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Description archivistique
Château-Vieux (chapelle)
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Lettre concernant deux tableaux provenant de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Direction des Musées nationaux
Palais du Louvre, le 20 décembre 1890
Monsieur le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Monsieur le Ministre,
En réponse à une lettre que vous avez bien voulu m’adresser le 25 novembre dernier, j’ai l’honneur de vous informer que, d’après un devis établi par le rentoileur des musées nationaux, M. Chapuis, la remise en état des deux tableaux récemment cédés par M. le ministre des Travaux publics à l’administration des Beaux-Arts entraînerait une dépense totale de 500 francs, dont 300 francs pour la plus petite de ces peintures, qui exige absolument un rentoilage, et 200 francs pour la plus grande, l’opération du rentoilage pouvant être évitée pour celle-ci, en conservant le châssis et en se bornant à mettre des pièces pour boucher les trous.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de mon respectueux dévouement.
Le directeur des Musées nationaux et de l’école du Louvre
A. Kaempfen »

Ministère de l'Instruction publique

Lettre concernant deux tableaux provenant de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Minute de lettre du 8 janvier 1891
Le ministre à M. le directeur des Musées nationaux
Monsieur le Directeur,
Comme suite à ma dépêche du 25 novembre dernier et en réponse à votre lettre du 20 courant, j’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien donner des instructions pour la restauration des deux tableaux religieux mis par M. le ministre des Travaux publics à la disposition de l’administration.
La dépense de 500 f. qu’entraînera la remise en état de ces deux œuvres sera supportée, ainsi que je vous l’ai fait connaître, par la direction des Beaux-Arts.
Dès que ce travail sera terminé, vous voudrez bien m’en donner avis et inviter M. Chapuis à produire un mémoire établi en triple expédition, dont une sur papier timbré à 0.609.
Agréez etc.
Pour le ministre »

Ministère de l'Instruction publique

Etat des crédits alloués et des dépenses effectuées pour la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Crédits alloués et dépenses effectuées simultanément par les administrations des Bâtiments civils et des Monuments historiques
1° Crédits alloués en conséquence des décisions prises par la direction des Bâtiments civils et par la commission des Monuments historiques au sujet de la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain
L’administration des Monuments historiques, se reportant au devis dressé en 1862 par M. Millet, lui a ouvert en 1874 un premier crédit s’élevant à la somme de : 118274 f. 00
Puis à la suite du 2ème devis dressé en 1878, un nouveau crédit de : 131226 f. 89
Ensemble des crédits alloués par les Monuments historiques : 249500 f. 89
De son côté, l’administration des Bâtiments civils donnait l’ordre à l’architecte de prélever chaque année sur les crédits affectés à l’exécution des travaux du château des sommes indéterminées jusqu’à concurrence de 249500 f. 89 c. pour être aussi spécialement employées à la restauration de la chapelle, ce qui a constitué pour cet objet, sur les fonds des Bâtiments civils, un crédit de : 249500 f. 89
2° Dépenses effectuées
Monuments historiques
En 1874, sur le premier crédit : 25000 f. 00
En 1875, sur le premier crédit : 25000 f. 00
En 1876, sur le premier crédit : 25000 f. 00
En 1877, sur le premier crédit : 25000 f. 00
En 1878, sur le premier crédit : 18274 f. 00
En 1878, sur le deuxième crédit : 4915 f. 97
En 1879, sur le deuxième crédit : 17793 f. 44
En 1880, sur le deuxième crédit : 22750 f. 22
En 1881, sur le deuxième crédit : 27288 f. 71
Cette dernière somme de 27288 f. 71, payée pour 14076 f. 28 sur les fonds de l’exercice 1881 et pour le reliquat 13212 f. 43 sur les fonds de l’exercice 1882
Total des dépenses effectuées : 191022 f. 34
Excès des crédits sur les dépenses : 58478 f. 55
Bâtiments civils
En 1873 : 10498 f. 44
En 1874 : 15955 f. 98
En 1875 : 6485 f. 77
En 1876 : 29600 f. 06
En 1877 : 60781 f. 90
En 1878 : 62908 f. 47
En 1879 : 20977 f. 74
En 1880 : 1460 f. 29
En 1881 : 371 f. 31
En 1882 : 5423 f. 57
En 1883 : 244 f. 05
En 1884 : 352 f. 46
En 1885 : 268 f. 81
En 1886 : 0
En 1887 : 570 f. 95
En 1888 : 0
En 1889 : 1280 f. 95
En 1890 : 0
Frais de direction et de surveillance des travaux calculés à 7 ½ % : 16287 f. 06
Total des dépenses effectuées : 223447 f. 81
Excès des crédits sur les dépenses : 16053 f. 08
Des comptes qui précèdent, il résulte que, pour se conformer aux conventions faites par les deux administrations au sujet de la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain et clore les opérations en cours qui en sont la conséquence, il y a lieu d’exécuter de nouveaux travaux sur les fonds des Bâtiments civils jusqu’à concurrence d’une somme de 16053 f. 08 c. et sur les fonds des Monuments historiques jusqu’à concurrence d’une somme de 58478 f. 55.
Un troisième devis dressé le 19 janvier 1891 pour le complet achèvement de la restauration de la chapelle de Saint-Germain s’élève à la somme de : 276172 f. 00
Pour pourvoir à cette dépense, il y aurait lieu d’employer d’abord les deux reliquats mentionnés ci-contre soit, sur les fonds des Bâtiments civils : 16053 f. 08
Et sur ceux des Monuments historiques : 58478 f. 55
Ensemble : 74531 f. 63
Reste : 201640 f. 37
Et en se conformant au parti adopté par les deux administrations au sujet de la répartition des dépenses nécessaires à la restauration en question, de partager par moitié entre chacune d’elles, le reste de la dépense 201640 f. 37, soit 100820 f. 185 pour les Bâtiments civils et autant pour les Monuments historiques. »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant le financement des travaux de restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Beaux-Arts
Monuments historiques
République française
Palais-Royal, le 26 novembre 1894
Monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre et cher collègue,
Vous m’avez fait connaître que, d’après les renseignements qui vous ont été fournis par l’architecte du château de Saint-Germain, il serait nécessaire de pourvoir, à bref délai, à la réfection de la tour située dans la cour du château. Vous ajoutez qu’à cette opération est intimement liée celle qui a pour objet la restauration de la chapelle et vous me transmettez le nouveau projet étudiée par M. Daumet en vue de l’exécution de ces travaux, en me priant de le soumettre à l’examen de la commission des Monuments historiques.
En ce qui concerne la partie du projet relative à la restauration de la porte de la chapelle du XIIIe siècle et de l’escalier de la Renaissance contigu, M. l’architecte Daumet prévoit la reconstruction de cette porte pour être remise en usage et l’établissement d’une sorte de vestibule voûté disposé en avant dans le périmètre de la tourelle ayant pour conséquence la suppression complète de la première révolution de l’escalier. Par suite de cette modification, l’œuvre de la Renaissance disparaîtrait pour faire place à une porte moderne, et cette solution ne donnerait pas plus satisfaction aux intérêts archéologiques qu’aux besoins matériels puisque la Renaissance a créé, dans la travée voisine, une porte qui a été restaurée par Millet et qui sert d’entrée dans la chapelle.
La commission a exprimé l’avis que l’architecte devait dégager autant que possible ces restes du Moyen Âge, mais en les laissant dans l’état fruste où ils ont été trouvés et que la disposition ancienne ne devait pas être modifiée. Je vous serais obligé de l’inviter à tenir compte de cette observation.
Dans le cas, d’ailleurs, où l’on tiendrait à restituer la composition de la porte dont il s’agit, il y aurait un moyen de réaliser cette idée sans inconvénient. Il subsiste, en effet, dans la travée correspondante au sud deux assises des piédroits d’une porte semblable qu’il serait possible de compléter en reproduisant les éléments de la porte du nord et qui servirait de communication avec l’aile sud-ouest du château.
En ce qui concerne l’achèvement de la restauration de la chapelle, vous avez bien voulu me rappeler que mon administration s’est engagée à prendre à sa charge la moitié de la dépense sur le crédit des Monuments historiques et que, d’après les comptes arrêtés en 1881, une somme de 58478 f. resterait aujourd’hui à lui incomber de ce cher, le service des Bâtiments civils ayant encore de son côté à faire face à une dépense de 16053 f.
Je suis prêt à remplir les conditions de l’engagement pris par mon prédécesseur en 1874 et je réserve dès à présent cette somme qui sera payable en deux annuités, à savoir 30000 f. sur l’exercice 1895 et le reste sur l’exercice 1896.
Mais le nouveau devis présenté par M. Daumet évalue à 276172 f. cette partie de l’entreprise, c’est-à-dire que, en dehors des chiffres précités, une nouvelle de 200000 f. serait à partager par moitié ente les deux départements, ce qui porterait à 160000 f. environ la part contributive du budget des Beaux-Arts.
Sans contester la valeur des raisons qui justifient, d’après l’architecte, cette augmentation de la dépense, je ne saurais, relativement à ces propositions nouvelles, m’engager dans les mêmes conditions que mon prédécesseur l’a fait pour le passé qu’autant qu’il serait bien entendu que les travaux seront exécutés sous le contrôle direct de la commission des Monuments historiques, exercé par l’inspecteur général des Monuments historiques qui se concertera avec son collègue des Bâtiments civils, pourra visiter le chantier et, au besoin, arrêter les travaux qu’il ne jugerai pas conforme à l’esprit de la commission.
Je vous prie de bien vouloir me faire connaître si vous adoptez cette proposition.
Agréez, Monsieur le Ministre et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
Leygues »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère des Travaux publics
Paris, le 11 mai 1895
Le ministre à M. le ministre de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes
Monsieur le Ministre et cher collègue,
J’ai l’honneur de vous faire connaître que je viens d’affecter sur le crédit des grosses réparations des Bâtiments civils une somme de 30000 f. en vue de la reprise des travaux relatifs à l’achèvement de la restauration du château de Saint-Germain.
Au moment de notifier cette allocation à l’architecte, je vous prie, Monsieur le Ministre et cher collègue, de vouloir bien me faire savoir si M. Daumet pourra également disposer cette année de la somme de 30000 f. que, par lettre du 25 novembre dernier, vous m’aviez annoncé avoir l’intention d’affecter de votre côté à la réfection de la chapelle.
Il est bien entendu, d’ailleurs, que l’architecte serait, en ce cas, invité à se conformer scrupuleusement aux observations formulées par la commission des Monuments historiques.
Dans votre dépêche précitée du 25 novembre, vous déclarez, Monsieur le Ministre et cher collègue, qu’après le prélèvement de ces 30000 f., le surplus de la somme totale de 58478 f. incombant à votre département dans cette opération aux termes de l’engagement pris en 1874 par un de vos prédécesseurs serait imputé sur les crédits de 1896. Mais vous ajoutez qu’en dehors des chiffres précités, le nouveau devis présenté par M. Daumet ayant pour conséquence de mettre en outre à la charge du budget des Beaux-Arts une somme de 100000 f., vous ne pourriez vous engager dans les mêmes conditions que votre prédécesseur l’a fait autrefois qu’autant que les travaux seraient exécutés sous le contrôle direct de la commission des Monuments historiques exercé par un inspecteur général qui se concerterait avec son collègue des Bâtiments civils, pourrait visiter le chantier et, au besoin, arrêter les travaux qu’il ne jugerait pas conformes à l’esprit de la commission.
Le service des Bâtiments civils, Monsieur et cher collègue, ne peut que souscrire à cette proposition et se réserve d’adresser à ce sujet à l’architecte les instructions les plus précises. Rien ne paraît donc plus s’opposer à la reprise des opérations et je vous serai obligé de me faire connaître votre décision aussitôt qu’il vous sera possible. »

Ministère des Travaux publics

Lettre concernant la restauration de la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes
Monuments historiques
République française
Palais-Royal, le 29 mai 1895
Monsieur le ministre des Travaux publics
Monsieur le Ministre et cher collègue,
Vous m’avez fait connaître par lettre du 11 mai courant que vous veniez d’affecter sur le crédit des grosses réparations des Bâtiments civils une somme de 30000 f. en vue de la reprise des travaux relatif à l’achèvement de la restauration du château de Saint-Germain.
J’ai l’honneur de vous informer, de mon côté, que la somme de 30000 f. que j’ai réservée dès le 26 novembre dernier sur le crédit des Monuments historiques pour les mêmes travaux sera mise à la disposition de l’architecte dès que l’état d’avancement de ses travaux lui permettra d’en faire emploi.
Agréez, Monsieur le Ministre et cher collègue, l’assurance de ma haute considération.
Pour le Ministre,
Le directeur des Beaux-Arts
Roujon »

Ministère des Travaux publics

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