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Rapport concernant la nomination d’un conservateur du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Division des Bâtiments civils
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre
Votre Excellence a manifesté l’intention de rétablir l’emploi de régisseur du château de Saint-Germain, qui avait été supprimé en 1859, mais à la condition qu’aucun traitement ne serait attaché à cet emploi. M. Ricateau recevrait le titre de conservateur et serait logé dans l’appartement qui était précédemment occupé par le régisseur.
En conséquence, j’ai l’honneur de soumettre à la signature de Votre Excellence l’arrêté de nomination de M. Ricateau.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respectueux dévouement.
Le secrétaire général
Eug. Marchand »

Il est noté dans la marge : « Approuvé, Paris, le 6 avril 1861, le Ministre d’Etat, A. Walewski »

Ministère d'Etat

Lettre concernant le conservateur du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Division des Bâtiments civils et monuments publics
Minute de lettre
Du 11 avril 1862
Le ministre à M. le maréchal Vaillant, ministre de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Maréchal et cher collègue,
Un décret en date du 8 mars dernier approuve la création, dans le château de Saint-Germain, d’un musée gallo-romain placé dans les attributions de la direction générale des musées impériaux.
Le personnel attaché spécialement à ce musée a été organisé par les soins de M. le comte de Nieuwerkerke, mais il n’a pas encore été pris de décision en ce qui concerne la conservation du bâtiment.
J’avais désigné pour remplir la fonction de conservateur M. Ricateau, qui est installé dans le château depuis le mois d’avril 1861, et je prie Votre Excellence de vouloir bien lui continuer ces fonctions.
M. Ricateau mérite, sous tous les rapports, l’intérêt de l’administration et je serais heureux d’apprendre que Votre Excellence a bien voulu accueillir favorablement ma demande.
Agréez etc. »

Ministère d'Etat

Lettre concernant le conservateur du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur
Secrétariat général
Palais du Louvre, 16 avril 1862
Son Excellence monsieur le comte Walewski, ministre d’Etat
Monsieur le Ministre et cher collègue,
Votre Excellence m’a fait l’honneur de m’entretenir, par sa dépêche du 11 avril courant, de la situation de M. Ricateau qu’elle avait désigné pour remplir l’emploi de conservateur des bâtiments au château de Saint-Germain et qui a été installé en cette qualité il y a une année environ.
Le château de Saint-Germain n’a pas été compris dans la dotation de la Couronne et le décret impérial du 8 mars dernier, qui a ordonné la création d’un musée gallo-romain dans ce château et placé ce nouveau service dans les attributions des musées impériaux, n’a pu modifier le caractère domanial de cet immeuble, qui reste affecté au ministère d’Etat. Les dépenses d’entretien et de conservation de cet immeuble doivent donc continuer à incomber à votre département et l’agent préposé à la conservation des bâtiments ne peut faire partie du personnel de la Liste civile impériale.
Mais je reconnais que l’établissement d’un musée impérial, qui sera nécessairement visité par un public nombreux, ainsi que la présence de plusieurs fonctionnaires ou agens de la Liste civile dans le château de Saint-Germain peuvent rendre plus laborieuse la mission que vous aviez confiés, il y a un an, à M. Ricateau, dans des conditions différentes, et je consens à lui allouer une indemnité annuelle de quinze cents francs (1500 f.).
Agréez, Monsieur le Ministre et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Le maréchal de France
Ministre de la Maison de l’Empereur
Vaillant »

Ministère d'Etat

Lettre concernant le conservateur du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Division des Bâtiments civils et monuments publics
Minute de lettre
Du 25 avril 1862
Le ministre à M. Ricateau, conservateur des bâtimens au château de Saint-Germain
Monsieur,
Je me suis concerté avec Son Excellence le ministre de la Maison de l’Empereur sur la nouvelle situation qui pourrait vous être faite suite à l’organisation du musée dont la création va avoir lieu au château de Saint-Germain. J’ai l’honneur de vous informer qu’il a été convenu que vous seriez maintenu dans vos fonctions de conservateur des bâtimens et qu’à ce titre vous dépendriez du ministère d’Etat, comme par le passé et dans les mêmes conditions. Toutefois, comme l’établissement du musée et la présence de plusieurs fonctionnaires ou agens de la Liste civile dans le château exigeront une surveillance et un service plus actif de votre part, Son Excellence le ministre de la Maison de l’Empereur a bien voulu, sur ma demande, vous allouer une indemnité annuelle de 1500 f. sur les fonds de la Liste civile.
Etc. »

Ministère d'Etat

Mention de l’installation d’un régisseur au château de Saint-Germain-en-Laye

« D’ici voyez ce beau domaine
Dont les créneaux touchent le ciel…
Tralala, tralalain ! Ainsi fredonnait, en souvenir de la Dame blanche, un de nos compatriotes attardés, en sortant, l’un de ces soirs, du débarcadère, et jetant par habitude, en regagnant son logis, un regard de regret sur la masse noire et sombre de notre château abandonné. Il avait déjà tourné l’angle sud du vieux manoir pour traverser la place du Théâtre quand ses yeux furent frappés d’une lueur insolite éclairant les hautes croisées du premier étage. Un instant, il se crut sous l’influence d’une hallucination produite par ses souvenirs du château d’Avenel. Mais bientôt il se convainquit qu’il ne rêvait pas, la lumière était bien réelle, et il put même distinguer l’ombre de personnes paraissant et disparaissant derrière les vitres. Le lendemain, et en plein jour, notre curieux put encore s’assurer par ses yeux bien ouverts de la présence sur le balcon d’une gracieuse dame vêtue de noir, qui fut rappelée dans l’intérieur de l’appartement par un homme d’un extérieur fort respectable, à la tournure et à la figure militaire, et sur la poitrine duquel était attaché le ruban de la Légion d’honneur. Notre homme, ajoutant à ce qu’il voyait les allées et venues de quelques ouvriers procédant à quelques travaux d’urgence, à l’entresol et au premier étage, conclut que le château allait être habité, et qu’enfin était venu le moment de croire à des destinées nouvelles pour notre vieux manoir historique. Nous avons dû, sur son rapport, aller nous-mêmes aux renseignements. Ce que nous avons appris est bien vague encore ; mais nous pouvons cependant affirmer qu’un officier de cavalerie en retraite vient d’arriver au château de Saint-Germain, revêtu des fonctions de régisseur, et chargé, dit-on, provisoirement d’y établir, auprès de l’appartement qui lui est destiné dans l’aile autrefois occupée par le commandant du pénitencier, un bureau où commencerait à s’élaborer, par des architectes et des dessinateurs, l’examen des différents projets relatifs à la nouvelle destination du château de François Ier, de Louis XIII et de Louis XIV. Donnant, du reste, ces renseignements sous toutes réserves, nous tâcherons, autant que possible, de tenir nos lecteurs au courant de ce qu’ils peuvent avoir de vrai ou d’erroné, et les dispositions nouvelles qui viendront à surgir et qui intéressent à un si haut point la conservation des monuments historiques en général, et en particulier notre ville de Saint-Germain. »

Lettre concernant le décès du commandant militaire du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Château de Saint-Germain-en-Laye
Bureau du conservateur
Saint-Germain, le 20 juin 1865
A Son Excellence monsieur le maréchal Magnan
Monsieur le Maréchal,
J’ai à remplir le triste devoir d’informer Votre Excellence que Sa Majesté l’Empereur a perdu un loyal et dévoué serviteur.
Monsieur le général de Girardin, commandant du château de Saint-Germain-en-Laye, est décédé au dit château aujourd’hui à quatre heures du matin.
Veuillez agréer, Monsieur le Maréchal, l’assurance de mon profond et respectueux dévouement.
E. Ricateaux »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre concernant la suppression du poste de conservateur du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur
Secrétariat général
Palais des Tuileries, 14 janvier 1869
Son Excellence monsieur le comte Walewski, ministre d’Etat
Copie d’une lettre adressée par le ministre à M. Ricateau à Saint-Germain le 14 janvier 1869
Monsieur,
A l’occasion d’un commencement d’incendie qui a eu lieu en décembre dernier dans le logement occupé par vous au château de Saint-Germain, M. le surintendant des Beaux-Arts a appelé mon attention sur l’inutilité, au point de vue du service du musée, des fonctions de conservateur des bâtiments qui vous ont été attribuées.
D’un autre côté, M. le directeur des Bâtiments, consulté par moi, ne m’a pas laissé ignorer que votre concours, au point de vue de mon service, était absolument nul.
Lorsqu’il a été question, en 1861, d’installer un musée gallo-romain au château de Saint-Germain, mon prédécesseur, croyant que, plus tard, vous pourriez être appelé à faire utilement partie du personnel de ce musée, vous a conféré le titre de conservateur des bâtiments sans attributions réelles, et moi-même, m’associant à cette pensée, j’avais consenti à vous allouer provisoirement une somme annuelle de quinze cents francs.
Aujourd’hui, l’installation du musée est un fait accompli depuis longtemps déjà. Il a été déposé conformément aux propositions de M. le surintendant des Beaux-Arts des emplois dont la création a été jugée nécessaire, et il m’est impossible d’autoriser pour l’avenir la maintien d’une situation qui n’a pas de raison d’être.
J’ai le regret d’avoir en conséquence à vous annoncer que j’ai dû prescrire, à partir du 1er février prochain, la suppression du titre qui vous avait été conféré et de l’allocation de quinze cents francs (1500 f.) qui y avait été attachée momentanément.
Voulant toutefois vous faciliter les moyens de trouver un emploi, j’ai décidé qu’il vous serait accordé, jusqu’au 1er août prochain, une allocation mensuelle de cent vingt-cinq francs (125 f.).
Recevez, Monsieur, l’assurance de ma parfaite considération.
Le maréchal de France, ministre de la Maison de l’Empereur et des Beaux-Arts
Signé Vaillant »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Lettre sur la situation du musée de Saint-Germain-en-Laye

« Bordeaux, 14 janvier 1871
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur d’attirer votre attention sur la situation du musée national de Saint-Germain-en-Laye, ville occupée par l’ennemi, ainsi que la situation des employés de cet établissement.
Le musée, où j’ai fait installer une ambulance internationale, n’a jusqu’ici souffert aucun dégât. Toutes les collections ont été scrupuleusement respectées par les Prussiens. L’entrée des salles, sur ma demande, a été interdite aux soldats : les officiers seuls y pénètrent. Il y a donc lieu de croire que le musée n’a plus aucun danger à courir tant que subsistera l’organisation actuelle. Mais les employés n’ont touché aucun traitement depuis le 1er septembre. On leur doit par conséquent les mois de septembre, octobre, novembre, décembre et la moitié de janvier. Leurs réserves personnelles ainsi que leur crédit sont à peu près épuisés. La vue dans les conditions où ils se trouvent devient excessivement chère. Il est donc temps d’aviser. Le conseil municipal leur a déjà fait des avances de 50 francs par personne. Mais qu’est-ce que cela ? Il est temps, évidemment, de trouver un moyen de leur procurer d’autres ressources. Les moyens de faire parvenir l’argent à Saint-Germain ne manquent pas. Avec un ordre de paiement sur le receveur général de Rennes, Evreux ou Rouen, suivant les circonstances, je pourrai facilement arriver au but désiré.
Voici l’état du personnel du musée avec indication des traitements de chaque fonctionnaire :
MM. Alexandre Bertrand, conservateur : 5500 f.
de Mortillet, attaché au musée : 2300
Abel Maître, chef des ateliers : 4800
Louvan, ouvrier en fer : 1800
Sicault, ouvrier en fer : 1800
Villacy, brigadier-gardien : 1200
Feraud, gardien de 2e classe : 1100
Poirot (Joseph), gardien de 3e classe : 1000
Bilco, gardien de 3e classe : 1000
Pigail, gardien de 3e classe : 1000
Tranchefeux, gardien de 3e classe : 1000
J’ai cru devoir quitter Saint-Germain, en remettant le musée entre les mains de M. de Mortillet, afin d’exposer à M. le ministre les difficultés de la situation. En passant à Nantes, j’ai vu le colonel de Reffye, chargé de la direction de l’usine des canons à balle. Le colonel de Reffye s’est beaucoup occupé du musée, il en connait le personnel et consent à employer dans ses usines le chef des ateliers et les ouvriers Louvan et Sicault, anciens ouvriers du dépôt de l’artillerie à Saint-Thomas-d’Aquin, qui peuvent lui être très utiles. Je me mets moi-même à la disposition de M. le Ministre. Resterait donc à Saint-Germain seulement un personnel de sept fonctionnaires, les autres pouvant être utilisés ailleurs. Ce personnel est indispensable pour que le musée continue à avoir sa vie régulière, sans laquelle, paraissant abandonné, il pourrait être, suivant les habitudes prussiennes, considéré par eux comme tombé légitimement entre leurs mains et dévalisé. Il y a donc là un grand intérêt à sauvegarder que je crois de mon devoir de recommander chaudement à M. le Ministre.
Si l’on objectait que nos traitements sont régulièrement ordonnés à Paris et payés au comptable de l’administration du Louvre, qui ne peut plus nous les transmettre, je répondrai que, dans le cas de force majeure où nous nous trouvons, il y a lieu de trouver des moyens détournés d’obvier à l’inconvénient apparent d’un double ordonnancement et je me ferai volontiers garant pour tout mon personnel du remboursement des sommes induement reçues, si, ce qui n’est guère présumable, ce désordre pouvait se produire. En tout cas, cette objection ne porterait que sur 1870 et aucune mesure n’ayant été prise à Paris pour 1871, aucune signature donnée à cet effet, M. le ministre reste parfaitement livre d tout faire ordonnancer directement en province.
J’attendrai provisoirement à Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) où ma femme, refugiée avec mes enfants, est prête d’accoucher, la réponse de M. le Ministre. J’ai la plus grande confiance qu’elle sera favorable.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de mon profond respect.
Le conservateur du musée des Antiquités nationales de Saint-Germain
Alexandre Bertrand
Provisoirement à Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) »

Ministère de la Maison de l'Empereur (Second Empire)

Récit de la mort et de l’inhumation du général de Girardin, gouverneur du château de Saint-Germain-en-Laye

« Un bruit inattendu s’est répandu dans la ville mardi matin, et a vivement impressionné notre population ; la nouvelle n’était, du reste, que trop vraie, c’était celle de la mort presque subite de M. le général de Girardin, gouverneur du château. Le général, âgé de soixante et onze ans, avait une belle et verte vieillesse ; mais, depuis quelque temps seulement, il souffrait de crises, de maux d’estomac se renouvelant à des intervalles assez rapprochés et lui faisant, disait-il à ses amis, prévoir une fin prochaine, à laquelle personne ne voulait croire, car le général de Girardin était plein d’énergie, et, le lundi soir encore, on l’avait vu se promener en famille sur la Terrasse. Les obsèques du général ont eu lieu jeudi avec une grande pompe militaire ; sa qualité de gouverneur d’un château impérial équivalant à l’activité dans son grade de général de brigade. Admis dans le cadre de réserve depuis 1855, le général de Girardin était commandeur de la Légion d’honneur, et, depuis six ans, demeurait au château où il occupait de fort beaux appartements que la Maison de l’Empereur avait fait disposer pour lui au premier étage, dans l’aile sud-ouest donnant sur la place du Château et sur celle du Théâtre. Le cortège funèbre n’avait donc qu’à traverser la place pour se rendre à l’église. Après la messe, il en est ressorti dans l’ordre suivant : les tambours du bataillon du 53e ; deux compagnies de ce régiment et un escadron environ du 1er régiment des Cuirassiers de la Garde précédant et entourant le cercueil derrière lequel venait la famille du général ; plusieurs personnages de haute distinction, civils et militaires ; des membres de l’Administration municipale, des fonctionnaires du musée, de l’ordre judiciaire et des différentes administrations ; le corps de MM. les officiers de la garnison, puis une foule compacte d’habitants et d’étrangers qui ont suivi les dépouilles mortelles du général jusqu’au cimetière. La musique du 1er Cuirassier, marchant en tête, exécutait des marches funèbres comme elle l’avait fait pendant le service à l’église. Les troupes étaient sous le commandement du général de Septeuil, qui, à cheval et en grande tenue de service, marchait, accompagné de deux de ses officiers, à la tête du convoi ; à l’arrivée au cimetière et après les prières de l’église, M. Evrard de Saint-Germain a prononcé sur la tombe un remarquable discours relatant les beaux états de service du général et qui, dans sa péroraison, a vivement impressionné l’auditoire, partageant l’émotion de l’orateur. M. le général de division d’Oraison, vieil ami et frère d’armes du général de Girardin, a improvisé ensuite quelques paroles peignant les regrets des camarades et des amis du défunt avec un sentiment et une chaleur militaires qui ont été profondément ressentis. »

Note sur des travaux à l’entrée du château de Saint-Germain-en-Laye

« Château de Saint-Germain. Les promeneurs ont pu remarquer ces jours-ci que des ouvriers étaient occupés à démolir les deux lourds piliers en pierre de taille sur lesquels s’appuyait la porte avancée construite sur la place du Château à l’époque du pénitencier militaire.
C’est à la continuelle obligeance de l’éminent architecte, M. Millet, que nous devons les renseignements suivants :
Les travaux qu’il fait faire à l’entrée du château, nous a-t-il dit, n’ont aucune importance et n’avancent en rien la restauration générale du vieux et respectable édifice ; il avait jadis conservé, par mesure d’économie, la porte cochère en bois avec ses deux gros piliers en pierre ; les battants tombaient en pourriture et devenaient hors de service, et au lieu de les remplacer, l’architecte a dû commander une plus que modeste grille en fer, ayant tout à faire le caractère d’un objet provisoire. Elle permettra le passage de l’air, facilitera l’entrée au château, mais cette installation essentiellement provisoire, répétons-le, d’après M. Millet lui-même, n’a aucune valeur ni aucun caractère artistique.
En ce qui s’applique aux travaux de restauration, le crédit alloué sur 1868 étant le même que celui des dernières années, M. Millet pense pouvoir achever le gros œuvre de toute la façade nord, donnant sur le parterre, et continuer les ouvrages sur la façade est.
Dans la dernière campagne, il n’a pu être presque rien fait à l’intérieur ; on va reprendre ou restaurer tous les éperons et l’escalier d’angle sur la cour, refaire les voûtes et les planchers de tout l’angle nord-est, et il est probable que vers le milieu de l’année 1869 tout l’angle pourra être livré à la direction des musées impériaux.
Le regrettable et regretté M. Beaune est remplacé dans ses fonctions de deuxième conservateur du musée par M. de Mortillet, archéologue savant et distingué, qui, depuis deux ou trois ans, était occupé au musée à classer et à ranger tous les objets de sa collection. »

Mention de la remise d’une médaille à l’entrepreneur de maçonnerie du château de Saint-Germain-en-Laye

« En 1847, il y a environ un an, le congrès de la Société centrale des architectes visitait les travaux de restauration du château de Saint-Germain-en-Laye, et plus de cinquante savants architectes français parcouraient le chantier, les terrasses et admiraient la belle chapelle de Louis IX de notre vieille demeure royale. Avant de quitter Saint-Germain, l’éminent architecte, membre de l’Institut, président de la Société centrale, M. Henry Labrouste, se faisait présenter tous les entrepreneurs et l’excellent appareilleur pour les vivement féliciter de la tenue de l’atelier et des résultats obtenus dans des ouvrages de restauration toujours délicats, et souvent d’une exécution très difficile.
Mais ces compliments ont paru insuffisants pour récompenser autant de zèle que de savoir, et la Société centrale appelait M. Morin-Bigle, entrepreneur, et M. Lhermite, appareilleur, le 12 juin dernier, pour, dans la séance officielle du congrès de l’année 1875, leur décerner à chacun une démaille de mérite.
Samedi dernier, l’entrepreneur de maçonnerie, M. Morin-Bigle, réunissait dans un banquet, au pavillon Henri IV, tous ses collègues, l’appareilleur, les plus anciens ouvriers, l’inspecteur des travaux, l’architecte du château et quelques-uns de ses élèves, pour faire fête aux distinctions obtenues et bien méritées. »

Récit de l’enterrement d’Eugène Millet à Saint-Germain-en-Laye

« Lundi dernier, à une heure et demie, ont eu lieu, à Saint-Germain, les obsèques de M. Louis-Eugène Millet, architecte, officier de la Légion d’honneur, inspecteur général des édifices diocésains, membre de la commission des Monuments historiques, architecte du château de Saint-Germain et de la cathédrale de Reims.
Depuis longtemps la santé de M. Millet donnait les plus vives inquiétudes à sa famille et à ses nombreux amis. Les médecins avaient conseillé à l’intéressant malade d’aller passer l’hiver sous un climat moins âpre que le nôtre, mais lui ne se leurrait pas d’un décevant espoir, et en perdant de vue ce château de Saint-Germain, qu’il entourait de tant de soins et d’affection, et où il prodiguait avec un si grand bonheur les trésors acquis de sa science et de son talent, il baissait tristement la tête en disant qu’il ne le reverrait peut-être plus. Ses sombres pressentiments se sont, hélas, réalisés.
M. Millet s’est éteint à Cannes le jeudi 20 février, à peine entré dans sa 60e année. Son corps a été ramené à Paris et un service funèbre a été d’abord célébré à Saint-Augustin, sa paroisse, lundi dernier, à dix heures. Une foule considérable composée de notabilités dans tous les genres et d’amis se pressait autour du catafalque.
A l’issue de la cérémonie religieuse, le corps a été rapporté à Saint-Germain, où M. Millet avait tenu expressément à être enterré.
Dès une heure de l’après-midi, une affluence considérable d’habitants de la ville attendait au-devant de l’Eglise la voiture funèbre qui devait nous rapporter les dépouilles mortelles de notre concitoyen de cœur, et à une heure dix minutes elle était signalée.
A une heure et demie, après l’arrivée du train de Paris qui amenait encore un grand nombre d’amis qui voulaient dire un dernier adieu à celui qu’ils n’allaient plus revoir, on retira le corps de la voiture des pompes funèbres, en présence de M. le curé de Saint-Germain, entouré de tout son clergé, et d’une quantité de monde, appartenant à toutes les classes de la société, qui envahissait le vaste péristyle de notre église paroissiale, les marches de l’église et les abords de la place.
Entré aussitôt à l’église, on commença immédiatement le service des morts.
De chaque côté du catafalque dressé au milieu de la nef, se tenait un détachement du 11e Chasseurs, chargé de rendre les honneurs funèbres au légionnaire défunt. On y remarquait aussi la bannière de la Société philadelphique, à laquelle M. Millet a généreusement donné le capital qui doit assurer à perpétuité la rente de sa cotisation de membre honoraire. Plusieurs députations et entr’autres celle de la musique municipale s’y faisaient également remarquer ; on y voyait, en outre, les membres du bureau de l’orphelinat de jeunes garçons de notre ville, œuvre à laquelle le charitable défunt avait assuré, de même qu’à la Société philadelphique, par une somme versée à l’avance, sa cotisation perpétuelle.
Après l’absoute donnée par M. l’abbé Chauvel, curé de Saint-Germain, le corps a été dirigé vers le cimetière de la ville ; le cercueil était porté par les ouvriers du château.
M. Morin père, entrepreneur de maçonnerie, qui a longtemps travaillé sous les ordres du regretté défunt, M. Darcy, architecte, un des membres de la Société philadelphique et un compagnon charpentier tenaient les cordons du drap mortuaire.
Plus de 500 personnes des plus honorables, appartenant à toutes les classes de la société saint-germinoise, s’étaient fait un devoir d’assister à l’enterrement de l’éminent et sympathique architecte.
Le triste cortège, parvenu au bord du caveau provisoire où allaient être déposés les restes mortels du regretté M. Millet, M. Lucas, architecte, secrétaire de la Société centrale de Paris, a lu un remarquable discours retraçant la vie et le labeur de celui que tant d’amis pleuraient en ce moment. M. Lisch s’est avancé ensuite et, écrasé par une profondeur douleur, et d’une voix entrecoupée par les sanglots, a prononcé un second discours qui a vivement émotionné l’auditoire. Enfin, M. Paul Moutier, au nom des entrepreneurs et des ouvriers du château de Saint-Germain, lui a adressé, en termes émus, un dernier adieu.
Après la dernière aspersion, la foule s’est écoulée lentement, sous le coup d’une impression profonde et douloureuse.
La ville de Saint-Germain fait en M. Millet une perte immense, non seulement comme architecte et érudit, mais comme homme aimable, bienveillant et sincèrement attaché à notre ville, qu’il aimait d’une affection réelle puisqu’il a voulu y reposer encore après sa mort, et dormir éternellement à l’ombre du beau château qu’il restaurait avec un soin si méticuleux et qu’il n’a pas pu hélas achever.
Par ses savants travaux, M. Millet vivra éternellement, devant les yeux des habitants de Saint-Germain, comme son souvenir sera impérissable au cœur de tous ceux qui l’ont approché et qui ont été à même d’apprécier son exquise bonté, son urbanité, son intégrité, sa droiture et toutes les aimables qualités de sa belle âme et de son esprit.
Th. Lancelin »

Acte de baptême du commis des contrôleurs des Bâtiments du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Led. jour, fut baptizée Jehanne, fille de honorable homme Jacques Le Valvasseur, commis des controlleurs du omayne et bastiment du Roy. Le parrain maistre Jehan Fontayne, maistre des œuvres de charpenterye du Roy, controlleur du domayne de la ville de Parys. Les marrainnes Henrye de Buade, fille de monsieur de Frontenac, et Magdeleyne de Donon, fille de monsieur le controlleur Donon. »

Acte de baptême du fils de Jean Delalande, jardinier du roi à Saint-Germain-en-Laye

« Led. jour, fut baptisé Jehan, filz d’honorable homme Jehan de La Lande, jardinyer du Roy. Les parrains noble homme Jehan Donon, escuyer, sieur de Chartres en Brye, conseiller du Roy, controlleur general de ses bastimentz et commissaire ordinaire de ses guerres, et Guillaume Marchant, maistre general des œuvres de massonnerye du Roy. La marraine Magdaleyne Capraboust, fille de Hugues. »

Acte de baptême mentionnant le capitaine du château de Saint-Germain-en-Laye

« Le mardy dernier jour dud. moys d’avril, fut baptizé Claude, filz de Thomas Legendre. Ses parrains nobles personnes Jehan de La Salle, cappitaine dud. lieu de Saint Germain, et Claude du Buschet, gentilhomme de la venerye du Roy, marraine damoiselle Marie de Joune. »

Acte de baptême mentionnant le capitaine du château de Saint-Germain-en-Laye

« Le 13e jour dudit mois audit an, Claude Chefdeville, fils de Claude. Ses parain monsieur de Branillebert [Beauvilliers], comte de Saint Agnan, et M. Dominique Boullard. Sa maraine damoiselle Marie, fille de monsieur de La Salle, capitaine de Saint Germain en Laye. »

Acte d’inhumation du gouverneur de Saint-Germain-en-Laye, assassiné dans la forêt

« Le 4e jour de may 1660, fut inhumé dans l’eglise à la descente de la closture du grand autel messire Louys Le Normand, chevallier, seur de Beaumont, capitaine et gouverneur pour le Roy de Saint Germain en Laye, Versailles et autres lieux dependants de lad. capitainerie dud. lieu, lequel sieur de Beaumont avoit esté le jour precedent malheureusement assassiné d’un coup de pistolet dans les bois dud. lieu de Saint Germain par deux cavalliers incognus. Les vespres des morts avec les autres prieres et suffrages accoustumez chantées solemnellement à son intention. »

Acte de baptême de Jeanne Pitel à Saint-Germain-en-Laye, Molière étant son parrain

« Le 15e de novembre 1670, fut baptisée Jeane Catherine, fille de Jean Pitel, officier du Roy, et de Jeane Olivier, sa femme, le parrein Jean Baptiste Pocquelin Moliere, tapisserie varlet de chambre ordinaire du Roy, la marreine Catherine Le Clerc, femme d’André Villequain, aussi officier de Sa Majesté, touts de la suitte de la Cour. »

Acte de décès du chancelier Séguier à Saint-Germain-en-Laye

« Le jeudy 28e de janvier 1672, mourut en l’hostel de la chancellerie en ce lieu de Saint Germain en Laye haut et puissant seigneur messire Pierre Seguier, chevalier des ordres du Roy, chancelier de France, apres apres avoir receu avec grande et exemplaire devotion des mains de M. le curé les saints sacrements de penitence, eucharistie et extreme onction, à l’edification des illustres personnes qui y estoient presents et assistants.
[…]
Le samedy 5e mars 1672, sur le soir, fut enlevé de l’eglise de Saint Germain en Laye le corps de M. le chancelier Seguier, apres y avoir demeuré en depot dans une chapelle ardente depuis le 30e de janvier dernier jusques au 5e du present mois de mars, pendant tout lequel temps il y a eu continuellement des prestres aupres de luy et de jour et de nuict à faire prieres pour le repos de son ame et touts les jours depuis six heures du matin jusques au grand midy à celebrer des messes en lad. chapelle à mesme intention, et fut led. corps transporté honorablement au monastere des Carmelines de Pontoise, assisté de M. le curé avec le surplis et estolle comme estant son pasteur qui l’avoit assisté jusques à la mort. »

Acte de mariage de Louis-Jacques Binet et de Louise Bertelot dans la chapelle du Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy douzieme may mil six cens quatre vingt et deux, a esté fait et solemnisé en face de sainte Eglise le mariage de Louis Jacques Binet, garçon ordinaire de la chambre du Roy et mareschal de logis du regiment d’infanterie du Roy, fils de Georges Binet, garçon ordinaire de la chambre du Roy et de damoiselle Jeanne Rousseau, ses pere et mere, d’une part, et de damoiselle Louise Bertelot, fille de Honnorat Bertelot, sieur de la Rabellerie, consierge de la volliere du chasteau neuf de Saint Germain en Laye, et de Marie Berthein, ses pere et mere, d’autre part, tous deux de cette parroisse, apres la publication d’un ban faits en cette eglise au prosne de la grande messe parroissialle dimanche dernier passé et dispense des deux autres bans, comme aussi la permission d’estre fiancez, mariez le mesme jour de grand matin, et en la chapelle dudit chasteau neuf, le tout obtenu de monseigneur l’archevesque de Paris en datte du jour precedent, sans aucune opposition et en presence de Laurens Basire, garçon ordinaire de la chambre du Roy, Pierre Margerie, servant actuellement aupres de Sa Majesté, prevost de la connestablerie de la mareschaussée de France, dudit Honnorat Bertelot, sieur de la Rabellerie, père de la fille, Pierre Trusson, garçon ordinaire de la chambre de madame la Dauphine, François Bertelot et autres qui ont signé.
G. de La Vertu
Berthelot, Louison Berthelot, Binet
Basire
Margerie, Berthelot, Trusson »

Acte de mariage du gouverneur des oiseaux du roi dans la chapelle du Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye

« Le seiziesme jour de febvrier 1648, fut solemnisé dans la chapelle du chasteau neuf de Saint Germain en Laye le mariage d’Honoré Berthelot, gouverneur des oiseaux du Roy aud. chasteau, avec Marie Berthin, fille de maistre Pierre Berthin, concierge et garde meuble dud. chasteau, es presences d’honorables hommes M. de La Plante, officier du Roy, M. René Le Grand, conseiller et procureur du Roy, M. Michel Ferrand, nottaire et tabellion royal, tous demeurants aud. lieu, et plusieurs autres parents et amys de l’une et de l’autre part, la benediction dud. mariage faicte par me Pierre Cagnyé, prestre, curé dud. lieu. »

Acte de décès d’un fils de Robert Strickland, vice-chambellan de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’ui vingt quatrieme jour de fevrier mil six cent quatre vingt neuf, a eté inhumé dans cette eglise le corps d’un enfant, ondoyé dans le chasteau vieil de ce lieu par un aumonier de la reine de la Grande Bretagne, de messire Robert Strickland, vice chambellan de la reine d’Angleterre, et de dame Brigite Strickland, sa femme, né et decedé le jour precedent es presences de messire Pierre Bernard, pretre, et Jacques Pigeard, soudiacre, habitués en cette paroisse, lesquels ont signé.
P. Bernard, Pigeard »

Acte de baptême de René MacDonnel, fils d’un gentilhomme de la chambre du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingt deuxiesme jour de mars mil six cens quatre vingt neuf, a esté baptisé par moy prestre soubsigné René, né le mesme jour, fils de Randell MacDonnel, gentilhomme de la chambre du roy d’Angleterre, et dame Hanna Roche, ses pere et mere, dont il est né en legitime mariage en cette paroisse, le parrein Laurens Dupuis, officier du roy d’Angleterre, la mareine Anne Baguenal, lesquels ont signé.
Dupuys, Anne Bagnalle
Dufour »

Acte de baptême d’Henriette Marie Douglas, fille du comte de Dumbarton, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy quatorzième jour de juin mil six cent quatre vingt neuf, a eté baptisée par moy pretre, vicaire sousigné, Henriette Marie, née du premier jour de de ce mois, fille de Georges, comte de Dumberton, gentilhomme de la chambre du roy d’Angleterre et lieutenant general de ses armées, et de dame Anne Vvheahy, sa femme, le parrein mylord de Stafford, pair d’Angleterre, la mareine dame Henriette de Gourdon, dame d’atour de feue madame Henriette d’Angleterre, premiere epouse de Monsieur, lesquels ont signé.
Le milord Stafford
Henriette de Gordon
Michel »

Acte de baptême de Winifred Roche, fille d’un officier de la Bouche de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’hui vingt neufiesme jour de septembre mil six cens quatre vingt neuf, a eté baptisé par moy pretre vicaire de cette paroisse Wonifrida, née du vingt sixieme jour de ce mois, fille de Jean Roche, officier de la Bouche de la reine d’Angleterre, et de Anne Pesse, sa femme, de cette paroisse, le parein tres illustre prince de l’Eglise Philippe Ellis, eveque d’Aureolople, la mareine dame Wonifrida Stricland, femme du chevalier Strikland, sous gouverneur du prince de Galles, lesquels ont signé.
Philipp Michael Ellis, ev. d’Aureliople, vicaire apostolique d’Angleterre
Michel
Winsfrida Strickland »

Acte d’inhumation d’Henriette Marie Douglas, fille du comte de Dumbarton, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’hui seizieme jour de novembre mil six cent quatre vingt neuf, a eté inhumé dans l’eglise le corps de Henriette Marie Dumbarton, agée de cinq mois et demy, decedée ce meme jour, fille de Georges, comte de Dumbarton, gentilhomme de la chambre du Roy d’Angleterre et lieutenant general de ses armées, et de dame Anne Wheahy, ses pere et mere, es presences de messire Pierre Besnard, pretre, et Jacques Pigeard, diacre, lesquels ont signé.
P. François, P. Bernard, Pigeard »

Acte de baptême de Louise Faval, fille d’un officier de la vénerie du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Le 27esme jour de decembre 1689, a esté baptisée Louise, née le vingt troisiesme de decembre, fille de Antoine Faval, lieutenant de la venerie du roy d’Angleterre, et de Jeanne Cecile Hebert, sa femme, ses pere et mere, le parein Charles Lesbornes, grand ecuyer du roy d’Angleterre, la mareine madame Loucie Herbert, fille de monsieur le duc de Poïs, lesquels ont signé.
Charles Leyburne
Lucy Herbert
Michel »

Acte de baptême de Quintilien Jean Joseph Monetoni, dont la marraine est la dame d’honneur de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Le 27esme jour de decembre 1689, a esté baptisée Louise, née le vingt troisiesme de decembre, fille de Antoine Faval, lieutenant de la venerie du roy d’Angleterre, et de Jeanne Cecile Hebert, sa femme, ses pere et mere, le parein Charles Lesbornes, grand ecuyer du roy d’Angleterre, la mareine madame Loucie Herbert, fille de monsieur le duc de Poïs, lesquels ont signé.
Charles Leyburne
Lucy Herbert
Michel »

Acte d’inhumation de Jean Gros, valet de garde-robe et tailleur de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’hui septieme jour de mars mil six cent quatre vingt dix, a eté inhumé dans l’eglise le corps de Jean Gros, valet de garde robe et tailleur de la reine d’Angleterre, agé d’environ quarante cinq ans, decedé le jour precedent ; vepres des morts, prieres et suffrages accoutumées chantées pour le repos de son ame, es presences de messire Pierre Bernard, pretre, et Jacques Pigeard, aussy pretre, lesquels ont signé.
P. Bernard, Pigeard
C. Regnault »

Acte d’inhumation de lord Waldegrave, grand maître de la maison du roi et de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingt sixieme jour de janvier mil six cent quatre vingt dix, a eté inhumé dans cette eglise le corps de milord Waldegrave, grand maitre de la maison du roy et de la reine de la Grande Bretagne, agé de vingt huit ans, decedé le vingt quatrieme de ce mois dans le château vieil de ce lieu ; messe haute, pieres et suffrages accoutumées chantées pour le repos de son ame, es presences de messire Pierre Bernard et Jacques Pigeard, pretres, lesquels ont signé.
Pigeard, P. Bernard
C. Regnault »

Acte de baptême d’Anne Winifred Strickland, fille du vice-chambellan de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’hui vingt unieme jour de mars mil six cent quatre vingt dix, a eté baptisé par moy pretre vicaire sousigné Anne Wonifride, née du dix neufieme jour de ce mois, fille de messire Thomas Stricland, vice chambellan de la reine d’Angleterre, et de Brigitte Manoch, sa femme, le parein M. Daniel Artur, chevalier anglois, la mareine dame Wonifreda Trintam, femme de monsieur le chevalier Thomas Striclhand, lesquels ont signé.
Le chevalier Arthur
Winifrida Trintham
Michel »

Acte de baptême de Marie Ursule Riva, fille du maître de la garde-robe de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’hui vingt unieme jour de mars mil six cent quatre vingt dix, a eté baptisé par moy pretre vicaire sousigné Anne Wonifride, née du dix neufieme jour de ce mois, fille de messire Thomas Stricland, vice chambellan de la reine d’Angleterre, et de Brigitte Manoch, sa femme, le parein M. Daniel Artur, chevalier anglois, la mareine dame Wonifreda Trintam, femme de monsieur le chevalier Thomas Striclhand, lesquels ont signé.
Le chevalier Arthur
Winifrida Trintham
Michel »

Acte de baptême de Marie Fitzpatrick à Saint-Germain-en-Laye, un gentilhomme de la reine d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’hui onzieme jour de may mil six cent quatre vingt dix, a eté baptisée par moy pretre vicaire soussigné Marie, née du huitieme jour de ce mois, fille de Edme Phispatri et de Catherine Bourg, sa femme, irlandois de nation, le parein monsieur Edme Bary, gentilhomme ordinaire de la reine de la Grande Bretagne, la mareine dame Anne Roche, femme de monsieur Magdonell, lesquels ont signé.
Edme Barry
Michel
A. Roche »

Acte baptême d’Henriette Marie Douglas, fille du comte de Dumbarton, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’hui dix septieme jour de novembre mil six cent quatre vingt dix, a eté baptisée sans condition par moy abbé de Notre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Henriette Marie, née du treizieme de ce mois dans le chasteau de ce lieu, fille de Georges, milord de Dumbarton, gentilhomme de la chambre du roy de la Grande Bretagne et lieutenant general de ses armées, et de dame Anne Wheatly, son epouse, le parein monsieur Carille, secretaire de la reine de la Grande Bretagne, la mareine dame Henriette Waldegrave, veuve de feu milord Waldegrave, envoyé extraordinaire du roy, lesquels ont signé.
L’abbé Converset, prieur de Saint G.
J. Caryll
Fitz Rot Waldegrave »

Acte de mariage de Michel Lenoble, chef de fruiterie du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’hui vingt unieme jour de novembre mil six cent quatre vingt [dix], a esté fait et solemnisé en face de la sainte Eglise par moy pretre sousigné le mariage de Michel Lenoble, chef de fruiterie du roy d’Angleterre, agé de cinquante ans, veuf de deffunte Marie Gradine, d’une part, et damoiselle Louise Fricaut, agée de trente deux ans, veuve de deffunt Jean G[…], officier du roy d’Angleterre, d’autre part, tous deux de cette paroisse à present, apres la publication d’un ban faite en cette eglise au prone de la messe de paroisse le vingt huitieme d’octobre dernier et dispense des deux obtenue de monseigneur l’archeveque de Paris dattée du septieme de ce mois avec permission d’etre fiancés et mariés en meme jour, le tout sans opposition, es presences de Dominique Roger, tailleur de Sa Majesté britannique, de Dominique Dufour, valet de chambre de la reine d’Angleterre, de Mathieu Tunot, bourgeois de Paris, d’Antoine Oudan, aussy bourgeois de Paris, lesquels ont signé avec les mariés.
Michel Noble
Louise Fricault
D. Rougé, Houdan
Dufour, Calevan, pr.
Tunot »

Acte de baptême de Marie Etiennette Delahaie à Saint-Germain-en-Laye, un écuyer de la Bouche de la reine d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’hui vingt sixieme jour de decembre mil six cent quatre vingt dix, a eté baptisé par moy pretre sousigné Marie Estiennette, née du cinquieme jour de ce mois, fille de Rollin Delahaie et de Jacqueline Jourdain, sa femme, de cette paroisse, le parein Philippes Leserteur, ecuier de la bouche de la reine d’Angleterre, la mareine damoiselle Marie Estienne Vaugon, femme de Charles Lemaire, maitre de latin, de cette paroisse, lesquels ont signé.
Marie Estiennette Vaugon, P. Lesserteur
Michel »

Acte de baptême de François Berteau, fils d’un valet de chambre du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’hui vingt quatrieme jour de janvier mil six cent quatre vingt onze, a eté baptisé par moy pretre abbé de Notre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, François, né de ce meme jour, fils d’Antoine Berteau, valet de chambre du roy d’Angleterre, et de damoiselle Marie Boissy, sa femme, le parein François Gaultier, officier du roy d’Angleterre, la mareine damoiselle Madelaine Saint Paul, fille de Nicolas Saint Paul, lesquels ont signé.
F. Faultier, Mary Magdalen Saint Paull
L’abbé Converset, pr. de Saint Germain »

Acte d’inhumation de Marie Riva, femme du maître de la garde-robe de la reine d’Angleterre, décédée au Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’hui treizieme jour de fevrier mil six cent quatre vingt onze, a eté inhumé dans cette eglise le corps de dame Marie Riva, femme de messire François Riva, maitre de la garde robe de la reine de la Grande Bretagne, agée de trente ans, decedée le onze de ce mois dans le château vieil de ce lieu ; messe haute, prieres et suffrages accoutumées chantées pour le repos de son ame, es presences de messires Pierre Bernard et Jacques Pigeard, pretres, lesquels ont signé.
Pigeard, P. Bernard »

Acte de baptême de Marie Darme à Saint-Germain-en-Laye, un écuyer de la reine d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’hui dixieme jour de mars mil six cent quatre vingt onze, a eté baptisée par moy pretre abbé de Notre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Marie, née du septieme jour de ce mois, fille de Gualter Darmer et de Rebecca Darmer, sa femme, anglois de nation, le parein messire Charles Liburn, ecuier de la reine d’Angleterre, la mareine damoiselle Charlotte Beauclay, fille de monsieur Beauclay, lesquels ont signé.
Charles Leyburne
L’abbé Converset, pr. de Saint Germain »

Acte de baptême de Marie Anne Drotreau, fille d’un officier de la Bouche de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’hui vingtieme jour de mars mil six cent quatre vingt onze, a eté baptisée par moy pretre curé sousigné Marie Anne, née du quinzieme jour de ce mois, fille de Pierre Drotreau, officier de la Bouche de la reine d’Angleterre, et de Marguerite Desgroisets, sa femme, de cette paroisse, le parein messire Laurent Dupuis, gentilhomme du roy d’Angleterre, la mareine damoiselle Marie Anne de Labadie, femme de messire Jacques de Labadie, valet de chambre du roy d’Angleterre, lesquels ont signé.
La. Dupuys, Mary Delabadie
Marques »

Acte d’inhumation de la duchesse de Powis dans l’église de Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’hui vingt deuxieme jour de mars mil six cent quatre vingt onze, a eté inhumé dans cette eglise le corps de tres haute et tres puissante dame madame Elizabeth de Sommerset, gouvernante de monseigneur le prince de Galles, epouse de milord Guillaume Herbert, duc de Powis, grand chambellan de Sa Majesté britannique, agée de cinquante sept ans, decedée le jour precedent dans le château vieil de ce lieu ; messe haute, prieres et suffrages accoutumées chantées pour le repos de son ame es presences de messires Antoine Marques et Jacques Pigeard, pretres, lesquels ont signé.
Marques, Pigeard »

Acte de baptême de Guillaume Solvin à Saint-Germain-en-Laye, lady Strickland, sous-gouvernante du prince de Galles, étant sa marraine

« Ce jourd’hui vingt quatrieme jour d’avril mil six cent quatre vingt onze, a eté baptisé par moy pretre sousigné Guillaume, né du jour precedent, fils de Jean Henry et d’Honoré Solvin, sa femme, irlandois de nation, le parein Corneille Colin, pour le chevalier Waldegrave, la mareine damoiselle Elizabeth Paquinson, pour milledi Strickland, gouvernante de monseigneur le prince de Galles, lesquels ont signé.
Elizabeth Parkisn
Marques, Cornelus Colen »

Acte de baptême de Jean Maynard, fils d’un officier de la Bouche du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’hui septieme jour de mai mil six cent quatre vingt onze, par moy pretre soussigné, a esté baptisé Jean, né le six de ce mois, fils de François Maynard, officier de la Bouche du roy d’Angleterre, et de Marie de Laurier, sa femme, anglois de nattion, demeurans dans cette parroisse, le parrain le chevailler Jean Sparron, contrerrolleur de la maison du roy d’Angleterre, la marraine Marianne Sguina, femme de chambre du prince de Galles, femme de M. de Labadie, premier valet de chambre du Roy, aussi angloise, demeurans dans cette parroisse, lesquels ont signé.
J. Sparone, Mary Delabadie
Coppin »

Acte de mariage de Bevel Skelton, contrôleur général de la maison du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’hui dixieme jour du mois de mai mil six cent quatre vingt onze, a esté faict et solemnisé en face de la sainte Eglise par messire Thomas Codrington, aumonier du roy de la Grande Bretagne, le mariage d’entre monsieur Bevel Skelton, contrerolleur general de la maison du roy d’Angleterre, demeurant depuis plusieurs mois dans cette parroisse, d’unne part, et demoiselle Marie O’Brien, fille de melord Daniel O’Brien, comte de Clare, et de Philadelphia Lennar, ses pere et mere, aussy de cette parroisse, appres avoir veu le consentement que lad. dame Philadelphia Lennard a donné par ecrit le sixieme mai de la presente année par lequel elle temoigne consentir à ce que mademoiselle O’Brien sa fille espouse monsieur Bevel Skelton, la dispence que monseigneur l’archeveque de Paris a accordé pour la publication des trois bancs, la permission de fiance et d’epouser au meme jour, du consentement des parents et s’il ne se trouve aucun empechement, ne s’estant presenté aucune opposition, le dit mariage a esté faict et solemnisé du consentement et en presence de M. l’abbé Converset, pretre, docteur de Sorbonne, abbé de Notre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, revestu de surpellis et d’estolle, presents milord duc de Barvic et M. Robert Strickland, chambellan de la reine, M. Rodolphe Magdanel, chambellan de Sa Majesté britannique, madame la comtesse de Sussecs, tante de l’epouse, madame de Walgrave, fille de Sadite Majesté, qui ont signé.
B. Skelton
Mary O’Brien
Berwick, Ran. M.Donel
Rob. Strickland
Fitz Roy Sussex
Thomas Codrington
Fitz James Waldegrave
L’abbé Converset, prieur de Saint Germain en Laye »

Acte de baptême de Rodolphe Leclerc à Saint-Germain-en-Laye, lady Strickland, sous-gouvernante du prince de Galles, étant sa marraine

« Ce jourd’hui vingtieme jour de may mil six cent quatre vingt onze, a eté baptisé par moy pretre, abbé de Notre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Rodolphe, né du seizieme jour de ce mois, fils de messire François Leclerc, gentilhomme anglois, et de dame Elizabeth Bessé, sa femme, le parein messire Robert Rodolphe de Feilding, la mareine dame Wenifride Trentom Stricland, sous gouvernante de monseigneur le prince de Galles, lesquels ont signé.
Robert Rodolphe de Feilding
L’abbé Converset, prieur de Saint Germain
Winefrida Trentham Strickland »

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