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Ministère d'Etat
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Lettre concernant une demande d’organiser un concert au château de Saint-Germain-en-Laye

« Saint-Germain, le 21 juillet 1859
Monsieur,
M. le maire de Saint-Germain m’a fait demander ce matin, au nom du préfet de Seine-et-Oise, si la grande salle des armes pourrait être mise à la disposition des orphéonistes le 7 du mois prochain. J’ai répondu à M. le Maire que vous m’aviez dit qu’il n’y aurait aucun inconvénient à ce que le concours des orphéonistes ait lieu dans cette salle, mais que je n’avais pas encore reçu votre réponse par écrit. Ayez donc la complaisance de m’envoyer cette autorisation le plus tôt possible. Je crois que si elle était refusée, le concours musical, faute d’un emplacement convenable, pourrait être convoqué dans une autre ville du département.
Veuillez, Monsieur, recevoir l’expression de mes sentiments les plus distingués.
Général Am. de Girardin »

Ministère d'Etat

Rapport concernant une demande d’organiser un concert au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Château de Saint-Germain
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Le 7 août prochain, un concours des orphéonistes du département de Seine-et-Oise doit avoir lieu à Saint-Germain et le maire de cette ville prie Votre Excellence de vouloir bien mettre à sa disposition, pour cette circonstance, la grande salle d’armes du château.
Tous les frais de décoration de cette salle seront à la charge de la ville de Saint-Germain.
J’ai l’honneur, Monsieur le Ministre, de vous proposer d’accueillir cette demande.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage respectueux de mon dévouement.
Le secrétaire général
J. Pelletier »

Il est porté en marge : « Approuvé, Paris, le 22 juillet 1859, le ministre d’Etat, Achille Fould »

Ministère d'Etat

Lettre demandant l’autorisation d’organiser des concerts au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ville de Saint-Germain-en-Laye
Seine-et-Oise
Mairie
A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur,
Monsieur le Ministre,
Les concerts publics et gratuits qui sont habituellement donnés par la musique de la garnison de Saint-Germain ont eu lieu jusqu’à présent au kiosque établi par la ville sur le parterre du château.
Mais la mauvaise saison dans laquelle nous entrons rendent maintenant impossible cette exécution en plein air.
Monsieur le colonel des Guides, voulant entretenir les bonnes relations établies entre son régiment et les habitants, vient d’offrir gracieusement à l’administration municipale de continuer à lui prêter le concours de sa musique, à la condition d’organiser un local couvert et convenable.
Nous avons accueilli avec reconnaissance l’aimable proposition de ce chef de corps et nous nous serions empressé de mettre à sa disposition l’unique salle que nous possédons si les proportions restreintes dans lesquelles elle est établie ne la rendrait impropre à la circonstance.
L’excellente musique du régiment des Guides, qui attire chaque dimanche à Saint-Germain un immense concours de personnes, est pour la ville, privée pendant l’hiver de tout autre moyen de divertissement, un véritable élément de prospérité. Nous serions donc heureux de voir réussir le projet dont monsieur le colonel veut bien offrir les principaux moyens d’exécution.
La salle de Mars du château, dans laquelle vous nous avez autorisés au mois d’août dernier à établir un concours d’orphéons, présenterait toutes les conditions de convenances pour les concerts du régiment.
Permettez-moi donc, Monsieur le Ministre, de venir supplier Votre Excellence de mettre à cet effet, pendant la saison d’hiver et pour le dimanche seulement, ce local à la disposition de l’administration municipale.
Toutes les mesures seront prises pour empêcher l’envahissement des autres parties du château par le public et faire exécuter les instructions qui pourront être transmises par le régisseur de ce monument.
Les dégâts qui pourraient être commis seront aussitôt réparés par les soins de l’administration.
J’ai l’honneur d’être avec un profond respect, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Pour le maire, absent, l’adjoint délégué
Dutaillis
Saint-Germain, le 8 novembre 1859
P.S. Les concerts étant maintenant suspendus, nous serions heureux d’obtenir une prompte décision au sujet de cette demande. »

Ministère d'Etat

Lettre demandant l’autorisation d’organiser des concerts au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ville de Saint-Germain-en-Laye
Seine-et-Oise
Mairie
A Son Excellence monsieur le ministre d’Etat et de la Maison de l’Empereur,
Monsieur le Ministre,
Pour satisfaire aux prescriptions contenues dans votre dépêche de ce jour, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance les dispositions que nous croyons devoir prendre pour éviter l’envahissement du château par le public venant assister aux concerts offerts par la musique des Guides.
L’accès à la salle de Mars aurait lieu par les deux escaliers dont l’entrée se trouve à droite et à gauche du vestibule qui précède la cour. Toutes les autres issues auxquelles ces escaliers communiquent étant munies de portes, elles seront parfaitement closes, de manière à ce que le public ne puisse pénétrer que jusqu’à la salle de Mars.
L’entrée des logements des habitants du château sera gardée par des factionnaires.
Les concerts du régiment étant donnés gratuitement pendant la belle saison, nous avons pensé que le prix d’entrée fixé à 25 centimes serait suffisant pour éviter la présence d’une trop grande foule et permettre aux petites fortunes de venir jouir du seul divertissement qui soit offert aux habitants de Saint-Germain pendant l’hiver. Le produit de la recette serait affecté à l’œuvre de la construction du nouvel hôpital.
Permettez-moi d’espérer, Monsieur le Ministre, que les mesures dont je viens de vous soumettre les moyens d’exécution vous paraitront suffisantes pour prévenir les inconvénients que vous voulez bien me faire connaître.
J’ai l’honneur d’être, avec un profond respect, Monsieur le Ministre, de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur.
Pour le maire, absent, l’adjoint délégué
Dutaillis
Ce 17 novembre 1859 »

Ministère d'Etat

Lettre concernant la demande d’organiser des concerts au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Section des Bâtiments civils et monuments publics
Minute de lettre
Du 17 novembre 1859
Le ministre à M. le maire de Saint-Germain
Monsieur le Maire,
Vous m’avez demandé de vous autoriser, pendant la mauvaise saison, à faire donner des concours publics par la musique des Guides dans la salle de Mars du château de Saint-Germain.
Quel que soit mon désir d’être agréable à la ville de Saint-Germain, il m’est impossible d’admettre que le château soit envahi par la foule qui se présentera pour assister à ces concerts, et je vous prie de me faire connaître quelles dispositions vous avez l’intention de prendre pour l’admission du public et sa surveillance.
Etc. »

Ministère d'Etat

Lettre concernant la demande d’organiser des concerts au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Section des Bâtiments civils et monuments publics
Minute de lettre
Du 17 novembre 1859
Le ministre à M. le maire de Saint-Germain
Monsieur le Maire,
Vous m’avez demandé de mettre à votre disposition la salle de Mars du château de Saint-Germain afin d’y faire donner des concerts le dimanche de chaque semaine et pendant l’hiver seulement par la musique du régiment des Guides. Le produit des entrées, fixé à 25 par personne, devait être affecté à la construction d’un nouvel hôpital.
[barré :] Je regrette, Monsieur le Maire, en présence surtout du résultat que vous vous proposiez d’obtenir, qu’il ne soit pas possible de donner suite à votre demande. Vous comprendrez vous-même qu’il est pas admissible que l’Etat, tout disposé d’ailleurs à accorder, selon votre désir, ainsi que cela a eu lieu récemment, la salle de Mars pour une solennité exceptionnelle, puisse consentir à ce que périodiquement et pendant un espace de temps assez long elle soit mise à votre disposition. Il pourrait inopinément se produire telle circonstance qui m’obligerait à vous retirer cette autorisation, soit que mon administration ait besoin de cette salle, soit qu’il se manifeste pendant vos concerts quelques désordres imprévus que je ne pourrais tolérer. Enfin, une raison d’un ordre plus puissant motive encore mon refus. Vous n’ignorez pas, Monsieur le Maire, que le château de Saint-Germain est en très mauvais état. En beaucoup d’endroits les planchers sont détériorés, des poutres et solives rompues, et si par hasard, lorsque la foule aura pénétré dans le château, il arrivait un accident, ce serait une grave responsabilité que mon administration ne peut ni ne veut encourir.
Je regrette, Monsieur le Maire, de ne pouvoir accueillir votre demande, mais le château de Saint-Germain est dans un tel état de délabrement qu’il ne me paraît par convenable d’y admettre le public de manière permanente. Je suis loin, d’ailleurs, d’être assuré de la solidité des poutres et planchers des salles et s’il arrivait quelque accident, la responsabilité de mon administration serait gravement compromise.
Vous apprécierez, je n’en doute pas, Monsieur le Maire, les motifs de mon refus.
Etc. »

Ministère d'Etat

Rapport concernant la suppression du poste de régisseur du château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère d’Etat
Château de Saint-Germain
Rapport à Son Excellence le ministre d’Etat
Monsieur le Ministre,
Un commandant militaire et un régisseur sont installés dans le château de Saint-Germain. Votre Excellence a reconnu l’inutilité de deux autorités qui, n’ayant aucune occupation sérieuse, se portent mutuellement ombrage et elle a décidé que le poste de régisseur serait supprimé à partir du 31 décembre.
J’ai l’honneur de soumettre à votre approbation l’arrêté qui consacre cette décision et qui alloue en même temps à M. O’Connell, régisseur, une indemnité de douze cents francs à titre de suppression d’emploi.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’hommage respectueux de mon dévouement.
Le secrétaire général
J. Pelletier »

Ministère d'Etat

Mémoire concernant un projet de loterie pour la restauration du château de Saint-Germain-en-Laye

« Les souvenirs qui s’attachent au château de Saint-Germain sont tels que l’on ne doit pas être étonné que bien des projets aient été mis en avant pour arriver à sa restauration.
Malheureusement, la dépense énorme que comporte une telle réparation, pour la faire en rapport avec l’importance du monument, a toujours fait reculer le gouvernement, qui déjà, dans sa sollicitude à conserver le souvenir qui se rattache à ce château, a renoncé à la malheureuse destination d’un pénitencier que l’on lui avait donné, et Dieu sait à quel vandalisme il a été en but pendant tout le temps qu’a duré ce déplorable état de choses.
Aujourd’hui que la France, heureuse, est fière du souverain qu’elle a acclamé, est arrivée à un état de force et de grandeur que toutes les puissances nous envient, au moment où l’Empereur vient encore d’agrandir la France en nous rendant cette province que les traités de 1815 nous avaient ravis, pourquoi la France victorieuse partout ne donnerait-elle pas à cette noble famille qui a tant fait pour elle un témoignage éclatant de sa reconnaissance ; pourquoi la France d’aujourd’hui, si grande et si belle, ne ferait-elle pas, ce qu’à une autre époque [dans la marge : Cette allusion a rapport à la souscription publique ouverte dans le temps pour le rachat du château de Chambord.], elle a fait pour un gouvernement qui n’avait alors pour lui que le prestige de sa légitimité et n’avait jamais su que nous affaiblir aux yeux de l’Europe entière.
Pourrait-elle mieux toucher le cœur de l’Empereur et de son auguste compagne qu’en venant applaudir à l’idée, que j’ose venir ici soumettre, de reverser sur S.A. le prince impérial ce tribut de reconnaissance que les grandes actions de son père lui ont acquis à juste titre.
Pourquoi le château de Saint-Germain restauré, remis pour ainsi dire à son état primitif, ne serait-il pas donné à S.A. le prince impérial, comme apanage, avec le titre de comte de Saint-Germain.
Toutes les résidences impériales de Paris, Versailles, Saint-Cloud, Fontainebleau ont été privilégiées en tout temps, et les souvenirs qui se rattachent à ces divers monuments conservés avec une fidélité qui fait honneur au souverain qui préside si heureusement à tout ce qui touche notre belle patrie.
Saint-Germain seul a été oublié, et c’est moi, bien petit, bien inconnu, qui ose venir le défendre, et j’ose le faire car je m’appuie sur une pensée qui, je n’en doute pas, trouvera une sympathie dans le cœur de tous.
Quel plus grand bonheur que cette occasion de prouver sa reconnaissance à un souverain dont tous les instants sont de grandes actions ; qui n’applaudira à cette double idée de rendre à la France un de ses plus beaux souvenirs et de trouver en même temps l’occasion d’un témoignage public de reconnaissance envers un souverain qui a tant fait pour nous.
Et que l’on le croye bien, ce jeune prince héritier des grandes pensées de son père, appelé aussi à voir un jour entre ses mains les destinées de la France, n’oubliera pas ce témoignage d’une reconnaissance unanime, donnée en sa personne à celui qui lui trace si bien le chemin de l’avenir.
Maintenant, pour arriver au but que je propose, voici les moyens que j’ose venir soumettre.
Il me serait donné l’autorisation de fonder une loterie, qui serait placée sous le contrôle spécial des personnes que l’on désignerait.
Cette loterie devrait présenter au public toutes les garanties de sécurité possibles et, pour cela, je me soumets à l’avance à toutes les exigences de l’autorité supérieure.
Pour arriver aussi vite que possible au but honorable de cette loterie, il s’agirait de donner au public, en même temps que l’occasion d’une action méritoire à faire, l’attrait d’une compensation au léger sacrifice que chacun serait heureux de s’imposer pour une œuvre de reconnaissance aussi légitime que celle à laquelle il serait heureux de participer.
Pour cela, j’ai eu l’idée d’une répartition en lots d’argent échelonnés pendant le temps que durera l’émission de la loterie. Ce moyen doit, je le crois, tenir en éveil le désir de faire une bonne action et d’avoir une chance aléatoire, qui ne laisse pas que de présenter un intérêt pour beaucoup.
Voici donc mon projet :
Capital de la loterie : fr. 10000000
Restauration du château, estimée : fr. 6500000
Primes affectées aux divers tirages : 2000000
Frais divers, imprimés, annonces, remises, locations etc. : 1500000
L’intérêt produit par les sommes versées au Trésor profiterait aux frais : mémoire
Souscription ouverte pendant 2 ans, chaque trois mois tirage de lots, soit huit tirages.
Les sept premiers tirages auraient
1 lot de : fr. 100000
1 lot de : 30000
3 lots de fr. 5000 : 15000
25 lots de fr. 1000 : 25000
50 lots de fr. 500 : 25000
[total :] 80 lots pour : fr. 195000
Au 8ème et dernier tirage, il serait allouée une somm de fr. 635000 répartie, savoir :
1 lot de : fr. 300000
1 lot de : 100000
1 lot de : 50000
5 lots de fr. 10000 : 50000
5 lots de fr. 5000 : 25000
50 lots de fr. 1000 : 50000
100 lots de fr. 500 : 50000
Le dernier numéro sortant, l lot de : 10000
Total : fr. 635000
Les 7 1ers tirages à 195000 chaque, soit : 1365000
Somme égale : fr. 2000000
Billets à 1 f. chaque
Pas de série, uniformité des billets.
Argent déposé au Trésor, ou à la Caisse des dépôts et consignations.
Le 1er tirage aurait lieu le 15 octobre 1860.
Chaque tirage ne se composera que du nombre de billets placés.
Paris, le 26 avril 1860.
E. de Choisy
25, rue des Ursulines, à Saint-Germain »

Ministère d'Etat

Lettre concernant le logement des surveillants des parterres au château de Saint-Germain-en-Laye

« Maison de l’Empereur
Service du Grand Maréchal
Palais des Tuileries, 2 mai 1860
Monsieur le ministre de la Maison de l’Empereur
Monsieur le Ministre,
Il existe au château de Saint-Germain, pour la surveillance des parterres et l’entretien des rendez-vous de chasse, trois agents qui dépendent de mon service, savoir : deux surveillants militaires et un homme de service. Un seul de ces agents, le nommé Berger, surveillant, a pu être logé dans les bâtiments de la vénerie ; les deux autres, les nommés Dupuis, surveillant, et Gogmet, homme de service, reçoivent chacun une indemnité de logement de 150 francs par an. Ces deux hommes m’ont adressé une réclamation qui est appuyée par M. Dufrayer, architecte, et tendant à ce que la quotité de cette indemnité soit augmentée. Cette réclamation est basée sur le prix exorbitant des loyers dans la ville de Saint-Germain.
On ne peut nier que l’indemnité de 150 francs ne soit très insuffisante dans les conditions où se trouve cette ville qui, dans la belle saison surtout, est habitée par un nombre considérable de personnes étrangères à la localité, cause qui tend à élever continuellement le prix des loyers. La réclamation de ces deux hommes me parait donc fondée.
Mais il est certain aussi qu’à moins de porter cette indemnité à un taux hors de toute proportion avec celle que reçoivent les agents des autres palais, elle sera toujours insuffisante.
Je crois donc devoir proposer à Votre Excellence de faire examiner s’il ne serait pas possible de faire établir dans les bâtiments du château de Saint-Germain des logements pour les deux agents dont il s’agit.
A cette occasion, Monsieur le Ministre, je crois devoir faire observer à Votre Excellence que le château de Saint-Germain n’étant pas placé dans mes attributions, il me paraît une anomalie que les trois agents ci-dessus dénommés dépendent de mon service. Il me semblerait plus naturel qu’ils dépendent de l’administration spéciale du château.
Si Votre Excellence partageait mon opinion, je la prierais de vouloir bien donner des ordres pour que ces trois agents passent du service du Grand Maréchal sous les ordres du commandant militaire et du régisseur du château de Saint-Germain.
Agréez, Monsieur le Ministre, l’assurance de ma haute considération.
Pour le Grand Maréchal du Palais
Le général de division
Adjudant général du Palais
Rolin »

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Lettre concernant le logement des surveillants des parterres au château de Saint-Germain-en-Laye

« Ministère de la Maison de l’Empereur
Division des Bâtiments de la Couronne
Bureau des Bâtiments
Palais du Louvre, le 7 mai 1860
A monsieur Pelletier, conseiller d’Etat, secrétaire général du ministère d’Etat
Monsieur et cher collègue,
Trois agents dépendant du service de Son Excellence le Grand Maréchal du Palais sont préposés à la surveillance des parterres et à l’entretien des rendez-vous de chasse du domaine de Saint-Germain-en-Laye.
Un seul de ces agents a pu être logé dans les bâtiments de la Couronne. Les deux autres, les nommés Dupuis, surveillant, et Gogmet, homme de service, demeurant dans la ville.
Son Excellence le Grand Maréchal a récemment demandé au ministre de vouloir bien examiner s’il serait possible de les loger au château. Cette mesure paraît en effet désirable au point de vue du service.
Le château de Saint-Germain ressortissant du ministère d’Etat, j’ai l’honneur de vous prier, Monsieur et cher collègue, de vouloir bien me faire connaître si vous pouvez prendre les dispositions nécessaires pour la réalisation de cette mesure à laquelle j’ai lieu de penser que le ministre donnerait volontiers son assentiment.
Agréez, Monsieur et cher collègue, l’assurance de ma considération très distinguée et de mon sincère attachement.
Le conseiller d’Etat, secrétaire général du ministère de la Maison de l’Empereur
Alph. Gautier »

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