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Archives communales de Saint-Germain-en-Laye
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Arrêt du conseil d’État concernant le bornage de la forêt du Vésinet

« Arrest du conseil d’Estat du Roy du 5 aoust 1751 qui ordonne la fixation, réunion et bornage de la forest du Vézinet avec l’ordonnance de monsieur le grand maître des Eaux et forests étant ensuite, du 12 desdits mois et an
Extrait du registre du conseil d’Estat
Le Roy estant informé que la forest de Vezinet, vulgairement dite garenne de Vezinet, n’a jamais été bornée ou que, l’ayant été, les riverains en ont supprimé les bornes pour en usurper les parties qui sont à leur bienséance, que l’on dit communément dans le pays que cette forêt contient onze cens arpens, que l’incertitude de sa véritable continence procède du peu d’attention que l’on a eu à suivre ce qui étoit prescrit par l’arrest du 26 janvier 1664 rendu pour la réformation de la forest de Saint Germain en Laye et de celle dite pour lors garenne du Vézinet, que l’assiette des forests en cas de réformation étant le premier objet qui se présente naturellement à l’esprit de tous les réformations, et qui doit faire la base de leur opération, ayant échappé alors, il n’est point étonnant que jusqu’ici les officiers d’Eaux et Forests soient demeurés dans la sécurité, qu’étant nécessaire d’y remédier, il faut recourir à tout ce qui peut conduire à une opération aussi importante, qu’il est constant que par l’article 36 dudit arrest du 26 janvier 1664, à l’occasion de la forest du Vézinet, il est dit que la garenne qui étoit lors formée dans cette forest et qui vraisemblablement lui a fait prendre le nom de garenne seroit réduite en continence suivant son ancien établissement, proche la maison du garenier et bruyères joignantes, jusqu’à la muraille qui fait la séparation de lad. garenne et des héritages des particuliers, et divisée des bois taillis qui sont de l’autre part par un fossé, et pour le surplus des bois, que les lapins en seroient détruits, conformément à l’article 35 dudit arrest, avec défenses à toutes personnes d’y en mettre, qu’à la vérité les commissaires dressèrent seulement leur procès-verbal de l’état de ladite forest, qu’il résulte dudit procès-verbal que la garenne étoit partagée en deux parties par le grand chemin de Saint Germain à Paris, qu’elle étoit en terres vaines et vagues pour la plus grande partie, que les endroits plantés en bois étoient en très mauvais état, scavoir les taillis abroutis par les lapins, dont les terriers étoient en grande quantité, que les balliveaux qui y avoient été refais étoient émondés, que, ladite forest reconnue en cet état, les officiers de la maîtrise, le procureur de Sa Majesté en la réformation et les anciens du pays appelés, ayant jugé qu’il étoit nécessaire de détruire la garenne au lieu de la cantonner, ou bien qu’il falloit la laisser subsister, attendu qu’elle étoit affermée 6000 livres, et ce dernier parti étant diamétralement opposé à la disposition dudit art. 36 de l’arrest du 26 janvier 1664, cette alternative ayant été référée à Sa Majesté, Elle ordonna que ladite garenne seroit ruinée pour y faire un lieu de chasse, ainsi qu’il avoit été du tems des rois ses pères et ayeuls, qu’en conséquence le réformateur rendit son ordonnance portant que les bois seroient recepés, la garenne ruinée et que les places vaines et vagues seroient labourées et ensemencées en glands, seines, châtaigniers, et mettre du lapin dans ladite garenne, et d’y introdire aucuns bestiaux, même sous prétexte de droit d’usages, que tous ceux faits résultans du contenu au volume de réformation de ladite maîtrise de Saint Germain ne paroissant point par aucuns actes postérieurs, que les intentions de Sa Majesté ayant été lors remplies, il y a à supposer que ces choses en sont restées là, que les riverains ont usurpé ce qu’ils ont voulu, et que les lapins ont réduit les bois de cette forest en un si total abroutissement qu’ils ne sont d’aucune espérance, que Sa Majesté, désirant connoître la véritable étendue, nature et qualité de ladite forest, et l’asseoir par des bornes immuables, Elle auroit été informée que Henri IV ayant fait construire le Château Neuf de Saint Germain en face du Vézinet, il avoit acquis des habitans du Pecq le terrein qui forme les bas jardins, en les abonnant à mille livres de taille, que depuis Louis XIII, considérrant que le Vézinet, en face du Château Neuf qu’il habitoit, ne contenoit que 284 arpens 24 perches suivant un arpentage constaté par procès verbal de 1606, il avoit acquis en 1612 des seigneurs de Chatou et de la Borde 335 arpens 92 perches et demi, suivant qu’il est mentionné en un procès-verbal de bornage de ladite année 1612, et du seigneur de Croissy 363 arpens 43 perches par contrat passé devant Robineau, notaire, le 21 janvier 1634, qu’enfin Louis XIV y réunit 418 arpens à la mesure de 18 pieds pour perche qui, réduit à 22 pieds pour perche, forment 281 arpens 4 perches, qu’il résulte suivant ce détail que ladite forêt doit contenir 1264 arpens 63 perches et demi, que Sa Majesté ne jouissant pas à beaucoup près de cette quantité, Elle a voulu y pourvoir,
Ouy le rapport,
Le Roy estant en son Conseil a fixé, quant à présent, la forest du Vézinet à 1264 arpens 63 perches et demi, sauf ses autres droits, s’il y échet. Ce faisant, Sa Majesté a ordonné et ordonne que par le sieur du Vaucel, grand maître des Eaux et Forests du département de Paris ou les officiers de la maîtrise de Saint Germain qu’il pourra commettre, il sera procédé à la visite et reconnoissance, autant que faire se pourra, des véritables limites de ladite forest, comme aussi que les contestations qui pourroient survenir lors desdites visites et reconnoissance seront par ledit sieur grand maître ou ledits officiers instruites et jugées sommairement dans le procès verbal de limitation et assiette de ladite forest, et que ce qui sera par eux statué et ordonné sera exécuté par provision, sauf et sans préjudice de l’appel au Conseil, que les appellans seront tenus de faire juger dans le mois, sinon déchus, et les jugemens, ordonnances et sentences dont aura été appellé seront exécutés selon leur forme et teneur, comme chose jugée en dernier ressort ; à l’effet de laquelle délimitation et assiette il sera préalablement, par les arpenteurs que ledit sieur grand maître nommera, procédé à l’arpentage général et à la levée du plan figuratif de ladite forest en son état actuel, pour connaître en quoi elle diffère de sa véritable continence ci-dessus déterminée. Ordonne Sa Majesté que ce qui sera jugé usurpé, et repris pour la parfaire, sera distingué et désigné sur ledit plan, ainsi que les bornes quee ledit sieur grand maître jugera nécessaire de faire planter pour l’assiette de ladite forêt. Ordonne pareillement Sa Majesté qu’après l’assiette de ladite forest par bornes apparentes, tous les riverains seront, à la requête, poursuite et diligence du procureur de Sa Majesté en la maîtrise de Saint Germain, assignés aux plus briefs délais pour représenter les titres de propriétés de leurs héritages, dont sera dressé procès-verbal par ledit sieur grand maître, ou lesdits officiers, en présence du procureur de Sa Majesté, comme aussi qu’il sera procédé à la description de l’état où se trouvera ladite forest, tant en fonds que superficie, pour lesdits procès-verbaux d’assiette, de description de titre et de l’état, nature et qualité de ladite forest rapportés au Conseil, avec l’avis dudit sieur grand maître, être ensite par Sa Majesté ordonné ce qu’il appartiendra. Fait au conseil d’Estat du Roy, Sa Majesté y étant, tenu pour les Finances. A Compiègne, le cinquième jour d’août mil sept cens cinquante un.
Signé Phélipeaux, avec paraphe.
Louis François du Vaucel, chevalier, conseiller du Roy en ses conseils, grand maître enquéteur et général réformateur des Eaux et Forests de France au département de Paris et Isle de France
Veu l’arrest du Conseil dont copie est cy dessus, et tout considéré, nous ordonnons que ledit arrest sera enregistré au greffe de la maîtrise des Eaux Forests de Saint Germain en Laye pour être exécutés selon sa forme et teneur, et en conséquence qu’au jour qui sera par nous ci après indiqué il sera procédé aux opérations portées audit arrêt, à l’effet de quoi ordonnons qu’il sera imprimé, lu, publié et affiché partout où besoin sera, et que par Collot et Ducy, arpenteurs, il sera procédé à l’arpentage général et à la lavée du plan figuratif de ladite forest en son état actuel, le tout à la diligence du procureur du Roy en ladite maîtrise, auquel nous enjoignons d’y tenir la main. Donné en notre hôtel à Paris le douze août mil sept cens cinquante un.
Du Vaucel, et plus bas Par Monseigneur, L’Eclope.
Collationné à l’original par nous écuyer, conseiller secrétaire du Roy, maison, couronne de France et de ses finances. »

Brevet de concierge du jeu de paume de Saint-Germain-en-Laye

« Aujourd’huy vingt un janvier mil sept cent soixante dix, le Roy étant à Versailles, voulant traite favorablement le sieur Lavarde, l’un des paulmiers racquetiers de Sa Majesté, Elle lui a accordé et fait don de la conciergerie du jeu de paulme à Saint Germain, vacante par la démission volontaire du sieur Lataille, pour par led. sieur Lavarde jouir de lad. conciergerie tant qu’il plaira à Sa Majesté aux mêmes privilèges, prérogatives et fonctions dont a joui ou dû jouir led. sieur Lataille, et dont jouissent ou doivent jouir les autres concierges des maisons royales. Mande et ordonne Sa Majesté au sieur marquis de Marigny, lieutenant général des provinces d’Orléanois et de Beauce, directeur et ordonnateur général des Bâtiments, jardins, arts et manufactures royales, commandeur de ses ordres, de faire jouir led. sieur Lavarde du contenu au présent brevet que pour assurance de sa volonté Sa Majesté a signé de sa main et fait contresigner par moy conseiller secrétaire d’Etat et de ses commandements et finances.
Louis
Phélypeaux
Vu par nous marquis de Marigny, conseiller du Roy en ses conseils, commandeur de ses ordres, lieutenant général des provinces d’Orléanois et Beauce, directeur et ordonnateur général des Bâtiments de Sa Majesté, jardins, arts, académies et manufactures royales, le présent brevet pour par led. sieur Lavarde jouir de l’effet d’iceluy suivant l’intention de Sa Majesté. A Versailles le 21e février mil sept cent soixante dix
Le marquis de Marigny »

Brevet d’inspecteur des Bâtiments du Roi à Saint-Germain-en-Laye

« Charles Claude de Flahaut de la Billardrie, comte d’Angiviller, conseiller du Roi en ses conseils, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint Louis, commandeur de celui de Saint Lazare, mestre de camp de cavalerie, directeur et ordonnateur général des Bâtimens du Roi, jardins, arts, académies et manufactures royales, intendant du jardin royal des plantes, associé à l’académie royale des Sciences, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Savoir faisons qu’en vertu du droit à nous attribué comme directeur et ordonnateur général des Bâtimens de Sa Majesté par l’article 42 du titre 2 de l’édit donné au mois de septembre 1776 pour réglemens généraux de l’administration des Bâtiments, de nomme et pourvoir à tous les emplois du service autres que ceux réservés pour être conférés par commission du grand sceau, et étant bien informé des bonnes vie et mœurs du sieur Nicolas Galant, de ses talens en architecture, de ses sens, suffisance, loyauté, prudhommie, capacité, expérience et bonne diligence, pour ces causes, nous l’avons nommé, établi et institué, et par ces présentes, signées de notre main, le nommons, établissons et instituons en titre, état et qualité d’inspecteur des Bâtimens du Roy au département de Saint Germain en Laye, à la résidence de Saint Germain en Laye, sauf telle autre destination que nous pourrions par la suite juger utile au bien service de Sa Majesté, pour, par ledit sieur Galant, avoir et tenir ledit emploi d’inspecteur, l’exercer sous nos ordres, en jouir et user aux honneurs, autorité, pouvoirs, franchises et libertés qui peuvent appartenir à semblables états, et percevoir, pour tous émolumens, les gages qui seront attribués audit état et emploi et dont la délivrance lui sera faite par le trésorier des Bâtimens du Roi en conséquence des distributions qui seront par nous arrêtées, en rapportant pour la première fois seulement audit trésorier copie collationnée des présentes. A la charge par ledit sieur Galant, qui sera tenu d’en prêter le serment entre nos mains, d’observer dans l’exercice de la présente commission toutes les dispositions des réglemens de l’administration des Bâtimens du Roi, et notamment les articles 37, 38, 39, 40 et 41 du titre 2 de l’édit donné au mois de septembre 1776, registré en la chambre des Comptes le 19 du même mois, et le règlement de service intérieur arrêté par Sa Majesté le 26 décembre 1776, desquels édit et règlement il lui sera remis copies avec la présente commission. Enjoignons à tous entrepreneurs d’ouvrages et d’entretiens, à tous ouvriers et autres qui auront à répondre audit sieur Galant sur les faits de la présente commission et des ordres qu’il aura reçus de nous de le reconnoître et de lui obéir et entendre, sous peine d’en répondre envers Sa Majesté et de destitution de leurs entreprises ou révocation de leurs postes, selon les circonstances. En témoin de quoi nous avons signé ces présentes, que nous avons fait sceller du sceau de nos armes et contresigner par le secrétaire de la direction des Bâtimens de Sa Majesté. Fait à Versailles ce premier jour d’avril mil sept cens soixante dix sept.
D’Angiviller
Par Monsieur,
Le directeur et ordonnateur général
Montucla
Et le 23 avril mil sept cent soixante dix sept, M. le directeur et ordonnateur général des Bâtimens de Sa Majesté étant à Versailles, ledit sieur Galant a fait et prêté, entre ses mains, le serment dont il est tenu aux termes de la commission ci-dessus, et conformément à l’article 42 du titre 2 de l’édit de septembre 1776, nous, premier commis des Bâtimens du Roi soussigné, présent.
Montucla »

Délibération du conseil de ville concernant la construction d’une caserne pour la garnison d’invalides de Saint-Germain-en-Laye

« Copie de l’extrait de la délibération du conseil de ville de Saint Germain en Laye du 13 janvier 1778
Aujourd’hui mardi treize janvier 1778, en l’assemblée du conseil de ville de Saint Germain en Laye tenu devant nous Achilles Nicolas Cousin, conseiller du Roi, président, prévôt, lieutenant général de police de Saint Germain en Laye, 3 heures de relevée,
Sont comparus les sieurs Charles Duteil, ancien sindic, Claude Faugeron, Joseph Laporte, Jean Louis Petit, Charles Cottereau, Victor Boutron des Marais, Denis Gatineau, Pierre Mellanger tous conseillers, François Chapelier, adjoint au sindicat, Claude Bon, sindic actuel,
Est aussi comparu M. Jouanin, procureur du Roi de la prévôté royale de Saint Germain en Laye.
Par le sieur sindic a été représenté et mis sur le bureau 1° une lettre à lui adressée par le sieur Duval, subdélégué de monseigneur l’intendant à Saint Germain en Laye, dattée de Paris du 25 décembre 1777, conçue en ces termes :
Monsieur l’intendant, Monsieur, se trouvant dans la nécessité de déloger incessament du château neuf la compagnie d’invalides établie à Saint Germain, pour la cazerner dans la ville, et ne voulant pas qu’il en résulta pour la ville de nouvelles dépenses, il a fait faire un plan de cazerne susceptible de loger convenablement cette compagnie. L’intention de M. l’intendant est pourvoir au loyer de cette cazerne lorsqu’elle sera construite, sans augmentation de nouvelles impositions ni prendre en aucune manière sur les revenus municipaux de la Ville. On offre à M. l’intendant de construire cette cazerne et tout ce qui en dépend dans l’espace de six mois à compter du premier janvier 1778 et de faire toutes les avances pour cette construction conformément au plan et de l’entretenir exactement, le tout moyennant 1500 l. de loyer par année, que M. l’intendant se charge d’acquiter comme je viens de le dire, sans qu’il en coûte rien de plus à la Ville. Le terrein sur lequel les cazernes seront bâties étant à la disposition de M. l’intendant, il pourrait le faire concéder à la Ville, suposé qu’elle voulût elle-même dans le tems ci dessus indiqué de six mois faire construire les cazernes à ses frais, conformément au plan ci joint, et pour la dédommager des dépenses que cet établissement lui occasionnerait, M. l’intendant offre à la Ville de lui faire payer annuellement les quinze cent livres qu’il doit affecter au loyer des cazernes.
M. l’intendant, en faisant cette proposition à la Ville, me charge de lui marquer, par la voie du sindic, qu’il n’a eu en vue que de lui donner la préférence, suposé qu’elle trouvât quelques avantages à s’approprier cet établissement aux conditions que je viens de vous marquer. Sur quoi, d’après son ordonnance ci jointe et la présente lettre que vous communiquerez au conseil de ville, il demande réponse prompte et positive en forme de délibération à l’ordinaire, laissant au choix du conseil de ville d’accepter ou de refuser la proposition ci-dessus avec la plus grande liberté, attendu qu’elle n’a pour objet que de lui offrir la préférence, ce qui est l’usage ordinaire en pareil cas.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur, avec toute l’estime et toute la considération possible, votre etc.
Signé Duval
Et 2° une ordonnance de monseigneur l’intendant en date du 17 décembre 1777 jointe à la lettre ci-dessus transcrite, portant que la présente assemblée serait convoquée.
Sur quoi, ayant mûrement délibéré, la compagnie a unanimement arrêté et arrête de remercier comme elle le fait par la présente délibération monseigneur l’intendant de sa bonne volonté et de la préférence qu’il veut bien donner à la Ville, par la raison qu’elle se trouve dans l’impossibilité d’accepter la proposition qu’il a bien voulu faire faire par lad. lettre par deux raisons, la première parce qu’elle n’est point en état de faire une avance aussi considérable, n’y ayant point de ville plus pauvre, et la deuxième parce que les habitans n’ont jamais aprouvé et n’aprouveront l’établissement de la compagnie d’invalides.
Ce fait, l’assemblée prochaine a été indiquée au mardy [vide] février prochain et ont tous les sieurs susnommés signé. »

Lettre concernant le remploi de matériaux du château pour la construction de l’aqueduc de Saint-Germain-en-Laye

« Versailles, ce 11 novembre 1784
Messieurs les officiers municipaux à Saint Germain en Laye
Je viens de m’apercevoir, Messieurs, que quoique j’aye satisfait dès le 19 du mois dernier à l’objet de votre demande du 5 en autorisant M. Peyre à vous livrer des matériaux de démolition, il m’est échapé de vous en informer directement. J’y supplée par la présente afin que l’ordre de la correspondance soit rempli et que les papiers de votre gestion rapellent en tems et lieu le compte qui sera à faire sur cet objet.
J’ai l’honneur d’être, Messieurs, votre très humble et très obéissant serviteur.
D’Angiviller »

Lettres patentes ordonnant l’ouverture de routes dans les bois environnant Saint-Germain-en-Laye

« Lettes patentes qui ordonnent l’ouverture de cinquante trois routes ou faux fuyans dans les bois des environs de Saint Germain y énoncez
Données à Versailles le 10 mars 1733
Louis, par la grâce de Dieu roy de France et de Navarre, à nos amez et féaux conseillers les gens tenans nostre cour de parlement à Paris, salut. Désirant faire percer des routes et faux fuyans dans les bois des environs de Saint Germain en Laye, et particulièrement dans la forêt des Alluets, pour la commodité de la chasse, nous aurions par arrêt ce jourd’hui rendu en nostre conseil ordonné l’ouverture de 34 routes d’une part et 19 autres routes ou faux fuyans d’autre part dans lesdits bois, des largeurs et aux endroits énoncés audit arrêt, pour l’exécution duquel nous aurions aussi ordonné que toutes lettres nécessaires seroient expédiées. A ces causes, de l’avis de notre Conseil, qui a vu l’arrêt ce jourd’hui rendu en notredit Conseil, ci attaché sous le contre scel de notre chancellerie, nous avons, conformément à icelui, ordonné et par ces présentes signées de notre main ordonnons que, sur les ordres du sieur de la Faluère, grand maître des Eaux et forêts du département de Paris, il sera par l’entrepreneur qu’il commettra incessamment procédé à l’alignement et ouverture de 34 routes ou faux fuyans, scavoir une grande route de 18 pieds de large avec fossez de 3 pieds sur deux de profondeur de chaque côté, à prendre à la porte du grand parc de Marly appellée porte Sainte Gemmes jusqu’au Chêne Ferré, de 19 autres routes ou faux fuyans de 9 pieds de large seulement, la première partant de la patte d’oye à l’entrée de ladite forêt pour aboutir près ledit Chêne Ferré, la deuxième depuis la chapelle de Ronsay jusqu’à la route Dauphine, la troisième depuis la plaine des Alluets passant aux terres de Fresne, de là audit Chêne Ferré, les 4, 5 et sixième sur les bruyères de la Marre Platte, la septième prenant à ladite patte d’oye ira dans les terres labourables et traversant les bois de Rougemont aboutira sur le bord desd. bois, la huitième à prendre de la chaussée de l’étang d’Abecour passant au travers des bois de ladite abbaye et d’une clairière qui est au milieu ira finir sur le bord de la plaine des Flambertins de Crepières vers l’Arpent le Roy, les 9, 10, 11, 12 et treizième seront alignées au haut des taillis d’Herbelay sur les bruyères ou pâtures du Poux, dont quatre aboutiront sur le chemin de Chartres à Poissy et la cinquième sur les anciennes routes dudit bois, les 14, 15, 16, 17 et dix huitième, scavoir deux sortant des taillis d’Herbelay pour aboutir l’une sur le chemin de Chartres à Poissy, l’autre autour du parc de Poncy, deux sur ledit grand chemin et la dernière sur les jardinages d’Aigremont, la dix neuvième et dernière partant du coin du parc de Bretemont en tournant sur la montagne jusqu’au lieu appellé le haut Orgeval, comme aussi treize faux fuyans ou sentiers de 4 pieds de large, scavoir 5 formant un étoile sur une pièce d’environ 13 arpens de taillis des fonds de Poncy et une qui fera le quarré du pourtour dudit bois, 3 autres dans le bois d’Abecour, dont l’une traverse les bois des Flambertins de Crepière et un autre prend sur le bord dudit bois à l’alignement du bout d’une route et traversant les terres va finir au bois de Launay, le dixième prenant à la patte d’oye du bois de Gency d’Arbere jusqu’à la traverse d’un chemin qui va à la Croix des Treize Voyes, le onzième tenant par les deux bouts sur les deux routes qui vont finir sur Romainville, le douzième partant d’un carrefour au dessus du Chêne Ferré va aboutir à un autre carrefour formé par une route ancienne et faux fuyant, le treizième prenant la Marre Platte et passant dans la Vallée Roger jusqu’à la fin dudit bois, et le quatorzième et dernier partant dudit chemin de la Croix des Treize Voyes passant dans les bois de Frêne jusqu’au bout du bois qui fini en point au lieu appellé le Clos. Ordonnons en outre que les bordures des grands chemins de ladite forêt où les charettes passent seront élaguées en la manière ordinaire, que par l’officier que ledit sieur de la Faluère jugera à propos de commettre il sera incessamment employé un nombre suffisant d’ouvriers pour élaguer les bordures desdits chemins, essarter et dresser lesdites routes, faux fuyans ou sentiers dont les propriétaires pourront faire enlever les bois qui en proviendront, que lesdits ouvriers seront payez à mesure de leur travail sur les arrêtez et ordonnances dud. sieur grand maître par le receveur général des bois et Domaines en exercice pour l’ordinaire de la présente année 1733 et qu’après la perfection desdits ouvrages il en sera fait par l’expert qu’il commettra un toisé général avec réception, dont les procès verbaux, ensemble l’état de la dépense arrêté par ledit sieur grand maître seront déposez au greffe de la maîtrise du ressort, pour être ensuite le montant de ladite dépense employé au chapitre des charges de l’état général de la généralité de Paris qui sera arrêté au Conseil pour l’ordinaire de la présente année 1733, que par l’expert qui sera nommé par ledit sieur grand maître il sera fait procès verbal d’estimation du fonds des bois qui auront été essartez pour en être les propriétaires remboursez par ledit receveur sur les ordonnances dud. sieur grand maître suivant l’employ qui en sera pareillement fait dans l’état de nos bois de l’ordinaire de ladite année 1733 et sur la représentation de leurs titres de propriété, et en rapportant par ledit receveur général l’expédition desdits procès verbaux, l’arrêté du coût desdits ouvrages et celui du remboursement desdits propriétaires avec l’extrait de leurs titres, les sommes contenues audit état lui seront passées et allouées en la dépense de ses comptes en vertu dudit arrêt et des présentes. Si vous mandons que ces présentes vous ayez à faire lire, registrer et le contenu en icelles exécuter selon leur forme et teneur. Car tel est nostre plaisir. Données à Versailles le dixième jour de mars, l’an de grâce mil sept cens trente trois et de notre règne le dix huitième.
Signé Louis, et plus bas Par le Roy, Phélypeaux, et scellées du grand sceau de cire jaune. »

Lettre concernant le remploi de matériaux du château pour la construction de l’aqueduc de Saint-Germain-en-Laye

« Copie de la lettre en répinse à celle de M. d’Angivillers du 11 dud.
Saint Germain en Laye, le 25 novembre 1784
Monsieur,
Nous avons reçu la lettre que vous nous avez fait l’honneur de nous écrire le 11 de ce mois pour nous faire part de l’autorisation que vous avez donnée à M. de Preye de nous délivrer des matériaux de démolition du château pour les emploier à la conduite des eaux. Recevez, Monsieur, nos plus sincères remerciements de votre attention. Nous aurons le plus grand soin de vous rendre un compte exact des livraisons qui nous seront faites avec M. de Peyre.
Nous sommes avec respect, Monsieur, vos etc. »

Rôle des gardes du corps du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Rolle de la monstre et reveue faicte en une place devant le chasteau de Saint Germain en Laye le huictiesme jour d’aoust mil six cens quarante deux par maitre Anthoine Dubois et maitre Leonard Mosneron, commissaire et controleur ordinaire des Guerres, a huict vingtz dix neuf hommes de guerre a pied françois des neuf vingtz desnommz et escriptz au present rolle d’une compagnie de deux cens du regiment des gardes du Roy estant soubz la charge du sieur de Montigny, leur cappitaine, sa personne absente et non comprise, celle du sieur de Burie Montigny, son filz et lieutenant qui presente lad. compagnie en bataille, l’enseigne et autres officiers presentes et comprises, celles de deux soldatz de lad. compagnie estans pour le service de Sa Majesté au château du Bois de Vincennes, absentes et neantmoins comprises et passees comme presentes en vertu d’une ordonnance du Roy cy apres mentionnee, iceluy rolle servant à l’acquit de maitre Guillaume Brossier, conseiller du Roy, tresorier general de l’exercice de ses Guerres, pour le paiement a eux fait en la ville de Paris par les mains de maitre Paul Pousseau, tresorier dud. regiment des gardes françoises le quatriesme jour de janvier ensuivant MVIc quarente trois de leur solde et entretenement du septiesme mois de monstre de lad. annee derniere MVIc quarente deux composé de XXXVI jours commancé le VIe aoust aud. an, desquelz gens de guerre au noms et surnoms suivans
Premierement
Pierre de Guignadeau, sieur de Montigny, capitaine
Pierre de Guignadeau, sieur de Burie, lieutenant
Samuel de Hazeville, enseigne
Sebastien Gaillard, sergent
Claude Lavau, fourier
Nicolas Lelong, tambour
Guillaume Desgranges, tambour
Pierre Deschamps, Phiffre
François de Narvais
Jean de Compiegne
Jullien Sortoir
Remond Roze
Pierre Thibault
Martin Petit
Jean Bollet
Guillaume des Bardilliers
Denis Fort
Adrien Bouts
Pierre Picquiere
Cgarles Ferand
Pierre Audebet
Anthoine Desvoiers
Jean François
Pierre Thiebault
Guillaume Taille
Michel Neron
Pierre Defranc
Anthoine Angour
Jacques Beranger
Georges Geste
Martin Petit
Pierre Million
Jean Large
Berthelemy Fournier
François Mironder
Germain Matart
Jean Fournier
Claude Salte
Jean Delasalle
Jacques Dervoux
Nicolas Guilon
Pierre Bouvare
Philippes Roze
Louis Allegrand
Jean Girault
Jean Mallet
René Desaye
Jacques Alleret
Pierre Davaux
Estienne de Piennes
Berthelemy Thierry
Jean Desombras
René Gougillas
Berthelemy Au
Louis Jacquelot
Philippes Morel
Jacques Desgrain
Pierre Desgrain
Pierre Levesque
Jean Bove
Mathurin Varienne
Louis Desgranges
Jean Blouet
Berthelemy Desgrain
Alexandre Delimontis
Charles Le Foureur
Pierre Leroy
Nicolas Audamons
Jean Millet
Gabriel Desroges
Louis Laplace
François Sauvage
Estienne Perye
Pierre Bonnes
Toussaint Bonnefoy
Pierre Bigore
Jean Demare
Estienne Main
Jean Perche
François Leger
Jean Auvray
Jullien Guy
Esme Grillet
François Michele
Jean Desnais
Jean Rue
Olivier Rigault
Michel Lebland
François Rossigne
Charles Delabergerie
Claude Rolpit
Jean Debaignar
François Ravel
Nicolas Berger
Jean Grier
Anthoine Ovatel
Louis Leguet
Charles Offer
Louis Age
Jean Bournouf
Nicolas Jonnar
Claude Voutange
François Rigault
Guy Despoty
Paul Bonno
Jacques Coste
Jacques Chapperon
Pierre Damour
Jean Caillou
Jean Couvreur
Louis Valland
Thomas Lebel
Noel Gaillard
Guillaume Totin
André Pressy
Louis Le Tellier
Nicolas Jallnody
Omont Noly
Estienne Boly
Sebastien Basty
Pierre Rigallot
François Gaultier
Jean Rassne
Jean Pies
Pierre Drandraux
Martin Poule
Guy Petas
François Guillaume
Jacques Durant
Guillaume Baviron
Estienne Gigs
Jacques Carré
Anthoine Thuier
Pierre Tronquart
François Quart
Jean Paturot
Philippes Ames
Robert Hurault
Philippes Tailleur
Claude Futas
Jean Legros
Pierre Mar
Pierre Dauphin
Anthoine Guy
François Delacres
Augustin Tare
Martin Leroy
Louis Vyo
Martin Amy
Louis Anger
Jacques Morel
François Lurondel
Simon Desmoulever
Pierre Aubry
Pierre Bourgeois
Mathurin Ybou
Pierre Goupy
Estienne Delamare
Jean Foucas
Nicollas Duchesne
Jacques Clement
Guillaume Beranger
Estienne Delaguerre
Jean Avons
François Clergeau
Thomas Dutellier
Jean Mareschal
Philippes Hugues
Jean Allegray
Jean Broquebin
Guillaume Bucy
François Normand
Jean Bon
Jean Lear
Mathieu Guy
Pierre Vaillant
Gilles Cadu
Simon Netixier
Denis Boucher
Nombre neuf vingtz hommes
Nous Pierre de Guignaudeau, sieur de Burie Montigny, lieutenant d’une compagnie de deux cens hommes de guerre à pied françois au regiment des gardes du Roy estant soubz la charge du sieur de Montigny, nostre père et cappitaine, Anthoine Dubois et maitre Leonard Mosneron, commissaire, controlleur ordinaire des guerres, soubzsignez, certiffions à nosseigneurs des comptes et à tous autres qu’il appartiendra ce qui ensuict, scavoir est nous Burie de Montigny, lieutenant susd., avoir des le huictiesme jour d’aoust dernier mis en bataille en une place devant le chasteau de Saint Germain en Laye et presenté aux commissaires et controlleurs des guerres susd. et deppartiz le nombre de huict vingtz dix sept hommes de guerre à pied françois des neuf vingtz desnommez et escriptz au present rolle, nostre personne, celles de l’enseigne et autres officiers presentes et comprises, tous en bon et suffisant estat et equipage de guerre pour faire service à Sa Majesté, qui en ont fait la monstre et reveue et nous ont ce jourd’huy faict payer comptant de noz solde et entretenemens du septiesme mois de monstre de l’année derniere, composé de XXXVI jours commancé le VIe dud. mois d’aoust, avec une ordonnance du Roy pour passer comme presens à lad. monstre deux soldatz de lad. compagnie absens à icelle, estans de present pour le service de Sa Majesté au chasteau du Bois de Vaincennes, la personne dud. sieur de Montigny, nostredict pere et cappitaine, absent et non compris à lad. monstre, nous Dubois, commissaire susd., avoir des led. jour VIIIe aoust dernier, veu et visitté par forme de monstre et reveue, lesd. huict vingtz dix neuf hommes de guerre à pied françois du nombre des neuf vingtz desnommez et escriptz au present rolle de lad. compagnie de deux cens du sieur de Montigny, leur capiitaine, sa personne absente et non comprise, celle du sieur de Burie Montigny, son filz et lieutenant, l’enseigne et autres officiers presentes et comprises, celles de deux soldatz de lad. compagnie estans aud. chasteau de Vaincennes, absentes, que nous avons neantmoings conquises et passees comme presentes en vertu d’une ordonnance du Roy signee Louis et plus bas Phelipeaux du deuxieme janvier 1642, expediée pour les deux mois de monstrees de lad. année derniere, desquelz VIIIxx XIX hommes de guerre, il nous en a esté presenté en bataille au lieu cy dessus declaré par led. sieur de Burie Montigny, lieutenant, le nombre de huict vingtz dix sept hommes, sa personne comprise, ausquelz apres les avoir trouvez en bon et suffisant estat et equipage de guerre pour faire service à Sa Majesté et d’iceux pris et receu le serment en tel cas requis pris a chacun, leur avons ce jourd’huy faict paier, bailler et delivrer comptant en nostre presence, ensemble ausd. deux soldatz absens, par maistre Guillaume Brossier, conseiller du Roy et tresorier general de l’exercice de ses guerres, par les mains de maistre Paul Pousteau, tresorier dud. regiment des gardes françois de Sa Majesté, la somme de trois mil cent soixante sept livres que nous leur avons ordonnee et ordonnons suivant l’estat de Sa Majesté pour leur solde et entretenement du septiesme mois de monstre de lad. annee derniere MVIc quarente deux composé de XXXVI jours commancé le VIe aoust dernier à raison des appointemens qui ensuivent, assavoir aud. sieur de Burie Montigny, lieutenant, CX l., à l’enseigne LXVI l., à deux sergens chacun XXXV l., LXX l., à un fourier, deux tambours et un fiffre, chacun XII l., XLVIII l., à quatre capporeaux corcelletz chacun XX l., IIIIxx l., à deux autres portans mousquets chacun XX l., XL l., à six lanspessades armez de corcelletz chacun XVIII l., CVIII l., à cinquante picquiers armez de corcelletz chacun XVI l., VIIIc l., à vingt six autres aussy armez corcelletz chacun XV l., IIIc IIIIxx X l., à deux lanspessades de mousquetaires chacun XVIII l., XXXVI l., à quinze mousquetaires chacun XVII l., IIc LV l., à quatorze autres chacun XVI l., IIc XXIIII l., à deux autres absens estans aud. chasteau de Vainciennes chacun XVI l., XXXII l., que nous avons faict mettre es mains dud. lieutenant pour leur delivrer suivant lad. ordonnance, à vingtz autres mousquetaires chacun XV l., IIIc l., à deux lanspessades d’harquebusiers morionnez chacun XVI l., XXXII l., vingt autres mousquetaires chacun XV l., IIIc l., à deux lanspessades d’harquebusiers morionnez chacun XVI l., XXXII l., à vingt huict harquebusiers chacun XII l., IIIc XXXVI l., et encores aud. cappitaine la somme de IIc XL l. que nous avons faict mettre es mains de sond. lieutenant pour vingt paies de XII l. chacune à raison de dix pour cent à luy acordées par Sad. Majesté pour luy donner moyen d’appointer les plus apparans de lad. compagnie, montant et revenant lesd. appointements ensemble à lad. premiere somme de IIIm CLXVII l. et les deniers revenans bons au Roy à la somme de IIIc VI l. des estatz et appointemens dud. cappitaine absent à lad. monstre, et moy Mosneron, controlleur susd., avoir assisté à lad. monstre, reveue et paiement susd. qui leur a esté ce jourd’huy faict comptant en ma presence par led. maistre Guillaume Brossier, tresorier general susd., par les mains dud. maistre Paul Pousseau, tresorier dud. regiment, en quartz, testons, francz et autre monnoye au marc suivant l’edict de Sa Majesté et en douzains, de leur solde et entretiens dud. septiesme mois de monstre de lad. année derniere cy dessus declaré, et pour le regard des paies desd. deux soldatz de Vainciennes, absens, avoir esté mis en mains dud. lieutenant pour leur delivrer suivant lad. ordonnance cy dessus declarée, dont ilz et chacun d’eulx se sont trouvez et tiennent pour contant et bien paiez et en ont quicté et quictent lesd. sieurs tresoriers et tous autres, en tesmoing de quoy, nous lieutenant, commissaire et controlleur susd., avons signé le present rolle en la ville de Paris le quatriesme jour de janvier mil six cens quarente trois.
Burie Montigny, Dubois
Mosneron »

Quittance du gouverneur de Saint-Germain-en-Laye pour ses gages de portier du château

« Nous Henry de Daillon, duc du Lude, chevallier des ordre du Roy, colonel du regiment des fuzeliers de Sa Magesté, grand mestre et capitaine general de l’artillerie de France, gouverneur et capitaine de Saint Germain en Laye, confessons avoir receus de M. [vide], conseiller du Roy, recepveur du dommaine de l’Ille de France, la somme de vingt et deux livre lessée en fons dans l’etat des charges de la ferme generalle des dommaine de l’année mil six cens soixante et quinze pour unne année de nos gages comme portier du chasteau dudict Saint Germain en Laie eschue le dernier decembre mil six cens soixante et quinze. Fait à Paris le six janvier mil six cens soixante et seize.
Henry de Daillon »

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