Affichage de 542 résultats

Description archivistique
Jacobites
Aperçu avant impression Affichage :

1 résultats avec objets numériques Afficher les résultats avec des objets numériques

Acte de baptême de Marguerite d’Aloyau à Saint-Germain-en-Laye, un sellier du roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy trentieme decembre mil six cent quattre vingt douze, a esté baptisée par moy prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Margueritte, née le jour precedent, fille de Louis d’Aloyau, et de Marie Pintret, sa femme, de cette parroisse, le parrain Nicolas Michel, sellier du roy d’Angleterre, la marainne Marguerite Pintret, femme de Michel Joseph Ducreux, pintre, demeurant sur la paroisse Saint Gervais à Paris, le parrain a signé, la marainne a declaré ne scavoir signer.
Nicolas Michel
Converset »

Acte de baptême de Jeanne Verdon, fille d’un officier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy trentieme decembre mil six cent quattre vingt douze, a esté baptisé par moi prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Sully, prieur et curé de ce lieu, Jeanne, née le vingt quattre de ce mois, fille de Gilles Verdon, officier du roy d’Angleterre, et d’Elizabeth d’Acre, sa femme, le parrain messire Roger, comte de Castelmaine, la marainne madame Marie Gavin, fille de messire Jean Gavin, gentilhomme anglois, et d’Elizabeth Gavin, ses pere et mere, touts anglois de nation demeurant dans cette parroisse, lesquels ont signez.
Converset, Mary Coffyn, Watkins »

Acte de baptême de Thérèse Molza dans la chapelle du Château-Vieux à Saint-Germain-en-Laye, le roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy deuxieme janvier mil six cent quatre vingt treze, a eté baptisé dans la chapelle du chateau vieux de ce lieu par monsieur l’abbé de Ronchy, premier aumonier du roy et de la reyne d’Angleterre, Therese, née le jour precedent, fille de messire Charles, conte de Molza, et de madame Veronique Angelotty, son epouse, italiens et demeurant dans cette parroisse, le parrain tres haut et tres puissant monarque Jacques second, roy d’Angleterre, d’Irlande et d’Escosse, la ceremonie de ce bapteme faite en presence et du consentement de messire Isaac Michel, vicaire de ce lieu, revetu de surpellis et d’estolle, qui ont signez.
Jacques R.
Jacques Ronchi
Michel »

Acte de baptême de Michel Rokisson à Saint-Germain-en-Laye, un gentilhomme du roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy dix sept fevrier mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisée par moy prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Michel, né le quinze de ce mois, fils de messire Jean Rokisson, gentilhomme anglois, et de damoiselle Marie Clark, sa femme, le parrain monsieur Michel Badingteild, gentilhomme du roy d’Angleterre, la marainne damoiselle Elizabeth Ssiliard, veuve de feu le sieur Ssiliard, gentilhomme anglois, touts anglois de nation, demeurant sur cette parroisse, lesquels ont signez.
Mich. Bedingfeil
Converset, Eliz. Celliere »

Acte de baptême de Marie Eno à Saint-Germain-en-Laye, le premier médecin du roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy vingt deuzieme fevrier mil six cent quattre vingt treiz, a esté baptisée par moi prestre, vicaire, soussigné, Marie, née le dix neuf de ce mois, fille de Gabriel Eno, confiturier de la reine douairiere d’Angleterre, et de Jeanne Bernarde, son espouze, le parrain M. le chevalier Walgrave, premier medecin du roy et de la reine d’Angleterre, la marainne madame Stafford, espouze de M. Stafford, gentilhomme anglois, touts demeurantz sur cette parroisse, lesquels ont signez.
Gulielmus Waldegrave
Michel, Mary Stafford »

Mentions de Saint-Germain-en-Laye dans les mémoires de la Cour de France de la comtesse de La Fayette

« [p. 226] Quand Lauzun eut vu le Roi, il s’en retourna trouver la reine d’Angleterre, qui venoit se rendre à la Cour, n’ayant point de nouvelles de son epoux. On dit d’abord qu’on la logeroit à Vincennes, mais le Roi jugea plus à propos de lui donner Saint Germain. Pendant qu’elle etoit en chemin, la nouvelle arriva que le prince d’Orange avoit fait arreter le roi d‘Angleterre. L’exemple de la mort tragique de Charles Ier, son pere, fit trembler pour lui. Mais le soir meme, le Roi dit, en s’en allant à son appartement, qu’il avoit des nouvelles que ce prince etoit en sureté. Un valet de garde robe françois, que Sa Majesté britannique avoit depuis longtemps, l’avoit vu s’embarquer proche de Rochester. De là, ce prince etoit venu repasser à Douvres, et ensuite avoit passé à Ambleteuse, petit port auprès de Boulogne. Le valet de chambre etoit venu devant, et avoit rapporté qu’il avoit entendu tirer le canon à Calais. Qu’apparemment c’etoit son maitre qui y arrivoit. Toute la soirée se passa sans que l’on fut etonné de n’avoir point d’autres nouvelles de l’arrivée du roi d’Angleterre. Mais le lendemain, on fut au lever fort consterné quand on vit qu’il n’y en avoit point encore. On trouvoit que la nuit etoit trop longue pour que, si le canon que l’on avoit entendu tirer à Calais eut eté pour lui, le courrier n’en fut pas arrivé. On commença à raconter le matin que milord Feversham, frere de M. de Duras, avoit eté arreté par le prince d’Orange comme il venoit lui parler de la part du roi d’Angleterre, que le prince d’Orange avoit mandé au roi d’Angleterre qu’il falloit qu’il sortit de Windsor parce que tant qu’il y seroit on ne pouvoit pas travailler aux choses necessaires pour le bien de l’Etat. Le Roi en fit quelque difficulté, mais peu de momens apres le prince d’Orange lui renvoya dire qu’il le falloit et qu’il se retirat à Hampton Court, qui est une maison des rois [p. 227] d’Angleterre. Le roi manda qu’il n’y pouvoit pas aller, parce qu’il n’y avoit aucun meuble, mais que s’il le lui permettoit et qu’il le jugeat à propos, il iroit à Rochester. Le prince d’Orange y consentit, et lui manda en meme temps que pour sa sureté il lui donneroit quarante de ses gardes pour l’y conduire. Il fallut en passer par où le prince d’Orange voulut, et le roi sortit ainsi en peu de momens de Windsor. Sa Majesté britannique fut gardée très étroitement. Le premier jour, le prince d’Orange lui avoit donné presque tous gardes catholiques et un officier : ils entendirent la messe avec lui. Quand le roi fut à Rochester, on le garda moins. Il y avoit des portes de derriere à son palais ; un domestique qui etoit au roi lui fit trouver des chevaux, dont il se servit. Il partit à l’entrée de la nuit, et se rendit à un endroit où l’attendoit un petit bateau pour le conduire à un plus grand batiment. En arrivant à la petite barque, il y trouva des paysans ivres, qui l’obligerent de boire à la santé du prince d’Orange. Sa Majesté leur donna de l’argent pour y boire encore. On contoit aussi toutes les particularités qu’avoit dites le valet de garde robe le matin, et chacun raisonnoit selon sa portée. Les uns croyoient que le prince d’Orange lui avoit fourni les moyens de s’embarquer, afin de le faire ensuite jeter dans la mer, les autres, afin de le faire transporter en Zelande, où il le retiendroit prisonnier, enfin chacun donnoit pour bon ce qui lui passoit par la tete. Le Roi etoit triste, les ministres fort embarrassés.
Le Roi etoit à la messe, n’attendant plus que des nouvelles de la mort du roi d’Angleterre, quand M. de Louvois y entra pour dire à Sa Majesté que M. d’Aumont venoit de lui envoyer un courrier qui lui annonçoit l’arrivée du roi d’Angleterre à Ambleteuse. La joie fut extreme à la Cour, et egale entre les gens de qualité et les domestiques. On depecha aussitôt un courrier à la reine d’Angleterre, qui etoit en chemin. M. le Grand etoit parti des le matin pour aller la recevoir à Beaumont. Pour le roi d’Angleterre, à ce que conta le courrier, il etoit dans un tres petit batiment, où il avoit quelques gens armés avec lui et quelques grenadiers. Il aperçu de loin un vaisseau plus gros que le sien ; il donna ses ordres pour se defendre en cas qu’il fut attaqué, mais quand ils s’approcherent il reconnut que c’etoit un vaisseau françois. La joie fut grande de part et d’autre. Il se mit dans ce vaisseau et arriva fort heureusement, mais pourtant très fatigué, car il y avoit bien du temps que ses nuits n’etoient pas bonnes.
Le Roi alla de Versailles à Chatou au devant de la reine d’Angleterre et du prince de Galles. Il y attendit, avec une fort grosse Cour à sa suite, cette reine qui arriva un moment apres. Elle fut reçue parfaitement bien. Sa Majesté britannique parla avec tout l’esprit et toute la politesse que l’on peut avoir, plus meme que les femmes ordinaires n’en peuvent conserver dans des malheurs aussi grands qu’etoient les siens. Le Roi la conduisit à Saint Germain, et fit ce qu’il put pour adoucir ses peines, qui etoient extremement diminuées par la joie d’avoir appris que le roi son epoux etoit en France et en bonne santé. Apres cela, le Roi s’en retourna à Versailles, et envoya le lendemain chez la reine une toilette magnifique, avec tout ce qu’il lui falloit pour l’habiller et tout ce qui etoit necessaire pour le prince de Galles, le tout travaillé sur le modele de ce que l’on avoir fait pour M. de Bourgogne. Avec cela, on mit une bourse de six mille pistoles sur la toilette de la reine ; on lui en avoit donné quatre mille à Boulogne.
Le lendemain, jour que le roi d’Angleterre arrivoit, le Roi l’alla attendre à Saint Germain, dans l’appartement de la reine. Sa Majesté y fut une demi heure ou trois quarts d’heure avant qu’il arrivat. Comme il etoit dans la garenne, on le vint dire à Sa Majesté, et puis on vint avertir quand il arriva dans le chateau. Pour lors, Sa Majesté quitta la reine d’Angleterre et alla à la porte de la salle des gardes au devant de lui. Les deux rois d’embrasserent fort tendrement, avec cette difference que celui d’Angleterre, y conservant l’humilité d’une personne malheureuse, se baissa presque aux genoux du Roi. Apres cette premiere embrassade, au milieu de la salle des gardes, ils se reprirent encore d’amitié. Et puis, en se tenant la main serrée, le Roi le conduisit à la reine, qui etoit dans son lit. Le roi d’Angleterre n’embrassa point sa femme, apparemment par respect.
Quand la conversation eut duré un quart d’heure, le Roi mena le roi d’Angleterre à l’appartement du prince de Galles. La figure du roi d’Angleterre n’avoit pas imposé aux courtisans ; ses discours firent encore moins d’effet que sa figure. Il conta au Roi, dans la chambre du prince de Galles, où il y avoit quelques courtisans, le plus gros des choses qui lui etoient arrivées ; et il les conta si mal que les courtisans ne voulurent point se souvenir qu’il etoit Anglois, que par consequent il parloit fort mal françois, outre qu’il begayoit un peu, qu’il etoit fatigué, et qu’il n’est pas extraordinaire [p. 228] qu’un malheur aussi considerable que celui où il etoit diminuat une eloquence beaucoup plus parfaite que la sienne.
Apres etre sortis de chez le prince de Galles, les deux rois s’en revinrent chez la reine. Sa Majesté y laissa celui d’Angleterre et s’en revint à Versailles. Presque tous les honnetes gens furent attendris à l’entrevue de ces deux grands princes. Le lendemain au matin, le roi d’Angleterre eut à son lever tout ce qui lui etoit necessaire, et dix mille pistoles sur sa toilette. L’après dinée, ce prince vint à Versailles voir le Roi, qui fut le recevoir à l’entrée de la salle des gardes et le mena dans son petit appartement. Ensuite, il fut voir madame la Dauphine, Monseigneur, Monsieur et Madame. Il demeura très longtemps avec le Roi. Monseugneur et Monsieur furent rendre la visite à Saint Germain. Il y eut de grandes contestations pour les ceremonies : le Roi voulut que le roi d’Angleterre traitat Monseigneur d’egal, et le roi d’Angleterre y consentit, pourvu que le Roi traitat le prince de Galles de meme. Enfin il fut decidé que le Dauphin n’auroit qu’un siege pliant devant le roi d’Angleterre, mais qui’l auroit un fauteuil devant la reine. Les princes du sang avoient aussi leurs pretentions, disant que comme ils n’etoient pas sujets du roi d’Angleterre, ils devoient avoir aussi d’autres traitemens. A la fin tout cela se passa fort bien. Mais quand il fut question des femmes, cela ne fut pas si aisé. Les princesses du sang furent trois ou quatre jours sans aller chez Sa Majesté d’Angleterre, et quand elles y furent les duchesses de les y suivirent pas. Celles-ci pretendirent à deux traitemens, celui de France, qui est de s’asseoir devant leur souveraine, et celui d’Angleterre, qui est de la baiser. La reine d’Angleterre, qui, quoique glorieuse, ne laisse pas d’etre fort raisonnable, dit au Roi qu’il n’avoit qu’à ordonner, qu’elle feroit tout ce qu’il voudroit, qu’elle le prioit de choisir lui meme le ceremonial qu’elle observeroit. Enfin il fut decidé que les duchesses s’en tiendroient à celui de France. Quand la reine d’Angleterre vint à Versailles, la magnificence l’en surprit, et surtout la grande galerie, qui sans contredit est la plus belle chose de l’univers dans son genre ; aussi la loua t elle extremement, mais dans les termes qui convenoient et qui pouvoient faire plaisir au Roi. Elle fit les memes visites qu’avoit faites le roi son epoux, et s’en retourna à Saint Germain avec de tres grands applaudissemens.
[…]
Le roi d’Angleterre etoit à Saint Germain, recevant les respects de toute la France : les ministres y furent les premiers ; l’archeveque de Reims, frere de M. de Louvois, le voyant sortir de la messe, dit avec un ton ironique : « Voilà un fort bon homme ; il a quitté trois royaumes pour une messe ». Belle réflexion dans la bouche d’un archevêque ! On régla pour la maison du roi d’Angleterre six cent mille francs, et pendant le premier mois il eut toujours les officiers du Roi pour le servir. Tous les jours il arrivoit beaucoup de cordons bleus anglois. Le Roi voulut lever deux régimens de deux mille hommes chacun, qu’il donna aux deux enfans du roi d’Angleterre.
Malgré les facheuses circonstances de son etat, Sa Majesté britannique ne laissoit pas d’aller courageusement à la chasse avec Monseigneur et piquoit comme eut pu faire un homme de vingt ans, qui n’a d’autre souci que celui de se divertir. Cependant, ses affaires alloient fort mal, car le prince d’Orange avoit eté reçu du peuple de Londres avec de tres grandes acclamations. […]
[p. 229] Plus les François voyoient le roi d’Angleterre, moins on le plaignoit de la perte de son royaume. Ce prince n’etoit obsedé que des jesuites. Il vint faire un voyage à Paris : d’abord il alla descendre aux grands jesuites, causa tres longtemps avec eux, et se les fit tous presenter. La conversation finit par dire qu’il etoit de leur societé : cela parut d’un tres mauvais gout. Ensuite il alla diner chez M. de Lauzun. On faisoit presque tous les quinze jours un voyage à Marly, de quatre ou cinq jours. C’est, comme on sait, une maison entre Saint Germain et Versailles, que le Roi aime fort et où il va faire de petits voyages, afin d’etre moins obsedé de la foule des courtisans. Le roi et la reine d’Angleterre y furent. On representoit à Trianon, qui est une autre maison que le Roi a fait batir à un bout du canal, un petit opera sur le retour du Dauphin. La princesse de Conti, madame la Duchesse et madame de Blois y dansoient et en etoient assurement le principal ornement, car du reste les vers en etoient tres mauvais et la musique des plus mediocres. Sa Majesté pria le roi et la reine d’Angleterre d’y venir et leur donna ce plaisir.
[…]
[p. 232] Pendant ce temps là, le roi d’Angleterre songeoit à son depart pour l’Irlande. M. de Tirconel, qui en etoit le vice roi, lui manda qu’il croyoit que sa presence etoit necessaire. Cela fut fort debattu dans le Conseil ; enfin on jugea à propos que Sa Majesté britannique s’y en allat incessamment. Elle fit partir le duc de Berwick, un de ses enfans naturels, avec ce qu’il y avoit ici d’Anglois, d’Ecossois et d’Irlandois pour se rendre à Brest, où ils devoient s’embarquer. Les officiers generaux que l’on avoit nommés pour servir avec lui s’y rendirent aussi. […] [p. 233] On travailla à l’equipage du roi d’Angleterre. Le Roi lui fit tenir tout ce qui lui etoit necessaire, et avec profusion, meubles, selles, housses, enfin tout ce que l’on peut s’imaginer au monde. Le Roi lui donna meme sa cuirasse.
Le roi d’Angleterre voulut, avant que de partir, laisser quelque marque à M. de Lauzun de sa reconnoissance. Sa Majesté britannique vint à Paris faire ses devotion à Notre Dame, et y donna à M. de Lauzun l’ordre de la Jarretière ; en le lui donna, il mit à son ruban bleu une medaille de Saint Georges enrichie de diamans, qui etoit la meme que le roi d’Angleterre, qui eut le cou coupé, avoit donné à son fils le feu roi en se separant de lui : les diamans en etoient tres considerables. Comme il n’y a que vingt cinq personnes qui aient cet ordre, il n’y en avoit qu’un de vacant, qui etoit celui de l’electeur de Brandebourg. Le Roi le donna ici à M. de Lauzun, et le prince d’Orange le donna en Angleterre à M. de Schomberg. […]
Le roi d’Angleterre alla aussi aux Filles de la Visitation de Chaillot, qui etoient ses amies du temps qu’il avoit demeuré en France, parce que la reine d’Angleterre sa mere y faisoit d’assez longs sejours, et il repassa ensuite par Saint Cloud pour faire compliment à Monsieur sur la mort de la reine sa fille, et pour voir Saint Cloud, qu’il n’avoit jamais vu. De là, il alla à Versailles dire adieu au Roi, et s’en retourna à Saint Germain, où il fesoit son sejour ordinaire. Le lendemain, le Roi lui alla aussi dire adieu à Saint Germain. Leur separation fut fort tendre : le Roi dit au roi d’Angleterre que tout ce qu’il pouvoit lui souhaiter de meilleur etoit de ne le jamais revoir. Il nomma M. d’Avaux pour le suivre comme ambassadeur, et le comte de Mailly, qui avoit epousé une niece de madame de Maintenon, pour l’accompagner jusqu’à Brest, où il s’embarquoit. La reine d’Angleterre demeura avec son fils le prince de Galles à Saint Germain, pria qu’on ne lui allat faire sa cour que les lundis, trouvant qu’il ne lui etoit convenable de se livrer beaucoup au public dans le temps que, selon les apparences, son mari alloit essuyer de grands perils.
[…]
[p. 234] Le depart du roi d’Angleterre pour l’Irlande ne laissa pas une grande esperance au Roi de le voir remonter sur le trone. Il n’avoit pas eté longtemps en France sans qu’on le connut tel qu’il etoit, c’est-à-dire un homme enteté de sa religion, abandonné d’une manière extraordinaire aux jesuites. Ce n’eut pas eté pourtant son plus grand defaut à l’egard de la Cour ; mais il etoit foible, et supportoit plutôt ses malheurs par insensibilité que par courage, quoiqu’il fut né avec une extreme valeur, soutenue du mepris de la mort, si commun aux Anglois. Cependant c’etoit quelque chose qu’il eut pris ce parti là. On en etoit defait en France et, selon les apparences, les troupes que le prince d’Orange s’etoit engagé d’envoyer sur les cotes pour faire une diversion alloient passer en Irlande. On donna donc à Sa Majesté une escadre de dix vaisseaux, et il arriva enfin heureusement en Irlande avec beaucoup d’officiers françois et avec tous les Anglois et Irlandois qui l’etoient venus trouver, ou qui avoient demeuré en France. Le Roi les fit conduire tous à Brest par differentes routes, à ses frais, et ils y firent un desordre epouvantable. Le roi d’Angleterre, qui avoit eté homme de mer etant duc d’York, ne fut pas contant de la marine, et le manda au Roi : cela donna des vapeurs à M. de Seignelay. Il y eut des ordres pour faire conduire à Brest toutes les choses necessaires pour l’Irlande : elles y furent expediées avec promptitude et en grande quantité, parce que M. de Louvois s’en mela.
[…]
[p. 239] Cependant la reine d’Angleterre etoit à Saint Germain, dans une tristesse et un abattement epouvantables. Ses larmes ne tarissoient pas. Le Roi, qui a l’ame bonne et une tendresse extraordinaire, surtout pour les femmes, etoit touché des malheurs de cette princesse et les adoucissoit par tout ce qu’il pouvoit imaginer. Il lui faisoit des presens ; et parce qu’elle etoit aussi devote que malheureuse, c’etoient des presens qui convenoient à la devotion. Il avoit aussi pour elle toutes les complaisances qu’elle meritoit : il la faisoit venir à Trianon et à Marly, aux fetes qu’il y donnoit ; enfin il avoit des manieres pour elle si agreables et si engageantes que le monde jugea qu’il etoit amoureux d’elle. La chose paroissoit assez probable. Les gens qui ne voyoient pas cela de fort pres assuroient que madame de Maintenon, quoiqu’elle ne passat que pour amie, regardoit les manieres du Roi pour la reine d’Angleterre avec une furieuse inquietude. Ce n’etoit pas sans raison, car il n’y a point de maitresse qui ne terrasse bientôt une amie. Cependant le bruit de cet amour ne fut que l’effet d’un discours du public, fondé sur les airs honnetes que le Roi ne pouvoit s’empecher d’avoir pour une personne dont le merite etoit aussi avoué de tout le monde que celui de la reine d’Angleterre, quand meme elle n’eut eté que particuliere. »

Pioche de La Vergne, Marie-Madeleine

Acte de baptême d’Élisabeth et Anne Griffin, filles d’un jardinier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy sixieme mars mil six cent quatre vingt treize, ont esté baptisez sous condition par moy prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Elisabeth et Anne, filles jumelles de Guillaume Greffine, jardinier du roy d’Angleterre, et d’Honoré Heins, les pere et mere, le parrain d’Elisabeth Maurice Dolande, pourvoyeur du roy d’Angleterre, la marainne Elisabeth Shaklock, fille de Jacques Shaklock, espicier, et de Christien Hainsh, les père et mere, le parrain d’Anne maistre Hugues Augustin Baussonnet, acholitte, fille de maistre Michel Baussonnet, chirurgien du roy tres chretien, et de Marie Billeu, les pere et mere, de cette parroisse, la maraine Marguerite Wesley, femme de monsieur Halpheny, scellier du roy de la Grande Bretagne, tous anglois de nation et demeurant sur cette paroisse, qui ont signez.
Mauris Doland, Elizabeth Shaklock
Margarett Halpeny, Baussonnet »

Acte de baptême d’Agnès Françoise Baugrand à Saint-Germain-en-Laye, un officier du roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy vingt troizieme mars mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par moy pretre soubsigné Agnes Françoise, née du jour precedent, fille de Barthelmy Baugrand, vigneron, et de Catherine Le Scieur, ses pere et mere, de cette paroisse, le parain François Turot, officier du roy d’Angleterre, fils de maistre Robert Turost, avocat en parlement demeurant à Beauvais, et de damoiselle Huditte Mangaland, ses pere et mere, la marainne demoiselle Agnes Hoingt, fille du sieur Jean Hoingt, officier defuncte la Reine, et d’Agnes Maillant, ses pere et mere, tous de cette paroisse, qui ont signé.
Agnes Jouin
Thureau, Trinité »

Acte de baptême de Marie Françoise Hollanne, fille d’un médecin du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingt sixieme mars mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par moy prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Marie Françoise, née du vingt troisieme du present mois, fille de Daniel Hollanne, medecin du roy d’Angleterre, et de Marie Honelle, son espouse, anglois de nation et demeurant en cette paroisse, le parain messire Rodolphe Magdanel, gentlhomme de la chambre du roy d’Angleterre, la marainne Françoise Fax, fille de Thomas Fax, gentilhomme anglois, et de Catherine Roulle, ses pere et mere, tous anglois de nation, qui ont signez.
Converset, Frances Fox, M.Donell »

Acte de baptême d’Ester Margueritte Bexter à Saint-Germain-en-Laye, un officier de la Bouche du roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy vingt sixieme mars mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par moy prestre soussigné Istre Margueritte, née du vingt deuzieme du present mois, fille d’Honoré Bexterre, tailleur, et de Marie Bexterne, ses pere et mere, anglois de nation, le parain Jean Martinanche, officier de la Bouche du Roy d’Angleterre, la marainne Margueritte Jonlle, femme Jean Ouilké, valet de chambre de la princesse d’Angletairre, tous anglois de nation, la maraine a declaré ne scavoy signer, lesquels ont signez.
John Martinoch
Jamet »

Acte d’inhumation de Marie Madeleine Gouffier, duchesse de Northumberland, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingt sixieme mars mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par moy prestre soussigné Istre Margueritte, née du vingt deuzieme du present mois, fille d’Honoré Bexterre, tailleur, et de Marie Bexterne, ses pere et mere, anglois de nation, le parain Jean Martinanche, officier de la Bouche du Roy d’Angleterre, la marainne Margueritte Jonlle, femme Jean Ouilké, valet de chambre de la princesse d’Angletairre, tous anglois de nation, la maraine a declaré ne scavoy signer, lesquels ont signez.
John Martinoch
Jamet »

Acte de baptême d’Édouard Douglas, fils d’un palefrenier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy quatriesme avril mil six cent quatre vingt treize, a eté baptisé par moy prestre soubsigné Edouard, né le jour precedent, fils de Edouard Douglasse, palfrenier du roy d’Angleterre, et de Marie Loque, sa femme, tous deux anglois de nation, le parrain Maurice Doland, officier du roy d’Angleterre, la marraine Elizabeth Kerter, fille de Robert Kerter et de Anne Whitmore, ses pere et mere, tous anglois de nation, lesquels ont signez.
Maurice Doland
E. Cartar, Trinité »

Acte de baptême de Michelle Cousin à Saint-Germain-en-Laye, un pourvoyeur du roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy cinquieme avril mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par moy prestre soubsigné Michelle, née du deuxieme du present mois, fille de Jean Cousin et de Denise Salé, sa femme, de cette paroisse, le parain Maurice Dolande, pourvoyeur du roy d’Angleterre et anglois de nation, la marainne Michelle Louise Paulin, fille de Louis Paulin, comis aux aydes, et de Margueritte Danielle, ses pere et mere, de cette paroisse, lesquels ont signez.
Michelle, Louisse Paulin, Maurice Dolland
Jamet »

Acte d’inhumation de François Clarke à Saint-Germain-en-Laye, l’aumônier général des armées du roi d’Angleterre étant témoin

« Ce jourd’huy septieme avril mil six cent quattre vingt treize, a esté inhumé le soir dans cette eglise le corps du sieur François Clarke, gentilhomme anglois, aagé de quarante ans ou environ, decedé cette nuict ; vespres des morts, prierres et suffrages accoustumées chantées pour le repos de son ame en presence de messires Eduard Cary, prestre et aumosnier general des armées du roy d’Angleterre, et de Guillaume Philipot, prestre, chapelain du roy d’Angleterre, anglois de nation, amis du deffunct, et d’Antoine Jamet, prestre de cette parroisse, lesquels ont signez.
Edward Cary, Will. Philpot
Jamet »

Acte de baptême de Marie Drummond dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Ce jourd’huy huictieme avril mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par monsieur l’abbé de Ronchy, premier aumonier du roy et de la reyne d’Angleterre, dans la chapelle du chasteau vieux, Marie, née le vingt troizieme du mois de mars, fille de seigneur Jean, comte de Melford, ministre et secretaire d’Estat de Sa Majesté britanique, premier gentilhomme de sa chambre et chevalier de l’ordre de la Jartierre, et de madame Affé, son epouse, ecossois de nation et demeurant dans cette paroisse, la mareinne tres haute et tres puissante et tres excellente princesse Marie Eleonord d’Est, princesse de Modene, epouse de tres haut, tres puissant et tres excellent prince Jacques second, par la grace de Dieu roy de la Grande Bretagne, en presence et du consentement de maistre François Converset, prieur et curé dudit Saint Germain, revetu de surplis et d’estolle, lequel a presenté les saintes huilles prises de la paroisse royalle du dit lieu, qui ont signez.
J. Ronchi, l’abbé Converset
Maria R. »

Acte de baptême de Marie Thérèse White dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Ce jourd’huy neufvieme avril mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par monsieur l’abbé de Ronchy, premier aumonier du roy et de la reyne d’Angleterre, dans la chapelle du chasteau viel de Saint Germain en Laye, Marie Therese, née le vingt troizieme de mars, fille de messir Ignace With, marquis d’Ableville, ambassadeur du roy d’Angleterre en Hollande, et de madame Marie Scahorow, son epouse, anglois de nation et demeurant sur cette paroisse, la mareinne tres haute et tres puissante et tres excellente princesse Marie d’Este, princesse de Modene, epouse de tres haut et tres puissant monarque Jacques second, par la grace de Dieu roy de la Grande Bretagne, en presence et du consentement de messir François Converset, prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé du dit Saint Germain, revestu de surplis et d’estolle, lequel a presenté les saintes huilles prises de la paroisse dudit lieu, et lesquels ont signez.
J. Ronchi, Maria R.
Converset »

Mentions de Saint-Germain-en-Laye dans les mémoires du maréchal de Berwick

« [p. 347] Au commencement de septembre, le roi d’Angleterre eut encore une attaque, et je retournai au plus tôt à Saint Germain, où je le [p. 348] trouvai dans un état désespéré. Les remèdes le tirèrent de la léthargie, mais sans donner plus d’Esperance : il s’affoiblissoit à vue d’œil ; son bon sens et la connoissance lui restèrent presque jusqu’au dernier soupir. Il employa tout ce temps en prières et en méditations. Jamais on ne vit plus de patience, plus de tranquillité, plus de joie même lorsqu’il songeoit à la mort, ou qu’il en parloit. Il prit congé de la reine avec une fermeté extraordinaire, et les pleurs de cette princesse désolée ne firent sur lui aucune impression, quoiqu’il l’aimât tendrement. Tout ce qu’il lui dit pour retenir ses larmes fut : « Songez, Madame, que je vais être heureux à jamais ». Le Roi Très Chrétien étant venu le voir, l’assura qu’il auroit pour son fils les mêmes égards que pour lui, et qu’il lui rendroit les mêmes honneurs. Le roi d’Angleterre le remercia en peu de mots des marques passées de son amitié, et de ce qu’il venoit de lui promettre. Puis, l’ayant embrassé, le pria de ne pas rester plus longtemps dans un endroit aussi triste. Toute la Cour de France vint aussi à Saint Germain, et fut témoin de la piété et de la sainteté de ce héros chrétien. Le prince de Conti voulut y rester tout le temps et m’avoua que cette mort le suprenoit et le touchoit infiniment. Il sembloit que Dieu vouloit qu’on n’en pût ignorer toutes les circonstances, car pendant tout le temps de sa maladie les portes de sa chambre ne furent plus gardées, de manière que tout le monde y entroit ; et comme ses rideaux furent toujours ouverts, on le voyoit dans son lit, où d’ordinaire il tenoit les yeux fermés, pour être plus recueilli. Enfin le 16 septembre, à trois heures après midi, il expira ; et dans l’instant nous allâmes chez le prince de Galles le saluer roi. Les rois de France et d’Espagne le reconnurent comme tel, et ce fut un des motifs dont le prince d’Orange se servit pour engager le parlement d’Angleterre dans la guerre contre les deux couronnes.
[…]
[p. 442] [1716] Le roi [Jacques III] vint secrètement à Saint Germain, où il demeura quelques jours. De là, il en alla passer huit auprès de Neuilly, et fut ensuite à Chalons en Champagne, pour y attendre la réponse du duc de Lorraine. […] Pendant le séjour que le roi Jacques avoit fait auprès de Paris, il avoit congédié milord Bolingbrocke de la manière du monde la plus offensante. Il lui avoit fait, à son retour d’Ecosse, une réception très gracieuse, et lui avoit témoigné une confiance entière. Enfin, après lui avoir donné ses ordres sur plusieurs choses dont il le chargeoit, et lui avoir surtout recommandé de se dépêcher de le suivre, il fit semblant de partir de la Malmaison pour Chalons ; mais au lieu de cela, il s’en alla chez mademoiselle de La Chausseraye, auprès de Neuilly. Au bout de deux jours, il envoya le duc d’Ormond redemander les sceaux à milord Bolingbrocke, qui fut très surpris d’un pareil message et les rendit sur le champ. Ce prince publia, pour raison de ce qu’il venoit de faire, que milord Bolingbrocke avoit totalement négligé d’envoyer en Ecosse aucun secours d’armes, d’argent, etc., et que cela étoit cause du mauvais succès de ses affaires. Les brouillons de Saint Germain ajoutoient qu’il n’avoit tenu qu’à lui d’avoir du Régent toutes sortes de secours, mais qu’il ne l’avoit pas voulu afin de ruiner le Prétendant, qu’il trahissoit sous main. »

Fitz-James, Jacques

Acte de baptême de Marianne Nihell à Saint-Germain-en-Laye, un officier du roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy quatorziesme avril mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisée sous condition Marianne, fille de Jacques Nielle, premier secretaire du millort Melford et de Françoise Folliate, ses peres et mere, irlandois de nation, demeurants dans cette parroisse, le parrain maistre François Gautier, officier du roy d’Angleterre, la marraine Marienne Labady, femme de messire Jacques Labady, de cette parroisse, lesquels ont signez. Cet enfant estoit venue au monde le vingt huitieme de mars et a esté baptisée sous condition par moy prestre soussigné.
F. Gaultier, Mary Delabadie
Ja. Nihell
Jamet »

Acte de baptême de Marie Maugis à Saint-Germain-en-Laye, un écuyer de la reine d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy vingtieme avril mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par moy prestre soubsigné Marie, née du dixieme du present mois, fille de Claude Maugis, parfumeur, et de Françoise Dude, son epouse, le parain le sieur Nevelle, escuyer de la reyne d’Angleterre, la mareinne madame Bidolphe, epouse du sieur Richard Bidolph, gentilhomme de la chambre du roy d’Angleterre, tous anglois de nation, lesquels ont signez, avec le pere present.
Marie Biddulph, Tho. Neville
Jamet, Claude Maugis »

Acte d’inhumation de François Chevalier, fils d’un officier de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingtieme unieme avril mil six cent quatre vingt treize, a esté inhumé dans le cymetiere le corps de François Chevalier, decedé le jour precedent, aagé de cinq ans, fils de Pierre Chevalier, officier de la reine d’Angleterre, et de Peace Coulson Balthasare, ses pere et mere, demeurant sur cette paroisse ; priere et suffrages chantées en presence de Antoine Jamet, prestre, et Huges Augustin Baussonnet, acolythe, qui ont signez.
Baussonnet, Jamet »

Acte de mariage de Thomas Joly à Saint-Germain-en-Laye, un huissier de la chambre de la reine d’Angleterre étant témoin

« Ce jourd’huy vingt deuzieme avril mil six cent soixante treize, a esté fait et solemnisé en face de nostre mere sainte Eglise par moy prestre soussigné le mariage de Thomas Joly, fils d’Edvard Joly et de Marie Vause, et Elizabeth Cotereau, fille d’Antoine Cotereau et de Margueritte Rigby, touts anglois de nation, demeurant sur cette parroisse, apres en avoir publié un ban au prosne de la messe parroissialle le cinquieme avril de la presente année, et veu la dispence de monseigneur l’archevesque pour les deux autres avec la permission de fiancier et marier en mesme jour en datte du quinzieme du present mois, le tout sans opposition, en presence du sieur Wanncome Peirepoint, huissier de la chambre de la reine d’Angleterre, et de Remy Fruuytiers, valet de chambre du sieur Strikland, et de maistre Antoine Jamet, prestre de cette parroisse, et de Lie Jerome, carilloneur, lesquels ont signez avec l’espoux et l’espouze.
Jamet, Elizabeth Gutthero, Tho. Jolly
Warn. Peirepoint, Remy Fruytiers
Lié Gerome, O’Brien »

Acte de baptême de Jean Gosset à Saint-Germain-en-Laye, un officier du roi d’Angleterre étant témoin

« Ce jourd’huy dixieme may mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par moy prestre soubsigné, Jean, né du huictiesme du present mois, fils de Pierre Gosset, porteur de madame et de Marie Magdelainne Gerosme, son epouse, de cette paroisse, le parein Jean de La Roche, officier du roy d’Angleterre, et François de Nation, la mareinne Jeanne Rogé, femme de deffunct Adrian Manchron, marchand boucher, tous de cette paroisse, lesquels ont signez.
Roche, Marguerite Roger
Jamet »

Acte de baptême de Jacques François Edouard Sarsfield dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Ce jourd’huy douzieme may mil six cent quatre vingt treize, ont esté supplée les ceremonies du baptesme dans la chapelle du chasteau vieux de Saint Germain en Laye par monsieur l’abbé de Ronchy, premier ausmonier du roy et de la reyne d’Angleterre, à Jacques François Eduard, né le trentieme de mars de la presente année, aiant esté ondoyé à la maison dans le cas de necessité, fils de messire Patrice Sarsfield, milord et comte Lucan, capitaine de la seconde compagnie des gardes du corps du roy d’Angleterre, et de dame Honoré Burke de Clanricarde, son epouse irlandois de nation, le parain haut et puissant prince Jacques François Eduard, prince de Galles, fils de haut et puissant monarque Jacques second, roy de la Grande Bretagne, et de tres vertueuse princesse Marie d’Este, princesse de Modenne, son epouse, le tout en presence et du consentement de maistre Isaac Michel, vicaire de cette paroisse, lesquels ont signez avec le pere present.
Pour le prince, K. Arroll, governess
H. Lucan, Sarsfield Lucan
Ann Sarsefld, Mart. Burke, prestre
Killmallick, J. Ronchi
Armunt Lenster, Michel
Lymerick
John Nyrrell
Burk »

Acte de baptême de Marie Skelton dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy treizieme may mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par monsieur l’abbé de Ronchy, premier aumonier du roy et de la reyne d’Angletaire, dans la chapelle du chasteau viel de Saint Germain en Laye, Marie, née du mesme jour, fille de monsieur Beville Skelton, controleur general de la maison du roy de la Grande Bretagne, et de madame Marie O’Brien, son epouse, la mareinne tres vertueusse et tres excellente princesse Marie d’Este, princesse de Modenne, epouse de tres haut et tres puissant monarque Jacques second, roy de la Grande Bretagne, le tout en presence et du consentement de maistre Isaac Michel, prestre, vicaire de la ditte paroisse, lesquels ont signé avec le pere present.
J. Ronchi, Maria R.
Michel »

Acte de baptême d’Alexandre MacDonell, fils d’un gentilhomme de la chambre du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy quatorzieme mai mil six cent quattre vingt treize, a esté baptisé par moi prestre vicaire soussigné Alexandre, né ce matin, fils du sieur Rodolphe Magdonel, gentilhomme de la chambre du roy d’Angleterre, et d’Hanne Roche, son espouze, le parrain monsieur Jacques Porter, vice chambellan du roy d’Angleterre, la marainne madame Catherine Marie, comtesse d’Arolles, gouvernante de monseigneur le prince de Galles, touts anglois de nation, lesquels ont signez avec le pere, present.
R. M.Donell, J. Porter, K. M. Arroll
Michel »

Acte de baptême de Marie Gouffier, fille d’un postillon du prince de Galles, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy quatorzieme mai mil six cent quattre vingt treize, ont esté suppléez les ceremonies de bapteme par moi prestre, vicaire, soussigné, à Marie, née le meme jour, ondoiée par la sage femme en cas de necessité, fille de François Gouffier, postillon de monseigneur le prince de Galles, et d’Elizabeth Boulay, son espouze, françois de nation, de cette paroisse, le parrain Benjamin Cotton, sellier de la reine d’Angleterre, la mrainne Rebecca Huupar, fille de Thomas Huupar et de Marie Nache, ses pere et mere, anglois de nation, demeurant sur cette paroisse, lesquels ont signez.
Benj. Cotton.
Rebecaker Hooper
Michel »

Acte de baptême de Jean Petillon à Saint-Germain-en-Laye, un valet de chambre de la reine d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy vingt septieme mai mil six cent quattre vingt treize, a esté baptisé par moi prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Jean, né le vingt cinq de ce mois, fils du sieur Jean Petillon, concierge de l’hostel de Turenne, et de damoiselle Barbe Osmont, son espouze, de cette parroisse, le parrain le sieur Jean Abel, valet de chambre de la reine d’Angleterre, italien de nation, le marainne madame Françoise Amoen, nourrice de monseigneur le prince de Galles, espouze du sieur Smith, anglois de nation, le parrain a signé, la marainne a declaré ne scavoir signer.
John Abbell, Converset »

Acte de mariage de Georges Watkins à Saint-Germain-en-Laye, des officiers du roi d’Angleterre étant témoins

« Ce jourd’huy vingt neuvieme mai mil six cent quattre vingt treize, a esté fait et solemnisé en face de nostre mere la sainte Eglise par moi prestre soussigné le mariage entre Georges Watkins, fils de Georges Watkins et de Winfreid Jones, ses pere et mere, d’une part, et Elizabeth Broomer, fille du sieur Jeremie Broomer et d’Anne Frost, ses pere et mere, touts anglois de nation demeurant sur cette parroisse, apres avoir publié deux bans par deux dimanches consecutifs au prosne de la messe de parroisse, c’est assavoir les dix sept et vingt quattre may de la presente année, et veu la dispense du troisieme ban qu’ilz ont obtenu de monseigneur l’archevesque de Paris portant permission de financer en mesme temps en datte du vingt sept du present mois, le tout sans opposition, en presence du sieur Jean Lytcott, chevalier anglois, du sieur Guillaume Crane, escuyer de la reyne, et du sieur Eduard Jones, cousin germain de l’espoux, les deux autres amis de l’espoux, et du sieur Gerosme Broomer, officier de la Bouche du roy d’Angleterre, pere de l’espousée, et du sieur Jean Lewin, inspecteur des ecuries du roy d’Angleterre, et du sieur François Beaulieu, premier chirurgien du roy d’Angleterre, amis de l’espousée, lesquels ont signez avec l’espoux et l’espousée.
Jo. Lytcott, Georges Wattkins
Guillaume Crane, Elisabeth Broomer
Edward Jones, Broomer
François Langhorne, pretre anglois, J. Lewin
Beaulieux »

Acte de baptême de Winifred Maynard, fille d’un officier de la Bouche du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy troizieme juin mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par moy prestre soubsigné a esté baptisé par moy prestre soubsigné Winfrede, née du dernier du mois de may, fille de messire François Mesnard, officier de la Bouche du roy, et de damoiselle Marie Deslauriers, son epouse, de cette paroisse, le parrain messire Beville Skelton, controleur general de la maison du roy d’Angleterre, la marainne madame Winefrede Stricklande, femme de messire Thomas Stricklande, chevalier, tous anglois de nation et demeurant sur cette paroisse, lesquels ont signé avec le pere present.
B. Skelton
W. Strickland
Francis Miner
De Conihoulp »

Acte de baptême d’Elisabeth Marie Canelé, fille d’un officier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy treiziesme juin mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par moy prestre sousigné Elizabeth Marie, née le jour precedent, fille de Jean Canelé, capitaine et officier du roy d’Angleterre, et de Marie Anne Cecvile, sa femme, le parrain Edouard Saxebis, fils de Guillaume Saxebis, irlandois, on n’a pas peu scavoir le nom de sa mere, la marraine Elizabeth Faye, fille d’Edmond Faye et d’Anne Galante, ses pere et mere, de cette parroisse, le parrain a declaré ne scavoir signer, la marraine a signée.
Elisabeath Fay, Jamet »

Acte d’abjuration de Marie Wyet, épouse d’un palefrenier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy treiziesme juin mil six cent quatre vingt treize, Marie Wyet, angloise de nation, aagée de cinquante huit ans, femme de Leonard Wyet, palefrenier du roy d’Angleterre, demeurant sur cette parroisse, a fait abjuration de l’heresie anglicane dans cette eglise entre les mains du pere Pulton, jesuite, suivant le pouvoir qu’il en a receue de monseigneur l’archevesque et avec la permission de messire François Converset, docteur de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, et a fait profession de la foy catholique, apostolique et romaine en presence de maistres Michel Trinité, prestre, l’un des vicaires de ce lieu, et Antoine Jamet, prestre, et de damoiselles Suzanne Lavary et Jeanne Theriar, angloises de nation, lesquels ont signez.
Susanna Lavery, Jane Terrier
Jamet
Trinité, André Pulton »

Acte de baptême de Catherine Nagle dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Ce jourd’huy quinzieme juin mil six cent quattre vingt treize, a esté baptisée dans la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye par monsieur l’abbé de Ronchy, premier aumonier du roy et de la reine d’Angleterre, Catherine, née le jour precedent, fille de messire Richard Nagle, secretaire d’Estat du roy d’Angleterre, et de madame Jeanne Carné, son espouze, la marainne tres vertueuse et tres excellente princesse Marie d’Est, princesse de Modene, espouze de tres haut et tres puissant monarque Jacques second, roy de la Grande Bretagne, laquelle a signé le tout en presence et du consentement de maistre Isaac Michel, prestre, vicaire de cette parroisse, qui a presenté les saintes huilles revestu de surplis et d’estolle.
J. Ronchi, Maria R.
R. Nagle
Ann Nugent, Tyrconnell
Michel »

Acte de baptême de Marie Collens à Saint-Germain-en-Laye, un gentilhomme servant de la reine d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy huitieme juillet mil six cent quatre vingt trois, a esté baptisé par moy prestre vicaire soubsigné Marie, née du jour precedent, fille de Corneille Collinse, irlandois, et de Marie Nairne, ses pere et mere, de cette paroisse, le parrain Edmond Barry, gentilhomme servant de la reyne d’Angleterre, la marraine Marie Litlebois, gouvernante de la fille de feu milord Donbarton, tous anglois de nation, et demeurant sur cette paroisse, lesquels ont signé avec le pere present.
Mari, Cornelius Collens, Trinité, Edm. Barry »

Acte de mariage de Philippe Mindorge à Saint-Germain-en-Laye, la veuve du lieutenant des chasses du roi d’Angleterre étant témoin

« Ce jourd’huy dix neuvieme juillet mil six cent quattre vingt treize, a esté fait et solemnisé en face de nostre mere la sainte Eglise par moi prestre soussigné le mariage entre Philippes Minedorge, fils de Robert Minedorge et d’Adrienne de Saint Ouin, ses pere et mere, d’une part, et Anne Legros, fille de Jacques Legros et d’Anne Milocho, deffuncts, ses pere et mere, touts de cette parroisse, apres en avoir publié les bans aux prosnes de la messe parroissialle par trois dimanches ou festes consecutifs, à scavoir les vingt neuf juin et cinq et douze juillet de la presente année, le tout sans opposition, en presence de Robert Minedorge, pere de l’espoux, de Robert Minedorge, son frere, et du sieur Charles Daufresne, tuteur de l’espouze, et de Pierre Conserveur, son beau frere, et de damoiselle Cecille Hebert, veuve du sieur Antoine Favannes, lieutenant des chasses du roy d’Angleterre, partie desquels ont signez avec l’espoux, l’espouze a declaré ne scavoir signer.
Philippe Minedorge, Robert Mondorge
Daufresne, Cesille Hebert, Jamet »

Acte de baptême de Jacques Baguel dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy dixieme aoust mil six cent quattre vingt treize, a esté baptisé dans la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye par monsieur l’abbé Ronchy, premier aumosnier du roi et de la reine d’Angleterre, Jacques, né le jeudy au soir du trente unieme juillet, fils de messire Jean Baguel, colonel anglois, et de madame Helene Goule, son espouze, le parrain tres haut, tres excellent et tres puissant monarque Jacques second, roi de la Grande Bretagne, la marainne madame Victoire de Montecuculi, comtesse d’Annemont, premiere dame d’honneur de la reine d’Angleterre, le tout en presence et du consentement de maistre Isaac Michel, prestre, vicaire de cette parroisse, lequel a presenté les saintes huilles revestu de surplis et d’estolle, qui ont signez.
J. Ronchi, Jacques R. »

Acte de baptême d’Elisabeth Marie King, fille d’un gentilhomme du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingt troizieme aoust mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par moy prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Elisabeth Marie, née du treizieme du present mois, fille du sieur Jean King, gentilhomme du roy d’Angleterre, et de damoiselle Margueritte O’Cahan, son espouse, irlandois de nation et demeurant sur cette paroesse, le parrain le sieur Henry Browne, fils de millord Montaigu, la marainne Elisabeth Owalgrave, femme du sieur chevalier Owalgrave, tous anglois de nation, lesquels ont signé avec le pere present.
Henry Browne
Isabella Waldgrave
John King, L. Ponneyet »

Acte de baptême de Charles Hubert, fils d’un gentilhomme du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy seizieme septembre mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par moy prestre soubsigné Charles, né du treizieme du present mois, fils de Denis Hubert, officier du roy d’Angleterre, et de Marie Barot, ses pere et mere, le parrain Antoine Dupuis, tondelier vinaigrier, la marainne Françoise Heriotte, domestique de monsieur Leprieur, tous de cette paroisse, le parrain a signé, la marainne a declaré ne scavoir signer.
Jamet, A. Dupuis »

Acte d’inhumation de Catherine Carnegie, comtesse d’Erroll et gouvernante du prince de Galles, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy sixieme octobre mil six cent quatre vingt treize, a esté inhumé dans cette eglise le corps d’honorable dame madame Catherine Carnegy de Southaske, comtesse douariere d’Arroll, gouvernante de monseigneur le prince de Galles, aagée de cinquante six ans, decedée au chasteau vieux de Saint Germain en Laye le cinquieme du present mois ; messe hautte, prieres, suffrages accoutumées chantées pour le repos de son ame en presence de maistres Antoine Jamet, prestre, et Huges Augustin Baussonnet, acolythe de cette paroisse, lesquels ont signé.
Baussonnet, Jamet »

Acte de baptême de Richard Michel, fils d’un sellier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingt sixieme octobre mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par moy prestre soubsigné Richard, né le vingt troizieme du present mois, fils de Nicolas Michel, sellier du roy d’Angleterre, et de Charlotte Petit, son espouze, le parrain le sieur Richard Chrosme, officier du roy d’Angleterre, la marainne Margueritte Guillaume, femme de deffunct Pierre Petit, de la paroisse Saint Sulpice de Paris, lesquels ont signé avec le pere present.
Margueritte Guillaume, Rich. Crumpe
O’Brien »

Acte de baptême de Marie Anne Haireby, fils d’un palefrenier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy sixiesme jour de novembre mil six centz quatre vingt treize, a esté baptizé par moy prestre soussigné Marie Anne, née du jour de dimanche premier jour de ce mois, fille de Henry Xaireby, palfrenier du roy d’Angleterre, et de Anne Matieu, sa femme, tous deux anglois de nation, le parrain monsieur Richard Bideulph, gentilhomme de la chambre du roy d’Angleterre, representé par Claude Maugis, son valet de chambre, la maraine madame Marie Hollande, angloise, representée par madame Isabelle Cllier, sage femme angloise, lesquels ont signé.
Maugis, Cellier
De Comhoult »

Acte de baptême de Marie Henriette Chevalier à Saint-Germain-en-Laye, un gentilhomme de la chambre du roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy treizieme novembre mil six cent quatre vingt treize, a esté baptisé par moy prestre soubsigné Marie Henriette, née du vingt unieme du mois d’octobre de la presente année, fille du sieur Maurisse Eustache Chevalier, irlandois, et de madame Marguerite Newcomen, son epouse, irlandois de nation, le parrain le sieur Richard Hamilton, gentilhomme de la chambre du roy d’Angleterre, le marainne madame Marie Chambers, femme de milord comte de Lymerick, tous irlandois de nation et demeurant sur cette paroisse, lesquels ont signé.
Maria Lymerick
Richard Hamilton
Coppin »

Acte de mariage de Guillaume Chauvois, officier de la garde-robe du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy dix neuvieme novembre mil six cent quattre vingt treize, a esté fait et solemnisé en face de nostre mere la sainte Eglise par moi prestre vicaire soussigné le mariage d’entre Guillaume Chauvois, sieur des Jardins, officier de la garde robe du roy d’Angleterre, fils de Jean Chauvois et de Jacques Lhonneur, ses pere et mere, françois de nation, de cette parroisse, d’une part, et damoiselle Magdelene de Saint Paul, fille de Nicolas Saint Paul et de Magdelene Equinard, ses pere et mere, angloise de nation, aussi de cette parroisse, les fiancailles faittes en meme jour, apres avoir publié un ban au prosne de la messe paroissialle le quinze de ce mois, et veu la dispense qu’ils ont obtenu des deux autres de monseigneur l’archevesque qui porte permission de les fiancer et marier en meme jour en datte du seize du present mois, le tout sans opposition, en presence du sieur Jacques Rodez, premier valet de garde robbe du roy d’Angleterre, ami de l’espoux, et de messire Pierre Lefrançois, prestre, de cette parroisse, aussi ami de l’espoux, et du sieur Jacques de Labadie, premier valet de chambre du roy d’Angleterre, oncle de l’espouze, et de madame Marie Anne Squinard, espouze dudit sieur Labadie et tante de l’espouze, et de damoiselle Marie Anne Fueillard, espouze du sieur Gaultier, amie de l’espouze, et du sieur Thomas Saint Paul, frere de laditte espouze, lesquels ont signez avec l’espoux et l’espouze.
J. Chauvois, Mary Magdalen Saint Paull
Jaques Rodez, De Labadie
P. François, Mary Skinner
Francis Miner, Marie Anne Folliot
Mari Delaurie, Thomas Saint Paulle
Michel »

Acte de baptême de Françoise Hélène Clark à Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Du meme jour, a esté baptisée par moi prestre vicaire soussigné Françoise Helene, née le vingt neuf du mois passé, fille de deffunct messire François Clark, gentilhomme anglois, et de damoiselle Elizabeth Bris, son espouze, le parrain monseigneur le prince de Galles, fils de tres haut et tres puissant monarque Jacques second, roy de la Grande Bretagne, et de madame Marie Eleonor d’Est, princesse de Modene, son espouze, et monseigneur le prince de Galles a nommé messire Thomas Codrington, son sous precepteur, pour tenir à sa place, lequel a signé.
Michel, Thomas Condrington
Edward Cary
De Napier, Andreas Pulton
François Langhorne, John Groskin »

Acte de baptême de Jérémie O’Maony à Saint-Germain-en-Laye, la première dame d’honneur de la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Ce jourd’huy quatrieme decembre mil six cent quattre vingt treize, a esté baptisé par moi prestre soussigné Jeremie, né le deusieme de ce mois, fils du sieur Florentin O’Maony, lieutenant d’infanterie, et de madame Catherine Macarty, irlandoise de nation, son espouze, le parrain le sieur Euduard chevalier Scot, colonel d’infanterie, la marainne madame Victoire d’Annemont, comtesse de Montecuculi, premiere dame d’honneur de la reine d’Angleterre, de cette parroisse, lesquels ont signez.
Scott
Vittoria Montecuculi d’Avia d’Almonte
O’Brien »

Acte de baptême de Jacques Winef à Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Du septieme fevrier mil six cent quattre vingt quatorze, a esté baptisé par moi prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, soussigné, Jacques, né le vingt neuf de janvier dernier, fils du sieur Georges Winef, conseiller de Londres, et de damoiselle Dorothée Fford, son espouze, anglois de nation, le parain tres haut et tres excellent prince Jacques, duc de Bervick, la marainne tres excellente et vertueuse princesse Marie d’Est, princesse de Modene, espouze de tres haut et tres puissant monarque Jacques second, roy de la Grande Bretagne, qui a nommé madame la duchesse de Tyrconnel pour tenir à sa place et ont signez.
Tyrconnell
Berwick
Converset »

Acte d’inhumation de Thomas Codrington, chapelain de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté inhumé dans cette eglise le corps de maistre Thomas Codrington, aagé de cinquante cinq ans, chapelain de la reyne d’Angleterre et sous precepteur du prince de Galles, decedé le jour precedent ; vespres des morts, prieres, suffrages accoutumées chantées pour le repos de son ame en presence de maistres Antoine Jamet, prestre, et Hugues Augustin Baussonnet, acolythe, de cette paroisse, qui ont signé.
Baussonnet »

Acte de mariage de John Simson à Saint-Germain-en-Laye, les chefs de Gobelet du roi et de la reine d’Angleterre étant témoins

« Ce jourd’huy quinzieme fevrier mil six cent quattre vingt quatorze, a esté fait et solemnisé en face de nostre mere la sainte Eglise par moi prestre soussigné, avec la permisson de M. le prieur et curé de cette parroisse, le mariage de Jean Symson, fils de Georges Symson, et de damoiselle Elizabeth Gamble, ses pere et mere, d’une part, et Barbe Bradhau, fille de Jean Bradhau et de Jeanne Walfart, ses pere et mere, d’autre part, toutes anglois de nation, demeurant sur cette parroisse, apres avoir publié un ban au prosne de la messe parroissialle le dernier jour de janvier et lieu la dispense qu’ils ont obtenu des deux autres de monseigneur l’archevesque portant permission de les fiancer en meme jour et de grand matin, en datte du troisieme fevrier de la presente année, le tout sans opposition, en presence de messire Richard Crampe, chef de gobelet du roy de la Grande Bretagne, et du sieur Nicolas Lepoint, chef du gobelet de la reine de la Grande Bretagne, et du sieur Guillaume Stone, domestique de M. le chevalier Walgrave, touts amis de l’espoux et de l’espouze, lesquels ont signez avec ledit epoux et laditte espouze.
John Simson, N. Point
Barbara Bradshan, Rich. Crumpe
François Langhorne »

Acte de baptême de John Hamilton, fils d’un valet de pied de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy treizieme mars mil six cent quatre vingt quatorze, a esté baptisé par moy prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, soubsigné, Jean, né du dixieme du present mois, fils d’Alexandre Hamilton, valet de pied de la reyne d’Angleterre, et de Françoise Hused, sa femme, anglois de nation et demeurant sur cette paroisse, le parrain le sieur Charles Leibourne, escuyer de la reyne d’Angleterre, la marainne Marie Honorette Ursulle River, fille de François Rive et de madame Nieulon, ses pere et mere, tous anglois de nation le parain a signé avec le pere present, la marainne a declaré ne scavoir signer.
L. Converset, Cha. Leyburne
Alex. Hameltown »

Acte de baptême d’Elisabeth Dautrot, fille d’un officier de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre soubisgné Elisabeth, née en legitime mariage le jour precedent, fille de Pierre Dautrot, officier de la reine d’Angleterre, et de Marguerite des Groescelles, tous deux de cette paroisse, le parrain Pierre Mirault, escuyer de la Bouche du Roy, la marainne Elisabeth Boomer, epouse du sieur Georges Watkins, tous de cette paroisse, lesquels ont signé.
Elizabeth Watkins, Broomer
P. Mirault, Jamet »

Acte de baptême de Georges Bauzy, fils d’un officier de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingt quatrieme avril, a esté baptisé par moy prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, soubsigné, Georges, né en legitime mariage le mesme jour, fils de Laurent Bauzy, courier de la chambre de la reyne d’Angleterre, et d’Elisabeth Zanery, sa femme, italiens de nation, et demeurants sur cette paroisse, le parain Nicolas Mohier, teimbalier du roy d’Angleterre, la marainne Marie Anne Franquelet, angloise de nation, lesquels ont signé avec le pere present.
L. Converset, Mayer »

Résultats 151 à 200 sur 542