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Daumet, Pierre-Gérôme-Honoré Château-Vieux
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Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 22 septembre 1905
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le sous-secrétaire d’Etat des Beaux-Arts
Le premier article de la répartition du crédit de 100000 francs que vous avez mis à ma disposition pour les grosses réparations à exécuter en 1905 au château de Saint-Germain prévoit l’emploi d’une somme de 6000 francs pour la « continuation de la restauration du bâtiment ouest, maçonnerie ».
Or l’ensemble des travaux de maçonnerie exécutés cette année pour cet objet ayant été payé au moyen de l’allocation annuelle des Monuments historiques, il en résulte que la somme de 6000 francs dont je viens de parler demeure disponible.
J’ai l’honneur de vous proposer de l’affecter aux travaux de menuiserie, de serrurerie et de peinture à entreprendre immédiatement dans la salle de Mars : les trois entrepreneurs qui en seront chargés, MM. Hoffmann, Moutier et Fossey, ont déjà signé des soumissions pour les travaux de l’année courante, il n’y aura donc pas formalités à remplir.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Rapport de l’architecte Daumet concernant les travaux de restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Paris, le 11 février 1897
Rapport à monsieur le ministre de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes
Monsieur le Ministre,
Chargé de diriger les travaux d’achèvement de la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain, j’avais l’année dernière réclamé l’examen par la commission des Monuments historiques de propositions relatives à la reconstruction de la rose du pignon de la chapelle, pignon aujourd’hui masqué par des constructions datant de l’époque de François Ier et modifiées profondément au XVIIe siècle.
Ces constructions conçues sans préoccupation de conserver l’une des œuvres les plus intéressantes du Moyen Âge ont eu pour fâcheuses conséquences la dislocation de la rose, dont toutes les parties constitutives subsistent, mais ont été englobées dans le mur qui sépare la chapelle de la salle dite de Mars. Un des dosserets portant la voûte de cette salle a tranché les réseaux de la rose. Enfin le mur pignon correspondant à l’extrémité de cette salle et d’autres adjonctions ont achevé encore de mutiler un motif de décoration que Violet-le-Duc cite dans son Dictionnaire comme l’un des exemples les plus remarquables de l’art ogival.
J’avais proposé de dégager la rose en créant en avant et aux dépens de la salle de Mars un assez vaste espace, afin que les visiteurs du musée puissent juger de la beauté de l’œuvre reconstituée avec tous ses détails. Cette tentative était, je l’ai reconnu, d’une réalisation difficile. La proposition a été faite de s’en tenir au projet consistant à reconstruire la rose en l’isolant du mur qui l’aveugle, ce qui paraîtrait, peut-on craindre, un mode insuffisant de rendre à la rose toute sa valeur. La difficulté de réduire à une faible section le dosseret de voûte qui supporte l’arc doubleau de la voûte de la salle de Mars était aussi un motif pour rechercher une autre solution.
Malgré les remarques qui précèdent, la commission, après examen, a décidé qu’il y avait lieu de reconstituer la salle de Mars dans son état primitif, c’est-à-dire telle que l’indique le plan de Du Cerceau. Ce plan comportait à l’époque de la publication des « Plus excellents bâtimens de France » une déformation des deux dernières travées de voûte par la forte obliquité du mur ouest, obliquité qui a disparu lors de la construction au XVIIe siècle de tout un corps de bâtiment qui doit être démoli à son tour.
En étudiant la solution dans le sens de la décision prise de rétablir la salle avec ses déformations, j’ai dû rechercher si on pouvait le faire avec sûreté. Les murs, les voûtes ont été refaits, on est donc en présence que de gravures très précieuses en ce qui concerne le plan, mais très vagues pour la façade. Doit-on refondre un bâtiment dont la plupart des éléments ont disparu ? Doit-on rétablir des déformations qui, si elles existaient, seraient à respecter, mais qui ne donneraient que des effets d’irrégularité sans charme ? Doit-on passer à l’exécution sans examiner une hypothèse consistant à limiter la longueur de la salle de Mars aux travées intactes et d’origine de cette salle, en ne reconstruisant par les deux travées frappées de déformation.
A mon avis, Monsieur le Ministre, il faudrait renoncer à rétablir ces deux travées. Un grand avantage résulterait de la limitation de la longueur de la salle de Mars : le mur d’extrémité de cette salle formerait façade de retour, il tiendrait lieu d’un mur de refend percé d’arcades et de portes prévues au projet approuvé.
On a déjà renoncé à reconstruire à neuf sur un tout autre plan l’énorme bâtiment du XVIIe siècle qui doit disparaître. La limitation en longueur de la salle de Mars réduite à ses travées d’origine et subsistant encore ainsi que le renoncement à refaire un bâtiment tronqué d’obliquité aurait pour conséquence de rendre apparente la façade de la chapelle, par conséquent aussi la rose en son entier, enfin tout le pignon que la forme du comble détermine sûrement. On remettrait enfin en honneur une façade dont les principaux sont encore en place et qui, restaurée ou plus exactement reproduite, donnerait un intérêt très vif à cette partie du château.
Le mur prévu aux dessins dressés par M. Millet pour limiter la salle de Mars comportait une cheminée monumentale. Le plan de Du Cerceau ne renseigne pas à cet égard. Il serait plus simple de faire ce mur plein pouvant recevoir une décoration picturale ou le tableau représentant « l’Age de pierre » de Cormon dont le sujet est si bien approprié au musée gallo-romain à la place qu’il occupe déjà.
Je dois ajouter, Monsieur le Ministre, que les propositions qui précèdent sont simplificatives, si elles adoptées un amoindrissement de dépense considérable en résulterait. Les pièces servant au musée sont déjà nombreuses, les restaurations des étages inférieurs à la salle de Mars ajouteront des surfaces considérables à celles déjà disponibles et on peut prévoir qu’elles suffiront amplement à contenir les objets qui s’ajoutent aux collections et s’y ajouteront dans l’avenir.
Afin de rendre sensibles les propositions que je croix devoir faire, je joins au présent rapport des dessins comparatifs entre ce que serait le château restauré en prenant les indication de l’ouvrage de Du Cerceau comme devant être reproduites, et les modifications que des études attentives m’ont suggérées.
J’espère, Monsieur le Ministre, que la commission des Monuments historiques ne verra dans ma nouvelle proposition que le désir de voir remettre en évidence et telle qu’elle a été conçue la rose de la chapelle de Saint-Germain, œuvre remarquable, d’un caractère authentique indiscutable, et non une reconstitution problématique de l’extrémité de façade dont tout vestige a disparu. Si vous en jugez ainsi, je vous propose, Monsieur le Ministre, de renvoyer l’examen des dessins et des motifs marqués à la commission, qui pourrait m’entendre avant de prendre une décision sur une question dont la solution imposé à la suite des travaux en cours d’exécution.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet
L’architecte du château de Saint-Germain »

Daumet, Pierre-Gérôme-Honoré

Lettre de l’architecte Daumet concernant les travaux de restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« M. Paté, chef du bureau des Monuments historiques
Paris, le 17 août 1897
Cher Monsieur,
J’ai fait faire des calques des dessins que vous avez bien voulu me confier et qui étaient joints à mon rapport du 11 février dernier proposans des modifications à l’achèvement de la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain.
Voulez-vous bien recevoir mes remerciements et joindre ces dessins à mon rapport.
Votre bien dévoué,
Daumet »

Daumet, Pierre-Gérôme-Honoré

Lettre de l’architecte Daumet concernant les travaux de restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Saint-Germain-en-Laye, le 13 novembre 1898
Monsieur le Ministre,
Permettez-moi de rappeler qu’à la date du 17 février 1897, j’ai demandé, par un rapport motivé, accompagné de dessins, qu’une décision soit prise à propos du dégagement de la façade de la chapelle.
J’ai renouvelé cette demande à la date du 26 mai 1898.
Je pense, Monsieur le Ministre, qu’il est nécessaire et de plus urgent, à cause de l’état d’avancement des travaux, avant de présenter un rapport à la commission des Monuments historiques, qu’une conférence ait lieu entre les inspecteurs généraux des Bâtiments civils et des Monuments historiques, afin d’examiner les propositions que je fais sur la très importante décision à prendre au sujet de la suite à donner aux travaux.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Signé : Daumet »

Daumet, Pierre-Gérôme-Honoré

Lettre de l’architecte Daumet concernant les travaux de restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Saint-Germain-en-Laye, le 27 avril 1899
Monsieur le Ministre,
Permettez-moi, à l’approche du moment où les travaux de restauration du château de Saint-Germain vont pouvoir être repris, de vous rappeler la demande que j’ai faite le 17 février 189 d’un examen nouveau des questions de principe relativement au maintien de l’état actuel de constructions anciennes remaniées qui masquent la rose de la chapelle du château ou au dégagement de cette partie très belle et très décorative de la chapelle afin de lui rendre l’aspect extérieur qu’elle a eu à son origine.
Une résolution prise à ce sujet au cours d’une visite sur place des inspecteurs généraux des Bâtiments civils et des Monuments historiques, puis soumise à la commission, permettrait de donner au travail d’achèvement de la chapelle l’impulsion qu’a réclamée cette année M. le rapporteur du budget des Beaux-Arts.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Signé : Daumet »

Daumet, Pierre-Gérôme-Honoré

Lettre de l’architecte Daumet concernant les travaux de restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur le directeur des Beaux-Arts
Saint-Germain-en-Laye, le 30 mai 1899
Monsieur le Directeur,
Vous avez bien voulu fixer au 11 juin prochain votre visite au château de Saint-Germain, en invitant messieurs les inspecteurs généraux des Bâtiments civils et des Monuments historiques à vous accompagner pour l’examen des questions soumises à votre administration à propos de la chapelle de ce château. J’ai l’honneur de vous rappeler que l’heure du départ de la gare Saint-Lazare a été fixée à 9 heures 50 pour arriver à Saint-Germain à 10.34 et qu’après l’examen des travaux en cours, j’aurai le très grand plaisir, ainsi que madame Daumet, de vous recevoir à déjeuner avec mes confrères.
Je vous ai proposé, Monsieur le Directeur, de revenir vers Paris en prenant le train du chemin de fer de Saint-Germain à la place de l’Etoile en vous arrêtant à Marly-le-Roi afin de juger de l’urgence de travaux à faire pour rétablir en état de conservation l’abreuvoir si justement célèbre. […]
Je vous rappelle enfin, Monsieur le Directeur, que M. l’inspecteur général M. Selmersheim n’étant pas présent après la séance du conseil où ses collègues ont été avisés du rendez-vous fixé par moi et qu’il serait utile d’adresser aux inspecteurs généraux une convocation régulière.
Veuillez recevoir, Monsieur le Directeur, l’expression de mes sentiments les plus dévoués.
L’architecte du château et des parterres de Saint-Germain
Daumet »

Une note jointe à une autre lettre dans le même carton porte : « Pièces à réintégrer dans le dossier de Saint-Germain, la solution de la restauration de l’angle sud-ouest du château ayant été décidée sur place le 11 juin 1899 par les inspecteurs généraux des Bâtiments civils t des Monuments historiques en conformité au projet Millet ».

Daumet, Pierre-Gérôme-Honoré

Lettre concernant la participation financière des Monuments historiques à la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Château et parterre et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 23 juin 1902
Monsieur le Ministre,
Vous m’avez fait l’honneur de m’informer le 6 juin courant que vous aviez alloué sur les crédits affectés aux grosses réparations des Bâtiments civils et des Palais nationaux une somme de 100000 francs pour la continuation de la restauration du château de Saint-Germain.
Le 12 de ce même mois, je vous adressais une proposition pour la répartition par entreprise de la somme mise à ma disposition.
Permettez-moi, Monsieur le Ministre, de rappeler que le 26 octobre dernier, j’adressais à votre prédécesseur une demande de participation annuelle de 30000 francs sur les crédits de l’exercice dont dispose le service des Monuments historiques, afin d’activer les travaux de ce monument classé depuis l’origine de la restauration dont il s’agit. La participation a déjà eu lieu en ce qui concerne la restauration de la chapelle du château et des parties qui l’avoisinent.
L’œuvre entreprise par l’architecte, M. Millet, en 1862, a été continuée sur ses plans ; la tâche qui reste à accomplir pour l’achèvement est encore considérable.
Le devis que je vous adresse à titre de renseignement est extrait du devis dressé à l’origine ; il ne comprend que ceux des travaux restant à exécuter pour l’achèvement. Il s’élève à 960397 francs, compris majoration correspondant à l’augmentation des prix de la main d’œuvre et des matériaux depuis l’époque où il a été dressé, et compris imprévu et frais de direction.
On peut supposer toutefois, Monsieur le Ministre, que certaines simplifications pourront réduire la dépense, défalcation faite de matériaux réemployables et de travaux déjà exécutés à ce jour, à environ 900000 francs.
Si on appliquait le taux de moitié pour la participation des Monuments historiques comme cela a eu lieu pour la chapelle, ce serait 450000 francs que devrait fournir la commission. Mais en se plaçant au point de vue d’une contribution limitée aux seules parties anciennes à restaurer, notamment le bâtiment de la salle de Mars construit à l’époque de François Ier, on peut admettre, Monsieur le Ministre, que les dépenses dans lesquelles le service des Monuments historiques participerait seront afférentes aux travaux nécessaires pour l’achèvement de la flèche de la chapelle et à la restauration intérieure et extérieure du bâtiment sur la place du Château, contenant des galeries remarquables au rez-de-chaussée et à l’entresol, et cette salle de Mars, l’une des plus renommées parmi celles de nos monuments français, construction importante par sa dimension, la beauté de son caractère, la décoration majestueuse que lui a donné son constructeur.
Les travaux comprendront la restauration complète de cette salle, la réfection de son plancher bas, de ses combles actuellement à l’état de ruine, enfin le complément de la décoration de la salle elle-même, destinée à contenir les objets les plus remarquables du musée des Antiquités nationales ;
Si votre administration, Monsieur le Ministre, admettait les bases de participation de moitié pour le bâtiment de la salle de Mars, une entente pourrait s’établir entre les bureaux compétents des Bâtiments civils et des Palais nationaux, et des Monuments historiques pour l’établissement de comptes séparés pour chacun de ces bureaux ; ces comptes ne comporteraient que des travaux afférents aux parties de bâtiments pour lesquelles la participation des Monuments historiques est justifiée. Mais il résulterait de l’application de ce mode des complications inhérentes à des travaux déjà commencés et l’obligation de faire le rappel d’une contribution arriérée assez importante, que l’on peut estimer à 60000 francs à rembourser aux Bâtiments civils, et afin de donner une plus vive impulsion aux travaux, l’obligation de fournir des allocations indéterminées jusqu’à la fin des travaux du bâtiment dont il est question, suivant leur avancement.
Il paraitrait plus simple de fixer une somme pour participation annuelle, sous forme de fonds de concours, pendant un nombre d’années à déterminer ; ce serait le mode le plus facile de régulariser les versements à faire, et de compenser les avances faites.
Si la direction des Beaux-Arts acceptait ce second mode d’opérer, on pourrait donner aussi satisfaction au désir exprimé de hâter l’achèvement des travaux du château en entreprenant la construction du dernier pavillon sud-ouest, prévu au projet de M Millet et dont les dépenses seraient à supporter par les Bâtiments civils, puisqu’il s’agirait d’un bâtiment entièrement nouveau destiné aux agrandissements du musée.
Pour l’année 1902, attendu l’époque où les travaux de l’exercice ont pu être commandés aux entrepreneurs, on peut admettre que la somme à fournir par les Monuments historiques pour contribuer aux dépenses de l’exercice ne saurait dépasser 20000 francs. Pour les exercices suivants, la contribution serait élevée à 30000 francs jusqu’à l’achèvement de la restauration du bâtiment de la salle de Mars, et même au-delà, jusqu’à ce que le quantum de la participation consentie soit atteint, pour compenser les avances faites par les Bâtiments civils avant que cette participation soit possible, sur les crédits dont disposera désormais la commission des Monuments historiques
Il ne semble pas, Monsieur le Ministre, que mes propositions présentent des difficultés d’application, notamment la dernière, par la constitution d’un fond de concours temporaire, solution qui paraît la plus simple en l’espèce.
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Daumet, Pierre-Gérôme-Honoré

Lettre concernant la participation financière des Monuments historiques à la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 11 mars 1906
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le Sous-Secrétaire d’Etat des Beaux-Arts
J’ai l’honneur de vous accuser réception de votre lettre en date du 6 mars courant relative aux travaux exécutés sur les fonds des Monuments historiques pour l’achèvement de la restauration du château de Saint-Germain.
Permettez-moi de rappeler que le devis de 172006 francs présenté à votre administration et approuvé le 13 octobre 1902 par M. Roujon, alors directeur des Beaux-Arts, a été établi pour la majeure partie au moyen d’extraits faits dans les mémoires réglés d’entrepreneurs relatif à des travaux de même nature que ceux qui sont aujourd’hui en cours d’exécution, et que les prix qui figuraient au devis de 172006 f. sont, à de très rares exceptions près, ceux qu’on a payés précédemment aux entrepreneurs, déduction faite du rabais consenti par eux. Il n’y a donc pas lieu de réduire le chiffre de 172006 f. 00 du montant du produit des rabais consentis par les divers entrepreneurs ; les dépenses effectuées pendant les quatre derniers exercices s’élevant, sauf erreur de ma part, à 116750,07, l’allocation qui reste à fournir par les Monuments historiques est de 55255 f. 93 et non de 37154 f. 50.
C’est bien ainsi que je l’expose que cela avait été arrêté par M. le directeur des Beaux-Arts, lequel avait décidé que la restauration du château de Saint-Germain serait poursuivie au moyen d’une double allocation annuelle de fonds, l’une de 100000 francs fournie par le service des Bâtiments civils, l’autre de 30000 francs fournie par le service des Monuments historiques. En ce qui concerne la participation de ce dernier service, M. le directeur des Beaux-Arts s’exprimait ainsi qu’il suit dans sa lettre du 13 octobre 1902 : « la dépense de ces travaux est couverte par une allocation égale au montant du devis, que j’accorde sur le crédit des Monuments historiques. Cette dépense sera répartie sur six exercices environ, à partir de 1902, soit approximativement une somme de 30000 f. par année ».
Si cet engagement n’était pas maintenu, je ne pourrais, faute de ressources, terminer la partie de travail à laquelle le service des Monuments historiques a bien voulu s’intéresser, et pour l’achèvement duquel il a voté des fonds.
Je vous demande en conséquence de vouloir bien affecter en 1906 une somme de 30000 francs et en 1907 une somme de 25255 f. 93 c., qui me permettront de mener à bonne fin le travail entrepris.
En ce qui concerne les marchés nouveaux à passer avec les entrepreneurs, il n’est utile pour le moment d’en passer qu’avec MM. Prévost et Chatignoux, entrepreneurs de maçonnerie, pour une somme de 9000 francs.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet »

Daumet, Pierre-Gérôme-Honoré

Lettre concernant les travaux de restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 26 avril 1907
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le Sous-Secrétaire d’Etat des Beaux-Arts
Par une lettre en date du 13 février dernier, j’ai eu l’honneur d’appeler votre attention sur les conséquences des résolutions prises par la commission des Monuments historiques, relativement à l’achèvement de la restauration du château de Saint-Germain.
Je vous ai signalé que le devis de 172006 francs établi pour la restauration de cet édifice devait être considéré comme ayant pris fin et remplacé par un autre montant à 55140 f. 47, dont je vous ai adressé la copie, établie d’après les nouvelles résolutions prises par la commission des Monuments historiques.
Comme le tiers de l’année est déjà écoulé, je vous demande de vouloir bien me notifier dans le plus court délai possible l’allocation du crédit de 55140 f. 47 qui m’est nécessaire pour pouvoir terminer cette année la restauration qui m’est confiée.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet »

Daumet, Pierre-Gérôme-Honoré

Lettre concernant les travaux de restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 11 novembre 1907
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le Sous-Secrétaire d’Etat des Beaux-Arts
Monuments historiques
J’ai l’honneur de vous demander de vouloir bien mettre à ma disposition en 1908, sur les fonds des Monuments historiques, un crédit de 11000 francs pour l’achèvement de la restauration du château, cette somme étant destinée à faire la crête au-dessus du faîtage de la chapelle.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet »

Daumet, Pierre-Gérôme-Honoré

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