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Description archivistique
Côte-d'Or
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Canthare d'Alise (MAN 7564)

Coupe à décor végétal, dit canthare d’Alésia
Découverte à Alise-Sainte-Reine en septembre 1862
Don Napoléon III
Musée d’Archéologie nationale et Domaine national de Saint-Germain-en-Laye, MAN 7564

Cette coupe est l’un des objets les plus emblématiques des activités archéologiques de Napoléon III. Il a en effet été découvert en septembre 1862 lors des fouilles financées par Napoléon III et conduites par le commandant Stoffel sur le site de la bataille d’Alésia, à Alise-Sainte-Reine, dans la plaine des Laumes. Encore pris dans sa gangue de terre, ce précieux vase à boire aurait été emballé et envoyé à Biarritz, où se trouvait le souverain, afin de lui laisser le privilège de le déballer lui-même. Il le conserva ensuite pendant plus de quatre ans dans son cabinet de travail au Palais des Tuileries, avant de l’envoyer le 8 avril 1867 au musée des Antiquités celtiques et gallo-romaines, en vue de son inauguration le mois suivant. La datation de la coupe, peut-être fabriquée en Italie du sud, est, depuis 1862, objet de controverse. Des environs de 75 avant J.-C. pour certains (ce qui a autrefois permis aux plus audacieux de voir en César son propriétaire) elle pourrait dater de l’époque augustéenne au moins pour d’autres. Sa présence dans le sol de la plaine des Laumes ne signifie pas nécessairement qu’elle ait été perdue lors de la bataille de 52 avant J.-C., car Alésia fut aussi une importante ville à l’époque romaine, où un vase de luxe ancien a pu être utilisé et enfoui ou perdu. Les trois graffites gravés à la pointe sous le pied ne permettent pas de clore le débat. Une marque pondérale suggère que la coupe pouvait partie d’une paire et les deux autres inscriptions, en caractères grecs, livreraient le nom de l’orfèvre et celui d’un propriétaire

Carnet 1

Copies d'inscriptions du musée algérien du Louvre [p. 1-7], de Toulouse (1857) [p. 8], du Puy (1857) [p. 8 verso-9], de Nizy-le-Comte (2 juillet 1859) [p. 10 recto], de Cherbourg (juillet 1859) [p. 10 verso-11], notes sur les voies romaines de Carentan (6 août 1859) [p. 12 recto], copies d’inscriptions du musée de Bayeux (août 1859) [p. 12 verso-14], notes et dessin de reliefs du musée de Caen (août 1859) [p. 15-16 recto], copies d’inscriptions d'Alise-Sainte-Reine (septembre 1859) [p. 16 verso ; p. 17 verso], du musée de Dijon (septembre 1859) [p. 17 recto ; p. 18-28 recto ; p. 34 recto ; p. 39-45], de Beaune (septembre 1859) [p. 28 verso-29 recto], d'Autun (septembre 1859) [p. 29 verso-38], d'Auxerre (21 septembre 1863) [p. 46-48 recto], de Triguères (septembre 1863) [p. 48 recto]et d'Autun [p. 48 verso], notes diverses [p. 52 verso-55].

Creuly, Casimir

Carnet 13

Copies d'inscriptions d'Autun (13 septembre 1865, dont inscription de Bourbon-Lancy) [p. 1-5], Beaune (14 septembre 1865) [p. 5], Avignon, Nîmes, Carpentras, Vaison-la-Romaine, Bastide d'Engras, Rousset (Drôme), Orange, Marseille, Aix-en-Provence, Roussillon, Tresques, Marseille, Valréas et alentours (15 au 17 septembre 1865) [p. 6-40].

Creuly, Casimir

Carnet 15

Copies d'inscriptions de Nîmes (septembre 1865, 13 novembre 1866) [p. 1-21], du musée de Saint-Germain [p. 22-23], transcriptions de copies de Chalon-sur-Saône et Mâcon par Marcel Canat [p. 24-31], copie d'inscription d'un archidendrophore (d’après un d'estampage transmis par Saulcy) [p. 32], copies d’inscriptions du musée de Saint-Germain (8 juin 1867) [p. 33-35], copies des inscriptions nouvelles de Nîmes publiées par l'académie du Gard dans ses Mémoires de septembre 1864 à août 1865 [p. 36-40], copies d’inscriptions du musée de Saint-Germain (23 avril [?]) [p. 41], dessin d’une portion du mur gaulois de Vertault (13 mai 1870) [p. 42].

Creuly, Casimir

Carnet 18

Copies d'inscriptions d'Arles (18 novembre 1866) [p. 1-12], Avignon (21 et 24 novembre 1866) [p. 13-15 ; p. 24], Carpentras (22 novembre 1866) [p. 16-17 ; p. 18-23], Malaucène (23 novembre 1866) [p. 18], Vienne (26 novembre 1866) [p. 25-31], Dijon (27 novembre 1866) [p. 32] et quelques inscriptions du musée de Saverne d'après les estampages envoyés par le colonel de Morlet en 1865 [p. 33], inscription indéterminée [p. 39].

Creuly, Casimir

Carnet 2

Copies d'inscriptions et d’objets du musée de Besançon (octobre 1859) [p. 1-10 ; p. 40 verso ; p. 42-43], de Sens (1861) [p. 4 verso-8 verso ; p. 41 recto ; p. 48 verso-56], Auxerre (octobre 1859) [p. 11-14], Bordeaux (10 novembre 1859) [p. 15-18], Cahors (11 novembre 1859) [p. 19-20], Limoges (novembre 1859) [p. 21-26], Namur (mars 1861) [p. 26 verso], du musée de Bruxelles (mars 1861) [p. 27 verso-33], de Tongres (sans date) [p. 27-28 ; 29 verso-30], Gand (mars 1861) [p. 33 verso-34], d’Alise (mai-juin 1861, des armes et des objets divers) [p. 35 verso-43 verso], Dijon (mai-juin 1861) [p. 44-46] et Beaune (mai-juin 1861) [p. 46 verso-48 verso].

Creuly, Casimir

Carnet 3

Copies d'inscriptions et d’objets du musée d'Amiens (septembre 1861) [p. 1-4], de Rouen (septembre 1861) [p. 5-10], de Lillebonne (sans date) [p. 11], du musée d'Évreux (septembre 1861) [p. 12-13], de Caen et Lisieux (septembre 1861) [p. 14-16], de Coutances (septembre 1861) [p. 17], d'Avranches (septembre 1861) [p. 18], de Corseul (septembre 1861) [p. 19], Dinan (septembre 1861) [p. 20 recto], Sens (sans date) [p. 20 verso ; p. 26], musée de Saint-Brieuc (septembre 1861) [p. 21-22], musée des Beaux-arts et musée archéologique de Dijon (sans date) [p. 23-25], Sens (sans date) [p. 26], Évreux (sans date) (p. 27-28], Neuvy-sur-Barangeon (février 1862) [p. 29-30], musée de Bourges (février 1862) [p. 31-32] et musée de Nevers (sans date) [p. 32-33].

Creuly, Casimir

Carnet 9 bis

Index des inscriptions de Narbonne (carnets 5 et 6) [p. 1-4], d’Arles (carnets 17 et 18) [p. 5-9], de Besançon, Luxeuil et du lac d’Antre (carnet 2) [p. 10-11], de Toulouse (carnet 5) [p. 12-14 recto] ; index des inscriptions d’Alise, Autun, Beaune, Châlons-en-Champagne, Dijon, Mâcon et Nevers (carnets 1, 2 et 3) [p. 16-17] ; Iovis Poeninus [p. 29 verso] ; deux inscriptions tirées de la Chorographie d'Honoré Bouche [p. 30 recto] ; la copie d'une inscription de Nîmes à Jupiter et Nemausus [p. 30 verso] ; les noms de peuples se terminant en -tani [p. 31] ; les inscriptions du procurateur Axius Aelianus [p. 32] ; une liste des inscriptions des mères et matrones [p. 33-36] ; itinéraire romain d'Emporium au Rhône (route d'Hannibal) avec observations [p. 74 verso-76] ; des inscriptions inédites d'Afrique (14 mai 1869) [p. 77-79 recto] ; un début de liste des pagi gallo-romains [p. 79 verso] ; une étude des provinces de l'empire romain à l'époque de la Notitia Dignitatium [p. 80 verso-81] ; un index général des carnets [p. 82] ; comparaison des cités de l’Aquitaine entre Loire et Garonne d’après plusieurs auteurs antiques [p. 83 recto] ; provinces des deux empires Orient-Occident [p. 83 verso] ; une liste des inscriptions comprenant le nom de l'Aquitaine [p. 84 recto ; p. 88 recto] ; des extraits de Strabon sur l'Espagne, deux essais sur l'Espagne et la Gaule [p. 84 verso-87] ; une liste des peuples de l'Aquitaine [p. 88 verso-90] ; le contenu des carnets épigraphiques [p. 91] ; notes sur l’avancement des feuilles d'inscriptions [p. 92-94] ; une liste des inscriptions estampées et non copiées dans les carnets [p. 95 recto] ; notes [p. 95 verso].

Creuly, Casimir

Carte des fouilles d'Alise-Sainte-Reine (SN)

"Fouilles d’Alise Ste Reine".
Dessinée par Chartier, du Dépôt de la Guerre.
Carte au 10 000e indiquant les fossés fouillés en 1861-1862 par les membres de la Commission de Topographie des Gaules (Félicien de Saulcy, Alexandre Bertrand, Casimir Creuly) sur ordre de Napoléon III et sous la direction de l'agent-voyer Paul Millot.
Centre des archives, Fonds topographique, Côte-d’Or, Alise-Sainte-Reine.

L’emplacement d’Alésia a requis toute l’attention de Napoléon III et a mobilisé de très nombreux savants. L’empereur souhaitait apporter les preuves scientifiques décisives sur le lieu emblématique de la grandeur de César qu’il situait à Alise-Sainte-Reine, et voulait clore la querelle qui opposait les partisans d’Alise (Côte-d’Or) à ceux d’Alaise (Jura).
Les membres les plus actifs de la Commission de Topographie des Gaules (CTG) -Félicien de Saulcy, Casimir Creuly et Alexandre Bertrand-, attachés dès la création de celle-ci en 1858 à localiser les sites des huit campagnes de César dans les Gaules, effectuèrent des repérages sur le site bourguignon en 1859 à partir des Commentaires. Ils engagent des fouilles en avril 1861, en confiant la direction des équipes à l’agent-voyer Paul Millot et au chef de chantier Victor Pernet, cultivateur à Alise. Il s’agissait de retrouver avant tout les ouvrages du siège de César. Durant onze mois, la CTG, est parvenue à situer une partie des fossés de contrevallation et de circonvallation. En septembre 1862, Napoléon III, désireux d’accélérer les fouilles, chargea Eugène Stoffel de reprendre le chantier.
Les fouilles d'Alise-Sainte-Reine occupent une place privilégiée dans le tome 2 de l'Histoire de Jules César, rédigé par Napoléon III, et publié en 1866.
Cette carte, emblématique des premières fouilles impériales, a longtemps été exposée dans la salle XIII, appelée Salle d'Alésia ou salle de la Conquête.

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