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Description archivistique
Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye Pièce
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Lettre de Guy Patin mentionnant le séjour de la duchesse d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Madame la duchesse d’Orleans est à Saint Germain, où tout est en rejouissance. Elle trouve la Cour fort belle ; elle y fait bonne chere et y trouve le vin fort bon. Bientot on la doit mener promener à Saint Cloud, [p. 793] logis de M. le duc son mari, pour lui faire voir les belles cascades et les fontaines qui y sont. »

Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, donnant des nouvelles de la cour à Saint-Germain-en-Laye

« De Paris, le 29 septembre 1667
[…]
La cour est assez mélancolique à Saint Germain ; le Roi y négocie, joue souvent à la paume, et des cinq à six heures de suite il va à la chasse pour le vol et fait l’amour ; l’on en parle si diversement que l’on à peine à croire ce que chacun en dit. »

Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, donnant des nouvelles de la cour à Saint-Germain-en-Laye

« Paris, le 27 juillet 1668
L’on attend à Saint Germain l’accouchement de la Reine ; l’on la saigna vendredi dernier pour le rendre heureux et facile. Le Roi n’en bouge pas. Il est chagrin de ce que tout le monde dit qu’il lui doit arriver quelque grand malheur et surprenant, sans que l’on puisse pénétrer d’où procède cette pensée. L’affaire de la femme qui lui dit des injures l’a beaucoup fâché, aussi bien que l’emportement d’un gentilhomme qui en dit beaucoup de mal. »

Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, concernant l’organisation de la cour à Saint-Germain-en-Laye

« Paris, le 31 août 1668
Je crois que Son Altesse royale profitera de toutes les occasions qui se présenteront à lui pour aller à la campagne et s’y divertir ; il aime la chasse et les promenades, et la gêne que lui font les négociations à Turin lui feront toujours plus aimer l’un et l’autre. Il est vrai que parfois l’on se divertit en cette Cour, mais le Roi ne dérobe [p. 222] par pour cela un moment des heures qu’il a destinées à une affaire ; il négocie régulièrement tous les matins trois heures et autant l’après dîner ; chaque jour, il a des Conseils à tenir, qui sont réglés. Ainsi, chacun sait, selon les choses qu’ils ont à faire, quand ils doivent aller à Saint Germain et les ministres viennent à Paris toujours le même jour. M. de Lionne y arrive le samedi ou le dimanche et s’en retourne le mardi matin ; M. de Colbert y est tous les mercredis et jeudis ; le Conseil y vient le lundi et s’en retourne le vendredi, et cet ordre s’observe exactement. Le Roi n’a point de matinée libre et d’après dîner que le dimanche, le mercredi, jeudi et samedi ; ces jours là, il joue à la paume, il va au camp, à la chasse ou à Versailles ; mais depuis les quatre ou cinq heures après le dîner, il ne fait plus rien, à moins d’un extraordinaire, ce qui arrive rarement. La nuit, il la donne au jeu ou aux dames. Ainsi il ne se rebute point du travail, il l’aime et a ses heures réglées comme un religieux, même pour la messe et pour ses repas, pour se coucher et lever. Comme [p. 223] vous m’avez fit quelque chose de vos occupations, j’ai cru que vous seriez bien aise de savoir ce qui se fait ici. »

Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, concernant des travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« A Paris, le 29 mars 1669
[…]
[p. 300] La Cour n’ira pas si tôt à Saint Germain : on attend l’accouchement de quelques dames. Cependant, on y a fait bâtir et fait faire des degrés dérobés pour que les communications soient plus faciles et moins gênées. »

Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, concernant le fort Saint-Sébastien près de Saint-Germain-en-Laye

« A Paris, le 5 juillet 1669
Mercredi, j’allai au lever du Roi. Messieurs de Turenne, le maréchal du Plessis et le Grand Prieur [p. 319] me dirent que le lendemain il y avait revue générale des troupes de la Maison du Roi, que je ferais plaisir à Sa Majesté d’y aller et d’y mener avec moi M. le marquis de Saint Damien. Comme nous nous préparions hier matin pour y aller, je reçus un billet du maréchal de Bellefonds, qui m’écrivait la même chose, que le Roi dînerait au fort et que si nous nous y trouvions à bonne heure, que nous mangerions avec Sa Majesté. Nous passâmes à Saint Germain, fûmes au lever du Roi et puis nous acheminâmes au camp.
Le Roi, qui va avec sa diligence ordinaire, nous passa en chemin. Il était seul dans sa calèche et, nous rencontrant, nous salua fort civilement. Mettant pied à terre devant ses tentes, nous y trouvâmes le maréchal de Bellefonds. Je lui témoignai que Votre Altesse royale aurait reconnaissance de l’honneur qu’il procurait au marquis de Saint Damien. Il me fit connaître que c’était lui qui l’avait proposé à Sa Majesté, sur ce qu’Elle avait [p. 320] souhaité que l’ambassadeur d’Angleterre et mois dinassions là avec Elle. Quand j’entrai dans la tente où était le Roi, il m’aborda et me dit que nous y aurions chaud ; je lui répondis que l’on le considérait peu quand on avait l’honneur d’être auprès de lui, que je savais combien ses tentes étaient commodes et pompeuses depuis l’avantage que j’avais eu de le suivre en Flandre où, par ses fatigues et ses travaux, il nous avait fait voir qu’il ne fallait pas avoir égard au temps et à ses incommodités quand il s’agissait de la gloire. Il se mit à tire et me dit tout haut que, comme j’étais de ses amis, je le faisais plus brave qu’il n’était. Il me fit l’honneur de m’entretenir le long de tout son appartement de choses indifférentes du fort et que je savais comme il était fait, que j’y avais déjà été dîner avec M. de Chaulnes.
Monsieur arriva, et avec lui l’ambassadeur d’Angleterre. Il demanda d’abord sa viande. Quand on eut servi, je considérai que M. le duc de Guise [p. 321] se tenait fort proche de la personne du Roi. Je voulus observer le parti que prendrait l’ambassadeur d’Angleterre pour se placer, afin que j’en pusse faire de même. Le bon ambassadeur, qui veut disputer le pas à monsieur le Prince, laissa prendre la seconde place audit duc de Guise, qui était à la gauche du Roi, Monsieur à la droite, auprès duquel ledit ambassadeur se mit. Je jugeai qu’il ne me fallait pas mettre auprès de lui. Je me plaçai entre les ducs de Bouillon et de Luxembourg. Ils se retirèrent pour me faire place et M. de Bellefonds me dit de me mettre auprès de M. de Montaigu. Je n’y voulus pas aller et dis tout haut qu’il n’y avait pas de rang à la table de Sa Majesté et que l’on dînerait bien dans tous les endroits. Nous avions tous le chapeau sur la tête, sauf le Roi et Monsieur. Il but la santé du roi de la Grande Bretagne qu’il porta à M. de Montaigu, puis celle de Votre Altesse royale, qu’il me porta ; nous étions vingt à table, tous la burent chapeau bas.
Il monta à cheval une heure après midi et nous allâmes voir ses troupes, qui étaient en bataille sur une ligne. Il y avait plus de deux mille cinq [p. 322] cents chevaux et près de neuf mille hommes de pied en seize escadrons et quatorze bataillons ; l’artillerie était en tête de l’infanterie ; nous vîmes et revîmes les troupes par une chaleur et poussière des plus incommodes. Le Roi parla souvent à M. le marquis de Saint Damien, comme aussi Monsieur, messieurs de Turenne et de Louvois et tous les grands de la Cour.
Comme nous étions dans une halte en attendant la Reine, nous vîmes venir à nous un carrosse en diligence qui s’arrêta à trois cents pas, d’om sortit M. le marquis de Berny. Le Roi ne le reconnaissant pas et demandant qui c’était, je le lui dis. Il alla à lui tout seul au galop. Je m’entretenais pour lors avec l’ambassadeur d’Angleterre. Je lui dis à l’oreille : « Voilà des nouvelles de l’élection d’un roi en Pologne ». Monsieur m’ayant demandé ce que je disais, je lui en fis la répétition. Sa Majesté revint à nous avec un visage assez froid et qui marquait peu de satisfaction, et nous dit que les Polonais avaient élu un de leur pays pour roi, nommé Wisniowiecki et qu’ils l’avaient [p. 323] déjà couronnés. Chacun en raisonne à sa fantaisie avec assez de liberté. On m’en demanda mon sentiment ; je dis que j’aurais fort souhaité que les Polonais eussent choisi monsieur le Prince et que Sa Majesté l’eût nommé en tête de ses troupes ; que ces peuples là, quoiqu’ils eussent agi en cette rencontre contre leurs constitutions, que néanmoins ils avaient considéré de ne désobliger pas les prétendants étrangers et leurs partisans et qu’en cela ils avaient témoigné d’avoir de l’esprit aussi bien qu’à retarder l’élection, puisqu’ils avaient eu le temps de recevoir tout l’argent qu’on leur avait porté de tant d’endroits. »

Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, concernant une comédie donnée à Saint-Germain-en-Laye

« Paris, le 30 août 1669
J’ai commencé cette lettre ce matin à Saint Germain, où j’allai coucher hier au soir pour y voir la comédie. Le Roi m’a donné audience après son dîner. Je lui ai expliqué les ordres que Votre Altesse royale m’a donnés sur la mort de messieurs de Vendôme et en faveur de leurs successeurs, [p. 334] puis je lui ai présenté M. d’Arvey, qui lui a fait son compliment et offert les lettres de Vos Altesses royales parce que M. de Laon a jugé qu’il ferait mieux. […]
Monsieur le Dauphin a encore eu quelques attaques de fièvre, que l’on dit considérables, mais on le cache à cause de la Reine. Néanmoins, j’ai envoyé ce matin mon fils aîné à M. de Montausier pour en savoir des nouvelles ; il l’a introduit [p. 335] dans sa chambre, il a voulu qu’il lui ait fait son compliment, il l’a trouvé assis dans son lit qu’il se jouait et il lui a répondu qu’il m’était bien obligé du soin que je prenais de sa personne et qu’il était mon serviteur.
La petite Madame a été malade. Elle se porte mieux, on l’a ainsi dit à un gentilhomme que j’ai envoyé chez elle pour savoir l’état de sa santé.
J’ai été honoré par le dernier ordinaire de la lettre de la main de Votre Altesse royale du dix sept de ce mois. J’ai témoigné à M. de Péguilin combien elle et Madame Royale preniez de part à son avancement ; il m’a témoigné qu’il en avait grande reconnaissance et m’a assuré qu’elles n’avaient pas ici de plus fidèle serviteur que lui.
Dimanche qu’il y eut à Saint Germain comédie, je le fis prier d’y faire avoir place à messieurs d’Arvey et chevalier d’Aglié. On lui parla un peu tard ; il leur fit donner néanmoins un exempt des gardes pour les faire placer, mais le grand monde et la confusion fut cause qu’ils ne purent pas l’être et ils furent un peu poussés, ce qui les obligea à sortir de la salle et ils ne virent rien. Mon fils ainé fut poussé assez rudement par un lieutenant [p. 336] des gardes qui le voulait faire reculer, mais le marquis de Rochefort, qui le vit et qui est capitaine des gardes du corps, lava bien la tête à cet officier, prit mon fils par la main et le fit asseoir sur un banc le plus approché du Roi et à côté du comte de Sault. Le Roi, ayant su tout ce désordre, s’en est fâché fortement ; le sieur de Bonneuil m’en a parlé de sa part et, pour lui témoigner la reconnaissance que j’en ai, je fus hier à cette comédie ; je fus reçu par ledit sieur de Bonneuil et le chevalier de Forbin, major des gardes ; on me rendit plus d’honneurs qu’à l’ordinaire et à tous mes gentilshommes, qui furent placés dans les premières places. Le chevalier d’Aglié n’y vint pas avec moi ; le Roi veut qu’il y aille ; ce sera demain avec ma fille, car la Reine, sachant qu’elle n’y fut pas bien dimanche, elle veut qu’elle y retourne et prendre elle même le soin de la placer.
J’ai cru devoir faire ce petit détail à Votre [p. 337] Altesse royale sur ce qu’Elle pourrait savoir cette affaire différemment. La comédie est galante, il y a de belles entrées de ballet et bonne musique et concert. M. le prince de Toscane y a assisté toutes les trois fois que l’on l’a jouée ; il n’était pas avantageusement placé car il était sur un banc que, bien qu’il fût proche du Roi, il y avait auprès de lui des gentilshommes qui ne font pas ici la première figure.
Après l’audience que j’ai eue aujourd’hui du Roi, je l’ai voulu remercier du magnifique présent qu’il a fait à ma fille ; il ne m’a pas voulu écouter. Néanmoins je lui ai témoigné mes reconnaissances et que j’avais rendu compte à Votre Altesse royale des générosités qu’il faisait à ceux qui sont à Elle. Toute la Cour a témoigné grande joie de ce bienfait qu’il a fait à l’Angélique et font connaître d’être satisfaite de mes civilités et de celles de ma famille. j’ai fait passer ce poinçon pour valoir mille louis, quoiqu’il ne vaille que deux mille écus au plus. On m’a assuré que le Roi avait commandé à M. de Colbert de l’acheter mille et cinq [p. 338] cents pistoles. Quand M. de Bonneuil lui a dit que j’avais fait mon possible pour le lui faire reprendre, il en a été étonné et lui a dit que Votre Altesse royale faisait de si beaux présents à son ambassadeur et à tous ceux qu’il envoyait à sa Cour.
J’ai fait que ma fille a envoyé un étui de vermeil à la fille de madame de Bonneuil, de trois cens écus. Ils firent quelque difficulté de l’accepter, mais mon écuyer le laissa sur leur table. Ils m’en ont remercié et l’ont dit à la Cour. J’ai prôné partout les générosités du Roi, mais je ne laisse pas d’être en peinte que Votre Altesse royale ne trouve mauvais que j’en aie reçu des effets. Je voudrais avoir perdu trois fois autant que vaut le poinçon et que le Toi n’eût pas songé à me l’envoyer. »

Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, donnant des nouvelles de la cour à Saint-Germain-en-Laye

« A Paris, le 31 janvier 1670
Bien que j’aie su dès le point du jour et même avant que de commencer cette lettre que M. le chevalier de Lorraine avait été hier soir arrêté prisonnier à Saint Germain et que Monsieur en était parti à l’heure, très mal satisfait, néanmoins je n’ai pas cru le devoir faire savoir à Votre Altesse royale que je n’en susse au vrai toutes les circonstances et les causes, ce que j’ai eu de la peine à débrouiller parce qu’on en parle bien différemment à Paris, mais à la fin j’ai su ce [p. 384] qu’Elle verra dans le mémoire ci-joint de ma main, que je n’ai pas le temps de faire copier parce qu’il est fort tard.
Relation de ce qui s’est passé à Saint Germain la nuit du 30 janvier 1670
Le Roi fit donner une petite revue à ses gardes du corps pour avoir prétexte de les assembler et donner ordre à M. le comte d’Ayen, fils de M. le duc de Noailles, capitaine de quartier, et à M. le comte de Lauzun, marquis de Péguilin, d’en prendre quatre cents à l’entrée de la nuit et de se rendre maîtres de toutes les avenues du château neuf, ce qui ne se put faire sans que Monsieur, qui y avait son logement, n’en fût averti, dont il fut fort surpris et en peine. M. Le Tellier entra d’abord dans sa chambre et lui dit que le Roi était fâché d’être forcé, pour le bien de ses affaires, de s’assurer de M. le chevalier de Lorraine, qu’il croyait qu’il y donnerait les mains de bonne grâce puisque Sa Majesté lui avait donné l’ordre de l’assurer de la continuation de son amitié et de son estime. Monsieur lui répartit que, quels traitements que le Roi fît à ce chevalier, [p. 385] qu’il l’aimerait toujours parfaitement et qu’il lui donnerait toute sa confiance mais que, puisque le Roi le traitait de la sorte, qu’il allait partir à l’heure même pour se retirer à Villers Cotterets. M. Le Tellier lui voulut représenter qu’il ne fallait pas aller si loin, que ce serait assez de se retirer à Saint Cloud ; Monsieur lui répliqua qu’il voudrait avoir une maison à trois cents lieues de La Cour pour s’y aller consoler.
M. Le Tellier, voyant entrer le comte d’Ayen dans la chambre, passa en l’appartement de madame la duchesse d’Orléans ; ce comte dit à Monsieur qu’il avait un extrême regret d’être obligé d’exécuter les ordres qu’il avait en sa présence ; il lui répliqua qu’il entendait assez ce qu’il lui voulait dire, il se tourna au chevalier de Lorraine, l’embrassa et se retira dans son cabinet, la larme aux yeux. Le comte d’Ayen fit prisonnier le chevalier de Lorraine avec toute la civilité possible, sans lui ôter son épée, le conduisit dehors de l’appartement de Monsieur, le remit au comte de Lauzun, qui l’amena sur l’heure à la Bastille, dont il est parti aujourd’hui pour être enfermé dans le château de Pierre Encise à Lyon.
[p. 386] M. Le Tellier, qui était passé chez Madame, lui fit le récit de toute la chose et lui demanda ce qu’elle ferait ; elle lui répartit hardiment : ce que Monsieur lui ordonnerait. Ils partirent sur le champ et arrivèrent à Paris environ minuit. Monsieur fit appelée l’ambassadeur d’Angleterre et l’abbé Montaigu, il demeura enfermé avec eux jusques à quatre heures ; on dit qu’il pressa fort ledit ambassadeur d’aller à Saint Germain, qui s’en excusa, et à son refus l’abbé de Montaigu a fait ce voyage là ce matin.
On parle diversement par Paris du sujet de cette détention. On dit que l’évêque de Langres étant mort, qui était cet abbé de La Rivière qui avait tant eu de crédit auprès de feu M. le duc d’Orléans, a laissé vacantes deux abbayes valant de revenu 40000 livres, qu’elles sont dans l’apanage de Monsieur et par conséquent de sa nomination ; que, les ayant données au chevalier de Lorraine et en ayant demandé l’agrément au Roi, il lui répondit [p. 387] que, n’étant pas prêtre, il en avait du scrupule et qu’alors il se passa entre eux quelques paroles d’aigreur. Mais ceux qui savent l’état des choses et qui en jugent sainement croient que le roi d’Angleterre a voulu la prison de ce chevalier, lui imputant les mauvais traitements que reçoit Madame, ceux que l’on a faits à madame de Saint Chaumont et à M. l’évêque de Valence, ses créateurs. En effet, bien que Madame suive Monsieur, elle a de la joie du malheur du chevalier de Lorraine et d’avoir l’avantage de s’être vengée du crédit du roi, son frère, que l’on ne veut pas maintenant fâcher ici.
On dit que Monsieur persiste dans la résolution de partir de Rueil pour Villers Cotterets, quoique MM. Le Tellier et de Lauzun soient venus aujourd’hui de Saint Germain pour lui parler. Il pourrait bien avoir le loisir de s’en repentir : s’il est bien conseillé, il se soumettra aux volontés du Roi ; il ne sera suivi que par ceux de sa maison et s’y divertira mal. Il n’est plus le temps d’autrefois que, quand un Fils de France se retirait de la Cour mal satisfait et était une fois à trois lieues de Paris, l’on croyait le royaume bouleversé et [p. 388] en péril ; chacun armait pour son parti et les mécontents levaient le masque ; présentement personne ne bougera, tout le monde est soumis dans le devoir et dans la crainte, le Roi dans la souveraine puissance, fort en argent et en troupes, maître des parlements, des places et de tout ce qui es dans son royaume. »

Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, concernant le départ du roi de Saint-Germain-en-Laye

« A Paris, le 2 mai 1670
Le Roi partit lundi dernier de Saint Germain pour le voyage de Flandre, avec une des plus belles et des plus pompeuses suites que l’on puisse voir. Ils étaient huit dans son carrosse, lui, la Reine, Monsieur, madame la duchesse d’Orléans, mademoiselle de Montpensier, la duchesse de La Vallière, la comtesse de Béthune et la marquise de Montespan. Le temps était mauvais aussi bien que les chemins, son carrosse demeura embourbé en plusieurs endroits et une partie des bagages de [p. 423] la Cour, qui ne peut arriver la première nuit à Senlis. »

Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, donnant des nouvelles de la cour à Saint-Germain-en-Laye

« A Rueil, le 20 juin 1670
Nous étions mardi à la Cour pour faire compliment à Leurs Majestés sur leur voyage et heureux retour, monsieur le nonce et moi d’ambassadeurs, les envoyés et résidents de Portugal, Suède, palatin et de Mantoue. Nous ne pûmes voir le Roi contre la coutume que l’après dîner, car, encore qu’il se porte bien, néanmoins il se baigne le matin dans la chambre par précaution. Je lui fis le compliment sur la bonne santé qui l’a accompagné dans son voyage, où je l’assurai que Votre Altesse royale l’avait suivi de ses vœux et de ses souhaits, ce que j’accompagnai d’expressions de vénération et de partialité. Il me répondit qu’il avait trouvé les choses en bon état en Flandres et mieux que quand nous y avions été ensemble, qu’il était très satisfait de son voyage. […]
[p. 444] Il me demanda ensuite avec amitié des nouvelles de la santé de Vos Altesses royales et de celle de monseigneur le prince et me témoigna de la joie quand je l’assurai qu’elles étaient parfaites, et je sortis d’auprès de lui très satisfait comme toutes les autres fois que j’ai eu l’honneur d’en [p. 445] approcher. Je vis ensuite la Reine et puis le Dauphin, dont je reçus aussi des grandes marques de bonté pour Vos Altesses royales et de ce prince, qui est toujours plus spirituel, pour monseigneur le prince de Piémont.
Madame arriva avant hier au soir à Saint Germain, fort satisfaite des honneurs, des caresses et des présents que le roi et la reine d’Angleterre lui ont faits, entre autres d’un poinçon et d‘une paire de boucles d’oreilles de grand prix. Leurs Majestés la reçurent avec des grands témoignages de bienveillance. Hier matin, avant le dîner, elle alla chez le Roi et l’après dîner le Roi alla chez elle. Ils s’entretinrent longtemps seuls et ont paru très satisfaits de leurs conférences. On dit qu’elle a fait tout ce qu’elle a voulu à l’avantage de la France, que messieurs de Colbert et de Ruvigny ont fort négocié avec Sa Majesté britannique et signé des traités de commerce pour l’Amérique, ce qui portera du préjudice [p. 446] aux Espagnols et Hollandais. M. le maréchal du Plessis y a aussi beaucoup agi et on a assuré que Madame a parole du roi, son frère, qu’il abandonnera la ligue du Nord quand Sa Majesté Très Chrétienne le voudra. On publie par Paris qu’il veut répudier la reine, sa femme, et épouser mademoiselle de Montpensier, que le Roi Très Chrétien achète tous les biens de cette princesse pour le prix de quinze millions. Je ne croirais pas néanmoins à ces deux dernières nouvelles que je n’en aie des assurances solides, car je vois bien des difficultés pour les exécuter.
Madame hait toujours mortellement madame la comtesse de Soissons, ce qui fait qu’on appréhende qu’elle ne lui fasse pièce. Elle est néanmoins à Saint Germain et jusques à présent elle espère d’aller avec la Cour à Versailles, qui part aujourd’hui de Saint Germain pour y aller faire quelque séjour. Les dames de la faveur sont aussi bien et aussi belles que jamais et toutes choses marchent de leur train ordinaire. »

Lettre du marquis de Saint-Maurice, ambassadeur de Savoie, donnant des nouvelles de la cour à Saint-Germain-en-Laye

« Paris, le 15 janvier 1672
La pensée de Votre Altesse royale sur le malheur du comte de Lauzun est très judicieuse et ce ne peut être autre chose. Il en voulait à madame de Montespan, parce qu’elle ne lui était pas favorable. Outre qu’il en a dit du mal, on croit toujours qu’il voulait donner moyen à son mari de l’enlever. Elle a encore peur de l’être et de quelque insulte, car elle ne marche jamais sans gardes, pas même pour aller de sa chambre à la chapelle [à] Saint Germain, bien qu’elle en soit tout contre.
[p. 223] Elle est toujours mieux que jamais. On avait dit que le Roi regardait avec un œil passionné la duchesse de Ventadour et que madame de Richelieu travaillait à la lui rendre facile, mais je n’en crois rien, car outre que le Roi aime toujours beaucoup madame de Montespan, c’est qu’elle est amie de la duchesse de Richelieu et lui a fait avoir la charge de dame d’honneur de la Reine. Il y a bien des gens qui croient que le Roi ne marchera qu’après les couches de la Reine pour ne pas s’éloigner des dames qu’il mènera puis à la suite de la Reine. Si cela était, on ne bougerait d’ici qu’au mois de juillet. C’est à quoi je veille, afin de tenir Votre Altesse royale instruite de ce qu’il fera. »

Lettre de Colbert à Louis XIV concernant les travaux menés à Versailles et à Saint-Germain-en-Laye

« Paris, 5 may 1670
Je fus hier à Versailles et à Saint Germain. Les charpentiers commencerent du matin leur comble de Trianon. J’espère que, dans quinze jours, la couverture en sera achevée, et en mesme temps qu’une piece sera couverte, l’on en fera le plafond et le lambris de stuc.
Le jardin s’avance fort. On fournit à Le Bouteux tout ce qui luy est necessaire.
Pour Versailles, la corniche de la face sur le parterre est entierement posée. L’on continue avec grande diligence, et l’on commence à tailler le bois pour le comble. Je fais encore augmenter le nombre des ouvriers pour les pavillons de la grande avant-cour.
Les couvertures des deux ailes et pavillons joints au petit chasteau sont presque achevées, et les stucateurs travailleront au dedans la semaine où nous entrons.
Nous avons trouvé que l’elevation de quatre pouces des dessins portés par des figures de l’allée d’eau reussira fort bien, et mesme l’eloignement de quatre pieds des figures du bassin du Dragon. Mais il estoit bien necessaire de vider l’eau du rond, d’autant que toutes ces figures se sont trouvées crevées par la grande gelée qu’il a fait. Je les fais raccommoder, et je prendray les precautions necessaires à l’avenir pour empescher que cela arrive davantage.
Pour Saint Germain, je fais reblanchir la chambre de Vostre Majesté, et restablir la menuiserie et serrurerie de ses appartemens.
L’on continue le grand parterre. Les deux grands carrés seront plantés dans la fin de ce mois, et Vostre Majesté trouvera, à son retour, plus de 700 toises de la grande terrasse achevées.
Je supplie Vostre Majesté de me faire scavoir si Elle desire que je fasse payer les ordonnances de voyage qui sont expediées icy, en attendant que je puisse les envoyer à Vostre Majesté pour les signer.
Elle agreera aussy de signer les ordonnances cy jointes.
Les affaires de finances sont en l’estat que Vostre Majesté les a mises et les scait, en sorte qu’il n’est pas necessaire de luy en rien dire.
Mademoiselle de Blois a eu la petite verole volante. Ma femme a fait venir le sieur Brayer, qui en a pris soin. Grace à Dieu, elle en est à present presque quitte.
M. le comte de Vermandois est fort enrhumé, ce qui luy a causé un peu d’emotion. Vostre Majesté peut estre assurée que ma femme en prend tout le soin qu’elle doit.
J’avois envoyé au parlement de Rouen le reglement general des manufactures pour le registrer purement et simplement par les soins de M. Pellot, mais ce parlement en a fait difficulté. Je supplie Vostre Majesté de me faire scavoir si Elle agreera que j’envoye ses ordres à M. de Beuvron, de les y porter pour les faire enregistrer par l’autorité de Vostre Majesté.
Ce 6, au matin
Mademoiselle de Blois se porte fort bien, et sera purgée demain matin.
Le prince n’a plus d’emotion, et son rhume est fort diminué. »

Colbert, Jean-Baptiste

Lettre de Colbert à Louis XIV concernant les travaux menés à Versailles et à Saint-Germain-en-Laye

« Le Labyrinthe, les appartemens de marbre, la pompe, les appartemens de Saint Germain s’avancent également. J’espere que le tout sera achevé dans la fin de juillet ou au 15 aoust au plus tard. J’y apporterai toute la diligence qu’il sera possible. »

Colbert, Jean-Baptiste

Lettre de Colbert à Louis XIV concernant les travaux menés à Versailles et à Saint-Germain-en-Laye

« Paris, 27 juin 1673
Il me semble que je ne dois point interrompre Vostre Majesté ni derober un seul moment de la grande et prodigieuse application qu’elle donne à sa glorieuse entreprise. Il suffit qu’Elle scache que tous les ordres qu’Elle a donnés sur ses finances s’executent avec toute l’application que je dois.
Que j’avance toujours quelque chose dans le dessein de rendre Vostre Majesté quitte dans la fin de cette année.
Que tout est icy paisible, et que chacun ne pense qu’à prieur Dieu pour la conservation de Vostre Majesté et pour l’heureux succes de ses desseins.
Les ouvrages de Saint Germain et de Versailles s’avancent toujours tout autant qu’il est possible.
Par tous les avis que je reçois des places où l’on travaille, il me semble que les ordres de Vostre Majesté sont bien et diligemment executés.
Je continue à envoyer à Vostre Majesté les ordonnances cy jointes, afin qu’Elle ayt agreable de les signer.
Je dois dire à Vostre Majesté que j’ay porté à monsieur le premier president la recommandation qu’Elle m’a ordonné pour madame de Bregis, et qu’elle est venue me dire depuis huit jours qu’elle ne trouvoit aucune facilité aupres du sieur premier president pour parvenir à sa separation. »

Colbert, Jean-Baptiste

Lettre de Louis XIV à Colbert annonçant son arrivée à Saint-Germain-en-Laye

« A Laon, 9 octobre 1673
J’ay resolu de m’en aller demain vers Saint Germain, mais on mande de toutes parts qu’il y a tant de petites veroles, que j’ay cru à propos de vous depescher ce courrier pour vous ordonner d’aller vous mesme à Saint Germain et de prendre connoissance de l’estat de toutes choses, afin de prendre mon party sur la reponse que vous me ferez, que je desire de recevoir demain à Soissons devant que je me couche. Il n’y a que pour mon fils que j’aye de l’inquietude, car s’il n’y avoit que nous, je n’y songerois pas.
Suivant ce que vous trouverez, vous donnerez ordre à du Metz de faire meubler Saint Germain, ou vous luy direz de faire porter à Versailles les tapisseries de haute lisse qu’on a accoutumé d’y mettre. Vous ferez aussy scavoir en ce cas à Versailles qu’on meuble toutes les chambres en diligence, suivant ce que Bontemps me mande dans sa lettre qui sera cy jointe.
Je vous en envoye aussy une pour monsieur de Montausier, que vous luy rendrez, et luy ferez scavoir ensuite le party que vous croirez que je prendray, suivant ce que vous aurez vu. Mon inclination me porteroit plutost d’aller à Saint Germain d’abord. S’il y a du danger pour mon fils, je n’y veux pas songer et j’iray droit à Versailles.
Vous pourrez retenir vostre fils, s’il n’est pas party, car j’espere estre ou à Saint Germain, ou à Versailles vendredy au soir. Redepeschez moy en toute diligence. »

Louis XIV

Lettre de Louis XIV à Colbert annonçant son arrivée à Saint-Germain-en-Laye

« Arras, 30 mars 1678
J’ay oublié de vous mander de dire à du Metz de faire meubler Saint Germain. J’y seray jeudy 7 avril, sans faute, il peut compter là dessus. Vous vous y trouverez. Et pour les Conseils, ils ne commenceront que le lundy d’apres Pasques, de maniere que celuy de Finances ne sera que le mardy.
Je suis bien ayse de vous mander ce detail afin de vous oster tous les doutes que vous pourriez avoir là dessus.
Je rouvre ma lettre pour vous dire que je ne passeray pas par Clermont, et que j’iray par Compiegne et Senlis. De là, je ne scais pas encore si j’iray par Luzarches ou par Louvres. Si c’est par le dernier, je passeray dans Paris pour me rendre à Saint Germain le jour que je vous ay dit, le chemin estant plus beau par dans la ville que par la traverse.
Je verray demain Doullens, et apres, il n’y aura aucune des mes places sur cette frontiere que je n’aye vue. »

Louis XIV

Acte de baptême de Marie Mastin, fille d’un cocher de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre vicaire soussigné Marie, née en legitime mariage le mesme jour, fille de Robert Maisten, cocher de la reyne d’Angleterre, et de Rebeca Hooper, ses pere et mere, le parain Robert Bouquinham, escuyer de la reyne d’Angleterre, la marainne Elisabeth Venantes, femme de Jean Homstom, tous anglois de nation et demeurant sur cette paroisse, lesquels ont signé avec le pere present.
Robert Bucbenham, Mary V.
Robert Mastin, Coppin »

Acte de baptême de Jean Cottreau à Saint-Germain-en-Laye, un officier du roi d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptizé par moy prestre soussigné Jean, né en legitime mariage le vingt et unieme du present mois, fils d’Anthoine Cottreau, tonnelier, et de Barbe Gardon, ses pere et mere, le parrein Jean Read, officier du roy d’Angleterre, la mareinne Marie Catherine Trouvain, veufve de feu maitre Jean Renard, conseiller du Roy, maitre des rentes de l’hostel de ville de Paris, de la paroisse de Saint Nicolas des Champs, qui ont tous signé.
John Read, M. C. Trouvain
Desprez »

Acte de baptême de Jean Charles Bagot, fils d’un gentilhomme de la chambre du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre vicaire soussigné Jean Charles, né en et de legitime mariage l’onzieme du present mois, fils du sieur Jean Bagot, gentilhomme ordinaire de la chambre du roy d’Angleterre, et d’Helaine Jold, ses pere et mere, irlandois, le parain haut et puissant seigneur Charles O’Brien, comte de Clare, colonel du regiment, la maraine dame dame Honorée Bourk, epouse de monseigneur le duc de Berwick, lesquels ont signé avec le pere.
Clare
H. Berwick
Coppin »

Acte de baptême d’Edmond Kerby, fils d’un postillon du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre soubsigné Edmond, né en legitime mariage le mesme jour, fils d’Honoré Kerby, postillon du roy d’Angleterre, et d’Anne Halles, ses pere et mere, le parain Eduard Janson, valet de pied du prince de Galles, la marainne Anne Persans, femme de Denis Rayens, tous anglois de nation, lesquels ont signé avec le pere present.
Edmd. Johnson
Anne Parsens
Honry Kerby, F. Gaultier »

Acte de baptême de Louise-Marie Houlton à Saint-Germain-en-Laye, le vice-chambellan du roi d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre, commis à cet effet par M. le prieur, Marie Louise, née en legitime mariage le jour precedent le jour precedent, fille du sieur Hugues Houlton, valet de chambre de M. Carelle, ministre et secretaire d’Estat du roy d’Angleterre, et de damoiselle Elisabeth Wilecq, ses pere et mere, le parain le sieur Jacques Porter, vice chanbelan du roy d’Angleterre, la marainne damoiselle Marie Igraham, epouse du sieur conolel Igram, tous anglois, lesquels ont signé avec le pere present.
J. Porter, Mary Ingram
Francois Langhorne, Hugh Houlton »

Acte de baptême de Françoise Weston, fille de l’imprimeur du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptizée par moy prestre soussigné Françoise, née en legitime mariage le troisiesme du present mois, fille de Guillaume Weston, imprimeur du roy d’Angleterre, et de Françoise Secher, anglois de nation, demeurant en ce lieu, ses pere et mere, le parein maistre Jean Gernon, prestre, irlandois de nation, la mareinne Marie Anne Bettan, femme d’Alexandre Jacson, anglois de nation, tous demeurant en cette paroisse, qui ont signé.
Jean Gernon, Mary Betton
F. Gaultier »

Acte de baptême de Laure O’Brien dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Du mesme jour, a esté baptizée dans la chapelle du château vieil de ce lieu par monsieur l’abbé Ronchi Laure, née en legitime mariage ce matin apres minuit, fille de haut et puissant seigneur Charles O’Brien, vicomte de Clare, colonel d’infanterie, et de dame Charlotte Baklen, ses pere et mere, la marainne tres haute, tres vertueuse et tres puissante princesse Marie d’Est, duchesse de Modene et epouze de tres haut et puissant prince Jacques Stuard second, roy d’Angleterre, laquelle a signé avec monsieur l’abbé Ronchi en presence et du consentement de maistre Michel Trinité, prestre, vicaire de Saint Germain, qui a apporté les saintes huiles revetu de surplis et etolle, et a aussi signé.
Maria R.
P. Ronchi, Trinité »

Acte de baptême de Marie Cazeils dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Ce jourd’huy vingt neufvieme decembre, a esté baptizée par monsieur l’abbé Enis soussigné, aumosnier du roy et de la reyne d’Angleterre, dans la chapelle du chasteau vieil de de Saint Germain en Laye, Marie, née en legitime mariage le vingt troisiesme du present mois, fille de Jean Baptiste Cazels, huissier de la chambre de la reine d’Angleterre et d’Elizabeth Matthieu, ses pere et mere, la mareinne tres haute et tres vertueuse princesse Marie d’Est, duchesse de Modenne et epouze de tres haut et tres puissant prince Jacques second, roy d’Angleterre, laquelle a signé en presence et du consentement de maistre Michel Trinité, vicaire, lequel a apporté les saintes huiles revestu d’etolle et surplis et a aussy signé avec le pere present.
Maria R.
Inese
Trinité, Jean Baptiste Cazeils »

Acte de baptême de Marie Anne Middleton dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Ce jourd’huy seiziesme mars 1698, a esté baptizée dans la chappelle du chasteau vieil de ce lieu par monsieur l’abbé Ronchi, aumonier de la reine d’Angleterre, Marie Anne, née en legitime mariage le jour precedent, fille de Georges Middleton, apotiquaire ordinaire de Sa Majesté britannique, et de Marie Chappelain, ses pere et mere, de cette parroisse, la mareinne tres haute et tres vertueuse princesse Marie d’Est, princesse de Modenne et reinne d’Angleterre, laquelle a signé en presence de maistre François Gaultier, prestre, sou vicaire de cettev parroesse, qui a apporté les saintes huisles revestu d’estolle et surplis, et a aussy signé avec le pere present.
Maria R.
P. Ronchi
George Middleton
F. Gaultier »

Acte d’inhumation d’Edouard Ewborne, secrétaire du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté inhumé dans cette eglize le corps d’honorable homme Edouard Ewborne, secretaire de Sa Majesté britannique, aagé de soixante et quattre ans, decedé le vingt septieme du present mois, vespres des morts, prieres et suffrages accoutumez chantez pour le repos de son ame en presence de maistres Pierre Parmantier, diacre, sacristain, et Hugues Augustin Baussonnet, qui ont signé.
P. Parmantier, Baussonnet
Desprez »

Acte de baptême de Jean Darmor, fils d’un cocher de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy huitiesme may, a esté baptizé par moy prestre vicaire soussigné Jean, né en legitime mariage ce mesme jour, fils de Waltere Darmor, cocher du corps de la reine d’Angleterre, et de Rebecca Cakle, ses pere et mere, le parrein Jean Homston, aussy cocher de la reine, la mareinne Rebecca Mastin, femme de Robert Mastin, aussy cocher de la reine, tous anglois de nation, de cette paroisse, qui ont signé.
John Humpton
R. Mastin
Trinité »

Acte de baptême de Robert Boutler, fils d’un palefrenier de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingtieme may, a esté baptizé par moy prestre vicaire soussigné Robert, né en legitime mariage ce mesme jour, fils de Thomas Boutler, palfrenier de la reine d’Angleterre, et d’Innoncenx Millord, ses pere et mere, le parrein Robert Boukinham, ecuyer de Son Altesse royalle monseigneur le prince de Galles, la mareinne Elizabeth Boukinham, fille dudit sieur Boukinham parrein et d’Elizabeth Patisson, ses pere et mere, tous de cette paroisse, qui ont signé.
Robert Buckenham
Elizabeth Buckenham, Trinité »

Acte de baptême d’Elizabeth Halpeny, fille d’un sellier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptizée par moy prestre, docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, Elizabeth, née en legitime mariage le jour precedent, fille de Pierre Halpeny, cellier du roy d’Angleterre, et de Margueritte Wisly, ses pere et mere, irlandois, le parrein monsieur Pierre millord de Galmoy, millord de la chambre du roy, la mareine dame Elizabeth Waldegrave, epouze de monsieur le chevalier Waldegrave, medecin de Sa Majesté britannique et dame de la chambre de la reine, lesquels ont signé.
Galmoy, Isabella W., De Benoist »

Acte de baptême de Balthazar Leconte, fils valet de pied de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptizé par moy prestre, vicaire soussigné, Baltazar, né en legitime mariage le vingt deux du present mois, fils de Gaspard Leconte, valet de pied de la reine d’Angleterre, et de Jeanne Flechy, ses pere et mere, le parrein Chles Leyborne, gentilhomme servant de la chambre de Son Altesse royalle monseigneur le prince de Galles, la mareine Elizabeth Ronchi, femme de monsieur le chevallier Waldegraive, medecin ordinaire de Sa Majesté britannique, lesquels ont signé avec le pere present.
Charles Leyburne
Gaspart Leconte, Isabella Waldegrave
Trinité »

Acte de baptême de Jean Abraham Michel, fils d’un bourrelier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy dix neuf janvier, a esté baptisé par moy prestre vicaire soussigné Jean Abraham, né en legitime mariage le jour precedent, fils de Nicolas Michel, bourrelier du roy d’Angleterre, et de deffunte Charlotte Petit, decedée en travail, ses pere et mere, de cette paroisse, le parein Jean Abraham Baumester, musicien du roy d’Angleterre, la mareinne Anne Face, fille de deffunt Fiacre Face et de Marie Violette, ses pere et mere, de cette paroisse, lesquels ont signé.
Johannes Abrahamus Baumaister
Anne Face, Trinité »

Acte de baptême d’André Flamen à Saint-Germain-en-Laye, un frotteur des appartements du roi d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptizé par moy prestre soussigné André, né en legitime mariage le jour precedent, fils de Robert Flamen, vigneron, et d’Alexis Tiphoineau, ses pere et mere, le parrein André Fontaine, frotteur des appartements du roy d’Angleterre, la mareine Marie Claude Senechal, fille d’Anthoine Senechal, deffunt, et de Margueritte Flament, ses pere et mere, de cette paroisse, qui ont signé.
André Fontaine, Marie Claude Senechal
Puquet »

Acte de baptême de Jacques Christophe Williams dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Ce jourd’huy vingt sixiesme fevrier, a esté baptizé par monsieur l’abbé Ronchi, aumosnier de Sa Majesté brittannique, dans la chapelle du chateau vieil de ce lieu Jacques Christophe, né en legitime mariage le vingt quattre du present mois, fils de Christophe Williams, officier du roy d’Angleterre et de Son Altesse monseigneur le prince de Galles, et de Marie Favane, ses pere et mere, irlandois de nation, de cette paroisse, le parrein serenissime prince monseigneur le prince de Galles, fils aisné de tres haut et puissant prince Jacques second, roy de la Grande Bretagne, et de tres haute et vertueuse princesse Marie d’Est, duchesse de Modene et reine d’Angleterre, son epouze, la mareine haute et puissante dame madame Sophie Stuard, epouze de monsieur Henry Bulkeley, deffunt, maistre de la maison du feu roy Charles second, roy d’Angleterre, lesquels ont signé en presence et du consentement de messire François de Benoist, prestre, docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, lequel a aussy signé et apporté les saintes huiles revestu d’estole et surplis.
Jacques P.
P. Ronchi, J. Balkeley
Christophe Williams
De Benoist »

Acte d’inhumation d’Elizabeth Bolt, femme d’un porte-carreau de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté inhumée au cymetiere Elizabeth Bolt, femme en secondes nopces de Rodolphe Morton, porte carreau de la reine d’Angleterre, aagée de quarante ans, decedée le jour precedent en la charité de ce lieu, messe haute, prieres et suffrages accoutumez chantez pour le repos de son ame en presence de maistre Nicolas Desprez, prestre, et Pierre Parmantier, diacre, sacristain, qui ont signé.
Desprez
P. Parmantier »

Acte de baptême d’Alexandre Saint Clare à Saint-Germain-en-Laye, la fille de l’ambassadeur extraordinaire du roi d’Angleterre en Hollande étant sa marraine

« Du mesme jour, a esté baptizé par moy prestre soussigné Alexandre, né en legitime mariage le 23e du present mois, fils de Georges de Saint Clair, officier du roy d’Angleterre, et d’Euphemie Magregas, ses pere et mere, ecossois de nation, le parrein Alexandre Moore, prestre en la paroisse de Saint Jean en Greve à Paris, la mareinne damoiselle Anne d’Ableville, fille de monsieur Ignace, marquis d’Ableville, ambassadeur extraordinaire du roy d’Angleterre en Hollande, demeurants en cette paroisse, lesquels ont signé avec le pere present.
Alexander Mors, Geo. Saint Clare
D’Albyville, Desprez »

Acte de baptême de Charles O’Brien dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Aujourd’huy vingt septiesme mars, a esté baptizé dans la chapelle du chateau vieil de ce lieu par monsieur l’abbé Ronchy, aumosnier du roy et de la reine d’Angleterre, Charles, né en legitime mariage le mesme jour, fils de messire Charles O’Bryen, vicomte de Clare, et de dame Charlotte Bulkeley, ses pere et mere, le parrein serenissime prince Jacques Stuard, prince de Galles et fils de tres haut, tres puissant et religieux prince Jacques second, roy de la Grande Bretagne, et de tres haute, tres illustre et vertueuse princesse Marie d’Est de Modene, son epouze, la mareine madame Sophie Stuard, epouze de feu monsieur Henry Bulkeley, vivant grand maistre de la maison du roy d’Angleterre Charles second, lesquels ont signé en presence et du consentement de maistre François Gaultier, prestre, sou vicaire, qui a aussy signé et apporté les saintes huisles revestu d’etolle et surplis.
Jacques P.
Balkeley
P. Ronchi
F. Gaultier »

Acte de baptême d’Agnès Sime, fille d’un valet de pied du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre soubsigné Agnes, née en legitime mariage le vingt neuf du present mois, fille d’André Sime, valet de pied du roy d’Angletterre, et d’Elisabeth Poitvin, ses pere et mere, le parrain Alexandre Stuard, valet de pied du prince de Galles, la marainne Agnes Fay, femme d’Edmond Fay, capitaine irlandois, la maraine a signé, le parain a declaré ne scavoir signer et le pere present a signé.
Andrew Sime
A. S., Agnes Ffay
François Langhorne »

Acte de baptême d’Elizabeth Jungoord, fille d’un porte-manteau du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptizée par moy prestre, docteur de Sorbonne, prieur et curé de Saint Germain en Laye, soussigné, Elizabeth, née en legitime mariage ce jour, fille de Thomas Jungoord, porte manteau du roy d’Angleterre, et de Catherine Senouk, ses pere et mere, le parrein Jean Houmston, cocher de la reine d’Angleterre, la mareine Marie Brennclet, fille d’Edouard et de madame Brimmelet, tous anglois de nation, demeurant en cette paroisse, qui ont signé, le pere, present, n’a pu signer.
John Humston, Mary Brinley »

Acte de baptême de Marie Peirson dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Ce jourd’huy huitiesme juin, a esté baptizée par monsieur l’abbé Ronchi, aumosnier du roy et de la reine d’Angleterre, dans la chapelle du chasteau vieil de ce lieu, Marie, née en legitime mariage le jour precedent, fille de Georges Peirson, valet de chambre de la reine d’Angleterre, et d’Elizabeth Perkesson, ses pere et mere, la mareinne tres haute, tres vertueuse et religieuse princesse Marie de Modeine, reine d’Angleterre, epouze de tres haut et tres puissant prince Jacques second, roy d’Angleterre, laquelle a signé en presence et du consentement de messire Jean François de Benoist, prestre, docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, lequel a apporté les saintes huisles revestu d’etolle et surplis, et a signé avec le pere present.
Maria R.
P. Ronchi
De Benoist »

Acte d’inhumation de Charles Lonning, fils d’un valet de chambre du prince de Galles, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté inhumé au cymetiere Charles Lonning, aagé de dix neuf ans, fils de Guillaume Lonning, valet de chambre de Son Altesse royalle monseigneur le prince de Galles, et de Dulsabella Atton, ses pere et mere, anglois natif de Londres, decedé le jour precedent en cette paroisse, vespres des morts, prieres et suffrages accoutumez chantez pour le repos de son ame en presence de maistres Nicolas Desprez, prestre, et Pierre Parmantier, qui ont signé.
P. Parmantier »

Acte de baptême de François Pierre Butler à Saint-Germain-en-Laye, le sous-gouverneur du prince de Galles étant son parrain

« Ce jourd’huy vingt huitiesme octobre, a esté baptizé par moy prestre soussigné François Pierre, né en legitime mariage le vingt sixiesme du present mois, fils de Richard Boutler, colonel irlandois, et de Lucie Cavanagh, ses pere et mere, le parrein François Plondon, gouverneur de Son Altesse royalle monseigneur le prince de Galles, la mareine madame Perth, gouvernante de Saditte Altesse, lesquels ont signé avec le pere present.
Fra. Plowden, Mary Pearth
Richard Butler, Carlevan, pre. »

Acte de baptême d’Henriette Margueritte Manuel à Saint-Germain-en-Laye, le premier valet de garde-robe du roi d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptizée par moy prestre, docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, Henriette Margueritte, née en legitime mariage ce mesme jour, fille de Nicolas Manuel et de Marguerite Laisné, ses pere et mere, le parrein Jacques Rhodez, premier valet de garde robbe du roy d’Angleterre, la mareine Henriette Antoine, femme de François d’Escoubré, officier de feu madame la Dauphine, tous de cette paroisse, qui ont signé.
J. Rodez, H. Anthoine
De Benoist »

Acte de baptême de Louis Nairne à Saint-Germain-en-Laye, un aumônier de la reine d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptizé par moy prestre soussigné, docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, Louis, né en legitime mariage le vingt quatre du present mois, fils de David Nairne, secretaire de monsieur Carelle, ministre d’Etat de Sa Majesté britannique, et de dame Elizabeth de Compigny, ses pere et mere, le parrein messire Louis Inese, prestre, aumosnier de la reine d’Angleterre, la mareine dame Anne Daniel Audeley, epouze de messire Jacques Porter, vice chambellan de Saditte Majesté britannique, tous de cette paroisse, qui ont signé avec le pere present.
L. Ineses, Ann Hodley Porter
Nairne, De Benoist »

Acte de baptême de Jean Louis de Molza dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la princesse d’Angleterre étant sa marraine

« Ce jourd’huy vingt huitiesme decembre, a esté baptizé dans la chapelle du chateau vieil de ce lieu par monsieur l’abbé Inese, aumonier de la reine d’Angleterre, soussigné, Jean Louis, né en legitime mariage le jour precedent, fils de Charles Molsa, comte de Molsa, et de Veronique Angelotti, ses pere et mere, le parrein haut et puissant seigneur messire Jacques, duc de Berwik, la mareine serenissime princesse Marie Louise d’Angleterre, fille de tres haut et tres puissant et religieux prince Jacques, roy de la Grande Bretagne, et de tres haut et vertueuse princesse Marie d’Est, son epouze, lesquels ont signé avec le pere present, en presence et du consentement de messire Jean François de Benoist, prestre, docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, lequel a apporté les saintes huisles revestu d’etolle et surplis.
Louisa Maria, De Benoist, L. Ineses
Le duc de Berwick, Charle de Molza »

Acte de baptême de Louis Bolleville à Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptizé par moy prestre, docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, Louis, né en legitime mariage le dix du present mois, fils de Louis Bolleville, genddarme, et de Marie Anne Mollard, ses pere et mere, de cette paroisse, le parein pour tres haut, tres illustre et victorieux monarque Louis quatorizesme, roy de France et de Navarre, messire Henry de Mornay, chevallier des ordres du Roy, capitaine gouverneur de la ville et chasteau de ce lieu, la maraine dame Gabrielle Duguay, comtesse de Mornay, epouze de messire Eleonord, compte de Mornay, capitaine et gouverneur de ce lieu, laquelle a tenu au nom de tres haute et illustre princesse Marie Adelaide, princesse de Savoye, epouze de tres haut et illustre prince Louis, duc de Bourgogne, lesquels ont signé avec le père present audit baptesme.
Henry de Mornay Monchevrel
Dugué de Mornay
Louis Bolleville, De Benoist »

Acte de baptême de Marie Word à Saint-Germain-en-Laye, la gouvernante du prince de Galles étant sa marraine

« Ce jourd’huy septiesme avril, a sté baptizée par moy prestre, docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, soussigné, Marie, née en legitime mariage le troisiesme du present mois, fille Guillaume Word, domestique de monseigneur le duc de Berbik, et de Catherine Relly, ses pere et mere, le parrein haut et puissant seigneur messire Jacques, duc de Bervik, la mareine haute et puissante dame madame Marie, contesse de Perth, gouvernante de monseigneur le prince de Galles, lesquels ont signé.
La conttess de Perth
Berwick, De Benoist »

Acte de baptême de Marie Shaw, fille d’un sellier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre soubsigné Marie, née en legitime mariage le jour precedent, fille de Jean Shaw, cellier du roy d’Angleterre, et de Jeanne Perkins, ses pere et mere, le parain Thomas Bans, comis au bureau du roy, la marainne Marie Shaw, tante de la susditte baptisée, lesquels ont signé avec le pere.
Tho. Banckes
Mary Shaw
Regnault, John Shaw »

Acte de baptême de François Edouard O’Gara dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Ce jourd’huy douziesme juin, a esté baptizé dans la chapelle du chateau vieil de ce lieu par monsieur l’abbé Inese, aumosnier de Leurs Majestez britanniques, François Edouard, né en legitime mariage le jour precedent, fils d’Olivier O’Gara, colonel des dragons de la reine d’Angleterre, et de Marie Flemming, le parein haut et serenissime prince Jacques, prince de Galles, fils de tres haut et puissant monarque Jacques Stuard, second du nom, roy de la Grande Bretagne, et de tres vertueuse et excellente princesse Marie d’Est de Modene, son epouze, la mareine madame de Leez, femme d’honneur de Son Altesse royalle madame la princesse de Galles, lesquels ont signé avec le pere present, le tout en presence et du consentement de messire Jean François de Benoist, prestre, docteur de la maison et société de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu de Saint Germain en Laye, lequel a apporté les saintes huisles revestu d’etolle et surplis et a aussy signé.
Jacques P.
Rose Magenis de Lee
De Benoist, Olivier O’Gara, L. Ineses »

Acte de baptême de Marie Ursulle Kearney dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Du mesme jour, a esté baptizée en la chapelle du du chateau vieux de ce lieu par monsieur l’abbé Inese, aumosnier de Leurs Majestez britanniques soussigné, Marie Ursulle, née en legitime mariage le mesme jour, fille de Jean Kearny, gentilhomme irlandois, et de Anne Blake, ses pere et mere, de cette paroisse, la mareine tres haute et vertueuse princesse Marie d’Est, princesse de Modene, epouze de tres haut et puissant monarque Jacques second du nom, roy de la Grande Bretagne, laquelle a signé en presence et du consentement de messire Jean François de Benoist, prestre, docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, lequel a apporté les saintes huisles revetu d’etolle et surplis, et a aussy signé avec le pere present à la ceremonie.
Maria R.
L. Ineses
De Benoist, Jean Kearney »

Acte de baptême d’Henry O’Brien dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la princesse d’Angleterre étant sa marraine

« Ce jourd’huy quinziesme février, a esté baptizé dans la chapelle du château vieil de ce lieu par monsieur l’abbé Ronchy, aumosnier de Leurs Majestez britanniques, Henry, né en légitime mariage le jour précédent, fils de messire Charles O’Bryen, millord Clark, et de madame Charlotte Bulkeley, son épouze, ses père et mère, le parein haut et puissant seigneur monseigneur le duc d’Albermare, la mareine sérénissime princesse madame Louise Marie, princesse d’Angleterre, fille de très haut et puissant monarque Jacques second, roy d’Angleterre, et très vertueuse et religieuse princesse Marie d’Est, son épouze, reine d’Angleterre, lesquels ont signé en présence et du consentement de messire Jean François de Benoist, docteur de la maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, lequel a apporté les saintes huisles revestu d’étolle et surplis, et a signé.
Louisa Maria
H. Albemarle
Clare, Bulkeley
P. Ronchi, De Benoist »

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