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Description archivistique
Napoléon III
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Récit d’une visite de l’empereur au musée de Saint-Germain-en-Laye

« Samedi dernier, 10 du courant, vers trois heures et demie, Sa Majesté l’Empereur, accompagnée seulement de M. le général de division de Fay, l’un de ses aides-de-camp, et de deux officiers d’ordonnance, arrivait à Saint-Germain en calèche découverte, attelée de quatre chevaux, et descendait au château, où Elle était reçue d’abord par M. le général de Girardin, commandant le château, qui, une demi-heure avant, avait été prévenu de cette heureuse visite ; puis par MM. Rossignol, conservateur adjoint des musées impériaux ; Millet, architecte, chargé de la direction des travaux, et M. de Breuvery, maire de Saint-Germain.
Après quelques moments d’entretien avec le général commandant, Sa Majesté a parcouru successivement et en détail l’intérieur du château, les salles du musée, garnies déjà d’objets tous plus curieux les uns que les autres, et les différents chantiers, où les nombreux ouvriers occupés déployent en quelque sorte, à ce moment de la journée, le plus d’activité.
Sortant alors par la place du Château, l’Empereur, toujours accompagné des divers chefs de service, s’est promené dans le parterre, pour examiner la façade où les travaux en cours d’exécution peuvent donner une juste idée des restaurations grandioses entreprises, et ce que deviendra plus tard l’antique monument de François Ier, dont il a fait le tour par le Boulingrin et la rue du Château-Neuf, opérant sa rentrée par le pont construit exprès dans cette rue pour le passage des ouvriers et le transport des matériaux.
Sa Majesté a visité ensuite, avec soin, la chapelle, et s’est fait donner diverses explications sur les fouilles assez profondes qui y ont été pratiquées à droite en entrant, sous la tribune, et par suite desquelles on a découvert que cette basilique, dans laquelle on descendait autrefois, avait été comblée pour exhausser le sol et le mettre en quelque sorte au niveau de celui de la cour.
En se retirant, l’Empereur, qui a paru très satisfait de tout ce qu’il venait de voir, s’est entretenu quelque temps avec M. de Breuvery, puis a félicité M. Rossignol sur l’organisation artistique qu’il donnait au musée, et M. Millet, sur la direction donnée aux travaux et l’activité déployée par tous les ouvriers et entrepreneurs pour mener à bonne fin l’œuvre commencée.
Pendant toute cette visite, tant intérieure qu’extérieure, une foule nombreuse, grossissant toujours, stationnait sur la place, sur le parterre et autour du château, curieuse d voir et heureuse d’acclamer de ses vivats prolongés le souverain de la France et l’Elu de la nation.
En quittant Saint-Germain et avant de rentrer à Saind-Cloud, on nous assure que l’Empereur s’est arrêté, en passant, à la machine de Marly, et qu’après un examen minutieux des grands travaux entrepris aussi dans cet établissement hydraulique, fournissant l’eau à Versailles, Saint-Cloud, Vaucresson, La Celle-Saint-Cloud, etc., M. Dufrayer, architecte-régisseur des Domaines impériaux de Saint-Germain-en-Laye, au génie duquel on doit l’exécution de cette puissante force motrice ascensionnelle des eaux de la Seine, lui aurait fait pressentir la nécessité prochaine du montage des deux roues restant à construire pour compléter ce grand travail d’art.
Le surlendemain de cette visite, lundi 12, Saint-Germain a encore été favorisé de la présence de l’Empereur, et de nombreux promeneurs habituels de la forêt ont été à même de le voir, à son arrivée, vers une heure de l’après-midi, au moment où il se rendait pour une chasse à tir, qui a eu lieu dans les tirés de Fromainville. »

Récit d’une visite de l’empereur au pénitencier de Saint-Germain-en-Laye

« Hier vendredi, Sa Majesté est venue incognito à Saint-Germain vers trois heures et demie. L’Empereur était accompagné seulement de M. le général de Kote, de M. le colonel Fleury et du commandant Excelmans, ses aides-de-camp. Après avoir visité avec beaucoup de soin tout le casernement, il s’est rendu chez madame d’Hauteville, dont il a aussi examiné la propriété, située place Impériale, au coin du Boulingrin. En sortant de là, Sa Majesté est montée en voiture et, sans y être attendue, Elle est allée au pénitencier militaire, où Elle a parcouru dans tous les détails les cellules, les réfectoires, la chapelle et les appartements de Jacques II.
Après cette visite, l’Empereur a fait descendre dans la cour les détenus, qui se sont présentés avec leurs effets de travail ; puis il a passé devant eux. L’enthousiasme chez les hommes était à son comble. Il a accordé la croix de la Légion d’honneur à M. Collas, sergent major déjà médaillé, la médaille militaire à M. Ginier, vieux sous-officier de 21 ans de service qui vient d’être frappé d’une paralysie, un bureau de tabac à madame veuve Allemand, sœur du lieutenant directeur des ateliers, M. Jannier, restée veuve sans fortune avec trois enfants, son mari étant mort en activité au bout de 29 ans et 11 mois de service ; enfin, Sa Majesté a accordé quantité de grâces et de réductions de peines aux détenus en plus de celles proposées pour le 15 août.
Les autorités, prévenues seulement de cette visite inattendue, se sont rendues immédiatement à la rencontre de l’Empereur, et l’ont accompagné jusqu’à son départ de la ville pour Saint-Cloud, aux cris de Vive l’Empereur ! partout répétés sur son passage par la foule compacte grossissant à chaque instant. Il était cinq heures quand Sa Majesté a quitté Saint-Germain. »

Récit d’une visite du prince Jérôme Bonaparte à Saint-Germain-en-Laye

« Nous lisons dans le Pays d’hier vendredi 21 :
Il y a, à Saint-Germain-en-Laye, un collège communal qui n’était qu’un pensionnat assez modeste sous la première république. Ce fut là cependant que deux illustres personnages, le prince Jérôme et le prince Eugène, tous deux oncles de S. M. l’empereur Napoléon III, commencèrent leur instruction.
Il y a quelques jours, le prince Jérôme, se trouvant à Saint-Germain, eut l’envie de revoir cette maison où se passèrent les premières années de son enfance.
Son Altesse impériale, accompagnée d’une personne de sa maison, arrive à pied au collège et demande au concierge à visiter cette partie de l’établissement. Le concierge va demander au directeur l’autorisation nécessaire, revient trouver le prince, qu’il ne connaissait pas.
On monte aux appartements désignés, et tout aussitôt Son Altesse impériale inique son ancienne chambre à coucher, la salle d’études, et toutes sortes de particularités présentes à son excellente mémoire : « Regardez ici et là, et vous y trouverez les signatures de Jérôme Bonaparte et d’Eugène Beauharnais. Voici le mur par-dessus lequel Eugène passa un jour et faillit se briser les reins pour aller monter à cheval au manège. »
Le digne et bon prince était vivement ému en se rappelant ces faits, qui se passaient il y a plus de soixante-cinq ans. En se retirant, Son Altesse impériale a largement récompensé le concierge. »

Récit par la reine Victoria de sa visite du château de Saint-Germain-en-Laye

« [p. 119] We started at half-past eleven for the Forêt de Saint-Germain, with the whole party but Lord Clarendon, who could not go – we, with the Emperor and Vicky in our carriage. We drove from the garden door en poste through the park of Saint-Cloud. […]
We next came to Marly, or at leat to La Machine de Marly on the Seine, along which the road goes. It is very pretty, and there are many country houses here. At Marly another arch, and bouquets and an address presented. Soon after this we entered La Forêt de Saint-Germain, innumerable avenues, which at [p. 120] certain parts of the forest meet in a sort of cross, from which a great number of roads branch off up other avenues. This is very like the Forêt d’Eu, near Eu, which the poor King took us to, and was so fond and proud of, having lately bought it ! It was dreadfully dusty, the soil being very sandy (this is the case everywhere here, and makes it very healthy). The sun had came out, and altogether it became oppressive.
We arrived at about half-past one, or a little before, at La Muette, small rendez-vous de chasse with a few rooms in it, which were again all ready and prepared for us. […]
[p. 122] After luncheon, and talking together some little time, we went into the front room or hall, where we sat down, and I sketched a little and listened to the music, which was very pretty. The Emperor was very gay, and danced with the children. We left again about half-past three, drove along through the fine forest, and along the terrace of Saint-Germain, which commands a most beautiful and extensive view, and where we stopped for one moment to look at a sketch a man was making. We drove straight up to the old Palace of Saint-Germain used originally to live, and the early kings also had their residence. Mdlle de La Vallière lived here, and also our James II, who died here, and is buried in the church, which, however, we did not go to see. The palace has latterly been used as a barrack and a prison. We got out and went up to see it, particularly the rooms of James II and La Vallière. The Emperor has lately recovered the property, and intends to try and do something with it ; but he was much disgusted when he saw the state of ruin and filth in which it is.
From here we retunerd direct to Saint-Cloud, by quite another road, through Chatou. […]
[p. 153] Before I close the account of this ever memorable and delightful visit I will just add a few remarks about the principal Palaces, which ought to have been in the proper place, but which, from multitudinous interruptions, I omitted. […]
[p. 154] Versailles was an ancien hunting lodge, built by Louis XII. Louis XIV, when he left Saint-Germain (the ancient palace of the kings, and where Charles IX and Louis XIV were born, and Louis XIII died), built the splendid palace. »

Victoria

Second rapport à Sa Majesté l'Empereur sur les travaux de la commission de topographie des Gaules

Le document présenté en objet numérique est un extrait du Journal Général de l'Instruction Publique, p. 757-759, paru le mercredi 27 novembre 1861.
L'extrait porte sur le rapport du ministre de l'Instruction publique Gustave Rouland à Napoléon III relatif à la CTG.

Ministère de l'Instruction publique

Sénatus-consulte accordant au prince-président le droit exclusif de chasse dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye

« Du 1er avril 1852
Le Sénat,
Vu la proposition collective présentée par les membres composant le bureau et prise en considération dans la forme déterminée par l’article 17, paragraphe second, du décret organique en date du 22 mars 1852,
A délibéré et voté le sénatus-consulte dont la teneur suit :
Art. 1er. En exécution de l’article 15 de la Constitution, une somme de douze millions est allouée annuellement, à dater du 1er janvier 1852, au prince-président de la République.

  1. Les palais nationaux désignés dans le décret du 27 mars 1852, le mobilier, les jardins et parcs qui en dépendent sont affectés à l’habitation et à l’usage du prince-président de la République. L’inventaire du mobilier, précédemment dressé en vertu des lois et règlements, sera récolé aux frais de l’Etat à l’époque de l’entrée en jouissance.
    Le prince-président de la République jouit exclusivement du droit de chasse dans les bois de Versailles, dans les forêts de Fontainebleau, de Compiègne, de Marly et de Saint-Germain.
  2. L’Etat, continuant de percevoir les revenus et produits utiles des forêts, reste chargé de leur administration ainsi que de l’entretien des palais nationaux et de tout ce qui en dépend.
    Fait au palais du Sénat, le 1er avril 1852.
    Le président
    Signé Mesnard
    Les sénateurs secrétaires
    Signé général Regnaud de Saint-Jean-d’Angely, Cambacérès, baron T. de Lacrosse »

Sénat (Second Empire)

MAN 3111

Anneau ouvert de section losangique, fer, La Tène, D. max : 3,6 cm, collection Napoléon III
Verso

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