensier, la duchesse de La Vallière, la comtesse de Béthune et la marquise de Montespan. Le temps était mauvais aussi bien que les chemins, son carrosse demeura embourbé en plusieurs endroits et une partie des bagages de [p. 423] la Cour, qui ne peut arriver la première nuit à Senlis. »

Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, donnant des nouvelles de la cour à Saint-Germain-en-Laye

« A Rueil, le 20 juin 1670
Nous étions mardi à la Cour pour faire compliment à Leurs Majestés sur leur voyage et heureux retour, monsieur le nonce et moi d’ambassadeurs, les envoyés et résidents de Portugal, Suède, palatin et de Mantoue. Nous ne pûmes voir le Roi contre la coutume que l’après dîner, car, encore qu’il se porte bien, néanmoins il se baigne le matin dans la chambre par précaution. Je lui fis le compliment sur la bonne santé qui l’a accompagné dans son voyage, où je l’assurai que Votre Altesse royale l’avait suivi de ses vœux et de ses souhaits, ce que j’accompagnai d’expressions de vénération et de partialité. Il me répondit qu’il avait trouvé les choses en bon état en Flandres et mieux que quand nous y avions été ensemble, qu’il était très satisfait de son voyage. […]
[p. 444] Il me demanda ensuite avec amitié des nouvelles de la santé de Vos Altesses royales et de celle de monseigneur le prince et me témoigna de la joie quand je l’assurai qu’elles étaient parfaites, et je sortis d’auprès de lui très satisfait comme toutes les autres fois que j’ai eu l’honneur d’en [p. 445] approcher. Je vis ensuite la Reine et puis le Dauphin, dont je reçus aussi des grandes marques de bonté pour Vos Altesses royales et de ce prince, qui est toujours plus spirituel, pour monseigneur le prince de Piémont.
Madame arriva avant hier au soir à Saint Germain, fort satisfaite des honneurs, des caresses et des présents que le roi et la reine d’Angleterre lui ont faits, entre autres d’un poinçon et d‘une paire de boucles d’oreilles de grand prix. Leurs Majestés la reçurent avec des grands témoignages de bienveillance. Hier matin, avant le dîner, elle alla chez le Roi et l’après dîner le Roi alla chez elle. Ils s’entretinrent longtemps seuls et ont paru très satisfaits de leurs conférences. On dit qu’elle a fait tout ce qu’elle a voulu à l’avantage de la France, que messieurs de Colbert et de Ruvigny ont fort négocié avec Sa Majesté britannique et signé des traités de commerce pour l’Amérique, ce qui portera du préjudice [p. 446] aux Espagnols et Hollandais. M. le maréchal du Plessis y a aussi beaucoup agi et on a assuré que Madame a parole du roi, son frère, qu’il abandonnera la ligue du Nord quand Sa Majesté Très Chrétienne le voudra. On publie par Paris qu’il veut répudier la reine, sa femme, et épouser mademoiselle de Montpensier, que le Roi Très Chrétien achète tous les biens de cette princesse pour le prix de quinze millions. Je ne croirais pas néanmoins à ces deux dernières nouvelles que je n’en aie des assurances solides, car je vois bien des difficultés pour les exécuter.
Madame hait toujours mortellement madame la comtesse de Soissons, ce qui fait qu’on appréhende qu’elle ne lui fasse pièce. Elle est néanmoins à Saint Germain et jusques à présent elle espère d’aller avec la Cour à Versailles, qui part aujourd’hui de Saint Germain pour y aller faire quelque séjour. Les dames de la faveur sont aussi bien et aussi belles que jamais et toutes choses marchent de leur train ordinaire. »

Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, donnant des nouvelles de la cour à Saint-Germain-en-Laye

« Paris, le 15 janvier 1672
La pensée de Votre Altesse royale sur le malheur du comte de Lauzun est très judicieuse et ce ne peut être autre chose. Il en voulait à madame de Montespan, parce qu’elle ne lui était pas favorable. Outre qu’il en a dit du mal, on croit toujours qu’il voulait donner moyen à son mari de l’enlever. Elle a encore peur de l’être et de quelque insulte, car elle ne marche jamais sans gardes, pas même pour aller de sa chambre à la chapelle [à] Saint Germain, bien qu’elle en soit tout contre.
[p. 223] Elle est toujours mieux que jamais. On avait dit que le Roi regardait avec un œil passionné la duchesse de Ventadour et que madame de Richelieu travaillait à la lui rendre facile, mais je n’en crois rien, car outre que le Roi aime toujours beaucoup madame de Montespan, c’est qu’elle est amie de la duchesse de Richelieu et lui a fait avoir la charge de dame d’honneur de la Reine. Il y a bien des gens qui croient que le Roi ne marchera qu’après les couches de la Reine pour ne pas s’éloigner des dames qu’il mènera puis à la suite de la Reine. Si cela était, on ne bougerait d’ici qu’au mois de juillet. C’est à quoi je veille, afin de tenir Votre Altesse royale instruite de ce qu’il fera. »

Lettre de Colbert à Louis XIV concernant les travaux menés à Versailles et à Saint-Germain-en-Laye

« Paris, 5 may 1670
Je fus hier à Versailles et à Saint Germain. Les charpentiers commencerent du matin leur comble de Trianon. J’espère que, dans quinze jours, la couverture en sera achevée, et en mesme temps qu’une piece sera couverte, l’on en fera le plafond et le lambris de stuc.
Le jardin s’avance fort. On fournit à Le Bouteux tout ce qui luy est necessaire.
Pour Versailles, la corniche de la face sur le parterre est entierement posée. L’on continue avec grande diligence, et l’on commence à tailler le bois pour le comble. Je fais encore augmenter le nombre des ouvriers pour les pavillons de la grande avant-cour.
Les couvertures des deux ailes et pavillons joints au petit chasteau sont presque achevées, et les stucateurs travailleront au dedans la semaine où nous entrons.
Nous avons trouvé que l’elevation de quatre pouces des dessins portés par des figures de l’allée d’eau reussira fort bien, et mesme l’eloignement de quatre pieds des figures du bassin du Dragon. Mais il estoit bien necessaire de vider l’eau du rond, d’autant que toutes ces figures se sont trouvées crevées par la grande gelée qu’il a fait. Je les fais raccommoder, et je prendray les precautions necessaires à l’avenir pour empescher que cela arrive davantage.
Pour Saint Germain, je fais reblanchir la chambre de Vostre Majesté, et restablir la menuiserie et serrurerie de ses appartemens.
L’on continue le grand parterre. Les deux grands carrés seront plantés dans la fin de ce mois, et Vostre Majesté trouvera, à son retour, plus de 700 toises de la grande terrasse achevées.
Je supplie Vostre Majesté de me faire scavoir si Elle desire que je fasse payer les ordonnances de voyage qui sont expediées icy, en attendant que je puisse les envoyer à Vostre Majesté pour les signer.
Elle agreera aussy de signer les ordonnances cy jointes.
Les affaires de finances sont en l’estat que Vostre Majesté les a mises et les scait, en sorte qu’il n’est pas necessaire de luy en rien dire.
Mademoiselle de Blois a eu la petite verole volante. Ma femme a fait venir le sieur Brayer, qui en a pris soin. Grace à Dieu, elle en est à present presque quitte.
M. le comte de Vermandois est fort enrhumé, ce qui luy a causé un peu d’emotion. Vostre Majesté peut estre assurée que ma femme en prend tout le soin qu’elle doit.
J’avois envoyé au parlement de Rouen le reglement general des manufactures pour le registrer purement et simplement par les soins de M. Pellot, mais ce parlement en a fait difficulté. Je supplie Vostre Majesté de me faire scavoir si Elle agreera que j’envoye ses ordres à M. de Beuvron, de les y porter pour les faire enregistrer par l’autorité de Vostre Majesté.
Ce 6, au matin
Mademoiselle de Blois se porte fort bien, et sera purgée demain matin.
Le prince n’a plus d’emotion, et son rhume est fort diminué. »

Colbert, Jean-Baptiste

Lettre de Colbert à Louis XIV concernant les travaux menés à Versailles et à Saint-Germain-en-Laye

« Le Labyrinthe, les appartemens de marbre, la pompe, les appartemens de Saint Germain s’avancent également. J’espere que le tout sera achevé dans la fin de juillet ou au 15 aoust au plus tard. J’y apporterai toute la diligence qu’il sera possible. »

Colbert, Jean-Baptiste

Lettre de Colbert à Louis XIV concernant les travaux menés à Versailles et à Saint-Germain-en-Laye

« Paris, 27 juin 1673
Il me semble que je ne dois point interrompre Vostre Majesté ni derober un seul moment de la grande et prodigieuse application qu’elle donne à sa glorieuse entreprise. Il suffit qu’Elle scache que tous les ordres qu’Elle a donnés sur ses finances s’executent avec toute l’application que je dois.
Que j’avance toujours quelque chose dans le dessein de rendre Vostre Majesté quitte dans la fin de cette année.
Que tout est icy paisible, et que chacun ne pense qu’à prieur Dieu pour la conservation de Vostre Majesté et pour l’heureux succes de ses desseins.
Les ouvrages de Saint Germain et de Versailles s’avancent toujours tout autant qu’il est possible.
Par tous les avis que je reçois des places où l’on travaille, il me semble que les ordres de Vostre Majesté sont bien et diligemment executés.
Je continue à envoyer à Vostre Majesté les ordonnances cy jointes, afin qu’Elle ayt agreable de les signer.
Je dois dire à Vostre Majesté que j’ay porté à monsieur le premier president la recommandation qu’Elle m’a ordonné pour madame de Bregis, et qu’elle est venue me dire depuis huit jours qu’elle ne trouvoit aucune facilité aupres du sieur premier president pour parvenir à sa separation. »

Colbert, Jean-Baptiste

Lettre de Louis XIV à Colbert annonçant son arrivée à Saint-Germain-en-Laye

« A Laon, 9 octobre 1673
J’ay resolu de m’en aller demain vers Saint Germain, mais on mande de toutes parts qu’il y a tant de petites veroles, que j’ay cru à propos de vous depescher ce courrier pour vous ordonner d’aller vous mesme à Saint Germain et de prendre connoissance de l’estat de toutes choses, afin de prendre mon party sur la reponse que vous me ferez, que je desire de recevoir demain à Soissons devant que je me couche. Il n’y a que pour mon fils que j’aye de l’inquietude, car s’il n’y avoit que nous, je n’y songerois pas.
Suivant ce que vous trouverez, vous donnerez ordre à du Metz de faire meubler Saint Germain, ou vous luy direz de faire porter à Versailles les tapisseries de haute lisse qu’on a accoutumé d’y mettre. Vous ferez aussy scavoir en ce cas à Versailles qu’on meuble toutes les chambres en diligence, suivant ce que Bontemps me mande dans sa lettre qui sera cy jointe.
Je vous en envoye aussy une pour monsieur de Montausier, que vous luy rendrez, et luy ferez scavoir ensuite le party que vous croirez que je prendray, suivant ce que vous aurez vu. Mon inclination me porteroit plutost d’aller à Saint Germain d’abord. S’il y a du danger pour mon fils, je n’y veux pas songer et j’iray droit à Versailles.
Vous pourrez retenir vostre fils, s’il n’est pas party, car j’espere estre ou à Saint Germain, ou à Versailles vendredy au soir. Redepeschez moy en toute diligence. »

Louis XIV

Lettre de Louis XIV à Colbert annonçant son arrivée à Saint-Germain-en-Laye

« Arras, 30 mars 1678
J’ay oublié de vous mander de dire à du Metz de faire meubler Saint Germain. J’y seray jeudy 7 avril, sans faute, il peut compter là dessus. Vous vous y trouverez. Et pour les Conseils, ils ne commenceront que le lundy d’apres Pasques, de maniere que celuy de Finances ne sera que le mardy.
Je suis bien ayse de vous mander ce detail afin de vous oster tous les doutes que vous pourriez avoir là dessus.
Je rouvre ma lettre pour vous dire que je ne passeray pas par Clermont, et que j’iray par Compiegne et Senlis. De là, je ne scais pas encore si j’iray par Luzarches ou par Louvres. Si c’est par le dernier, je passeray dans Paris pour me rendre à Saint Germain le jour que je vous ay dit, le chemin estant plus beau par dans la ville que par la traverse.
Je verray demain Doullens, et apres, il n’y aura aucune des mes places sur cette frontiere que je n’aye vue. »

Louis XIV

Acte de baptême de Marie Mastin, fille d’un cocher de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre vicaire soussigné Marie, née en legitime mariage le mesme jour, fille de Robert Maisten, cocher de la reyne d’Angleterre, et de Rebeca Hooper, ses pere et mere, le parain Robert Bouquinham, escuyer de la reyne d’Angleterre, la marainne Elisabeth Venantes, femme de Jean Homstom, tous anglois de nation et demeurant sur cette paroisse, lesquels ont signé avec le pere present.
Robert Bucbenham, Mary V.
Robert Mastin, Coppin »

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