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Château-Vieux
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Note sur le rôle de la commission des Monuments historiques dans la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Dans sa séance du 19 décembre 1873, la commission des Monuments historiques était d’avis que le service des beaux-Arts participât à la dépense du château de Saint-Germain, et le ministre de l’Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts écrivait à son collègue des Travaux publics le 11 février 1874 :
« La commission des Monuments historiques, dont l’attention a été récemment appelée sur les importants travaux que notre département fait exécuter au château de Saint-Germain a exprimé le désir que mon administration contribuât pour une part à hâter l’achèvement de cette entreprise en concourant à la restauration de la chapelle qui figure dans le devis général pour une somme de 236548 f. »
Cette part était fixée à la moitié soit 118274 f. et un devis spécial de pareille somme était extrait du devis général et approuvé le 25 mai 1874 par M. le ministre des Beaux-Arts. C’est le même ministre qui nommait l’inspecteur et le vérificateur des travaux.
De 1874 à 1877, 100000 f. furent ordonnancés sur le crédit des Monuments historiques.
En 1878, un devis complémentaire de 262452 f. était présenté par M. Millet et approuvé par la commission des Monuments historiques qui fixait comme précédemment sa part contributive à la moitié soit 131226 f. 89.
De 1879 à 1882, une somme de 92882 f. 26 a été ordonnancée.
M. Lafollye ayant succédé en 1879 à M. Millet décédé, le ministre des Travaux publics, communiquait au ministre des Beaux-Arts le 22 janvier 1880 deux projets d’un nouvel architecte relatifs l’un à l’installation de la bibliothèque et au logement du conservateur du musée gallo-romain dans le 2e étage du bâtiment sud, l’autre à la restauration de la chapelle.
A la suite de deux rapports de l’inspecteur général des Monuments historiques M. Ruprich Robert en date du 21 février 1880 et d’une visite de la commission au château de Saint-Germain en date du 12 avril suivant, le ministre des Beaux-Arts répondait au ministre des Travaux publics pour lui notifier les notifications notifiées par la commission, et à M. Lafollye dans le même sens.
En demandant le renvoi des pièces de ces deux affaires, le ministre des Travaux publics écrivait le 30 juin 1880 :
« Ce projet devra, avant que l’exécution n’en soit entreprise, être examiné par le conseil des Bâtiments civils et je vous serais obligé de me le renvoyer sans retard, autrement il serait impossible d’utiliser cette année le crédit spécialement affecté à la continuation des travaux. »
C’était reconnaître que ces travaux, concernant non seulement la chapelle, mais encore l’appropriation d’un logement situé au 2e étage du bâtiment sud, ne pouvaient être exécutés sans l’approbation des Monuments historiques.
Après une correspondance directe échangée entre le directeur des Beaux-Arts et l’architecte, le projet approuvé par la commission était retourné au ministre des Travaux publics.
Ce dernier faisait connaître le 25 octobre 1880 au ministre des Beaux-Arts que le projet du logement du conservateur avait été à son tour modifié par le conseil des Bâtiments civils qui, ajoutait-il, « avait déjà étudié cette question sans la résoudre parce qu’il lui avait paru qu’elle devait être examinée au préalable par votre administration. »
Il proposait de loger le conservateur dans le bâtiment de la vénerie.
La commission des Monuments historiques, consultée, était d’avis de se désintéresser de cette affaire du moment que l’installation d’un logement dans un monument historique n’était plus en question, et le ministre des Beaux-Arts donnait, le 10 novembre 1880, son assentisement à ce nouveau projet qui conciliait le rétablissement des dispositions primitives avec les exigences de l’installation du conservateur.
Depuis 1880 jusqu’à ce jour, une correspondance suivie n’a cessé d’être échangée entre le directeur des Beaux-Arts et M. l’architecte Lafollye au sujet de la restauration de la flèche de la chapelle, dont la commission n’a pas approuvé ces deux projets qui lui ont été soumis dans les séances des 28 mars 1884 et 11 décembre 1885. »

Rapport concernant la flèche de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Rapport de la commission par M. Bruyerre, inspecteur général, sur un projet de flèche pour la chapelle du château de Saint-Germain (Seine-et-Oise)
Séance du 11 décembre 1885
Dans une précédente séance, la commission des Monuments historiques a examiné un projet de décoration en plomberie pour la flèche en charpente élevée par Millet sur la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye.
Elle a demandé que le projet en style du XVe siècle présenté par M. Lafollye soit modifié autant que possible dans l’esprit du projet de Millet.
M. Lafollye a présenté un nouveau projet et, dans sa séance du 11 décembre, la commission a demandé qu’un nouveau projet soit étudié par l’architecte, en se rapprochant plus qu’il ne l’a fait du projet de Millet.
M. Lafollye devra donc être invité à présenter une nouvelle étude avec détails à l’appui.
Paris, 11 décembre 1885
Bruyerre »

Extrait d’une délibération de la commission des Monuments historiques concernant la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Extrait de la délibération de la commission des Monuments historiques dans la séance du 23 mai 1862
La commission est d’avis que M. Millet, architecte chargé de préparer un projet de restauration du château de Saint-Germain, s’est conformé de tous points aux ensembles donnés par les gravures anciennes représentans le château avant les adjonctions de Louis XIV. Elle reconnait qu’une certaine latitude doit être laissée à l’architecte quant à l’exécution des détails. Un seul point dans le projet lui parait devoir faire l’objet d’une observation. Elle n’approuve pas l’annexe proposée pour la chapelle et devant servir de sacristie. Cette construction n’étant pas indispensable et pouvant d’ailleurs être ajoutée, s’il y a lieu, après l’achèvement de la restauration, la commission propose de ne pas la comprendre parmi les travaux à exécuter.
Il résulte de la discussion sur le mode à suivre pour la répartition des allocations annuelles qu’il est dans l’intérêt et pour l’économie de l’entreprise que la somme allouée chaque année soit assez considérable pour tenir constamment ouvert un chantier d’une certaine importante.
Quant à la dépense, elle parait ne pouvoir actuellement être estimée que par un devis sommaire.
La démolition des pavillons et le travail d’une année seulement pourront jeter du jour sur les évaluations. Jusqu’à présent, rien ne parait prouver que celles du bureau des Bâtiments civils soient plus rapprochées de la vérité que celles de M. Millet.
Le chef de bureau, secrétaire de la commission »

Lettre de l’architecte Lafollye concernant la flèche de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Paris, le 1er mars 1886
Monsieur le Ministre,
Conformément à vos instructions, j’ai l’honneur de vous adresser ci-joint deux nouvelles études de la couverture de la flèche de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye ;
Ces études se rapprochent sensiblement des projets dressés par M. Millet, mon prédécesseur, en 1873 et en 1877.
J’ai joint au dossier le dessin de la charpente de la flèche, qui a été exécutée en 1877 par M. Millet, la photographie du projet dressé en 1873 (voir l’ensemble au portefeuille des Monuments historiques) et le projet dressé en 1877.
Je prie M. le Ministre de vouloir bien présenter les deux nouvelles études au comité des Monuments historiques dans un délai rapproché afin que je puisse dès cette année préparer les dessins des modèles pour les travaux de plomberie.
J’ai l’honneur d’être avec respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
A. Lafollye »

Lafollye, Joseph-Auguste

Lettre de l’architecte Lafollye concernant la flèche de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Saint-Germain-en-Laye, le 20 décembre 1886
Monsieur le Ministre,
Le conseil municipal de Saint-Germain, dans une de ses dernières séances, a exprimé le vœu de voir les travaux de restauration de la chapelle terminés pour 1889.
Dans le cas où le vœu émis par le conseil parviendrait à M. le Ministre, il serait nécessaire pour y répondre d’être en possession du projet.
Je viens en conséquence prier M. le Ministre de vouloir bien demander au comité des Monuments historiques s’il a examiné le projet de restauration de la flèche de la chapelle, modifié selon ses instructions, que j’ai adressé à l’administration le 3 février dernier.
J’ai l’honneur d’être avec respect, Monsieur le Ministre, votre très dévoué serviteur.
A. Lafollye »

Lafollye, Joseph-Auguste

Lettre concernant la flèche de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Du 18 janvier 1887
M. le directeur à M. Lafollye, architecte
M., La commission des Monuments historiques, à l’examen de laquelle j’ai soumis les deux nouvelles études que vous m’avez adressées en vue de la couverture de la flèche de la chapelle du château de Saint-Germain, a exprimé l’avis que, tout en adoptant le style de la décoration du XIIIe siècle, vous n’étiez pas entré suffisamment dans le caractère de la composition de votre prédécesseur, M. Millet. Elle a pensé en conséquence que le mieux étoit de développer votre idée personnelle, en continuant, bien entendu, à donner le caractère du XIIIe siècle à votre composition.
Je vous invite à vous conformer à cette opinion. »

Rapport concernant des fouilles entreprises au château de Saint-Germain-en-Laye

« Rapport de la commission par M. Selmersheim, inspecteur général, sur les fouilles faites au château de Saint-Germain-en-Laye
La visite faite par la sous-commission déléguée le 5 décembre 1888 à Saint-Germain-en-Laye pour examiner les fouilles faites par M. l’architecte Lafollye dans la cour du château n’a pas donné le résultat auquel on s’attendait :
L’architecte a remis au jour les substructions découvertes par feu Millet en 1873 dont nous avons l’honneur de communiquer le relevé et le plan, a déblayé plus complètement la partie centrale près du degré descendant aux caves, a trouvé quelques débris provenant d’une porte du XIVe siècle et des gargouilles qui se trouvaient placés dans une maçonnerie sous une marche, mais en somme n’a pas découvert dans la cour de traces pouvant faire supposer qu’un bâtiment existait en retour, au sud, derrière le chevet de la chapelle.
Par contre, une démolition pratiquée dans l’ébrasement de la 1ère fenêtre du rez-de-chaussée près la porte d’entrée dans le bâtiment ouest a mis en lumière une embrasure d’archère avec la trace de son glacis, ce qui tendrait à démontrer que les constructeurs de la Renaissance ont suivi de ce côté le périmètre de l’ancien château, dont ils auraient noyé les substructions dans les nouvelles maçonneries quand, pour le reste des bâtiments, ils ont abandonné complètement l’ancien plan.
Mais, pour se prononcer d’une manière certaine sur l’existence de cette aile occidentale, il faudrait faire des sondages dans les caves et en d’autres points du rez-de-chaussée de ce bâtiment. Il serait à désirer aussi que le plan des substructions existant sous le sol de la cour fût tracé, quand on fera le pavage, au moyen de pavés plus foncés.
Paris, le 6 décembre 1888.
Selmersheim »

Lettre concernant la photographie d’un plan des fouilles faites au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Musées nationaux
Musée de Saint-Germain
Château de Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise)
Le 19 juillet 1891
Monsieur le Ministre,
Etant chargé par monsieur le conservateur du musée de Saint-Germain de réunir les documents relatifs à l’histoire du château, j’ai l’honneur de solliciter la communication du plan du château de Saint-Germain remis à la commission des Monuments historiques par M. Lafollie, architecte. Ce plan, où sont consignés les résultats des fouilles faites pour retrouver les traces des constructions de Charles V, presque entièrement détruites aujourd’hui, serait remis à l’administration du musée, qui le ferait photographier dans ses ateliers, et vous serait restitué immédiatement. Les précautions les plus minutieuses seront prises pour assurer la conservation de ce document.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage de mon respectueux dévouement.
F. de Villenoisy
Attaché libre au musée de Saint-Germain »

Lettre concernant les travaux de restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« A Monsieur le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Paris, le 6 juin 1894
Monsieur le Ministre et cher collègue,
Au cours de ces dernières années, l’architecte du château de Saint-Germain, M. Daumet, a signalé à diverses reprises la nécessité de continuer la restauration du château commencée en 1862 et suspendue en 1881, faute de crédits.
Mon prédécesseur avait le projet de reprendre cette opération et de demander à cet effet l’inscription d’une allocation spéciale au budget d’un des prochains exercices.
Mais il résulte des renseignements qui me sont fournis que, s’il est possible d’ajourner encore la réalisation d’une partie du programme arrêté entre nos deux départements, la réfection de la tour située dans la cour du château présente un caractère d’urgence tel qu’il y aurait danger à en différer plus longtemps l’exécution. En effet, malgré les étais qu’on a fait placer autrefois, on constate dans certaines parties de la tour des indices inquiétants : le noyau de l’escalier se déverse et s’écrase de nouveau, les anciennes crevasses qui avaient été soigneusement calfeutrées se sont rouvertes, en s’élargissant de quelques millimètres.
Il est donc de toute nécessité, Monsieur le Ministre et cher collègue, de pourvoir à bref délai à la réfection de la tour dont il s’agit. Or, à cette opération est intimement liée celle qui a pour objet la restauration de la chapelle et toutes deux devant être poursuivies simultanément, M. l’architecte Daumet insiste pour qu’une décision soit prise le plus tôt possible.
En ce qui concerne la restauration de la chapelle, votre administration s’était engagée, par lettre du 11 février 1874, à prendre à sa charge la moitié de la dépense sur le crédit du service des Monuments historiques. D’après les comptes arrêtés en 1881, une somme de 58478 francs resterait aujourd’hui lui incomber de ce chef, le service des Bâtiments civils ayant encore, de son côté, à faire face à une dépense de 16053 francs. Mais le nouveau devis dressé par M. Daumet évalue les travaux d’achèvement à 276172 francs, soit, en dehors des chiffres précités, une nouvelle somme de 200000 francs environ à partager par moitié entre nos deux départements.
Cette augmentation s’explique par les raisons suivantes : au moment où la restauration a été entreprise, la chapelle, abandonnée depuis des siècles, était dans un état de mutilation qui ne permettait pas de formuler des évaluations avec la précision désirable. C’est seulement au cours des travaux qu’on a pu apprécier exactement l’étendue des détériorations. Aujourd’hui, en prenant pour base les travaux effectués, en s’appuyant sur les chiffres des mémoires réglés, on est à même de se rendre compte de ce qui reste à faire. De plus, il a fallu, dans le nouveau devis, tenir compte du renchérissement de la main d’œuvre, dont les prix présentent un écart sérieux avec ceux qui avaient été admis lors de l’établissement des devis primitifs.
Dans cette situation, j’ai l’honneur de vous transmettre le projet étudié par M. Daumet, en vous priant de le soumettre à l’examen de la commission des Monuments historiques.
Je vous serai obligé de vouloir bien, en me donnant connaissance de l’avis émis par cette commission, me faire savoir quelle somme il vous sera possible d’attribuer cette année et l’année prochaine à l’achèvement des travaux dont il s’agit.
Agréez, Monsieur le Ministre et cher collègue, les nouvelles assurances de ma haute considération.
Le ministre des Travaux publics
Louis Barthou »

Rapport concernant les travaux de restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Rapport de la commission par M. Selmersheim, inspecteur général, sur un projet de restauration concernant la chapelle du château de Saint-Germain et la tourelle y attenant
Séance du 9 novembre 1894
Monsieur le ministre des Travaux publics soumet à l’approbation de son collègue des Beaux-Arts un projet de restauration relatif à la chapelle du château de Saint-Germain, dont les travaux sont interrompus, faute de ressources, depuis 1881. Ce projet comprend :
1° La restauration de la tourelle d’escalier du XVIe siècle contiguë à la chapelle dont l’estimation est de 64575 f. 00
2° L’achèvement de la restauration de la chapelle proprement dite évaluée à 276172 f. 00
Ensemble : 340747 f. 00
M. le ministre des Travaux publics, se basant sur la lettre du 11 février 1874 par laquelle l’administration des Monuments historiques s’est engagée à concourir par moitié dans les réparations de la chapelle, demande que le projet soit soumis à l’examen de la commission des Monuments historiques, afin que l’administration des Beaux-Arts fasse connaître quelle somme elle pourra consacrer à la restauration dont il s’agit.
Relativement à la première partie du projet, c’est-à-dire la restauration de la porte de la chapelle du XIIIe siècle et de l’escalier de la Renaissance contigu, M. l’architecte Daumet prévoit la reconstruction de cette porte pour être remise en usage, et l’établissement d’une espèce de vestibule voûté disposé en avant dans le périmètre de la tourelle et dont le résultat sera la suppression complète de la première révolution de l’escalier. Cette conception aura pour conséquence l’annihilation de l’œuvre de la Renaissance au profit d’une porte neuve (car l’ouverture actuelle est dans un tel état de dégradation qu’on ne peut la rendre à son ancienne destination sans la refaire) et cette solution ne donnera pas plus satisfaction aux intérêts archéologiques qu’aux besoins matériels, puisque la Renaissance a créé, à la travée voisine, une porte, qui a été restaurée par Millet, et sert d’entrée directe et commode à la chapelle.
On comprendrait que l’architecte ait cherché à dégager autant que possible, et cela paraît facile, ces restes du Moyen Âge, pour que le public puisse les voir, mais à la condition qu’ils restent dans l’état fruste où on les a trouvés, et que la disposition ancienne de l’escalier ne soit pas modifiée. Nous avons l’honneur de proposer à la commission de se rallier à cette proposition, d’autant plus que si le besoin se fait absolument sentir de restituer la composition de cette porte, on peut donner libre cours à cette idée dans la travée correspondante au sud, où il subsiste deux assises des piédroits d’une porte semblable, qu’il est possible de compléter en copiant les éléments de celle au nord et qui servira de communication avec l’aile sud-ouest du château.
Relativement à l’achèvement de la restauration de la chapelle, Monsieur le ministre des Travaux publics rappelle que d’après les comptes arrêtés en 1881 une somme de 58478 f. 00 resterait à la charge du service des Monuments historiques pour épuiser les prévisions du devis à la coopération duquel cette administration s’est engagée, et que le service des Bâtiments civils n’aurait que 16053 f. 00 à dépenser de ce chef, mais que le nouveau devis dressé par M. Daumet évalue les travaux d’achèvement à 276172 f., on doit, en dehors des chiffres précités, une nouvelle somme de 200000 f. environ à partager par moitié entre les deux départements, ce qui porterait la part contributive du budget des Beaux-Arts à 160000 f. environ.
Monsieur le Ministre justifie l’augmentation de 200000 f. sur les primitives évaluations par le fait qu’à l’époque de la rédaction du premier devis par Millet, il était difficile de se rendre un compte exact de la dépense nécessaire à cette restauration, et que le renchérissement de la main d’œuvre depuis 1881 contribue à cette augmentation.
Sans contester la valeur de ces arguments, on peut faire remarquer que, si l’administration des Beaux-Arts doit remplir les conditions de son engagement de 1874 en ouvrant le crédit nécessaire à l’extinction de sa part contributive sur l’ancien devis, elle ne peut s’engager sur le nouveau devis que s’il est bien entendu qu’elle conservera une large part dans la direction de l’entreprise et exercera librement son contrôle.
Pour nous résumer, nous avons l’honneur de proposer à la commission de décider la modification du projet de restauration de la tourelle et de la porte de la chapelle suivant les indications développées plus haut, pour l’achèvement de la restauration de la chapelle de voter le crédit de 58478 f. 00, montant de la part contributive du service des Beaux-Arts sur le devis primitif, et de subordonner la participation du même service aux nouvelles dépenses au libre exercice du contrôle direct de la commission sur les dits travaux.
Paris, le 8 novembre 1894.
Selmersheim
Les conclusions du présent rapport ont été adoptées par la commission »

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