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Ministère de l'Instruction publique Château-Vieux
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Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 4 juin 1900
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous adresser mon projet de répartition du crédit de 125000 francs que vous avez mis à ma disposition pour la continuation des travaux de restauration du château de Saint-Germain pendant l’exercice courant, en vous informant qu’il y aura en conséquence lieu de faire signer des soumissions à MM. Béché, entrepreneur de terrasse, Morin, entrepreneur de maçonnerie, Laubeuf, entrepreneur de charpente, Caron, entrepreneur de de couvertures, Montier, entrepreneur de serrurerie, Hoffmann, entrepreneur de menuiserie, Fossey, entrepreneur de peinture, Corbel, entrepreneur de sculpture.
Crédit alloué : 125000 f. 00
Dépenses proposées
Pavage, Béché : 2000 f. 00
Maçonnerie, Morin : 83047 f. 62
Charpente, Laubeuf : 4000 f. 00
Couverture, Caron : 2000 f. 00
Serrurerie, Montier : 2500 f. 00
Serrurerie artistique, Verneuil : 800 f. 00
Menuiserie, Hoffmann : 4700 f. 00
Peinture, Fossey : 5000 f. 00
Fumisterie, Mainant : 1000 f. 00
Sculpture, Corbel : 13000 f. 00
Tapisserie, Boutel : 1000 f. 00
Ensemble : 119047 f. 62
Honoraires de l’architecte et du vérificateur calculés à 5 % : 5952 f. 38
Total pareil : 125000 f. 00
J’ai l’honneur d’être, Monsieur le Ministre, votre dévoué serviteur.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Cahier des charges pour la démolition du pavillon sud-ouest du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Château de Saint-Germain-en-Laye
Démolition du pavillon sud-ouest
Cahier des charges particulières
Article premier
La démolition du pavillon sud-ouest, teintée en jaune au plan ci-annexé, sera faite depuis le sommet jusqu’au sol du rez-de-chaussée, avec conservation des murs extérieurs dans la hauteur du rez-de-chaussée et de l’entresol jusqu’au niveau du lit de dessous de l’assise de scellement des consoles en fer forgé du balcon du 1er étage.
Article 2
Tous les matériaux de démolition resteront la propriété de l’Etat. Le démolisseur aura la charge de les mettre en dépôt dans les fossés et dans les caves du château, aux endroits désignés par l’architecte, et aussi dans l’ancien chantier des tailleurs de pierres au-dessus du fossé est, dans la partie comprise entre la portion cultivée et le chemin du chantier, et d’enlever les gravois sans que des remblais d’aucune sorte puissent être faits dans les fossés du château. Le démolisseur devra s’être rendu compte de l’état du bâtiment à démolir. Il le prendra tel quel, sans pouvoir produire de réclamations quelconques.
Article 3
Le démolisseur sera responsable de tous les dégâts et accidents qui pourront se produire par son fait et celui de ses ouvriers, et devra en conséquence prendre au préalable et en cours de sa démolition toutes les précautions utiles à l’exception des étaiements.
Article 4
Le démolisseur devra transporter tous les gravois provenant de la démolition sur les parterres, au lieu dit « l’esplanade du château », en passant par le pont de service dont il sera parlé plus loin, et en entrant sur les parterres par la place du château.
Article 5
Le démolisseur aura la charge de construire un pont de service au-dessus du fossé du côté de la place Thiers pour sortir ses gravois. L’utilisation des fossés lui étant interdite pour cet objet, il devra également établir une palissade de protection au pourtour utile du pavillon à démolir, afin de ne pas entraver la continuation du travail de restauration du château.
Article 6
Le démolisseur devra exécuter son travail (démolitions, enlèvement des gravois et mise en dépôt et rangement des matériaux) dans le délai de cinq mois à compter du jour où l’architecte lui aura donné l’ordre de l’entreprendre, sous peine d’une retenue de cinquante francs par chaque jour de retard constaté.
Article 7
Le démolisseur devra être en permanence sur le chantier ou y établir un chef ouvrier qui le représentera, pour recevoir et faire exécuter les ordres de l’architecte. Sur avis de ce dernier, il devra renvoyer du chantier les ouvriers, charretiers etc. qui par insubordination, maladresse ou mauvaise conduite troubleraient l’exécution des travaux.
Article 8
En ce qui concerne les objets pouvant présenter quelque intérêt ou quelque valeur qui pourraient être trouvés au cours de la démolition, l’Etat s’en réserve la propriété dans les conditions indiquées à l’article 23 du cahier des conditions générales des Bâtiments civils et des Palais nationaux.
Article 9
Le démolisseur devra verser à la Caisse des dépôts et consignations un cautionnement de cinq cents francs (500 f.) avant le dépôt de sa soumission. Le récépissé de ce cautionnement devra être joint à sa soumission. L’adjudicataire sera tenu de payer les frais de l’adjudication suivant l’usage.
Article 10
Le remboursement du cautionnement aura lieu sur demande de l’entrepreneur après la certification de l’architecte que l’opération est terminée dans les conditions indiquées dans le présent cahier des charges particulières.
Il est expressément expliqué que l’entrepreneur reste soumis aux prescriptions du cahier des conditions générales applicables aux travaux des Bâtiments civils et des Palais nationaux en date du 31 janvier 1900, en tout ce à quoi il n’est pas formellement dérogé par les présentes clauses.
L’adjudicataire s’engage à appliquer aux travaux dont il s’agit les dispositions du décret du 10 août 1899 sur les conditions du travail dans les marchés passés au nom de l’Etat.
Le présent cahier des charges particulières dressé par le soussigné, architecte du château de Saint-Germain.
Saint-Germain-en-Laye, le 10 novembre 1900
Daumet
Vu et approuvé
Paris, le 18 décembre 1900
Le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Pour le ministre et par autorisation
Le directeur des Beaux-Arts, membre de l’Institut
Roujon »

Ministère de l'Instruction publique

État de propositions pour les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Réfections et grosses réparations
Etat sommaire des propositions faites pour les travaux de réfections et de grosses réparations à exécuter dans les bâtiments et dépendances du château de Saint-Germain-en-Laye pendant l’exercice 1902
Monsieur Daumet, architecte du château de Saint-Germain
Propositions de travaux
Travaux très urgents

  1. Continuation de la restauration du château, conformément aux dispositions arrêtées par MM. les inspecteurs généraux des Bâtiments civils et des Monuments historiques.
  2. Ateliers du musée
    Contribution des Bâtiments civils : 100000 f.
    Observations de l’architecte :
    Continuation de travaux en cours d’exécution, dont l’achèvement s’impose.
    Observations de l’inspecteur général :
    A approuver.
    C. Moyaux
    Total des travaux très urgents : 100000 f.
    Total des propositions pour 1902 : 100000 f. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant le crédit accordé pour les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Bureau des Bâtiments civils et des Palais nationaux
République française
Paris, le 4 avril 1903
A M. Daumet, membre de l’Institut, architecte du gouvernement
Monsieur,
J’ai l’honneur de vous annoncer que, par décision en date de ce jour, j’ai mis à votre disposition, sur le chapitre 45 du budget de l’exercice 1903, un crédit de 100000 francs en vue des travaux de grosses réparations à exécuter pendant l’année 1903 au château de Saint-Germain, savoir :
Continuation des travaux de restauration du château
Je vous prie de m’adresser vos propositions pour la répartition du crédit précité par nature d’ouvrages ainsi que celles relatives à la désignation des entrepreneurs.
Je saisis cette occasion pour rappeler à votre attention les prescriptions suivantes, qui ne sont que la reproduction des règles en vigueur :
1° L’allocation d’entretien ne doit s’appliquer qu’à des opérations rentrant exclusivement dans la catégorie de celles qui incombent aux propriétaires, c’est-à-dire aux travaux de gros entretien, et, d’autre part, cette allocation ne doit s’appliquer à aucune dépense concernant les réparations locatives des locaux affectés au logement des fonctionnaires ou agents ; dans le cas où vous croiriez devoir faire une exception à cette règle, vous devriez m’en demander au préalable l’autorisation ;
2° Les crédits qui vous sont ouverts ne doivent pas être dépassés et aucune dépense ne devra être faite par anticipation sur les crédits de l’exercice prochain ;
3° Les crédits doivent être entièrement employés à la fin de l’année courante et les comptes seront arrêtés au 31 décembre ;
4° En exécution de l’article 41 du cahier des conditions générales en date du 31 janvier 1900, les entrepreneurs doivent vous remettre tous les trois mois les mémoires des ouvrages exécutés et des dépenses faites. Je vous prie de leur tenir la main à ce que cette disposition soit strictement observée ;
5° Aucun travail entraînant une dépense supérieure à 1500 francs ne doit être entrepris sans qu’il ait fait au préalable l’objet d’une soumission revêtue de mon approbation et pour l’établissement de laquelle vous aurez à m’adresser des propositions spéciales. A ce sujet, je vous rappelle qu’en vue de l’application du décret du 4 juin 1888, il importe que vous appeliez les sociétés ouvrières à faire des offres concurremment avec les autres entrepreneurs ;
6° L’adjudication est obligatoire pour les entreprises dont le montant excède 20000 francs ; vous devez néanmoins pour toutes les opérations de quelque importance, quoique inférieure à ce chiffre, proposer de recourir à ce mode de procéder chaque fois que cela sera possible ;
7° Vous devez réserver sur le crédit qui vous est alloué la somme nécessaire au payement de vos honoraires et de ceux du vérificateur.
Je vous prie de vouloir bien m’accuser réception de la présente communication et de ne perdre de vue aucune des recommandations qu’elle contient.
Recevez, Monsieur, l’assurance de ma considération très distinguée.
Le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Pour le ministre et par autorisation,
Le directeur des Beaux-Arts, membre de l’Institut,
Signé H. Roujon »

Ministère de l'Instruction publique

Rapport concernant la restauration de la porte d’entrée du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Minute de lettre du 12 juin 1903
Paris, le 27 mai 1903
Rapport à monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
Au moment de donner suite aux travaux de restauration de la porte d’entrée au musée des Antiquités nationales de Saint-Germain, le soussigné expose ses préoccupations sur le parti à adopter pour la décoration de cette partie importante du château.
On est en présence aujourd’hui d’un état ancien dont les constructions de diverses époques sont très dégradées. Suivant le projet dressé par M. Millet pour la restauration de l’ensemble du château, ces constructions devaient être remplacées par une architecture reproduisant celle de l’ancien chemin de ronde de Charles V. Déjà, une amorce de cette architecture a été édifiée en même temps qu’une tourelle d’escalier attenant au donjon situé à l’angle nord-ouest du château.
Actuellement, l’entrée au château a lieu par une porte établie entre des constructions datant du XIVème siècle, surélevées au XVI d’une loge avec balcon en fer surmontée d’une terrasse à hauteur de la salle de Mars et communiquant avec cette salle par une porte d’un caractère délicat, au-dessus de laquelle au XVII s. on a ajouté l’abondante décoration du cadran d’une horloge.
Suivant le projet approuvé, ces restes d’époque diverses devaient disparaître pour y substituer une architecte d’un caractère défensif.
Les dispositions approuvées au projet faisaient supposer que sous le pont actuel on trouverait des fondations correspondant à ce projet. Une fouille opérée dernièrement a fait connaître que, pour soutenir les deux piédroits devant accompagner la nouvelle entrée, il faudrait établir des fondations ou construire ces piédroits avec un encorbellement de 0,85 c. de saillie sur l’ancien mur. Convient-il de substituer à des restes encore d’un certain intérêt architectonique une façade nouvelle d’un caractère d’art antérieur à ce qui subsiste actuellement ?
Le projet approuvé comprend toutes les dispositions d’un pont-levis. Ce pont est indiqué par Du Cerceau et aussi par un dessin qui fait partie des archives de l’agence des travaux, pont qui a fait place à celui praticable actuellement et dont la construction doit dater de l’occupation du château comme habitation royale. Convient-il de rétablir un pont-levis que l’usage immobiliserait, c’est indubitable, ou doit-on le reconstruire, celui actuel état très dégradé ?
Telles sont sommairement les questions à résoudre.
Le soussigné propose que messieurs les inspecteurs généraux des deux services des Bâtiments civils et des Monuments historiques, après avis de M. l’inspecteur général Moyaux, dans la division duquel est le château de Saint-Germain, examinent les diverses pièces ci-jointes et les objections faites en vue des solutions à déterminer par eux.
Ci-joint les autocopies indiquant :
Feuille 1 : état actuel de l’entrée au château
2, 2 bis et 2 ter : projet d’achèvement suivant projet dressé par M. Millet en 1860
3 : projet d’achèvement en conservant l’entrée actuelle
4 : variante à ce projet
3 photographies, état ancien et actuel
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

État de propositions pour les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Direction des Beaux-Arts
Réfections et grosses réparations
Etat sommaire des propositions faites pour les travaux de réfections et de grosses réparations à exécuter dans les bâtiments et dépendances du château de Saint-Germain-en-Laye pendant l’exercice 1904
Monsieur Daumet, architecte du château de Saint-Germain-en-Laye
Propositions de travaux
Travaux très urgents

  1. Continuation de la restauration du château : 100000 f.
    Observations de l’architecte :
    Continuation de travaux en cours d’exécution, dont l’achèvement s’impose.
    Observations de l’inspecteur général :
    Ces travaux doivent être continués jusqu’à l’achèvement, qui ne devrait plus tarder. C’est encore une affaire de quelques années.
    C. Moyaux
    Total des travaux très urgents : 100000 f.
    Total des propositions pour 1904 : 100000 f. »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 13 septembre 1904
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
En réponse à votre lettre en date du 10 septembre courant relative au payement des vitraux des portes et croisées de la salle de Mars que je propose de faire exécuter de suite et dont la dépense s’élèvera à environ 3500 francs, j’ai l’honneur de vous informer que je compte y pourvoir au moyen d’un boni assuré de 1500 francs sur l’article 3 de mon devis, « plancher en acier de la salle de Mars », et pour le reste, 2000 francs, au moyen d’un prélèvement sur l’article 4, « carrelage de la salle de Mars et de la partie de l’entresol située au-dessous de cette pièce », travail qui ne pourra être achevé d’ici la fin de l’exercice.
L’architecte du château
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant les travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 11 novembre 1904
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
En réponse à votre lettre en date du 8 novembre courant par laquelle vous me demandez de compléter mes propositions de grosses réparations à exécuter en 1905 au château de Saint-Germain en les accompagnant d’une répartition estimative par catégorie d’ouvrages à exécuter, j’ai l’honneur de rappeler tout d’abord le trouble et les retards apportés dans la marché des travaux par le changement, en cours d’exercice, de l’entrepreneur de maçonnerie, et aussi que c’est dans le courant du mois de juillet seulement que le nouvel entrepreneur, M. Prévost, a pu procéder à l’organisation de son chantier, et je vous informe que je ne pourrai faire la répartition que vous demandez que lorsque l’année 1904 sera terminée, car suivant le bon ou le mauvais temps qu’il fera d’ici-là nous exécuterons beaucoup ou peu de travaux, et nos prévisions de dépenses pour 1904 seront près ou loin d’être atteintes. C’est de cela que dépendent uniquement les indications que je dois vous fournir.
Je conserve donc la feuille de proposition de gros travaux que vous m’avez adressée et vous la retournerai dans la première quinzaine de janvier 1905 accompagnée de la répartition que vous demandez, en comptant sur l’emploi de 100000 f.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant la sculpture de la porte principale du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 21 mars 1904
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
J’ai l’honneur de vous adresser sous ce pli le devis d’une partie de la sculpture ornementale à exécuter à l’entrée principale du château de Saint-Germain. Ce devis, dont je vous propose d’accepter les prix, s’élève à la somme de 3030 francs et je demande qu’on fasse signer une soumission de pareille somme à M. Germain, sculpteur ornemaniste demeurant rue Boissonade, 16, à Paris, que je compte charger de l’exécution de ce travail.
La somme de 3030 francs serait imputable sur les 10000 francs prévus au chapitre 8 de mon devis général ainsi libellé : « 1er versement au statuaire qui sera chargé de l’exécution du bas-relief qui sera placé au-dessus de l’entrée principale du château ».
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet
Devis des travaux de sculpture ornementale à exécuter à l’entrée principale du château de Saint-Germain-en-Laye
Modèles
1 modèle de chapiteau de colonne et de pilastre, architecture et plâtre : 215 f.
Modelage et étude en terre : 320 f.
Moulage à creux perdu en plâtre : 165 f. ; [total :] 700 f.
1 modèle de clef de l’arc avec jouées, volutes et feuilles d’acanthe, architecture et plâtre : 70 f.
Modelage et étude en terre : 180 f.
Moulage à creux perdu en plâtre : 75 f. ; [total :] 325 f.
1 modèle de griffes à la base des colonnes, architecture et plâtre : 32 f.
Modelage et étude en terre : 45 f.
Moulage à creux perdu en plâtre : 20 f. ; [total :] 97 f.
Exécution en pierre, sur place, des modèles ci-dessus désignés
2 chapiteaux de colonnes groupés avec pilastres (difficulté d’exécution) pour parties engagées à : 680 f. ; [total :] 1360 f.
1 clef de l’arc avec jouées ornées et feuille d’acanthe : 200 f.
4 griffes des bases des colonnes à 42 f. : 168 f.
2 rosaces rondes à 90 f. : 180 f.
Total : 3030 f.
Nota : Ces prix sont nets : ils comportent les frais de voyage, de déplacement, d’indemnité de séjour des ouvriers, de transport de matériel et autres.
Le présent devis dressé par le soussigné, architecte du château
Saint-Germain-en-Laye, novembre 1904
Daumet
Supplément
Grand haut-relief, partie ornementale
Modèles et raccords divers des attributs au-dessous des figures : 290 f. 00
Exécution en pierre
Boucliers, casques et autres attributs au-dessous des figures au-dessus : 910 f. 00
Ensemble : 1200 f. 00
Total nouveau : 4230 f. 00
Rectifié au chiffre de 4230 f.
Daumet »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant la sculpture de la porte principale du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Château et parterres et terrasses de Saint-Germain-en-Laye
Bureau de l’architecte
République française
Saint-Germain-en-Laye, le 21 mars 1904
L’architecte du château de Saint-Germain à monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
M. Puech, statuaire chargé de l’exécution du haut-relief qui doit décorer l’entrée principale du château de Saint-Germain, commence son travail arrêté à la somme totale de 8500 francs. Il n’en exécutera cette année qu’une petite fraction, consistant dans la restauration du modèle en plâtre, qui coûtera 1500 francs. J’ai l’honneur de vous demander de faire signer à M. Puech, qui habite rue du Faubourg-Saint-Honoré, 233 bis, à Paris, une soumission de pareille somme, et il aura à signer l’année prochaine une soumission complémentaire de 7000 francs pour l’achèvement de son travail.
L’architecte du château de Saint-Germain
Daumet »

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