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Ministère des Travaux publics
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Lettre concernant les salles réclamées par le musée de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
Paris, le 26 février 1879
A monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Par votre dépêche du 6 février dernier, vous avez bien voulu me communiquer une lettre de monsieur le ministre de l’Instruction publique et une demande de M. le directeur des Beaux-Arts relatives, toutes deux, à l’achèvement, dans le plus court délai possible, de sept salles situées à l’angle nord-est du château de Saint-Germain-en-Laye et destinées à recevoir les collections du musée gallo-romaine. Vous me demandiez en même temps de vous fournir le devis des travaux à exécuter pour satisfaire à cette demande, et la lettre de M. le directeur des Beaux-Arts était accompagnée d’un plan indiquant les salles demandées par l’administration des Musées.
Sur ce plan sont bien figurées sept salles principales dont on désire la livraison, mais il indique aussi comme devant être livrées d’autres salles moins grandes, adjacentes aux premières, et qu’on ne peut faire autrement que d’achever en même temps que celles-ci. En réalité, le nombre des salles réclamées s’élève à douze, savoir :
A rez-de-chaussée : 2
A l’entresol : 4
Au 1er étage : 4
Au 2ème étage : 2
Total : 12 salles, que j’ai numérotées à l’encre rouge sur le plan annexé à la demande.
Or pour livrer ces douze salles, il faut d’abord y exécuter tous les travaux d’achèvement intérieur et ensuite les pourvoir de leur mobilier. Par suite, le devis que vous m’avez fait l’honneur de me demander a dû se décomposer en deux autres, l’un relatif aux ouvrages de maçonnerie, de carrelage, de fumisterie, de menuiserie, de serrurerie et de peinture exigés pour l’achèvement complet de ces 12 salles, lequel devis s’élève à la somme de : 34072 f. 95
Et l’autre, relatif à leur mobilier, qui s’élève à : 31491 f. 07
Ensemble : 65564 f. 02
Ce total comprend un imprévu de 1/10, ainsi que les honoraires de l’architecte.
Cette somme étant fort importante eu égard à l’ensemble du crédit que vous voulez bien accorder annuellement au château de Saint-Germain, j’ai demandé à M. le conservateur du musée gallo-romain s’il ne serait pas suffisant de lui livrer annuellement une partie des salles qu’il réclame, et s’il ne serait pas possible d’ajourner la livraison des autres à une époque ultérieure. Il est résulté de notre conversation que l’administration des Bâtiments civils peut ajourner la livraison de tout le rez-de-chaussée, des salles n° 3 et 4 de l’entresol, de la salle n° 4 du 1er étage, et de la salle n° 2 du 2ème étage. Et s l’on remarque en outre que l’ajournement du rez-de-chaussée permet de ne pas achever immédiatement le calorifère de l’angle nord-est, le premier devis se trouve réduit à la somme de : 13860 f. 00
Et le second, concernant le mobilier, à : 20640 f. 00
Ensemble : 34500 f. 00
Ce total comprend, comme le précédent, 1/10 d’imprévu et les honoraires de l’architecte. Ces travaux seraient terminés le 31 décembre 1879.
En vous adressant, conformément à votre dépêche, les renseignements qui précédent, permettez-moi d’ajouter, Monsieur le Ministre, que l’état actuel du bâtiment sud du château de Saint-Germain réclame l’emploi d’un crédit au moins équivalent à celui de l’exercice 1878 et qu’il n’en pourrait être retranché une somme de 35000 f. destinée à la livraison au musée des salles de l’angle nord-est. Il est nécessaire aujourd’hui, je devrais dire indispensable, d’achever les contreforts du bâtiment sud, d’en refaire les voûtes, d’en rétablir le comble et la couverture, et un crédit de 130000 f. serait tout à fait insuffisant pour faire face aux dépenses de ces grosses réparations en même temps qu’à l’aménagement complet des salles de l’angle nord-est. J’ose donc vous prier, Monsieur le Ministre, d’ajouter cette somme de 35000 f. au crédit que vous avez résolu d’allouer au château de Saint-Germain-en-Laye pour l’exercice 1879.
J’ai l’honneur de renfermer sous ce pli les deux devis dont j’ai parlé plus haut, la lettre de monsieur le ministre de l’Instruction publique, celle de M. le directeur des Beaux-Arts et le plan qui accompagnait ces deux lettres.
Je suis avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très humble et très obéissant serviteur.
L’inspecteur,
Eug. Choret »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant la villa achetée pour le musée de Saint-Germain-en-Laye

« Paris, le 30 janvier 1879
Mon cher ami,
Voici le renseignement que vous implorez. En janvier 1870, l’Empereur avait acheté à Saint-Germain deux maisons qui devaient être plus tard réunies aux dépendances du château. Mais ni dans le contrat, ni dans aucun autre acte ou décision administrative, il n’est parlé de cette destination. Seulement l’architecte a été autorisé à installer l’agence des travaux dans les maisons. Plus tard, la commission de liquidation les a offertes en remploi de sommes dues à l’Etat par la Liste civile, et l’affaire serait depuis longtemps terminée sans les ergoteries de l’administration des Domaines. La question est soumise au tribunal de la Seine, qui rendra son jugement mercredi prochain. Quelle que soit la décision, vous me trouverez toujours prêt à régler avec vous de manière à satisfaire tout le monde.
Votre bien dévoué,
Florimont
62, rue François 1er »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant les salles réclamées par le musée de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts
Direction générale des Beaux-Arts
Bureau de l’Enseignement
Paris, le 24 janvier 1879
Monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre et cher collègue,
Le musée de Saint-Germain possède en magasin de nombreuses antiquités dont le public n’a pas jouir jusqu’ici, faute de place pour les exposer.
Il reste peu de travaux à faire pour que l’architecte puisse livrer à ce musée cinq grandes salles et deux petites composant l’angle nord-est du château et complétant la façade septentrionale. Les salles de la façade orientale continueraient à être mises à la disposition de la société des Fêtes. Le plan annexé à cette lettre vous fera comprendre, Monsieur le Ministre et cher collègue, que les salles réclamées sont le complément nécessaire de celles qui ont déjà été livrées.
J’ai en conséquence l’honneur d’appeler tout votre bienveillant intérêt sur la demande de M. le conservateur du musée de Saint-Germain.
Agréez, Monsieur le Ministre et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Le ministre de l’Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts
Bardoux »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant l’aménagement de nouvelles salles pour le musée de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Musées nationaux
Palais du Louvre, le 7 mars 1878
Monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre et cher collègue,
L’architecte du château de Saint-Germain a livré à la direction des Musées nationaux trois salles nouvelles situées à l’entresol et destinées à recevoir les antiquités de l’époque gallo-romaine qui figuraient provisoirement, depuis 1867, dans des salles inachevées du même étage. Ces salles sont indispensables au musée, qui possède en magasin de quoi les remplir. Elles formeraient, si elles restaient inoccupées, une lacune regrettable dans la série ouverte au public. Je viens donc vous prier de vouloir bien accorder à l’architecte un crédit supplémentaire pour lui permettre d’exécuter d’urgence les travaux de peintures et de boiseries nécessaires à leur appropriation définitive.
Je serais très heureux qu’il vous fût possible de prendre une décision conforme au désir que j’ai l’honneur de vous exprimer.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Le ministre de l’Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts
A. Bardoux »

Ministère des Travaux publics

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
Château de Saint-Germain-en-Laye
Rapport à monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Vous avez alloué, par décision du 20 décembre dernier, une somme de 100000 f., imputable sur le crédit inscrit au chapitre 22 du budget du ministère des Travaux publics, exercice 1876, pour continuer les travaux de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye.
Ces travaux, commencés en 1863, se sont poursuivis chaque année sans interruption, mais à l’aide de crédits qui n’ont pas permis de les entreprendre sur plusieurs points à la fois. Une grande partie des bâtiments est cependant restaurée. Toute l’aile du nord, en façade sur le parterre, est livrée au service du musée gallo-romain depuis longtemps, ainsi que le donjon qui lui fait suite sur la place du château. Le côté est et aussi terminé comme gros-œuvre et quelques salles sont déjà occupées. La restauration de la façade du midi sur la rue du Château-Neuf est très avancée et j’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous proposer d’affecter le crédit de 100000 f. ci-dessus indiqué à la continuation de ces travaux.
Si vous voulez bien accueillir cette proposition, je vous prierai, Monsieur le Ministre, de signer le présent rapport.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mon respectueux dévouement.
Le directeur des Bâtiments civils et des Palais nationaux
E. de Cardaillac »

Il est porté en marge : « Approuvé, Versailles, le 2 février 1876, le ministre des Travaux publics, E. Caillaux »

Ministère des Travaux publics

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
Château de Saint-Germain-en-Laye
Rapport à monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Vous avez alloué, par décision du 15 février courant, une somme de 100000 f., imputable sur le crédit inscrit au chapitre 22 du budget du ministère des Travaux publics, exercice 1874, pour continuer les travaux de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye.
Toute la partie du bâtiment en façade sur la rue du Château-Neuf est presque achevée et il ne reste plus pour terminer entièrement les extérieurs qu’à poser les garde-corps des galeries du 1er étage, les balustres avec vases etc.
L’allocation ci-dessus indiquée serait employée, d’après les propositions ci-jointes de M. Millet, architecte du monument, ainsi qu’il suit :
1° façon de toutes les balustrades indiquées ci-dessus.
2° continuation de la démolition du pavillon sud de la fin du 17e siècle, emprissonnant toute l’abside de la chapelle saint Louis.
3° commencement de la restauration du pavillon sud de François 1er et la partie attenant au corps de logis sur la rue du Château-Neuf.
4° enfin commencer la restauration de la curieuse chapelle du XIIIe siècle dans les parties touchant les constructions de François 1er.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien approuver la proposition de M. Millet et de l’autoriser à prescrire les mesures nécessaires pour commencer les travaux.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de mon respectueux dévouement.
Le directeur des Bâtiments civils et des Palais nationaux
E. de Cardaillac »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Palais-Royal, le 11 février 1874
M. le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre et cher collègue,
La commission des Monuments historiques, dont l’attention a été récemment appelée sur les importants travaux que votre département fait exécuter au château de Saint-Germain, a exprimé le désir que mon administration contribuât pour une part à hâter l’achèvement de cette belle entreprise en concourant à la restauration de la chapelle, qui figure dans le devis général pour une somme de 236548 f.
En ce qui me concerne, je suis disposé, Monsieur le Ministre et cher collègue, à déférer à ce désir, et j’ai l’honneur de vous proposer en conséquence de mettre à la charge du crédit des Monuments historiques la moitié de la dépense que nécessitera la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain. Si vous agréez cette proposition, la part contribution de mon département s’élèverait à 118274 f. et serait divisée en 4 annuités à partir de 1874.
Agréez, Monsieur le Ministre et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Le ministre de l’Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts
de Fourtou »

Ministère des Travaux publics

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils et des palais nationaux
Château de Saint-Germain
Rapport à monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Vous avez alloué, par décision du 22 janvier dernier, une somme de 100000 f., imputable sur le crédit inscrit au chapitre 22 du budget du ministère des Travaux publics, exercice 1873, pour continuer les travaux de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye.
La façade de l’est est presque entièrement terminée et déjà les travaux de construction de la tourelle de l’angle sud-est sont très avancés. L’allocation ci-dessus indiquée serait employée, d’après les propositions ci-jointes de M. Millet, architecte du monument, ainsi qu’il suit :
1° achèvement de la restauration des parties hautes du bâtiment est et du pavillon de l’angle sud-est.
2° établissement des toitures définitives sur ces deux parties de l’édifice, en ajournant toutefois la façon des planchers et tout le petit œuvre.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien approuver la proposition de M. Millet et de l’autoriser à prescrire les mesures nécessaires pour commencer les travaux.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de mon respectueux dévouement.
Le directeur des Bâtiments civils et des Palais nationaux
E. de Cardaillac »

Il est porté en marge : « Approuvé, Versailles, le 10 mars 1873, le ministre des Travaux publics, de Fourtou »

Ministère des Travaux publics

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Château de Saint-Germain
Rapport à monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Par décision du 11 avril dernier, vous avez alloué une somme de 100000 f., imputable sur le crédit inscrit au chapitre 22 du budget du ministère des Travaux publics, exercice 1872, pour continuer les travaux de restauration du château de Saint-Germain. Par une seconde décision du 30 du même mois, vous avez arrêté que cette allocation de 100000 f. serait spécialement affectée à l’achèvement de la tourelle de l’angle sud et à la restauration de la façade sud du château.
Pour se conformer à cette double décision, l’architecte a fait souscrire les soumissions ci-jointes aux entrepreneurs chargés de ces travaux, savoir :
Maçonnerie : Morin-Bigle s’engage à exécuter ces travaux en se conformant aux prescriptions du cahier des charges générales et moyennant les prix de la série de la ville de Paris, exercice 1870, avec un rabais de 4 p. %
Charpente : M. Tellier s’engage à exécuter ces travaux aux mêmes conditions, rabais 5 p. %.
Menuiserie : M. Berthier s’engage à exécuter ces travaux aux mêmes conditions, rabais 5 p. %.
Serrurerie : M. Moutier s’engage à exécuter ces travaux aux mêmes conditions, rabais 5 p. %.
Peinture et vitrerie : Louis dit Larible s’engage à exécuter ces travaux aux mêmes conditions, rabais 6 p. %.
Sculpture : M. Corbel s’engage à exécuter ces travaux aux mêmes conditions et moyennant les prix établis dans sa précédente soumission.
Sculpture : M. Libersac s’engage à exécuter ces travaux aux mêmes conditions et moyennant les prix établis dans sa précédente soumission.
Ces soumissions, régulièrement rédigées, comprennent des travaux qui ne sont que la continuation des ceux commencés il y a plusieurs années et qui, à raison de leur nature spéciale, peuvent être l’objet d’un marché de gré à gré, conformément aux dispositions de l’article 39 du règlement du 18 décembre 1867 sur la comptabilité des Bâtiments civils.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous proposer de vouloir bien approuver ces soumissions et de signer le présent rapport et l’arrêté ci-joint.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’honneur de mon respectueux dévouement.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac »

Il est porté en marge : « Approuvé, Versailles, le 12 juin 1872, le ministre des Travaux publics, R. de Larcy »

Ministère des Travaux publics

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Rapport à monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Vous avez alloué, par décision du 10 de ce mois, une somme de 100000 francs, imputable sur le crédit inscrit au chapitre 21 du budget du ministère des Travaux publics, exercice 1872, pour continuer les travaux de restauration du château de Saint-Germain.
La façade de l’est est presque entièrement terminée et l’allocation ci-dessus indiquée sera spécialement affectée à l’achèvement de la tourelle de l’angle sud-est et à la restauration de la façade sud sur la rue du Château-Neuf.
Le crédit de 100000 francs serait réparti ainsi qu’il suit :
Maçonnerie : 73090 f. 48 c.
Charpente : 4000 f.
Menuiserie : 5000 f.
Serrurerie : 5500 f.
Peinture et vitrerie : 1000 f.
Sculpture : 2000 f.
Total des travaux : 90590 f. 48 c.
Honoraires, frais d’agence et traitements des concierge et gardien des travaux : 9409 f. 52
Total égal au crédit : 100000 f. 00
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous prier de vouloir bien approuver cette répartition et autoriser l’architecte à commencer immédiatement les travaux.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respectueux dévouement.
Le directeur des Bâtiments civils
E. de Cardaillac »

Il est porté en marge : « Approuvé, Versailles, le 30 avril 1872, le ministre des Travaux publics, R. de Larcy »

Ministère des Travaux publics

Rapport concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Direction des Bâtiments civils
Château de Saint-Germain-en-Laye
Rapport à monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Par décision du 21 octobre dernier, vous avez alloué une somme de cent mille francs, imputable sur le crédit inscrit au chapitre 24 du budget, exercice 1871, pour continuer les travaux de restauration du château de Saint-Germain et d’appropriation de plusieurs salles au service du musée gallo-romain.
D’après les propositions de M. Milet, architecte du château, cette somme de 100000 francs serait employée ainsi qu’il suit :
1° achèvement des deux grandes salles à quatre croisées du 1er et du 2ème étage joignant l’escalier d’honneur et dépendant de l’angle nord-est du château, y compris le mobilier nécessaire pour livrer ces salles au service du musée gallo-romain.
2° continuation de l’escalier sis à l’est des bâtiments méridionaux.
3° continuation de la restauration et de la construction des contreforts et éperons de tout l’angle sud-est.
4° reprises en sous-œuvre dans les éperons sur la cour.
J’ai l’honneur de vous proposer, Monsieur le Ministre, de vouloir bien approuver cette répartition et autoriser l’exécution des travaux qu’elle comporte.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respectueux dévouement.
Le directeur des Bâtiments civils,
E. de Cardaillac »

Il est porté en marge : « Approuvé, Versailles, le 8 novembre 1871, le ministre des Travaux publics, Pour le ministre et par autorisation, le secrétaire général, G. de Boureuille »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant la remise au département de la Guerre de la totalité de la vénerie de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
7ème division
Bâtiments civils
République française
Liberté, égalité, fraternité
Paris, le 25 avril 1849
Monsieur,
Je vous annonce que j’ai décidé que le bâtiment de l’ancienne vénerie de Saint-Germain serait remis en totalité à M. le ministre de la Guerre pour le service de son administration. En conséquence, je vous autorise à faire cette remise à M. le commandant du Génie chargé du casernement de Saint-Germain lorsqu’il aura reçu les instructions nécessaires.
Quant au mobilier que renferme encore le bâtiment, je viens de prier M. le liquidateur général de la Liste civile de le faire enlever et transporter dans les magasins du garde meuble. Vous voudrez bien vous entendre à cet effet avec l’agent qui procédera à cet enlèvement.
Recevez, Monsieur, l’assurance de ma considération.
Le ministre des Travaux publics »

Ministère des Travaux publics

Lettre demandant la remise au département de la Guerre de la vénerie de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Guerre
Service du Génie
Matériel
République française
Liberté, égalité, fraternité
Paris, le 14 novembre 1848
Au ministre des Travaux publics
Citoyen ministre et cher collègue,
L’impossibilité de loger dans les bâtiments militaires de Saint-Germain, même en resserrant les lits, le bataillon de dépôt qui doit y prendre garnison le 1er décembre prochain m’oblige à vous demander la cession au département de la Guerre du bâtiment dit la vénerie.
Cette dépendance du château, dont le premier étage jadis occupé par les employés des chasses est encore aujourd’hui vacant, pourrait recevoir environ 80 à 100 hommes.
Il importe que je puisse disposer de ce local à l’époque précitée, pour ne pas être obligé de disperser une partie de la garnison dans des logements particuliers, ce qui serait nuisible à la discipline et onéreux pour les habitants.
Faites-moi connaître, je vous prie, sans le moindre retard, si vous consentez à cette cession, afin que les travaux que comporte le bâtiment de la vénerie pour être approprié au logement de la troupe puissent être entrepris et terminés avant l’arrivée du dépôt.
Salut et fraternité.
Pour le ministre de la Guerre
Le sous-secrétaire d’Etat
Charras »

Ministère des Travaux publics

Procès-verbal de la remise au département de la Guerre d’une partie de la vénerie de Saint-Germain-en-Laye

« L’an mil huit cent quarante-huit, le vingt-huit novembre, conformément à la lettre de M. le ministre de la Guerre en date du vingt-cinq novembre et à celle de M. le ministre des Travaux publics en date du vingt et un novembre, nous Charles Gustave Dubois, chef de bataillon du Génie en chef à Saint-Germain-en-Laye, et Alexandre François Adolphe Chalamel, régisseur des domaines nationaux en la dite ville, nous sommes rendus au lieu dit la vénerie, ancienne propriété de la Liste civile, situé à l’entrée de l’avenue des Loges.
Reconnaissance faite des lieux qui sont tous en bon état, à l’exception de la couverture de bâtiment sud-est à gauche en entrant par la porte principale, M. le régisseur des Domaines a remis à la disposition du commandant du Génie pour le service de la Guerre les divers bâtimens composant la vénerie, sous la réserve suivante, ainsi qu’il est indiqué sur les lettres ministérielles précitées :
M. le ministre des Travaux publics conserve pour le service de son administration les locaux ci-après désignés :
1° deux pièces situées au rez-de-chaussée du bâtiment sud-est actuellement occupées par le concierge
2° tout le premier étage du dit bâtiment sud-est.
De tout quoi nous avons dressé le présent procès-verbal qui, après lecture faire, a été signé par le commandant du Génie et le régisseur des Domaines nationaux.
Fait double à Saint-Germain-en-Laye les jours, mois et an que dessus.
Le régisseur des Domaines nationaux
Chalamel
Le chef de bataillon du Génie en chef
G. Dubois »

Ministère des Travaux publics

Lettre appuyant la demande d’autorisation d’établir un hippodrome sur le parterre de Saint-Germain-en-Laye

« Département de Seine-et-Oise
Arrondissement de Versailles
Mairie de Saint-Germain-en-Laye
Bureau des Travaux publics
République française
Liberté, égalité, fraternité
Saint-Germain-en-Laye, le 4 mars 1851
Monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Par ma lettre du 3 de ce mois, j’ai eu l’honneur de solliciter de votre bienveillance l’autorisation nécessaire pour l’établissement d’une arène ou hippodrome sur le parterre de Saint-Germain, mais j’ai remarqué que j’avais omis de vous faire connaître dans quelle partie de cette promenade cet établissement pourrait être le plus convenablement placé sans nuire, en aucune manière, à la disposition actuelle.
Une partie du quinconce existant en face de la rue du Boulingrin pourrait être parfaitement approprié à cet effet, et il suffirait de faire abattre quelques arbres (tilleuls) placés au centre et qui, par leur rapprochement les uns des autres, entretiennent dans cette partie du parterre une humidité constante. Sous ce rapport, ce serait une amélioration. D’un autre côté, les arbres dont il s’agit sont généralement rabougris, d’une chétive venue, et leur enlèvement du centre du quinconce ne peut laisser le moindre regret. Les parties au pourtour seront réservées et profiteront nécessairement davantage lorsqu’elles se trouveront plus aérées.
J’ose espérer, Monsieur le Ministre, que vous daignerez nous accorder en cette circonstance un témoignage de votre intérêt pour la seconde ville du département de Seine-et-Oise.
J’ai l’honneur d’être avec la plus haute considération, Monsieur le Ministre, votre très humble et très obéissant serviteur.
Le maire de Saint-Germain-en-Laye
Quentin de Villiers »

Ministère des Travaux publics

Procès-verbal de prise de possession par le département des Travaux publics des parterres et de la terrasse de Saint-Germain-en-Laye

« République française
Liberté, égalité, fraternité
L’an mil huit cent quarante-neuf, le vingt-quatre octobre, en exécution du décret du gouvernement provisoire du vingt-deux mars mil huit cent quarante-huit qui place dans les attributions du département des Travaux publics les palais et monuments ayant fait partie de la dotation de l’ancienne Liste civile,
Et conformément à la délégation et aux instructions contenues dans les lettres de monsieur le ministre des Travaux publics des 21 avril et 12 juillet 1848,
Nous Louis Jean Marie Moreau, architecte du gouvernement, demeurant à Paris, rue Saint-Georges, n° 20, nous sommes transporté sur la terrasse de Saint-Germain sise à Saint-Germain-en-Laye, département de Seine-et-Oise,
Où étant nous avons trouvé
1° M. Jean-Baptiste Rihouet-Deslandes, ancien régisseur des domaines de la Liste civile, demeurant à Paris, cour des Fontaines, n° 5, délégué par M. Vavin, représentant du peuple, liquidateur général de l’ancienne Liste civile, suivant lettre du 1er août 1848, à l’effet de faire remise à l’Etat des biens composant la dotation de la Couronne
2° M. Constant Macquet, vérificateur des Domaines au département de Seine-et-Oise, demeurant à Versailles, rue des Réservoirs, n° 8, agissant conformément aux instructions contenues dans la lettre de M. Chardon, directeur de l’Enregistrement et des Domaines au département de Seine-et-Oise, du 1er mai 1849, pour l’exécution du décret du 27 avril précédent et suivant les règles établies par monsieur le ministre des Finances du 8 octobre 1848
3° M. Jules Alexandre Cailloux, architecte, demeurant à Paris, rue du Marché-Saint-Honoré, n° 25, chargé de la surveillance et conservation de la terrasse et du parterre,
Après avoir procédé ensemble à la visite détaillée de ladite terrasse et du parterre, nous avons fait la description suivante :
Ces parterre et terrasse sont situés au nord-est de la ville, sur la rive gauche de la Seine qu’ils dominent sur une grande hauteur.
Ils sont compris entre la forêt au nord et des propriétés particulières, à l’ouest et au sud, dont le pavillon dit Henri IV forme l’extrémité.
La terrasse commence au rond-point du dit parterre, et se termine à un vaste terre-plein polygonal, au-devant d’une des entrées de la forêt.
La terrasse et le parterre sont indiqués au plan ci-joint par une teinte rose.
En dehors de ce parterre et de cette terrasse sont deux propriétés nationales, l’une appelée hôtel de Lalande, située dans l’extérieur de la ville à l’extrémité de l’avenue du Boulingrin, l’autre ayant façade sur le chemin de fer, derrière les bâtimens du parterre, et appelée hôtel Clérambourg.
Ces deux immeubles sont indiqués au plan par une teinte verte.
Le parterre est divisé en grands massifs par des avenues régulièrement plantées d’arbres à haute tige.
La partie la plus rapprochée de la grille du château, au-devant de la tranchée du chemin de fer, contient des parterres de fleurs et plates-bandes de gazon entourés de treillages.
Les massifs en suite sont plantés de grands arbres en quinconces. Ils s’étendent jusqu’à l’allée et au rond-point où comment la grande terrasse.
Le sol du quinconce se termine de ce côté en terre-plein, d’où on descend au sol du rond-point par deux escaliers droits.
Lors de l’établissement de la gare du chemin de fer, des bosquets et taillis autrefois dans la forêt ont été annexés au parterre.
Ils sont divisés en massifs irréguliers, dont l’un renferme une enceinte treillagée et à l’intérieur deux glacières ; chacune est surmontée d’un talus, soutenu du côté du nord par un mur percé d’une porte.
Les bosquets renferment en outre dans la partie la plus rapprochée de la terrasse une maison entourée de bâtimens et dépendances, le tout inhabité et en ruines. Le mur de l’enceinte qui existait au-devant est actuellement détruit ; il ne reste plus que le portail.
La grande terrasse est séparée de la forêt dans toute sa longueur par un mur de clôture et plantée d’une rangée régulière de grands arbres parallèle et à quinze mètres de distance du mur.
Au-devant, une large avenue gazonnée dans la largeur comprise jusqu’au mur de soutènement, sur le sommet duquel est une suite de barrières dans tout la longueur.
La partie comprise entre les arbres et le mur est divisée par une haie en deux parties, l’une de 3 m. 00 environ de largeur, formant contr’allée auprès des arbres, l’autre cultivée en potager et concédée à des agents forestiers et aux hospices.
Le terre-plein à l’extrémité est gazonné comme l’avenue. La grille d’entrée sur le parc se compose de trois travées ; celle du milieu entre deux piles en pierre, ouvrante à deux ventaux avec deux repos. Le pavillon de garde auprès, quoique sur le sol de la terrasse, fait partie de la forêt et dépend de l’administration des Domaines.
Les murs de soutènement du terre-plein de la terrasse et du rond-point sont semblables et construits en moellon de grand appareil, avec bandeau et banquette en pierre. Ils sont précédés d’un tour d’échelle.
La terrasse et le parterre sont mis en communication avec les terrains inférieurs, la terrasse auprès du terre-plein par une rampe en pente douce fermée par une grille, le parterre par une suite d’escaliers droit dont l’entrée fermée par une grille est entre le rond-point et le pavillon Henri IV.
Le parterre a plusieurs entrées sur la ville : ce sont les grilles dites du Boulingrin, de la Place du Château, de la Route de Pontoise et des Loges, s’ouvrant sur les rues, places, route et avenues du même nom, et sur la forêt un pont fermé par une barrière traversant le fossé de clôture.
Auprès de la grille du Boulingrin est l’habitation d’un surveillant.
Elle se compose d’un petit bâtiment élevé sur caves voûtées d’un rez-de-chaussée et d’un étage mansardé, d’une cour à la suite, close par un treillage, renfermant le four couvert par un appentis et un hangar.
Derrière, et dans toute la longueur, d’un jardin, du bâtiment et de la cour, fermé par une haie dans l’alignement de la rue des Arcades.
La grille du Boulingrin se compose de cinq travées à barreaux en fer, entre deux piles en pierre. La travée du milieu ouvrante à deux venteaux, les autres sur bahuts en pierre.
La clôture à la suite de la grille au devant de la propriété particulière appelée Cité Médicis consistait dans un mur en pierre et moellon de 50 c. d’épaisseur. Les propriétaires avaient obtenu de l’administration de l’ancienne Liste civile la permission de le remplacer par une grille. Ce mur a été démoli et n’est pas encore remplacé.
Le mur à la suite au devant du terrain attenant au château est précédé d’une treillage formant hémicycle. Ce terrain est loué par l’administration des Domaines à un agent du ministère de la Guerre. Il a une porte de sortie sur le parterre. Au devant de ce mur d’enceinte est un terre-plein auquel donnent accès trois escaliers en pierre.
La grille de la place du château comprend treize travées, dont deux ouvrantes à deux ventaux, le reste sur bahut en pierre précédé d’un trottoir sur la place.
La grille de Pontoise comprend onze travées. Celle du milieu seule ouvrante. Elle est appuyée à chaque extrémité à une pile surmontée d’un vase formant la tête d’un mur en hémicycle. Celui de droite appartient à une propriété particulière. Celui de gauche se lie au pavillon de surveillant qui fait partie de la propriété nationale.
Ce logement se compose d’un pavillon d’habitation avec une cour. Il est élevé, comme le précédent, sur caves voûtées d’un rez-de-chaussée et d’un premier en mansardes.
Sur un des côtés de la cour, un petit bâtiment composé d’un rez-de-chaussée et d’un premier couvert en ardoises.
Grille de l’avenue des Loges
Neuf travées semblables aux précédentes. A chaque extrémité, une pile surmontée d’un vase.
Le fossé ou saut-de-loup au bord de la forêt est revêtu du côté du parterre par un mur en maçonnerie avec banquette en pierre.
La barrière sur la forêt est en fer entre deux piles en pierre. Elle ouvre en trois parties, celle du milieu à deux ventaux. De chaque côté du pont un parapet en pierre supportant une jouée de barrières appuyées aux piles de pierre de la porte. Ces jouées sont en bois.
L’espace entre la dernière rangée d’arbres de l’allée du parterre et la façade de chacune des maisons comprises depuis l’avenue du Boulingrin jusqu’au pavillon Henri IV inclusivement a été concédé à divers titres et conditions aux propriétaires et clos par des treillages et des haies.
Il en est de même des propriétés particulières comprises entre les grilles de la place du château et de la route de Pontoise pour lesquelles les terrains concédés consistant dans : un espace triangulaire clos par un treillage en bois au-devant de la propriété Rigal occupée par un restaurant près de la grille de la place du Château.
Un autre terrain au devant de la propriété à la suite, en allant vers la grille de Pontoise, appartenant à M. Vasson et Cie, de 40 m. 00 sur 9 m. 00 divisé en deux par une allée correspondante à la porte d’entrée de la maison, concession renouvelée, sous toutes réserves, par une lettre de M. le ministre des Travaux publics du 23 septembre 1848.
Un troisième terrain en triangle au devant de la propriété Rouget, auprès de la grille de Pontoise, clos par un treillage dans l’alignement de la première rangée d’arbres.
Ces immeubles, tels au surplus que le tout est figuré et indiqué dans les plan et inventaire dressés en vertu de l’article 6 de la loi du 2 mars 1832, savoir : terrasse, parterre et dépendances sous les nos 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 18, 32, 98, 99 ; terrains loués et concédés soue les nos 1, 2, 3, 13, 14, 15, 16, 17, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 25 bis, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 66, 97, 121, 121 bis, 122 et 122 bis, page de l’atlas 108.
Nous avons ensuite dressé un inventaire des objets immeubles par destination, indiqué l’état des constructions, leur superficie, les frais d’entretien annuels, les servitudes, le tout compris dans les état et plan ci-annexés et signé des parties présentes.
Prise de possession
La description qui précède et l’inventaire des objets immobiliers par destination ayant été reconnu exacts, M. Richard Delandes es noms qu’il agit a déclaré faire remise à l’Etat du parterre et de la terrasse de Saint-Germain, avec toutes leurs dépendances, et à l’instant nous en avons pris possession au nom de M. le ministre des Travaux publics, qui en donne décharge à la Liste civile, sous toutes réserves de droit et pour le dit immeuble être administré conformément à la loi du 22 mars 1848, étant exceptés de la présente prise de possession l’hôtel Lalande et l’hôtel Clérambourg, remis à l’administration des Domaines comme bien productifs, en exécution du décret précité du 27 avril 1848 et suivant un procès-verbal en date au commencement du 7 février 1850, ainsi que les terrains loués ou concédés faisant partie de la terrasse et du parterre ci-dessus désignés.
En foi de quoi nous avons dressé le présent procès-verbal, fait entre nous en triple exemplaire et clos à Saint-Germain le sept février mil huit cent cinquante.
Et ont MM. Richard-Deslandes, Macquet et Cailloux signé avec nous, après lecture faite.
Richard-Deslandes, Macquet, L. Moreau, Cailloux, J. Cailloux »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant la vente des arbres abattus dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
6e division, 1er bureau
Paris, le 19 février 1849
Le ministre à M. le ministre des Finances
Monsieur le Ministre et cher collègue,
Le passage du chemin de fer atmosphérique sur le domaine national de Saint-Germain-en-Laye a nécessité divers changements dans la disposition du parterre auquel une petite partie de la forêt a été réunie. Par suite de ces changements, 15 ou 16 marronniers et 6 chênes ont été abatus et 70 tilleuls doivent aussi être arrachés. Le besoin de continuer les travaux entrepris sur ce point exige qu’il soit procédé le plus promptement possible à la vente des bois à provenir de ces arbres, et je viens, Monsieur et cher collègue, vous prier de vouloir bien donner dans ce but vos instructions à MM. les agents de l’administration des Domaines, à qui il appartient de procéder à cette vente.
Il devra être prescrit à l’adjudicataire d’enlever dans le plus court délai les arbres abatus, qui embarrassent la promenade publique, et quant aux 70 tilleuls à supprimer, je pense qu’il convient de les vendre sur pied, à la charge par l’acquéreur de les faire arracher et enlever et de combler les trous d’extraction dans les quinze jours qui suivront celui de l’adjudication, en réservant à l’administration la faculté de pourvoir à l’exécution de ces conditions aux frais de l’adjudicataire s’il n’y avait pas satisfait lui-même dans le délai indiqué.
M. Cailloux, architecte du parterre de Saint-Germain, chargé de la direction des travaux dont il s’agit, s’entendra au surplus avec l’agent que vous aurez désigné, aussitôt que vous aurez bien voulu me le faire connaître, sur les mesures à prendre à ce sujet.
Agréez etc. »

Ministère des Travaux publics

Lettre demandant l’autorisation d’établir un hippodrome sur le parterre de Saint-Germain-en-Laye

« A monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Nous avons l’honneur de vous exposer que nous désirerions établir dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye, au rond-point des quinconces, près de la porte Dauphine, une arène dite hippodrome de 110 mètres de longueur sur 70 mètres de largeur pour y faire exécuter diverses courses à cheval, en char, à l’instar des Romaines, carrousels, tournois, et représenter divers faits historiques et allégoriques de ce qui s’est passé principalement à Saint-Germain.
Les scènes que nous avons établies dans ce genre de travail et qui ont été applaudies à Paris, et en présence de tous les intérêts qui se rattachent à cette affaire, nous font espérer, Monsieur le Ministre, que vous daignerez prendre notre demande en considération et que vous nous autoriserez à construire à nos frais cette arène pour y donner des représentations de jour pendant l’été, les jours de fêtes, dimanches et mercredi, de 3 heures à 5 heures.
Le prix des places sera de 1 franc les premières, 50 c. les secondes, et gratis les troisièmes.
Nous mettons les troisièmes gratis pour être favorables au chemin de fer et à la ville de Saint-Germain.
Nous nous conformons d’avance, Monsieur le Ministre, à toutes vos instructions et aux droits que vous nous imposerez.
Nous avons l’honneur d’être, avec un profond respect, Monsieur le Ministre, vos très humbles et obéissants serviteurs.
Clavières, Vielk et Cie
83, rue Blanche à Paris,
Paris, 25 février 1851. »

Ministère des Travaux publics

Lettre appuyant la demande d’autorisation d’établir un hippodrome sur le parterre de Saint-Germain-en-Laye

« Département de Seine-et-Oise
Arrondissement de Versailles
Mairie de Saint-Germain-en-Laye
Bureau des Travaux publics
République française
Liberté, égalité, fraternité
Saint-Germain-en-Laye, le 3 mars 1851
A monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
M. Clavières et compagnie ont le projet d’établir à Saint-Germain-en-Laye un hippodrome dans le genre de celui qu’ils exploitent à Paris.
Le parterre de Saint-Germain présentant un emplacement convenable pour un établissement de ce genre, je viens, au nom des habitants de la ville, vous prier, Monsieur le Ministre, d’accorder l’autorisation nécessaire pour que cet hippodrome soit établi sur la partie du parterre qu’il vous plaira de faire désigner.
Par suite des circonstances qui se sont succédées depuis quelques années, la commune de Saint-Germain se trouve dans une position bien regrettable et il est à croire que cette position se trouverait sensiblement améliorée par un genre de spectacle qui attirerait dans la localité la population des villes et communes environnantes.
Nous osons espérer, Monsieur le Ministre, que ce puissant motif militera en faveur de la demande que j’ai l’honneur de vous adresser comme interprète des vœux du conseil municipal et de la généralité des habitants, et que vous daignerez les prendre en grande considération.
J’ai l’honneur d’être avec la plus haute considération, Monsieur le Ministre, votre très humble et très obéissant serviteur.
Le maire de Saint-Germain-en-Laye
Quentin de Villiers »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant la location du terrain de l’hippodrome établi sur le parterre de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Finances
Secrétariat général
Contrôle des administrations financières
Paris, le 30 juin 1851
Monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur et cher collègue,
Par décision du 28 avril dernier, j’ai autorisé, sous les conditions qu’indiquait votre dépêche du 7 mars précédent, et moyennant un loyer de 560 f., la location amiable aux sieurs Clavières, Vielh et Cie, à compter du 1er mars suivant, d’une partie du parterre de Saint-Germain pour y construire un hippodrome.
Cette compagnie demandant aujourd’hui la location d’une autre portion de terrain contiguë à celle dont il s’agit et sur laquelle il a déjà été établi une barrière en bois destinée à empêcher le public d’approcher du lieu de la représentation, j’ai l’honneur de vous informer que je crois devoir autoriser cette nouvelle concession aux mêmes conditions et moyennant un supplément de prix qui sera déterminé, après un simple arpentage, proportionnellement à celui fixé pour l’emplacement de l’hippodrome lui-même.
Agréez, Monsieur et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Le ministre des Finances
Achille Fould »

Ministère des Travaux publics

Lettre proposant la cession du parterre et de la grande terrasse de Saint-Germain-en-Laye à la ville

« Ministère des Travaux publics
6e division, 1er bureau
Paris, le 13 février 1851
Le ministre à M. le ministre des Finances
Monsieur et cher collègue,
J’ai reçu la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’adresser le 31 janvier dernier pour me proposer de céder à la ville de Saint-Germain-en-Laye le parterre qui dépendait autrefois du château et qui se trouve aujourd’hui placé dans les attributions de mon département.
A l’appui de cette proposition, vous m’exposez que ce parterre est d’un entretien dispendieux, qu’il est sans utilité réelle pour l’Etat et que les travaux qu’il y aurait à faire pour terminer les embellissements entrepris par l’administration de l’ancienne Liste civile entraineraient des dépenses assez considérables.
Vous ajoutez que, toutefois, cette cession ne comprendraient que les terrains d’une superficie totale de 11 h. 04 a. 65 c. qui constituaient anciennement le parterre, c’est-à-dire ceux qui sont indiqués sous les nos 7, 11 et 12 du plan dressé en exécution de la loi du 2 mars 1832 et qu’elle n’aurait lieu qu’à la conditions que ces terrains conserveraient à perpétuité la destination à laquelle ils sont aujourd’hui affectés, qu’en outre les terrains désignés au même plan sous les nos 8, 9 et 10 ainsi que les 8 hectares de terre séparés de la forêt par le chemin de fer atmosphérique seraient remis à l’administration des Domaines, qui en tirerait au profit de l’Etat le meilleur parti possible.
Le parterre dont il s’agit, Monsieur et cher collègue, étant uniquement consacré à l’agrément des habitants de la ville de Saint-Germain, je ne puis que donner mon assentiment à la mesure que vous proposez.
J’ajouterai, Monsieur et cher collègue, que cette mesure pourrait être étendue à la terrasse qui longe le parterre et la forêt. Cette terrasse, qui est le rendez-vous habituel de tous les promeneurs, procure également de grands avantages à la ville et il me paraitrait inutile, si le parterre est abandonné, que mon administration continuât de payer des agents pour la surveillance seule de la terrasse.
Dans le cas où vous ne croiriez pas devoir céder cette terrasse aux conditions que vous mentionnez pour le parterre, je vous proposerais de considérer ce terrain comme une annexe de la forêt, et de le placer dans les attributions de l’administration qui le ferait surveiller par ses agens.
Je vous serais obligé, Monsieur et cher collègue, de vouloir bien donner des ordres pour que cette affaire reçoive une prompt solution, afin que je prenne de mon côté les mesures nécessaires pour la régularisation de mon service.
Agréez etc. »

Ministère des Travaux publics

Lettre proposant la cession du parterre de Saint-Germain-en-Laye à la ville

« Ministère des Finances
Secrétariat général
Contrôle des administrations financières
Paris, le 31 janvier 1851
A monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur et cher collègue,
Il résulte de renseignements que j’ai sous les yeux qu’une parcelle de la forêt de Saint-Germain contenant 8 hectares et dans laquelle sont compris les bâtiments et les jardins qui composaient la porte Dauphine a été détachée du massif par suite de la construction du chemin de fer atmosphérique, qu’elle en est aujourd’hui entièrement séparée par un saut-de-loup et par une grille, que des travaux pour l’embellissement du parterre du château y avaient été entrepris par l’ancienne Liste civile et que, depuis la révolution de Février, le département des Travaux publics poursuit l’exécution de ces travaux.
D’après les mêmes renseignements, le parterre de Saint-Germain, désigné sous les nos 7, 11 et 12 de la 108e feuille du plan dressé en exécution de la loi du 2 mars 1832, comprend :
Le n° 7 : 9 h. 73 a. 50 c.
Le n° 11 : 64 a. 85 c.
Et le n° 12 : 66 a. 30 c.
[Total :] 11 h. 04 a. 65 cent.
La Liste civile y a réuni :
1° une pièce de terre dite le Courtillier, n° 8 du même plan, contenant : 68 a. 05 c.
2° les terrains dits le Clos du Parterre, nos 9 et 10 du même plan, comprenant deux glacières et contenant : le n° 9 : 11 a. 60 c.
Le n° 10 : 20 a. 80 c.
Si l’on y ajoute les 8 hectares de terrain séparés de la forêt par la voie de fer : 8 h.
La contenance totale du parterre se trouverait portée à : 20 h. 05 a. 10 c.
Le parterre de Saint-Germain, Monsieur et cher collègue, est d’un entretien dispendieux, sans aucune utilité réelle pour l’Etat ; son agrandissement ne ferait donc qu’entraîner, sans compensation, un surcroît de charges.
Comme il sert uniquement à l’agrément de la ville, vous penserez sans doute avec moi qu’il y aurait lieu de lui en proposer la cession gratuite, sauf rectification par une loi, à la charge, par elle, de conserver à perpétuité aux terrains dont il se compose la destination qu’ils n’ont eue jusqu’ici que par tolérance. C’est, au surplus, ce qui s’est déjà fait pour les Champs-Elysées et pour plusieurs avenues de l’hôtel des Invalides, qui ont été cédés à la ville de Paris par deux lois du 20 août 1828 et du 19 mars 1838.
L’Etat se trouverait par ce moyen exonéré d’une charge qui n’est, du reste, que volontaire de sa part, et la ville, qui aurait alors à la supporter, devrait d’autant moins hésiter à le faire qu’elle recueille seule les avantages attachés à l’existence du parterre et que l’Etat, si elle refusait, pourrait faire cesser la tolérance et disposer de l’emplacement dont il s’agit par voie d’adjudication aux enchères.
Du reste, la cession à proposer à la ville de Saint-Germain ne devrait comprendre que ce qui constituait anciennement le parterre, c’est-à-dire les terrains nos 7 et 12 du plan de 1832, de la contenance de 11 hectares 04 ares 65 centiares.
Quant aux terrains nos 8, 9 et 10 du même plan et aux 8 hectares laissés en dehors de la forêt de Saint-Germain, leur situation permettrait d’en tirer un prix de vente avantageux et ils devraient à cet effet être réunis au Domaine.
Permettez-moi, Monsieur et cher collègue, en appelant votre attention sur ce point, de vous entretenir d’une affaire qui s’y rattache naturellement.
Lors de la démolition de la porte Dauphine comprise dans la parcelle de 8 h. distraite de la forêt, le pavillon de la place Pontoise a été assigné provisoirement pour demeure au garde portier chargé de la surveillance de la nouvelle grille d’entrée. Mais ce pavillon se trouve à plus de 600 mètres du poste où doit s’exercer la surveillance du garde, ce qui accroit nécessairement les difficultés de cette surveillance.
J’ajoute qu’il n’a point encore été déféré au vœu émis par le département des Finances de voir établi une barraque pour servir d’abri au garde contre le mauvais temps.
Je ne puis à cet égard, Monsieur et cher collègue, qu’insister, dans l’intérêt du service forestier, sur la nécessité de prendre en considération les observations contenues dans les lettres écrites par mes prédécesseurs au département des Travaux publics les 26 avril 1849 et 20 février 1850.
Je vous serai donc obligé, Monsieur et cher collègue, de vouloir bien donner les ordres nécessaires pour la prompte construction de la maison de garde destinée à remplacer la maison de la porte Dauphine, conformément aux conventions arrêtées entre les agents de votre département et ceux de l’administration des forêts.
Agréez, Monsieur et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Le ministre des Finances
Ch. de Germingy »

Ministère des Travaux publics

Rapport sur la pose d‘un treillage dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Division des Bâtiments civils
1er bureau
République française
Liberté, égalité, fraternité
Paris, 30 octobre 1849
Rapport
Monsieur le Ministre,
Du côté du nouveau parterre de Saint-Germain se trouve un saut-de-loup dont les abords ne sont pas sans danger pour les promeneurs.
L’architecte propose, par la lettre ci-jointe qu’il vous adresse, Monsieur le Ministre, de prévenir les accidents qui pourraient arriver au moyen de l’établissement d’un treillage dans une longueur de 150 mètres. Il évalue à 300 francs le montant de la dépense qui résultera de l’exécution de cette mesure de sûreté.
J’ai l’honneur de vous prier, Monsieur le Ministre, de vouloir bien approuver cette dépense qui sera imputée sur le crédit d’entretien des palais nationaux (exercice 1849).
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respectueux dévouement.
Le chef de division »

Ce rapport est annoté en marge : « Approuvé, Paris, le 30 octobre 1849, le ministre des Travaux publics, Lacrosse »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant la reprise des travaux dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
6e division, 1er bureau
Paris, le 18 janvier 1849
Le ministre à M. le maire de Saint-Germain
Monsieur le Maire,
Je m’associe pleinement à la sollicitude qui vous a dicté, dans l’intérêt des ouvriers inoccupés de votre commune, les observations que vous avez adressées le 20 décembre dernier à mon prédécesseur sur les moyens de faciliter l’achèvement des travaux entrepris dans le parterre.
J’écris à M. le liquidateur général de l’ancienne Liste civile pour avoir une copie des conventions passés avec la compagnie du chemin de fer atmosphérique relativement à ces travaux, dont j’ai, au surplus, ordonné la reprise dans une mesure qui permet d’occuper une partie de vos travailleurs, et j’espère qu’à l’aide des dispositions qui pourront être prochainement prises, il sera possible de leur imprimer une plus grande activité.
Recevez etc. »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant les travaux entrepris dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Division des Bâtiments civils
1er bureau
Terrasse et parterre de Saint-Germain
Conventions arrêtées entre l’ancienne Liste civile et la compagnie du chemin de fer atmosphérique
Paris, le [vide]
République française
Liberté, égalité, fraternité
Monsieur le ministre des Finances,
Monsieur le Ministre et cher collègue,
A l’époque de l’exécution du chemin de fer atmosphérique de Saint-Germain, la compagnie chargée de ce travail fit un arrangement avec l’ancienne Liste civile pour le passage du chemin à travers la forêt et le parterre de Saint-Germain.
Le tracé de ce chemin obligeait la Liste civile à prendre de nouvelles dispositions pour la terrasse et le parterre, car il réunissait forcément à ce parterre l’extrémité de la forêt. Des plans et devis furent rédigés en 1846 et deux crédits de la somme totale de 70000 f. furent alloués par l’intendant général de la Liste civile pour l’exécution de ce projet. Les travaux entrepris en 1847 ont eu plus particulièrement pour objet la partie du terrain retranchée de la forêt, qui a été dessinée et plantée en jardin à l’anglaise. Ces travaux, arrêtés au 24 février, présentaient à cette époque une dépense totale de 35000 f. environ d’après les renseignements qui m’ont été donnés par M. Vavin.
Les travaux ont été repris par le ministère des Travaux publics dans le courant de 1848 et aujourd’hui les embellissements projets sur l’ancien parterre à la française sont en grande partie terminés, ainsi que le mur de clôture du côté de la forêt.
Or, la compagnie de chemin de fer a pris l’engagement de payer à l’administration de la Liste civile, lors des travaux dont il s’agit, 1° une somme de 20000 f. pour la construction du mur d’enceinte de la forêt et d’un pavillon de garde, et 2° une somme de 30000 f. pour indemniser en partie la Liste civile des travaux d’arrangement et d’embellissement projetés sur le parterre, sans que la compagnie ait le droit de s’immiscer dans l’exécution de ces travaux.
M. le liquidateur général m’a fait connaître que, malgré cet engagement et malgré l’exécution même d’une partie importante des travaux, aucun paiement n’a été effectué jusqu’à ce jour au profit de l’ancienne Liste civile par l’administration du chemin de fer et il m’a fait observer que si cette administration devait être mise en demeure de remplir ses engagements, il y aurait nécessairement une ventilation à établir et qu’il faisait toutes réserves dans l’intérêt de la liquidation.
J’ai cru devoir vous donner ces détails, Monsieur et cher collègue, pour répondre à votre dépêche du 15 mars dernier relative à la question de savoir si la compagnie du chemin de fer de Saint-Germain ne devait pas supporter le prix d’acquisition des terrains domaniaux occupés par ce chemin.
La copie que je vous envoie des conventions arrêtées entre la Liste civile et la compagnie vous fera connaître d’une manière précise les obligations de cette dernière lorsqu’elle obtenait du domaine de la Couronne le tracé actuel du chemin.
C’est à vous, Monsieur et cher collègue, qu’il appartient de prendre les mesures qui vous paraîtront convenable dans l’intérêt de l’Etat et de la liquidation de l’ancienne Liste civile.
Agréez, Monsieur le Ministre et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Le ministre des Travaux publics »

Cette lettre est annotée au crayon : « M. le ministre a envoyé cette lettre sans la signer. Ce 30 juin 1849 ». Le brouillon qui y est joint porte, lui, la mention : « sig. le 29 juin ».

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant les terrains utilisés par la ligne de chemin de fer à Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Finances
Secrétariat général
Contrôle des régies et administrations financières
Domaines (Seine-et-Oise)
Paris, le 15 mars 1849
M. le ministre des Travaux publics
Monsieur et cher collègue,
En m’informant par une lettre du 19 février dernier que le passage du chemin de fer atmosphérique sur le domaine national de Saint-Germain avait nécessité, dans la disposition du parterre, des changements par suite desquels divers arbres avaient été abattus et plusieurs autres devaient l’être, vous avez demandé que ces arbres fussent vendus le plus promptement possible.
Vous avez, en même temps, désigné M. Cailloux, architecte du parterre, comme l’agent de votre département avec lequel il y aurait à s’entendre pour les mesures à prendre à ce sujet.
Les instructions nécessaires pour la vente dont il s’agit viennent d’être transmises au directeur des Domaines, à Versailles, qui aura lui-même à donner au receveur à Saint-Germain l’ordre de se concerter à cet effet avec M. Cailloux.
Ainsi, sur ce dernier point, vos intentions, Monsieur et cher collègue, se trouvent dès à présent remplies.
Mais il est un autre point sur lequel je crois devoir appeler votre attention.
Aux termes de la convention passée le 10 septembre 1844 entre le ministère des Travaux publics et la compagnie du chemin de fer de Paris à Saint-Germain pour l’établissement du chemin de fer atmosphérique, convention qui a été approuvée par ordonnance du 2 novembre même année, l’Etat s’est obligé à payer à la compagnie, à titre de subvention (sans que cette subvention cependant pût excéder la somme de 1790000 f.) la moitié de la dépense qu’entraînerait la construction de ce chemin.
Or, dans la dépense mise à la charge de la compagnie entrent évidemment les prix d’acquisition des terrains employés dans cette construction.
Si donc, Monsieur et cher collègue, comme l’indique votre lettre, le chemin dont il s’agit passe sur le Domaine national, la compagnie aurait à payer à l’Etat la valeur de la portion de ce Domaine qui aurait été ainsi employée, sauf remboursement à son profit de la moitié de cette valeur sur le crédit ouvert au ministère des Travaux publics, si, toutefois, le maximum de cette subvention ne se trouvait déjà atteint.
Il y a là une question de fait qui doit être préalablement éclaircie et sur laquelle je vous serai obligé de vouloir bien me transmettre des explications.
Agréez, Monsieur et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Le ministre des Finances
H. Passy »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant la remise le jardin dit de la couronne à Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
6ème division, 1er bureau
Paris, le 15 mars 1849
Le ministre à M. le ministre des Finances
Monsieur le Ministre et cher collègue,
Au nombre des immeubles qui composent le domaine de l’Etat à Saint-Germain-en-Laye, il se trouve un terrain, dit jardin de la Couronne, d’environ 2000 m de superficie et clos de mur, lequel est contigu, d’un côté, au pénitencier militaire et longe, de l’autre, le parterre sur lequel il a son entrée.
Dans une des séances de la commission chargée d’examiner la destination à donner aux immeubles de l’ancienne Liste civile, ce terrain, dont l’utilité pour le service n’avait point été signalée, fut rangé dans la catégorie de ceux qui devront être remis à l’administration du Domaine pour être aliénés ou mis en location. Mais aujourd’hui l’architecte de la terrasse de Saint-Germain m’adresse, contre cette détermination, des observations qui me paraissent fondées.
En effet, ce terrain qui forme enclave dans le domaine de l’Etat ne pourrait être aliéné sans qu’il ne dût en résulter de véritables inconvénients soir pour le pénitencier, dont il n’est séparé que par un mur de clôture, soit pour le parterre, sur lequel il n’existe déjà que trop de propriétés particulières. Il ne pourrait, non plus, être loué sans qu’une partie de ces inconvénients ne se produisît. Il offrirait au contraire une véritable utilité au service de mon administration, en l’affectant à un lieu de dépôt pour les matériaux et à un fleuriste pour la culture des plantes destinées à l’entretien du parterre.
La valeur locative de ce terrain n’excède pas 100 f. Son aliénation ou sa mise en location serait donc sans aucun intérêt pour l’Etat, tandis que l’emploi vraiment essentiel au service qu’il m’est proposé d’en faire produirait incontestablement, dans les dépenses de mon administration, une économie de beaucoup supérieure à l’avantage de tout autre parti qu’on pourrait en tirer. Je regrette que les observations de l’architecte à ce sujet aient été si tardives, mais elles n’en sont pas moins justes et je viens en conséquence, Monsieur et cher collègue, vous prier de décider que le terrain dont il s’agit sera retranché de l’état des immeubles à aliéner et considéré comme une dépendance utile du parterre.
Agréez etc. »

Ministère des Travaux publics

Lettre demandant le paiement des travaux dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Département de Seine-et-Oise
Arrondissement de Versailles
Mairie de Saint-Germain-en-Laye
République française
Liberté, égalité, fraternité
Saint-Germain, le 4 mars 1849
A monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Vous avez eu la bonté, suivant l’avis que vous m’avez fait l’honneur de m’en donner par votre lettre du 18 janvier dernier, de prescrire la reprise des travaux du parterre de Saint-Germain afin de procurer du travail aux nombreux ouvriers de cette ville depuis si longtemps privés d’ouvrage et dont la conduite a été si recommandable, quoiqu’éprouvants les besoins les plus impérieux par suite de l’épuisement de toutes leurs ressources.
Ces travaux consistants en terrassements ont été entrepris et sont terminés depuis quelque temps déjà sans que les ouvriers qui les ont exécutés aient encore reçu le moindre à compte sur le salaire qui leur est acquis. La détresse dans laquelle ils se trouvent par suite du défaut d’occupation excitant de nombreuses réclamations à fin de paiement, j’ai cru devoir recourir directement à votre obligeance et à votre justice, Monsieur le Ministre, et vous prier de vouloir bien donner des instructions que vous jugerez les plus convenables pour que ces malheureux ouvriers soient payés dans le plus bref délai possible et de manière à faire cesser les plaintes que leur inspirent les besoins qu’ils éprouvent.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre très humble et très obéissant serviteur.
Le maire de Saint-Germain-en-Laye
Quentin de Villiers »

Ministère des Travaux publics

Lettre annonçant l’envoi d’une copie de la convention arrêtée entre la Liste civile et la compagnie du chemin de fer de Paris à Saint-Germain-en-Laye

« Ancienne Liste civile
Domaine privé
Contentieux
République française
Liberté, égalité, fraternité
Paris, le 2 février 1849
Le représentant du peuple, liquidateur général de l’ancienne Liste civile, du Domaine privé, etc.
M. le ministre des Travaux publics
Monsieur le ministre et cher collègue
D’après le désir exprimé dans la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 18 de ce mois, je m’empresse de vous envoyer copie des conventions arrêtés entre l’administration de l’ancienne Liste civile et la compagnie du chemin de fer atmosphérique et qui se trouvent consignées dans une lettre du directeur de cette compagnie en date du 24 février 1847.
Je ne puis d’ailleurs, en ce qui concerne l’indemnité de 50000 f. qui devait être payée par la compagnie à l’ancienne Liste civile, que me référer aux réserves que j’ai faites à ce sujet dans la lettre que j’ai eu l’honneur de vous écrire le 7 décembre dernier.
Agréez, Monsieur le Ministre et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Vavin »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant la vente des arbres abattus dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
7e division
Bâtiments civils
République française
Liberté, égalité, fraternité
Paris, le 29 janvier 1849
Monsieur le Ministre,
Par suite des nouvelles dispositions du parterre de Saint-Germain-en-Laye, 15 à 16 marronniers et 6 chênes ont été abattus.
De plus 70 tilleuls doivent être arrachés.
Pensant que ces arbres doivent être vendus par les Domaines, j’ai l’honneur de vous informer qu’il serait important que la vente fut opérée immédiatement, afin de débarrasser le plus promtement possible la promenade publique des arbres abattus et de permettre de faire les dispositions des carrés aussitôt l’arrachage des autres.
Dans un but d’économie, les premiers resteront sur terre jusqu’au moment de l’enlèvement par l’acquéreur et ne serait-il pas possible de vendre les tilleuls sur pied, à la charge par l’acquéreur de les arracher, faire enlever et boucher les trous dans les quinze jours qui suivront celui de la vente, stipulant au cahier des charges une clause qui puisse nous mettre en mesure de faire exécuter ces conditions aux frais de l’acquéreur, s’il ne le faisait lui-même dans le délai stipulé.
J’attendrai, Monsieur le Ministre, que vous me fassiez l’honneur de m’éclairer sur les dispositions à prendre pour diriger les travaux dans le sens des instructions que vous avez bien voulu me transmettre.
Veuillez, Monsieur le Ministre, accueillir l’assurance des sentiments respectueux de votre serviteur.
G. Cailloux
Architecte du parterre de Saint-Germain »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant les travaux entrepris dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
6e division, 1er bureau
Paris, le 18 janvier 1849
Le ministre à M. Vavin, liquidateur général de l’ancienne Liste civile
Monsieur le liquidateur général et cher collègue,
Vous avez bien voulu, à la date du 7 décembre dernier, adresser à l’un de mes prédécesseurs un plan détaillé et le devis des travaux entrepris sur le parterre de Saint-Germain-en-Laye par suite du passager sur ce parterre du chemin de fer atmosphérique, ainsi que diverses explications qu’il vous avait demandées à ce sujet. Je vous remercie de ces renseignements utiles à mon administration pour la suite à donner à cette affaire.
Comme vous l’aviez pensé, il a été pourvu sur les fonds du ministère des Travaux publics au payement des salaires des ouvriers qui ont été employés depuis le mois de mars jusqu’en juillet à la continuation des travaux dont il s’agit. Mais à l’égard des honoraires qui seraient dus à l’ingénieur auteur du projet, ils ne pourraient être applicables qu’à la rédaction même de ce projet, que je n’accepte qu’à titre de renseignement ; ils restent dès lors complément étrangers à mon administration, laquelle a, depuis le mois de mars, nommé un architecte chargé de diriger les divers travaux qui s’exécutent sur ce point.
Il me reste à vous prier de vouloir bien m’adresser une copie des conventions passées avec la compagnie du chemin de fer atmosphérique relativement au payement de l’indemnité de 50000 f., sur laquelle je vois qu’elle n’a encore effectué aucun versement. En présence de l’intérêt d’achever promptement les travaux entrepris pour occuper un plus grand nombre d’ouvriers du pays, il importe de rechercher les moyens d’obtenir l’exécution de ces conventions.
Recevez etc. »

Ministère des Travaux publics

Procès-verbal de la remise au ministère des Finances des rendez-vous de chasse de la forêt de Saint-Germain-en-Laye

« L’an mil huit cent quarante-neuf, le deux janvier, conformément à la lettre de monsieur le ministre des Travaux publics en date du vingt-neuf décembre dernier,
Nous, Alexandre François Adolphe Chalamel, régisseur des Domaines nationaux à Saint-Germain-en-Laye, et monsieur Louis Roche, garde général des forêts de l’Etat en la dite ville, nous avons par le présent fait remise à ce dernier des divers rendez-vous de chasse situés dans la forêt de Saint-Germain ainsi que du mobilier et objets mobilier garnissant les dits pavillons.
Reconnaissance faite des lieux par monsieur Roche, le régisseur des Domaines a mis à la disposition de l’administration forestière les pavillons dont il s’agit, de tout quoi nous avons dressé le présent procès-verbal qui, après lecture faite, a été signé par le garde général des forêts et le régisseur des Domaines.
Fait double à Saint-Germain-en-Laye les jour, mois et an que dessus.
L. Roche, Chalamel »

Ministère des Travaux publics

Lettre demandant la reprise des travaux dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Département de Seine-et-Oise
Arrondissement de Versailles
Mairie de Saint-Germain-en-Laye
République française
Liberté, égalité, fraternité
Saint-Germain, le 20 décembre 1848
Monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Il paraîtrait résulter d’un arrangement passé entre l’administration de l’ancienne Liste civile et la compagnie du chemin de fer de Paris à Saint-Germain qu’en raison de la cession des terrains qui a été faite à cette compagnie pour l’établissement de ses machines et de la gare, elle se serait engagée à employer à l’exécution de travaux pour l’achèvement du parterre et de la partie de la forêt qui y a été jointe une somme déterminée et que, jusqu’ici, elle n’aurait encore rien versé sur la subvention à laquelle elle est tenue.
Par suite du prolongement de la voie de fer jusques sur le plateau de Saint-Germain, la ville a consenti à allouer à la dite compagnie une somme de 200000 francs payable en dix annuités.
Bien que la troisième annuité ne soit exigible qu’au 1er avril, la ville de Saint-Germain serait disposée à en faire dès à présent l’avance dans l’espérance que cette proposition vous déterminerait, Monsieur le Ministre, a ordonné la reprise immédiate des travaux de l’ancien et du nouveau parterre, travaux suspendus depuis le mois de juin et dont l’exécution aurait l’immense avantage de procurer du travail à la classe ouvrière depuis longtemps sans ouvrage et aujourd’hui dans la dernière des misères.
J’ai déjà eu l’honneur de vous exposer, Monsieur le Ministre, que la ville de Saint-Germain a fait jusqu’à ce jour des sacrifices au-dessus de ses moyens afin de maintenir la tranquilité publique, mais qu’aujourd’hui toutes ses ressources se trouvent épuisées.
J’ose donc espérer, Monsieur le Ministre, que vous daignerez prendre en grande considération la position qui résulte pour nous des circonstances et à laquelle il ne nous est plus possible de remédier personnellement.
La question est d’autant plus grave et est d’autant plus digne de votre bienveillante sollicitude que nous avons en ce moment près de 400 ouvriers sans aucune espèce de ressources.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de ma haute considération.
Le maire
Quentin de Villiers »

Ministère des Travaux publics

Rapport sur les travaux à exécuter dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Rapport des travaux à faire pendant l’exercice 1849 dans les bâtimens situés à Saint-Germain
Parterre et terrasse de Saint-Germain-en-Laye
Travaux d’entretien courant
Service des eaux
Nettoyage du réservoir de la place du Château, éventousage des conduites de distribution, réparation sur ces conduites, ajustages des robinets d’arrêt et du flotteur, temps à employer pour arrêter l’eau en cas de réparation, forte gelée, etc. et à la remettre sur les conduites : 1000 f.
Observations : Entretien très important afin de régler le service du pénitencier et du casernement alimentés par le réservoir de la place du Château.
Parterre et terrasse
Parterre
Entretien des jardins anciens et nouveaux tel que nettoyage des allées, renouvellement des fleurs, des gazons, enlèvement des feuilles mortes, élagage des arbres, tonte des gazons, fourniture de sable, arrachage des accrues aux pieds des arbres et le long des murs de clôture et de terrasse et de l’herbe des pavages : 3000 f.
[Observations :] L’entretien de l’ancien parterre coutait jadis par marché 1400 f. 00. Ce jardin était entièrement en quinconce et gazon. Il n’y avait point de fleurs et était on ne peut plus mal entretenu. La superficie actuelle est augmentée de près du double.
Entretien du mur de clôture entre la forêt et la terrasse
Reprises de brèches : 1000 f.
[Observations :] Ce mur en très mauvais état est d’un aspect hideux du côté de la promenade.
Entretien de la barrière surmontant le mur de soutènnement de la grande terrasse
Scellements de poteaux, remplacement de lisses : 100 f.
[Observations :] Cette barrière a été restaurée il y a deux ans mais beaucoup de vieux bois ayant servis, de temps à autre quelques poteaux sont à remplacer, quelques lisses à fournir.
Entretien des 5 grilles de fermeture, 1° la grille du Boulingrin, 2° celle du Château, 3° celle de Pontoise, 4° celle des Loges, 5° enfin celle de l’Octogone (jadis la place Royale) : 200 f.
[Observations :] L’usage continuel de ces grilles occasionnent de fréquentes réparations, toujours peu importantes.
Entretien des postes de surveillants, réparations à la couverture, carreaux à remplacer, ouvertures et fermetures à mettre en état, ramonage des cheminées
Poste du Boulingrin : 100 f.
Poste de la grille Pontoise : 100 f.
Poste de la porte Dauphine : 100 f.
Poste de l’Octogone : 150 f.
[Observations :] Le poste de la porte Dauphine, dans le projet d’arrangement du parterre, doit être démoli. Un autre doit être élevé à la nouvelle entrée. Ce poste est actuellement occupé par un garde forestier qu’il serait important de loger ailleurs afin de pouvoir démolir. Le poste de l’Octogone était occupé par des agents forestiers qui ne peuvent rester dans ce pavillon que comme gardiens de la terrasse.
Immeubles en ville
Hôtel du Boulingrin
Réparations aux couvertures, remplacement des carreaux cassés, entretien des portes et fenêtres, ramonage des cheminées, nettoyage des poêles : 400 f.
[Observations :] Ce bâtiment est occupé par le régisseur et le bureau de l’architecte. Il est en fort mauvais état et les toitures sont nombreuses et vieilles.
Maison du parterre
Entretien comme ci-dessus : 150 f.
[Observations :] Cette maison est louée 700 f. 00.
Observation générale : Ces chiffres de dépense sont indispensables pour maintenir ces immeubles en état de conservation seulement, c’est-à-dire fermer les portes et croisés et réparer les couvertures et le pavage.
Bâtimens de la Vénerie
Pavillon voisin : 60 f.
Gendarmerie : 300 f.
Vénerie : 300 f.
Entretien des pavillons
Pavillons de la Muette, de Noailles, de la Faisanderie (forêt de Saint-Germain), de Butard et du Clos Toutain, forêt de Marly ou mieux bois de Fausse Repose, ensemble : 6000 f.
[Observations :] Ces travaux consistant en réparations en couvertures, aux pavages, en quelques parties de reprises, aux ravalements, en scellements de gonds, arrêts de persienne, tuyaux de descente etc. qu’il est important de faire aussitôt que possible.
Entretien des fermes
Consistant en réparations aux couvertures et aux fermetures pour tenir les lcoataires clos et couverts et éviter les avaries qui pourraient résulter d’un plus long état de chose
Ferme de Garenne, forêt de Saint-Germain, ferme du Trou d’Enfer et ferme du Petit Parc, toutes deux forêt de Marly, les trois ensemble : 3200 f.
[Observations :] Ces immeubles, sujets par leur position aux coups de vents, ont un très grand besoin d’être entretenu. Il est même indispensable d’être autorisé à faire faire les travaux dès qu’un ouragan a fait quelques dégâts afin d’éviter qu’ils ne deviennent plus graves.
Résumé des entretiens courants
Service des eaux : 1000 f.
Parterre et terrasse : 4750 f.
Immeubles en ville : 1410 f.
Pavillons de chasse : 6000 f.
Fermes : 3200 f.
Total : 16360 f.
Travaux de grosses réparations
Service des eaux
Le renouvellement des conduites amenant les eaux du réservoir commun à celui du Domaine : 12000 f.
[Observations :] L’urgence de ces travaux a été démontrée par un rapport sur les eaux de Saint-Germain adressé à M. le ministre en date du [vide].
Parterre et terrasse
La mise en état de l’ancien parterre, disposition de rampes, massif de fleurs, entourage en grillage, semis de gazon, abatis d’arbres, plantation de haies, charmilles, dressage et ensablage des allées, démolition du poste de la porte Dauphine : 18000 f.
[Observations :] Ces travaux très urgents sont réclamés avec instance par l’administration municipale de Saint-Germain pour tirer cette promenade publique de cet abandon si préjudiciable à la ville et dont n’a pu le tirer l’arrivée du chemin de fer atmosphérique. Ces travaux, l’espoir des habitans de Saint-Germain, ont en outre l’avantage de pouvoir s’exécuter par la mauvaise saison et d’offrir le moyen d’occuper une grande quantité d’ouvriers dans la misère.
La reprise des deux parties du mur de soutènement de la grande terrasse : 10000 f.
[Observations :] Non seulement il est intéressant pour la conservation du domaine d’exécuter ces travaux, mais il serait dangereux de les différer davantage.
Peinture de la barrière de la grande terrasse : 3000 f.
[Observations :] Ce travail de conservation peut être différé, bien qu’il serait préférable qu’il fût exécuté cette année.
Immeubles en ville
Hôtel du Boulingrin
La reprise dans la hauteur des deux étages d’un des angles de la cage d’escalier : 3000 f.
[Observations :] Cette partie du bâtiment menace de s’écrouler. Si les travaux ne sont point ordonnés, il faudrait étayer. La dépense pourrait s’élever à 500 f. 00.
Résumé des travaux de grosses réparations
Service des eaux : 12000 f.
Arrangement du parterre et de la terrasse : 18000 f.
Mur de soutènnement : 10000 f.
Peinture de la barrière : 3000 f.
Hôtel du Boulingrin (en ville) : 3000 f.
Total : 46000 f.
Travaux neufs
1ère partie
La construction d’un saut de loup et d’une grille en fer pour séparer la forêt du parterre. La dépense pour cette première partie doit s’élever à la somme de 18600 f.
2ème partie
La construction d’un poste de surveillance à la nouvelle entrée. Dépense : 12000 f.
3ème partie
Etablissement de conduites, bassin, jeux d’eau et pour l’embellissement des jardins. Dépense : 42000 f.
[Observations :] Ces travaux sont les suites de l’arrivée du chemin de fer atmosphérique sur le parterre de Saint-Germain. C’est pourquoi, par suite de convention entre la compagnie de chemin de fer atmosphérique et l’administration de l’ancienne Liste civile, la compagnie devait verser 5000 f. 00 au Trésor pour indemniser la Liste civile des travaux nécessités sur le parterre par son arrivée sans avoir le droit de s’immiscer en rien soit dans l’exécution soit dans la conception de ces travaux.
Résumé des travaux neufs
1ère partie : 18600 f.
2ème partie : 12000 f.
3ème partie : 42000 .
Total : 72600 f. 00 »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant la remise au ministère des Finances des rendez-vous de chasse de la forêt de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Finances
Secrétariat général
Contrôle des régies et administrations financières
Domaines et forêts
Paris, le 9 décembre 1848
M. le ministre des Travaux publics
Monsieur et cher collègue,
Par une lettre du 19 septembre dernier, M. votre prédécesseur a demandé si le département des Travaux publics devait continuer à s’occuper de l’entretien de ceux des pavillons de chasse de la forêt de Saint-Germain qui ont été compris dans le bail de la chasse de cette forêt.
Il a exprimé, en outre, le désir que le régisseur du château de Saint-Germain qui était chargé de la surveillance de ces pavillons et responsable de leur mobilier fût appelé à concourir à l’inventaire qui doit avoir lieu et qu’on l’informât des dispositions qui seront faites pour qu’il puisse livrer les bâtiments.
En annonçant que, pour faciliter la location de la chasse, le conservateur à Paris a cru devoir y comprendre la jouissance des pavillons de la Muette et de Noailles et de leurs dépendances, ainsi que des bâtiments servant aux élèves de la faisanderie, M. le directeur de l’administration des Forêts émet l’avis qu’à raison de leur affectation spéciale au service de la chasse, ces pavillons ne pouvaient recevoir une autre destination et ont dû être considérés comme faisant partie de la forêt ; que, par une conséquence nécessaire, l’administration des Forêts doit rester seule chargée de leur conservation et de leur entretien.
Je partage l’opinion de M. le directeur de l’administration des Forêts sur cette question.
Quant à la prise de possession des pavillons par le Domaine et à l’inventaire du mobilier qui devra être dressé contradictoirement par un préposé de cette administration avec un agent forestier et l’adjudicataire de la chasse, des instructions viennent d’être transmises au directeur à Versailles pour que le régisseur du château de Saint-Germain soit appelé à y concourir, d’après le désir exprimé par votre département.
Agréez, Monsieur et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Le ministre des Finances
Trouvé-Chauvel »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant les travaux réalisés et à réaliser dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
6e division, 1er bureau
Paris, le 20 novembre 1848
Le ministre à M. Varin, représentant du peuple, liquidateur général de l’ancienne Liste civile et du Domaine privé
Monsieur le Liquidateur général et cher collègue,
Monsieur le maire de Saint-Germain-en-Laye revient avec beaucoup d’insistance et, je vois le reconnaître, avec beaucoup de raison sur les observations qu’il avait déjà adressées à mon administration, après vous les avoir faites à vous-même, relativement à la nécessité de procurer de l’occupation aux ouvriers de sa commune en indiquant, comme l’opération qui atteindrait le plus convenablement et le plus utilement ce but, l’achèvement des travaux entrepris sur le parterre par suite du passage dans cette partie du domaine de l’Etat, du chemin de fer atmosphérique, travaux auxquels l’ancienne direction des domaines de la Liste civile aurait affecté, dit-il, un crédit de 45000 f.
Je suis assurément très disposé à seconder la sollicitude de M. le Maire pour ses administrés et je crois, comme lui, que les travaux dont il s’agit offrent, dans la saison actuelle, une ressource précieuse pour occuper les travailleurs. Toutefois, je suis dépourvu des renseignements nécessaires pour donner une suite raisonnée à ce projet.
Vous avez bien voulu, Monsieur et cher collègue, en écrivant à ce sujet, le 12 avril dernier, à l’un de mes prédécesseurs, lui adresser des copies des deux lettres que vous aviez reçues de M. le maire de Saint-Germain. Mais ces lettres ne contiennent sur les travaux entrepris et sur le projet d’après lequel ils s’exécutaient que des détails qui n’ont rien d’officiel. Or, ce qu’il m’importe de connaître, c’est le projet arrêté et les mesures prises par l’ancienne administration pour son exécution, d’autant mieux que des engagements envers des tiers pourraient en résulter, et qu’il est désirable, pour votre administration comme pour la mienne, de prévenir des réclamations ultérieures que ces engagements pourraient faire surgir. Cette supposition est justifiée par un passage de la lettre de M. Quentin de Villiers, du 20 mars, dans lequel il parle de grillages (ou de treillages) destinés à entourer les carrés de gazon, lesquels auraient été commandés avant le 24 février à un entrepreneur de la ville et que celui-ci était alors sur le point de suspendre, si la commande ne lui était pas confirmée. Et, d’un autre côté, vous-même, Monsieur et cher collègue, dans une lettre du 1er avril qui contient des renseignements généraux sur le service des jardins, vous fesiez observer que les travaux du parterre de Saint-Germain, suspendus à la fin de février, avaient, sur les instances de M. le Maire et d’après les ordres de M. A. Marrast, été repris dans les premiers jours de mars et que vous adresseriez au ministère des Travaux publics les mémoires des dépenses y relatives.
En cet état de choses, j’ai donc besoin de connaître :
1° le projet arrêté pour les nouveaux arrangements du parterre et sa clôture avec la forêt,
2° le point où se trouvait parvenue l’exécution de ce projet au 24 février, époque où elle a cessé de concerner l’ancienne Liste civile,
3° les travaux qui ont été faits d’urgence depuis lors, en vue d’occuper les ouvriers,
4° enfin et surtout les conventions passées avec la compagnie du chemin de fer atmosphérique, qui s’est engagée à payer à l’ancienne Liste civile, à raison des dits travaux, une indemnité, sur laquelle sans doute devront être prélevés les dépenses faites jusqu’au 24 février, mais dont le surplus doit revenir à la décharge des travaux restant à exécuter.
Vous m’obligerez, Monsieur et cher collègue, en voulant bien m’adresser ces divers renseignements, avec les documents nécessaires, aussi promptement que possible.
Agréez etc. »

Ministère des Travaux publics

Lettre demandant la reprise des travaux dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Département de Seine-et-Oise
Arrondissement de Versailles
Mairie de Saint-Germain-en-Laye
République française
Liberté, égalité, fraternité
Saint-Germain, le 25 octobre 1848
Monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Après avoir fait d’énormes sacrifices et épuisé toutes ses ressources depuis le mois de février dernier, la ville de Saint-Germain-en-Laye se trouve dans une impossibilité absolue d’occuper aujourd’hui plus de 400 ouvriers qui sont sans ouvrage.
Cette position est tellement regrettable, sous le rapport de l’humanité et de la tranquillité publique, qu’elle me détermine à recourir à votre bienveillante sollicitude et à vous prier de donner des ordres pour la reprise des travaux, qui doivent être exécutés sur le parterre de Saint-Germain.
L’ancienne Liste civile avait ouvert un crédit de 45000 francs, à employer en 1848 pour la réalisation du projet qui avait été arrêté et qui était en cours d’exécution au moment des événements de février. Tous les travaux consistant en terrassements et en plantations permettraient d’y employer des ouvriers de toutes les professions, qui obtiendraient ainsi un soulagement à leur misère.
Permettez, Monsieur le Ministre, que j’insiste auprès de vous à cet égard et que je vous prie de prendre cet exposé en grande considération.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de ma haute considération.
Le maire
Quentin de Villiers »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant les travaux réalisés et à réaliser dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
7e division, 1er bureau
Paris, le 29 mai 1848
Le ministre à M. Cailloux, architecte du parterre et de la terrasse de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur,
Le passage du chemin de fer atmosphérique sur une portion de la forêt et du parterre de Saint-Germain-en-Laye a nécessité qu’une nouvelle direction fût donnée à la clôture qui séparait ces parties des domaines de l’Etat et, par suite, le parterre s’est agrandi aux dépens de la forêt.
Des travaux ont été entrepris pour le nouvel arrangement de ce parterre. Je désire savoir quelle en est la situation actuelle, et comme leur continuation serait de nature à offrir de l’occupation aux ouvriers de la localité, mon intention est qu’ils puissent être repris aussitôt que possible.
Je vous invite donc, Monsieur, à m’adresser sans retard un rapport à ce sujet en y joignant un plan de la restauration du parterre dans les nouvelles limites qui lui sont assignées. Ce projet devra être étudié au point de vues de la stricte économie que commande l’état des finances de la République.
Vous voudrez bien y joindre un devis de la dépense où vous distinguerez celle des travaux qui devront être exécutés immédiatement de celle des embellissements que votre projet pourra comporter mais qui seraient de nature à pouvoir être ajournés et répartis sur plusieurs exercices.
J’attends ce travail très promptement.
Recevez etc. »

Ministère des Travaux publics

Pétition demandant des travaux dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« A monsieur le maire de la ville de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur le Maire,
Les ouvriers jardiniers soussignés, habitants Saint-Germain, ont l’honneur de solliciter votre intervention auprès de monsieur Chalamel, inspecteur du domaine de l’Etat en cette ville, à l’effet d’obtenir leur participation aux travaux de jardinage en cours d’exécution sur le parterre. Les soussignés ne sont portés à faire cette demande que par suite de l’interruption de leurs travaux habituels. Ils ne demandent point l’exclusion des ouvriers déjà occupés, mais ils demandent à partage avec ceux-ci le travail ultérieur, de sorte que la répartition des journées à faire soit égale entre tous. C’est-à-dire que si le nombre des travailleurs excédait celui des journées, la réduction fut proportionnelle, dut-elle réduire l’occupation de chacun à trois jours par semaine. Ils demanderaient qu’il en fût de même pour le chômage nécessité par le mauvais temps. Ils demandent aussi que le prix de la journée de celui qui conduit les travaux ne s’élève seulement qu’à un tiers en plus de la journée des ouvriers et que l’excédent de cette réduction soit également réparti entre tous, ou serve à occuper un homme de plus.
Dans l’espérance, Monsieur le Maire, que vous daignerez prendre leurs demandes en considération et que vous aurez la bonté de les soumettre à qui de droit, ils ont l’honneur d’être vos très respectueux serviteurs et administrés.
A Saint-Germain, ce 22 avril 1848
Beauvalet, Leviot, Coullarés, Saussay rue Grande-Fontaine 19
Bignat, Motté fils, Motté père, Hery, Fortier, Maillard
Blaizaux, Brard, Bouvier, Godet, Mourend »

Ministère des Travaux publics

Lettre demandant la reprise des travaux dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Département de Seine-et-Oise
Arrondissement de Versailles
Mairie de Saint-Germain-en-Laye
République française
Liberté, égalité, fraternité
A monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Par ma lettre du 17 de ce mois, je réclamais de votre sollicitude une prompte réponse aux deux demandes que j’avais adressées à M. Vavin, tendant à obtenir la confirmation d’un crédit de 45000 francs accordé dès le mois de mars 1847 pour l’achèvement de travaux entrepris sur le parterre de Saint-Germain. Ces demandes vous ont été renvoyées, la solution en étant aujourd’hui attribuée à votre département.
Je vous transmets ci-joint, Monsieur le Ministre, l’original d’une pétition que m’adressent aujourd’hui les ouvriers jardiniers de la ville, dénues d’ouvrage, à l’effet d’être employés concurremment avec les autres journaliers à la confection desdits travaux du parterre.
La ville déclare ne pouvoir occuper les pétitionnaires à ses frais, épuisée qu’elle est par les immenses sacrifices faits depuis deux mois pour alimenter près de deux cents ouvriers.
La requête incluse justifiera donc à vos yeux, Monsieur le Ministre, mon insistance à solliciter de vos soins l’obtention très prochaine du crédit susmentionné.
Il s’agit de quinze malheureux de plus à faire vivre au moyen d’un travail évidemment utile et à soustraire aux mauvais conseils du besoin et de l’oisiveté.
J’ose en conséquence vous conjurer, Monsieur le Ministre, de ne pas différer d’avantage la décision favorable que j’attends si impatiemment de votre justice et de votre humanité.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de mes sentiments de de fraternité respectueuse.
Le maire
Quentin de Villiers »

Cette lettre porte plusieurs annotations : « 27 avril 1848 », « on demande 45000 f. pour la terrasse de Saint-Germain », « dépense impossible », « M. Huet, je voudrais la première lettre de M. le maire de Saint-Germain ».

Ministère des Travaux publics

Lettre demandant la reprise des travaux dans les jardins du château de Saint-Germain-en-Laye

« Département de Seine-et-Oise
Arrondissement de Versailles
Mairie de Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain-en-Laye, le 17 avril 1848
Monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre,
Par mes lettres des 20 mars dernier et 5 avril courant, j’avais sollicité de M. le liquidateur général des biens de l’ancienne Liste civile la reprise immédiate des travaux qui doivent être exécutés sur le parterre de cette ville, ancienne dépendance de la Liste civile et auxquels un crédit de 45000 francs était destiné.
Par sa réponse en date du 12 de ce mois, M. Vavin me fait connaître qu’en vertu du décret du 22 mars dernier, le parterre ainsi que la terrasse de Saint-Germain ont cessé d’être dans les attributions de l’ancienne Liste civile et se trouvent maintenant dans celles du ministère des Travaux publics.
Je viens donc vous prier, Monsieur le Ministre, de vouloir bien prendre en grande considération la position malheureuse dans laquelle se trouve la classe ouvrière de Saint-Germain. Presque tous les ateliers ou chantiers particuliers sont fermés. Les ateliers ouverts au compte de la ville, et qui comprennent plus de 200 ouvriers, ont épuisé toutes nos ressources et sous peu de jours nous en seront réduits à les fermer. Une telle mesure ne saurait être adoptée sans présenter les plus graves inconvénients pour la tranquillité publique. J’ose donc espérer, Monsieur le Ministre, qu’en présence d’une situation semblable vous voudrez bien donner les ordres nécessaires pour la reprise immédiate des travaux du parterre au moyen du fonds de 45000 f. qui avait été accordé à cet effet par l’ancienne Liste civile.
La population entière vous sera reconnaissante, Monsieur le Ministre, de vouloir bien accueillir favorablement la demande que j’ai l’honneur de vous adresser en son nom.
Salut et respect.
Le maire
Quentin de Villiers »

Ministère des Travaux publics

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