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Archives communales de Saint-Germain-en-Laye Château-Vieux
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Récit de la réception du dauphin dans l’ordre du Saint-Esprit au Château-Vieux

« Les ceremonies qui ont esté faites au château de Saint Germain en Laye pour recevoir monseigneur le Dauphin chevalier des ordres et milice du Saint Esprit
Les Enfans de France reçoivent dès le jour de leur naissance la croix et le cordon bleu, et ainsi les officiers de l’Ordre les avoient apportez à monseigneur le Dauphin en 1661. Le Roy choisit le premier jour de ce mois pour le faire chevalier avec les ceremonies accoutumées et nomma monsieur le duc d’Enguyen pour accompagner ce prince, selon un des statuts de l’Ordre qui porte que deux commandeurs accompagneront le novice qui doit estre receu.
Le sieur de Mesmes, président à mortier, prevost et grand maistre des ceremonies de l’Ordre, ayant fait tout disposer pour cette solennité, envoya, suivant les ordres du Roy, avertir par le héraut les commandeurs de se rendre à dix heures du matin en l’appartement de Sa Majesté.
Monseigneur le Dauphin, pour se préparer à cette action, communia dans la chapelle du château par les mains du cardinal de Bouillon, grand aumonier de France et, en cette qualité, grand aumonier des Ordres du Roy.
Ce prince, apres ses devotions, retourna en son appartement, où il prit l’habit de novice. Il avoit des chausses troussées de toile d’argent, en bas de saye, des escarpins de toile d’argent, avec la mulle de velous noir, une toque aussi de velous noir dont le cordon estoit de dimanas, le bord retroussé d’un bouquet de gros diamans qui attachoit des plumes blanches, avec une aigrette de heron et un capot de velous noir doublé d’une toile d’argent trait et bordé d’une dentelle d’argent, le colet couvert d’une grande quantité de diamans d’un tres grand prix.
Le president de Mesmes, prevost et grand maistre des ceremonies, ayant son baton et estant precedé du heraut et de l’huissier, alla prendre monseigneur le Dauphin en son appartement et le conduisit à la chambre du Roy.
Aussitost, Sa Majesté fit entrer dans son cabinet les commandeurs et les grands officiers pour tenir chapitre, où il fut arresté que monseigneur le Dauphin seroit receu chevalier.
Ensuite, le Roy commanda au president de Mesmes de faire entrer ce prince, qui se mit à genoux, et Sa Majesté tira son epée et luy en donna un coup sur chaque epaule en disant : par saint Georges et par saint Michel, je te fais chevalier.
Apres cette premiere ceremonie, on commença la marche pour se rendre à la chapelle.
Le sieur Desprez, huissier de l’Ordre, estoit à la teste, suivi du sieur du Pont, heraut.
Le president de Mesmes, prevost et grand maitre des ceremonies de l’Ordre, marchoit apres, ayant à sa droite le marquis de Seignelay, secretaire d’Estat, grand tresorier de l’Ordre, et à sa gauche le marquis de Chateauneuf, aussi secretaire d’Estat et secretaire de l’Ordre. Le marquis de Louvois, ministre et secretaire d’Estat, chancelier de l’Ordre, marchoit derriere eux, et ces quatre grands officiers estoient en manteaux noirs, avec le collier de l’ordre du Saint Esprit, ainsi que les chevaliers qui suivoient deux à deux.
Le marquis de Bethune estoit sur la gauche et le marquis de Gamache sur la droite, le duc de Montausier sur la gauche et le marquis de Beringhen sur la droite, le duc du Lude sur la gauche et le duc de Saint Agnan sur la droite, le marechal de Navailles sur la gauche et le duc de Crequi sur la droite, le duc de Chaunes sur la gauche et le duc de Luynes sur la droite, et le duc de Saint Simon sur la gauche.
Le duc d’Enguyen marchoit seul sur la droite. Monsieur venoit apres, aussi seul, et monseigneur le Dauphin ensuite.
Deux huissiers de la chambre du Roy avec leurs masses d’or marchoient devant Sa Majesté. Le marquis de Tillader, capitaine des Cent Suisses, estoit derriere à gauche, un peu devant le Roy, et le cardinal de Bouillon, en camail et rochet, estoit un peu derriere à sa droite.
Le marechal de Lorges, capitaine des gardes du corps, marchoit apres Sa Majesté, ayant à sa droite le duc d’Aumont, premier gentilhomme de la chambre, et à sa gauche le duc de la Rochefoucault, grand maistre de la garderobe.
Les gardes du corps estoient en haye, sous les armes, dans la sale, et ils formoient une doouble haye dans la cour et sur l’escalier, avec les Cent Suisses dont les tambours et les fifres se mirent à la teste de la marche.
On arriva ainsi dans la chapelle, où le Roy se plaça sur un fauteuil à son prié Dieu ; monseigneur le Dauphin sur un siege pliant couvert de velous violet à fleurs de lis d’or, devant le prié Dieu, du costé droit ; Monsieur un peu derriere le fauteuil de Sa Majesté sur un siege pliant ; et le duc d’Enguyen sur un semblable siege, derriere celuy de Monsieur. Les chevaliers se placerent sur des bancs, à droite et à gauche.
Lorsque le Roy fut assis, le president de Mesmes, grand maistre des ceremonies, salua l’autel et les autres grands officiers de l’Ordre, precedez par l’huissier et par le heraut, firent les reverences à Sa Majesté et à la Reyne, qui estoit dans une tribune, pour voir la ceremonie.
Ils saluerent aussi les chevaliers à droite et à gauche et ils avertirent de cette sorte la compagnie qu’on alloit commencer l’office.
L’archevesque d’Auche, commandeur et prelat de l’Ordre, revestu des habits pontificaux, entonna l’hymne Veni Creator, qui fut continué par la Musique du Roy. Ce prelat salua ensuite l’autel, donna l’eau benite à Sa Majesté et commença la messe.
A l’offerte, les officiers recommencerent les saluts à l’autel, au Roy, à la Reyne et aux chevaliers, et s’estans rangez, le president de Mesmes, grand maistre des ceremonies, precedé par le heraut et par l’huissier, vint, en faisant un autre salut, avertir le Roy d’aller à l’offrande. Il fit aussi une reverence à monseigneur le Dauphin et une à Monsieur, pour les avertir d’accompagner Sa Majesté.
Le Roy salua l’autel et la Reyne, et se tourna aussi à droite et à gauche vers les chevaliers. Puis Sa Majesté, précédée par le grand maistre des ceremonies de l’Ordre et accompagnée par monseigneur le Dauphin et par Monsieur, alla à l’autel. Elle y baisa la patene, presenta à l’archevesque d’Auch officiant le cierge et l’offrande, qu’Elle avoit receue des mains de monseigneur le Dauphin.
La poignée de ce cierge estoit de velous violet tanné à fleurs de lis d’or. L’offrande estoit d’autant d’ecus d’or que le Roy a d’années, et l’un et l’autre avoient esté presentez à monseigneur le Dauphin par le president de Mesmes, grand maistre des ceremonies de l’Ordre.
Ensuite de l’offrande, Sa Majesté fit les mesmes reverences et fut reconduite à son prié Dieu avec les mesmes ceremonies.
Apres l’Agnus Dei, le soudiacra apporta la Paix au cardinal de Bouillon, qui la presenta à baiser à Sa Majesté.
A la fin de la messe, les officiers firent encore des reverences à l’autel, au Roy, à la Reyne et aux chevaliers, et le prevost et grand maistre des ceremonies de l’Ordre en fit une particuliere à Sa Majesté pour l’avertir de monter sur un trône dressé prés de l’autel à la gauche, du costé de l’Evangile. Il estoit elevé de plusieurs marches, sous un dais de l’Ordre de velous violet en broderie, aux armes de France, mi parties avec celles de Pologne, donné par Henry III.
Le Roy fit aussi les saluts, et précédé par les officiers alla au trone où Sa Majesté s’assit dans une fauteuil et se couvrit.
En mesme temps, les officiers saluerent monseigneur le Dauphin pour l’avertir d’aller recevoir l’ordre du Saint Esprit. Ils firent de semblables saluts à Monsieur et au duc d’Enguyen pour les avertir aussi de l’accompagner.
Monseigneur le Dauphin fit les reverences à l’autel, au Roy, à la Reyne et aux chevaliers, et aller au trone où il se mit à genoux sur un careau de velous violet à fleurs de lis d’or, ayant Monsieur à sa droite et le duc d’Enguyen à sa gauche.
Le cardinal de Bouillon, grand aumonier de France et des Ordres du Roy, estoit derriere Sa Majesté, le marquis de Louvois, chancelier de l’Ordre, à la droite, tenant le livre des Evangiles, le marquis de Segnelay, grand tresorier, à costé du chancelier, tenant le colier de l’Ordre et le cordon bleu avec une croix, le president de Mesmes, prevost et grand maistre des ceremonies, à la gauche du Roy, le marquis de Chateauneuf, secretaire de l’Ordre, aupres de luy, tenant l’acte de serment qui devoit estre fait par monseigneur le Dauphin et le heraut et l’huissier au bas des marches du trone.
Il leut à haute voix ce serment, ayant les mains sur le livre des Evangiles, et apres l’avoir leu il se signa.
Alors, le sieur Guitonneau, premier valet de garderobe, osta le capot à monseigneur le Dauphin, et Sa Majesté luy mit le cordon bleu, en luy disant : Recevez de nostre main le colier de nostre Ordre, du benoist Saint Esprit, au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Ensuite, Elle luy mit le manteau et le colier de l’Ordre.
Monseigneur le Dauphin en se relevant salua le Roy. Monsieur, le duc d’Enguyen et les officiers firent le mesme salut. Ensuite, tous les officiers firent les dernieres reverences à l’autel, au Roy, à la Reyne et aux chevaliers, et recommencèrent la marche, qui fut continuée jusqu’à la chambre du Roy, dans le mesme ordre qu’on en estoit sorti. Apres quoy le president de Mesmes, prevost et grand maistre des ceremonies, precedé du heraut et de l’huissier, reconduisit monseigneur le Dauphin en son appartement. »

Ce récit, imprimé, a été publié « à Paris, du Bureau d’Adresse, aux galeries du Louvre, devant la rue Saint Thomas, le 8 janvier 1682 ».

Lettres de nomination du gouverneur du château de Saint-Germain-en-Laye

« Louis, par la grace de Dieu roy de France et de Navarre, à tous ceulx qui ces presentes lettres verront, salut. Scavoir faisons que nous, aiant esgart aux assiduz, signallez, agreables et recommandables services qui ont esté faictz au feu Roy nostre tres honoré seigneur et père prez sa personne depuis trente six années par nostre amé et feal conseiller en nostre conseil d’Estat et privé et premier maistre d’hostel Anthoine de Buade, seigneur de Frontenac, baron de Pallueau, nagueres cappitaine et gouverneur de noz chasteaux, parcz et forestz de Saint Germain en Laye, Sainte Jame et La Muette, maistre particulier des Eaux et Forestz dud. lieux, ceulx qu’il nous a continuez depuis nostre avenement à la couronne, et les voullant recongnoistre envers Henry de Buade, son fils, pour l’esperance que nous avons qu’il imitera son père en ses vertus et merittes, pour ces causes, affin de donner ung assuré repos aud. sieur de Frontenac, sur son viel aage, de ses longs labeurs, et la bonne et entiere confience que nous avons des sens, suffisance, loiaulté, preudhomie et bonne diligence dud. Henry de Buade, son filz, luy avons donné et octroyé, donnons et octroions par ces presentes ledict estat et office de capittaine et gouverneur de nosd. chasteaux, parcz et forestz de Saint Germain en Laye, Sainte Jame et La Muette que nagueres soulloit tenir et exercer led. de Frontenac, son pere, vaccant à present par sa pure et simple resignation qu’il en a ce jourd’huy faicte en noz mains par son procureure suffisament fondé de lettres, lad. procuration cy atachée soubz le contrescel de nostre chancellerie, au profict dud. filz, pour led. estat et office avoir, tenir et doresnavant exercer, et en jouir et user aux honneurs, auctorités, prerogatives, preeminances, previlleges, franchises, libertés, gages, droitz, profictz, revenuz et esmolumens qui y apartiennent et telz et semblables que les avoit et prenoit led. sieur de Frontenac, pourveu que led. resignant vuve quarante jours appres la datte des presentes. Si donnons en mandement à nostre tres cher et feal le sieur de Sillery, chancellier de France, que pris et receu dud. Henry de Buade le serment en tel cas requis et accoustumé, le mette et institue ou face metre et instituer de par nous en possesion et saisine dud. estat et office, et d’icellui ensemble des honneurs, auctorités, prerogatives, preeminances, previlleges, franchises, libertés, droitz, profictz, revenuz et esmolumens dessusd. le fasse, souffre et laisse jouir et user plainement et paisiblement, et à luy obéir et entendre de tous ceulx et ainsy qu’il apartiendra es choses touchant et conservant lad. charge. Mandons en outre à noz amez et feaulx conseillers les tresoriers generaulx de France establis à Paris que par celluy de noz receveurs et comptables à qui ce poura toucher, ilz facent paier, bailler et delivrer aud. de Buade lesd. gaiges et droitz aud. office apartenant doresnavant par chacun an, à commancer du jour et datte de cesd. lettres, rapportant coppye desquelles pour une fois et chacun an les quictances d’icellui de Buade filz sur ce suffisantes seullement, lesd. gages et droitz et tout ce qui pour ce baillé et delivré luy aura esté à l’occasion susd. sera passé et alloué en leurs comptes par noz amez et feaulx les gens de nosd. comptes, lesquelz mandons ainsy le faire sans dificulté. Car tel est nostre plaisir. En tesmoing de quoy nous avons faict mectre nostre scel à cesd. presentes. Donné à Paris le XIIII jour de septembre l’an de grace mil six cens dix et de nostre regne le premier.
Ainsy signé : Louis, et sur le reply Par le Roy, la Royne regante, sa mere, presente, de Lomenie, et scellé du grand scel de cire jaulne »

Lettre mettant à la disposition de la ville de Saint-Germain-en-Laye des salles du château pour y loger les chasseurs en garnison

« Administration de l’ancienne dotation de la Couronne
Paris, le 2 avril 1831
M. Guy, maire de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur le Maire,
D’après la demande que vous m’en avez faite par votre lettre du 30 mars, je viens d’autoriser M. le lieutenant-colonel du Génie comte du Moncel à faire mettre provisoirement à votre disposition dans l’ancien château de Saint-Germain la salle de Mars ou telle autres pièces qui pourraient convenir davantage pour y loger les chasseurs en garnison dans cette ville jusqu’au moment où ils pourront être installés dans les casernes qui leur sont destinées.
Sous la condition à laquelle vous souscrirez sans doute que les dégradations qui pourraient être le résultat de cette occupation seront à la charge de l’administration municipale, sauf son recours contre le corps.
Le garde du Génie en résidence à Saint-Germain va recevoir des instructions dans ce sens.
Recevez, Monsieur le Maire, l’assurance de ma considération distinguée.
L’administrateur provisoire de l’ancienne dotation de la Couronne
Baron de Laitre »

Lettre concernant la remise du château de Saint-Germain-en-Laye au département de la Guerre

« Administration de l’ancienne dotation de la Couronne
Paris, le 5 mai 1831
M. Guy, maire de Saint-Germain-en-Laye
Monsieur le Maire,
Je me suis prêté jusqu’à ce jour aux dispositions que vous m’avez successivement demandées dans le but d’alléger les charges qui pesaient sur la ville de Saint-Germain et je me félicite de l’avoir pu, puisqu’il n’en saurait être de même à l’égard de la mesure dont vous m’entretenez par la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire à la date du 28 avril et qui ne m’est parvenue que le 4 mai. Si le château de Saint-Germain est nécessaire au service du département de la Guerre, je présume que le Roi ne me refusera pas l’autorisation de lui en faire la remise provisoire, en attendant que la loi à intervenir sur la nouvelle dotation de la Couronne ait réglé le sort de ce bâtiment. Mais il est indispensable que cette remise soit provoquée par M. le maréchal duc de Dalmatie, ainsi que l’a été celle des autres établissemens précédemment affectés au casernement de l’ex-Maison militaire et qu’elle soit opérée dans la même forme.
Je n’ai reçu aucune demande de M. le sous-intendant militaire Delaunay, probablement parce qu’il a senti qu’elle comportait l’intervention de M. le ministre de la Guerre.
Recevez, Monsieur le Maire, l’assurance de ma considération distinguée.
L’administrateur provisoire de l’ancienne dotation de la Couronne
Baron de Laitre »

Lettre concernant les travaux nécessaires pour le casernement de troupes au château de Saint-Germain-en-Laye

« A M. le sous-préfet
M. le Comte,
Pour soulager les habitants de la ville que j’administre, dont la position malheureuse vous est bien connue, j’ai fait tout ce qui a dépendu de moi pour que les troupes anglaises de la 6e division cantonnée à Saint-Germain soit casernée dans le château. J’y suis parvenu avec beaucoup de peine et depuis le 30 octobre dernier qu’elles sont arrivées, je leur ai fait fournir tout ce qu’elles ont demandé.
Aujourd’hui, Monsieur le Comte, une nouvelle demande m’est faite : celle de réparer les vitraux des croisées qui ont été cassés par les Prussiens et la 5e division anglaise lors de son passage ici le 29 octobre précédent et de faire diverses réparations. Suivant l’apperçu que j’en ai fait faire la dépense la plus urgente pourrait s’élever à environ 5000 f.
L’exécution de ces travaux, M. le C., est d’autant plus pressante qu’à chaque instant nous sommes menacés de voir la troupe sortir de son casernement pour se loger chez les habitants.
Si cela arrivait, la ville de Saint-Germain, qui a considérablement souffert et qui déjà a à loger environ 300 officiers de tous grades et leur suite se trouverait tout à coup plongée dans la plus cruelle position et verrait bien la majeure partie de ses habitans l’abandonner, n’y étant restés que par l’espoir d’un avenir plus heureux.
Je vous supplie instamment, Monsieur le Comte, de faire tout ce qui dépendra de vous pour faire opérer les réparations dont il s’agit.
Je connais les charges énormes qui pèsent sur le département, mais la dépense dont j’ai l’honneur de vous proposer est si nécessaire que je ne puis trop vous prier de me mettre à portée de faire faire les travaux demandés avec instance par MM. les officiers anglais.
Je crois devoir vous observer que le château appartient au Roi et que sa réparation devant être à la charge du casernement de ses gardes du corps, il serait possible que, dans sa bonté, il voulut bien venir au secours du département dans cette circonstance.
J’ai l’honneur etc. »

Lettre concernant les travaux nécessaires pour le casernement de troupes au château de Saint-Germain-en-Laye

« Versailles, le 9 novembre 1815
Le sous-préfet de l’arrondissement de Versailles
A monsieur le maire de la ville de Saint-Germain
Monsieur le Maire,
Votre demande est tellement instante que, si j’avais le droit de correspondre avec Son Excellence le ministre de la Maison du Roi, je n’aurois pas perdu un moment à lui porter votre réclamation. Nul doute que ce ne soit au ministère de la Maison du Roi à faire les réparations au château de Saint-Germain. De suite, je transmets votre demande à M. le préfet afin qu’il puisse écrire dès aujourd’hui. Assurez M. le commandant anglais de toute l’activité que je mettrai à cette affaire. Si Son Excellence refusait, jugez vous-même, Monsieur, si une répartition évidemment à la décharge de la ville de Saint-Germain ne doit pas être supportée par elle.
Agréez, Monsieur le Maire, la nouvelle assurance de mes sentiments distingués.
Le c. de La Villegontier »

Lettre concernant les éléments nécessaires pour le casernement de troupes au château de Saint-Germain-en-Laye

« Saint-Germain, 14 novembre 1815
Messieurs,
J’ai l’honneur de vous inviter à fournir dans le plus court délai possible au quartier-maître du 4ème régiment les articles suivants, qu’il lui faut encore pour le quartier du château, occupé par les susdits régiments, et qui sont tous de la première nécessité :
600 pieds de table
450 idem de bancs
353 carreaux aux croisées
2 serrures
4 clés
44 lampes
10 appliques
4 poêles
20 urinaux
20 raclots
30 paniers
20 balais par semaine
Si vous voulez bien envoyer quelqu’un avec le quartier-maître porteur de cette invitation au château, il pourra lui faire voir les chambres qu’on a désigné à ce régiment et consulter avec lui sur les moyens les plus convenables de fournir une partie des objets dont il est question tel que chaises ou bancs et tables, et diminuer s’il est possible le nombre des articles contenus de l’autre part.
Quant aux carreaux, M. le quartier-maitre me marque que l’on pourra y substituer des planchettes de bois en plusieurs endroits.
Je vous prie de croire, Monsieur, que l’on fera pour soulager la ville tout ce que le bien du service nous permettra et que la réquisition ci-jointe, que j’ai l’honneur de vous faire parvenir, ne contient que des réparations absolument nécessaires ou des objets d’ameublement dont on ne peut se passer pour des troupes casernées dans une saison aussi avancée que celle où nous sommes actuellement.
J’ai l’honneur d’être, Messieurs, votre très obéissant serviteur.
N. Y. Shave, major de brigade
Aux messieurs,
MM. du conseil municipal de la ville de Saint-Germain »

Lettre concernant les éléments nécessaires pour le casernement de troupes au château de Saint-Germain-en-Laye

« Saint-Germain-en-Laye, 15 novembre 1815
Messieurs,
J’ai l’honneur de vous inviter à faire fournir au quartier-maître du 40ème régiment porteur d’icelle les articles suivants :
58 tables, 20 de 12 pieds, 38 de 6 pieds
73 bancs
14 lampes pour le 40e
20 poêles
20 raclots
4 urinaux
20 balais par semaine
Il y a 210 carreaux d’ôtés ou de cassés.
J’ai l’honneur d’être, Messieurs, votre très obéissant serviteur.
N. Y. Shave, major de brigade
Aux messieurs,
MM. les membres du conseil municipal »

Lettre concernant les éléments nécessaires pour le casernement de troupes au château de Saint-Germain-en-Laye

« Saint-Germain-en-Laye, 15 novembre 1815
Messieurs,
J’ai l’honneur de vous inviter à fournir au quartier-maître du 27ème régiment, 3ème bataillon, porteur de cette lettre, les articles suivants :
60 tables
177 bancs
26 lampes
Tuyeau de poêle à fournire et 4 poêles
20 raclots
20 balais par semaine
Il y a 959 carreaux de cassés.
Je vous prierai de vouloir bien me faire savoir si la ville ou l’ingénieur du Roi doit faire fournir les tables et bancs dont on aura besoin au château.
J’ai l’honneur d’être votre obéissant serviteur.
N. Y. Shave, major de brigade
Aux messieurs,
MM. les membres du conseil municipal »

Lettre concernant des incendies survenus au château de Saint-Germain-en-Laye

« Versailles, le 2 décembre 1815
Le sous-préfet de l’arrondissement de Versailles
A monsieur le maire de la ville de Saint-Germain, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis
Monsieur le Maire,
J’attendrai le procès-verbal pour présenter à monsieur le préfet la demande de l’indemnité que vous réclamez en faveur des pompiers qui ont rivalisé de zèle et d’intelligence dans les derniers incendies qui se sont manifestés au château de Saint-Germain depuis l’occupation par les troupes alliées et notamment dans celui du château neuf, maison appartenante aux héritiers Bazire, de laquelle maison les Anglais s’étaient emparés. Je serai plus à même de faire valoir leurs droits lorsque j’aurai à les appuyer des détails de leur conduite.
En attendant, je l’instruis immédiatement du malheur nouveau qui vient d’arriver dans votre ville et de la juste réclamation que vous vous proposez de faire. Je vous prie de me mettre à même de désigner le nombre des pompiers et les noms de ceux qui se seroient fait remarquer au-dessus des autres, de pouvoir rendre compte de leurs familles et de leurs facultés, de spécifier l’indemnité à laquelle vous pensez qu’ils ont droit de prétendre et sur quels fonds elle serait prise (je pense que ce sera sur ceux du département). En général, il est avantageux que les affaires soient indiquées d’abord dans tous les détails. Les demandes vagues donnent lieu à de nouvelles demandes de renseignements et amènent des lenteurs que je voudrais éviter toutes les fois que cela est possible.
Agréez, Monsieur le Maire, la nouvelle assurance de mes sentimens distingués.
Le c. de La Villegontier »

Vœu du conseil municipal de Saint-Germain-en-Laye pour la restauration de la chapelle du château

« Ville de Saint-Germain-en-Laye
Extrait du registre des délibérations du conseil municipal
Séance du 1er décembre 1886
L’an mil huit cent quatre-vingt-six, le premier décembre,
Les membres du conseil municipal se sont réunis au lieu ordinaire de leurs séances à l’hôtel de ville, sous la présidence de M. de Mortillet, maire,
Etaient présents :
MM. Dambrine, Guillemin, Georget, de Nézot, Godet, Duval, Diris, Rebours, Noël, Bauchin, Dagand, Miss, Tincelin, Beaune, Sevin, Laurent, Garnier
M. le maire met en délibération les vœux présentés pendant la session de novembre dernier :
Vœu concernant l’achèvement de la chapelle du château :
Les membres du conseil municipal soussignés,
Considérant qu’en vue de l’exposition universelle de 1889 il y a intérêt pour la ville de Saint-Germain-en-Laye à voir terminer la chapelle du château, qui sera sûrement l’objet de visites nombreuses des architectes français et étrangers,
Considérant que la restauration de la chapelle, entreprise depuis plusieurs années, est restée suspendue par suite de l’insuffisance des crédits,
Emettent le vœu que l’administration municipale veuille bien faire les démarches nécessaires afin d’activer la reprise des travaux pour que ce monument historique, qui se lie intimement à l’histoire de France, soit terminé pour 1889.
Ont signé : Henry Johnson, Diris, Godet, Noël, Goerget, Juteau, Meiss, Beaune, Garnier, Nap. Laurent, Roux
Après en avoir délibéré,
Approuvé à l’unanimité le vœu qui précède.
Pour extrait conforme,
Le maire
G. de Mortillet »

Ordonnance de paiement pour réparations de vitrerie faites aux châteaux de Saint-Germain-en-Laye

« Me François Gabriel, conseiller du Roy, trésorier général des Bâtimens et jardins de Sa Majesté, arts et manufactures, nous vous mandons que, des deniers de votre charge de la présente année, vous payiez comptant à Claude Cossette, vitrier, la somme de cent cinquante livres dix sept sols dix deniers que nous luy avons ordonnée pour son payement des ouvrages et réparations de vitrerie qu’il a fait en la dépendance des châteaux de Saint Germain en Laye pendant le mois de novembre dernier suivant le mémoire par nous arresté et, rapportant par vous la présente avec ledit mémoire et quittance sur ce suffisante, lad. comme de CLV l. XVII s. X d. sera passée et allouée en la dépense de vos comptes par messieurs des comptes à Paris, lesquels nous prions ainsy le faire sans difficulté. Fait à Versailles le XVIIe jour de décembre MVIIc deux.
Hardouin Mansart »

Hardouin-Mansart, Jules

État des appartements du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye

« Etat des logements du vieux château de Saint Germain avec le nom des personnes qui les ocupent, année 1765
Retz de chaussée
Le chapelin, occuppé par Mlle Difernand : [pièces :] 4 ; [cheminées :] 2
Le concierge : [pièces :] 8 ; [cheminées :] 5
Madame la veuve Montabourg : [pièces :] 7 ; [cheminées :] 2=4
La dame veuve Villiers : [pièces :] 5 ; [cheminées :] 2
Le sieur Commine, médecin anglois : [pièces :] 4 ; [cheminées :] 2
La dame d’Oinville : [pièces :] 6 ; [cheminées :] 3
Mileidy Castelconel : [pièces :] 4 ; [cheminées :] 3
La dame Ranling : [pièces :] 4 ; [cheminées :] 4
Le sieur abbé Booth, grand vicaire de l’archevesque de Narbonne : [pièces :] 8 ; [cheminées :] 5
La damoiselle Ouiwelle : [pièces :] 3 ; [cheminées :] 1
Le sieur Maupin, officier de marine : [pièces :] 4 ; [cheminées :] 2
L’abbé Pesrin, clerc de chapelle : [pièces :] 4 ; [cheminées :] 4
L’appartement de M. le gouverneur, occupé par la dame veuve d’Ennecy : [pièces :] 5 ; [cheminées :] 2
Les offices du Roy servant de bûcher à plusieurs particuliers : [pièces :] 4 ; [cheminées :] 3
Les corps degardes occupées par le portier : [pièces :] 4 ; [cheminées :] 2
1er étage en entresoles
La dame d’O’Donel, veuve d’un officier irlandois de ce nom : [pièces :] 5 ; [cheminées :] 4
La dame Fitzeralde, veuve d’un officier anglois : [pièces :] 3 ; [cheminées :] 3
Le sieur baron de Velst, officier allemand retiré du service : [pièces :] 6 ; [cheminées :] 4
Le sieur Antoine d’Ay, ancien garde du Roy : [pièces :] 8 ; [cheminées :] 3
La damoiselle Dandresel : [pièces :] 6 ; [cheminées :] 1
La comtesse de Clare : [pièces :] 9 ; [cheminées :] 4
Le sieur Floride, gentilhomme anglois : [pièces :] 4 ; [cheminées :] 3
La dame veuve Dusausoir, pensionnaire du Roy comme veuve d’un militaire : [pièces :] 9 ; [cheminées :] 3
Le sieur de Crete, secrétaire de M. le maréchal de Soubise : [pièces :] 6 ; [cheminées :] 3
Miledy Toll, veuve d’un officier irlandois : [pièces :] 5 ; [cheminées :] 3
Nota. Il y a 3 pièces et une cheminée à la baronne du Blairel entre Miledi Tool et la dame Macarty
La dame MacCarty, veuve d’un officier irlandois : [pièces :] 5 ; [cheminées :] 4
La damoiselle Plondon, dans un couvent à Paris et pensionnaire du Roy : [pièces :] 4 ; [cheminées :] 2
M. Henneci et la dame Coliere : [pièces :] 10 ; [cheminées :] 5
Milord Louis et le dc de Melford : [pièces :] 12 ; [cheminées :] 4
1er étage
Apartement de Monseigneur : [pièces :] 9 ; [cheminées :] 9
Apartement du Roy donné à madame la princesse de Talmon et prêté à la dame de Bersin : [pièces :] 7 ; [cheminées :] 6
Apartement de la Reine donné à M. le comte de Montmorenci : [pièces :] 11 ; [cheminées :] 6
Apartement des Enfants de France donné à M. le comte de Chambord : [pièces :] 12 ; [cheminées :] 7
Apartement de la gouvernante des Enfants de France donné à la dame Lagny : [pièces :] 7 ; [cheminées :] 6
Apartement pour les répétitions des opéras donné au chapelain de la chapelle dud. château : [pièces :] 9 ; [cheminées :] 2
Salle de comédie
Entresoles des apartements des Enfants de France, du dessus de celui de la gouvernante et du dessus l’apartement des répétitions de la salle de l’Opéra
La dame marquise de Crusol occupée par mileidi Fani Nugent : [pièces :] 4 ; [cheminées :] 1
M. le comte de Chambord : [pièces :] 7 ; [cheminées :] 2
Soulaigre fils, mousequetaire du Roy : [pièces :] 4 ; [cheminées :] 2
Andrieux de Bumeson, arpenteur de la maistrise : [pièces :] 4 ; [cheminées :] 3
La demoiselle Kennedi, Irlandoise : [pièces :] 5 ; [cheminées :] 3
Mademoiselle de Lée, pensionnaire du Roy : [pièces :] 5 ; [cheminées :] 1
M. de Lasné, pensionnaire du Roy : [pièces :] 4 ; [cheminées :] 3
Troisième étage
La dame Coynard, protégée par madame la comtesse de Noailles : [pièces :] 5 ; [cheminées :] 5
La damoiselle Magée, pensionnaire du Roy : [pièces :] 2 ; [cheminées :] 2
La damoiselle Cagnié, femme de chambre de Mesdames de France : [pièces :] 8 ; [cheminées :] 3
Le sieur Le Maitre, ancien brigadier des gardes du Roy : [pièces :] 7 ; [cheminées :] 5
Le sieur Beata, major du régiment de Clare : [pièces :] 9 ; [cheminées :] 3
La baronne du Blaisel : [pièces :] 8 ; [cheminées :] 2
La damoiselle Dillon : [pièces :] 11 ; [cheminées :] 5
Le sieur d’Artaignan, ci devant officier aux gardes françoises : [pièces :] 3 ; [cheminées :] 2
La dame veuve Nugent Oissenel, pensionnaire du Roy : [pièces :] 7 ; [cheminées :] 3
La dame veuve Nugent Westmard Drumond, pensionnaire du Roy : [pièces :] 8 ; [cheminées :] 5
Pierre Nugent, pensionnaire du Roy et lieutenant général des ses armées : [pièces :] 6 ; [cheminées :] 4
La dame veuve Nagle, pensionnaire du Roy : [pièces :] 8 ; [cheminées :] 6
Le sieur Lagny, capitaine de cavalerie retiré : [pièces :] 4 ; [cheminées :] 3
Le sieur abbé Flin, agent du roy Jacques : [pièces :] 4 ; [cheminées :] 2
M. Casteja, capitaine de le corps liégeois : [pièces :] 7 ; [cheminées :] 3
Le sieur abbé Milton, clerc de la chapelle dud. château : [pièces :] 3 ; [cheminées :] 3
Quatrième étage
Le sieur abbé Tafe, chapelain de la Bastille : [pièces :] 6 ; [cheminées :] 4
La damoiselle Vallecour, pensionnaire du Roy : [pièces :] 3 ; [cheminées :] 2
Le sieur d’Artaignan : [pièces :] 2 ; [cheminées :] 1
La dame Dromont, pensionnaire du Roy : [pièces :] 3 ; [cheminées :] 2
La dame Coquelan, veuve d’un capitaine irlandois et pensionnaire du Roy : [pièces :] 4
La damoiselle Lasly, pensionnaire du Roy : [pièces :] 2 ; [cheminées :] 2
La dame Perdriguai, veuve d’un supercargo de la compagnie des Indes : [pièces :] 6 ; [cheminées :] 4
Le sieur Faunin, capitaine irlandois retiré : [pièces :] 4 ; [cheminées :] 2
Le sieur Salentin, garde meuble : [pièces :] 9 ; [cheminées :] 4
Les souterrains contienne 13 pièces et 9 cheminées.
Les caves sont au nombre de 18.
Soixante et sept logements, dont on en peut faire 120. »

Quittance pour des réparations de vitreries aux châteaux de Saint-Germain-en-Laye

« En la presence des notaires soubzsignez, Pierre Le Liepvre, vitrier ordinaires des Bastiments du Roy, confesse avoir receu comptant des le dix huictiesme juillet MVIc vingt trois de noble homme messire Anne Jacquelin, conseiller du Roy et tresorier general des Bastiments de Sa Majesté, la somme de deux cens quinze livres quatre solz six deniers à luy ordonnée pour les ouvrages et reparations de vittrerie par luy faictz pour le Roy durant l’année MVIc vingt deux en plusieurs endroictz du chasteau vieil et neuf de Saint Germain en Laye suivant les partyes de ce faictes et veriffiées par le controlleur general desd. Bastiments, de laquelle somme de deux cens quinze livres quatre solz six deniers led. Le Liepvre se contente et en quitte led. sieur Jacquelin, tresorier susd., et tous autres. Promettant. Obligeant. Renonçant. Fait et passé es estudes desd. notaires l’an mil six cent vingt cinq, le vingt cinquiesme jour de juing apres midi, et ont signé.
Pierre Le Lievre
Bruneau, Le Camus »

Marché pour des travaux au château de Saint-Germain-en-Laye

« […] Bergeron, juré du Roy es œuvres de massonnerye, demeurant à Paris, savoir led. sieur Mazière rue Traversante et led. sieur Bergeon rue de Richelieu, parroisse Saint Roch, lesquels ont fait marché, promis et promettent solidairement, sans division, discussion ny forme de fidesjussion, à quoy ilz renoncent, au Roy nostre sire, ce acceptant par messire Jean Baptiste Colbert, chevalier, baron de Seignelay et autres lieux, conseillers du Roy ordinaire en tous ses conseils du conseil royal, intendant des Finances, surintendant et ordonnateur des Bastimens, arts et manufactures de France, demeurant à Paris, rue Neuve des Petitz Champs, parroisse Saint Eustache, et par messire Pierre Coquart, sieur de la Motte, conseiller du Roy en ses conseils, intendant et ordonnateur desd. Bastimens de Sa Majesté demeurant rue des Mauvaises parrolles, parroisse Saint Germain l’Auxerrois, à ce present, de faire et parfaire bien et deuement comme il apartient au dire d’ouvriers et gens à ce cognoissans tous les ouvrages de massonnerye mentionnez au devis cy devant escript et pour cet effect fournir par lesd. entrepreneurs de pierre de taille, taille d’icelle, moillon, caillou, chaux, sables et autres matereauux necessaires, plus de faire faire et fournir à leurs frais les ouvrages de charpenterye, couverture, serrurerie, vitrerie et plomberie et autres choses aussy mentionnez audit devis, poser le tout et fournir toutes peines d’ouvriers, eschafaudages, cordages, engins et autres choses necessaires generallement quelconques pour rendre lesd. ouvrages faits et parfaitz et receus en la manière accoustumée, et la clef à la main, dans la fin du present mois de may, le tout suivant les plans et dessein qui en ont esté arrestés, exhibés par led. sieur surintendant, lesquels ont esté à cet instant paraphés par l’un desd. entrepreneurs et des notaires soubssignez à leur requisition, demeurés es mains dud. sieur surintendant pour y avoir recours sy besoin est. Ce marché faict moyennant la somme de vingt quatre mil livres tournois en blocq, laquelle somme led. sieur surintendant aud. nom et intendant promettent faire bailler et payer ausd. entrepreneurs au fur et à mesure qu’ils travailleront ausd. ouvrages. Car ainsy a esté accordé. Promettans. Obligeans lesd. entrepreneurs solidairement. Renonceans. Fait et passé savoir pour led. sieur surintendant et intendant au chasteau de Saint Germain en Laye et pour lesd. entrepreneurs en cette ville de Paris, es estudes des notaires soubzsignez, l’an mil six cens soixante cinq, le treiziesme jour de may apres midy, et ont signé.
Colbert, La Motte Coquart
Maziere
Bergeron
Mouflet, Chouyn »

Rôle de la garnison du château de Saint-Germain-en-Laye

« C’est le roule des monstres de LX lances a cheval et de LX archiers estans en garnison a Saint Germain en Laye soubz le gouvernement et de la retenue de noble homme mons. François de Suroenne dit l’Aragonnois, capitaine de lad. place pour le Roy nostre sire, receues par nous Robert Hedouys et Audry de Villiers, contreroulleur de ladicte garnison, commis ad ce de par le Roy nostred. seigneur, pour ung quartier d’an commençant le XIXme jour de mars et finisant le XXIXe jour de juin ensuivant IIIIc XL.
Et premierement
Lances a cheval :
Jehan de Surienne
Vincent de Surienne
Le bastart de Surienne
Jacquemin de Moulineaulx
Jacques de Millery
Jehan André
Robinet de Launoy
Pierres de Tisy
Pierre d’Oriac dit Lodvat
Jehan Duval
Fery Duval
Huguelin Lescossois
Jehan Dubu
Jehan de Fontenay dit Lodvat
Jehannet Remon
Guillaume Coudaret
Louys Leconte
Jacquet de Savoye
Le grant Jehan
Le bastart Bardenche
Guillaume Legrant
Gillet de Caffaz
Michault Jacquet
Cudinet Bicquet
Estienne Barat
Le bastart de Villecte
Regnault Berengier
Jehan Prevost
Jacquemin Bonnebeuf
Jehan Pomier
Pierre de Savoye
Jehan Bonenfant
Hayne de Bucelles
Le petit Rodigue
Jacquot Lebarbe
Estienne Clanegris
Michiel Lalement
Perrin Lalement
Jehan de Fontenay
Pierre de Beaujeu
Jehan Dallemaigne
Drouet de Vaucelles
Jehault Varlet
Andry Coustant
Jehan de Salses
Gorget de Fontaines
Thevenin Petit
Pierre Dubois
Jehan de Neufchastel
Jehan Omon
Le grand Lauteman
Thomas Detous
Yvon Chevreneau
Loppes de Nelphe
Reganult Legaston
Pierre Gentilz
Berthehemin de Medines
Phelebert Lebourguignon
Jehan Moreau
Andry de Villers, contreroleur
Archiers :
Jehan Brunel
Oudinet de Laufernat
Jehan du Buisson
Le petit Guion
Le petit Breton
Pierre des Crenell
Jehan Berengier
Jehan Dauvergne
Guillaume Bonnet
Jehan de Courtenay
Pierre Lepetit
Estienne Lecouraigeux
Le gros Camys
Anthoine Deciville
Jacquemin Lepiquet
Jehan Thoudez
Pierre Delaplanque dit Lepere
Guillaume Teste
Le petit Jehan
Thevein Lagrigue
Le Picart de Bethisy
Gieffroy Caquart
Guillaume Pasquier
Pierre Seigneur
Jehan Leroy dit Debrie
Roulet Delasausoye
Le Normant du Patis
Jehan Henry
Guillaume Langlois
Jehan Descry
Jehan Luilliet
Guillaume Dubois
Le Picart de Feries
Le gros Philippe
Simon Delaunoy
Robinet Lenepveu
Jehan Tuault
Estienne Lenormant
Le bastart d’Arnouville
Le petit Garsie
Gaspart d’Aragon
Pierre de Villaines
Jehan Maillet
Le petit Lanceman
Thomas Larchier
Le petit Lambart
Hennequin Larmierres
Jehan de Marigny
Guillot Vallon
Jehan Lamoureux
Gaultier Desoppes
Guillaume Le Gascon
Perrenet Larchier
Jehan Charpentier
Francequin Lelombart
Hennequin Duchesne
Ythier Renier
Jehennet de Navarre
Robert Herison
Le bastart Quatrosses
LX archiers
Toutes lesquelles lances et archiers dessus nommés nous Robert Hedouys et Andry de Villers, commissaires devant diz, certiffions avoir veus et passés a monstres audit lieu de Saint Germain, et iceulx estre montés, armés et habillés suffisamment chacun selon son estat, le XXIIe jour de may l’an dessusd. mil IIIIc XL, tesmoins noz signez et sainctz manuels.
R. Hedouys, De Villers »

Mention du Te Deum chanté dans la chapelle de Saint-Germain-en-Laye pour la paix avec l’Empire et de l’imprimerie installée dans l’orangerie

« Le siege mis devant le Ponteaudemer par l’ordre du duc de Longueville, que le gouverneur et les habitans du lieu ont fait lever,
Le Te Deum chanté pour la ratification de la paix avec l’Empire,
Et ce qui s’est nagueres passé à la Cour.
Le doux charme duquel me flate depuis peu de temps l’esperance de la Paix, l’agreable fruict de nostre conferance, m’a fait ressembler à cette pie de Plutarque qui demeura huit jours muette à mediter le son de le trompete d’un triumphe. Mais tandis que je me dispose à faire part de cette joye à tout le monde aussitost qu’elle sera accomplie, si ne faut il pas vous taire entierement ce qui se passe de plus memorable en cette Cour. Où, comme Leurs Majestez receurent il y a quelque temps les tristes nouvelles de la barbarie que la chambre basse du parlement d’Angleterre a exercée [p. 2] sur la personne sacrée de son roy, dont j’ay trouvé le recit si epouventable que j’ay pris sujet de m’informer plus au vray de toutes ses circonstances pour vous donner le plus tard que je pourray dans son estendue une si fascheuse nouvelle, laquelle a esté receue par Leurs Majestez avec l’indignation qu’elle meritoit.
Ainsi furent elles grandement rejouies par la ratification de la paix d’entre l’Empire et la France, signée de l’Empereur, et de l’eschange des instrumens de cette paix fait entre les plenipotentiaires de ces deux grandes couronnes, lesquelles, par ce moyen, demeurent autant affectionnées comme elles ont esté ennemies l’une de l’autre.
En rejouissance de laquelle bonne nouvelle, qui vraysemblablement nous en va bien produire d’autres, Leurs Majestez en firent solemnellement chanter le Te Deum dans la chapelle de ce chasteau de Saint Germain en Laye le 2 de ce mois, sur les 4 heures apres midi, en leur presence et de Son Altesse royale, de Mademoiselle, du prince et de la princesse de Condé, de Son Eminence, des ambassadeurs de Portugal, de Venise et de Savoye, du chancelier de France, de plusieurs archevesques et evesques entre lesquels celui d’Aire, pontificalement vestu, fit les ceremonies de cette action, où assisterent aussi les secretaires d’Estat et plusieurs autres seigneurs du Conseil et de cette [p. 3] Cour. La ceremonie ayant esté fermée par une musique martiale de fifres, de trompettes et de tambours qui disoyent aux Espagnols qu’ils eussent à choisir ou de nous donner matiere d’en faire autant en bref pour leur sujet, ou de les employer bientost apres pour continuer sur eux nos victoires.
Le jour precedent, premier de ce mois, le comte de Saint Aignan parut devant Leurs Majestez à la teste de trois cens gentilshommes par luy assemblez autour de chez soy, de Poitou, Berry, Solongne et Blesois, en quatre escadrons de gens d’armes et deux de fuzeliers, le premier des gens d’armes commandé par ce comte, qui tenoit la droite, le second par le sieur de Mareuil, qui estoit à la gauche, le troisieme par le sieur de Bays, le quatrieme par le sieur de Courbouzon-Houques, comme les fusiliers par des anciens officiers, le sieur de Corbet y faisant la charge de mareschal de bataille, tous des mieux montez et au meilleur equipage qu’on eust pu souhaiter, qui vinrent offrir leur service au Roy en la compagnie de ce comte, deputé pour la noblesse du Blezois à la convocation des Estats generaux de ce royaume.
Le mesme jour, le sieur Zobel, gentilhomme envoyé en cette Cour par la landgrave de Hesse-Cassel, eut de Leurs Majestez son audiance de congé, avec tous les tesmoignages de la grande satisfaction qu’elles ont de cette vertueuse princesse, [p. 4] laquelle, non contante d’avoir par une constance sans exemple, nonobstant les promesses et les menaces des ennemis et les grandes pertes que la guerre a causé en ses pais, persisté jusques à la conclusion d’une paix glorieuse dans l’alliance de cette couronne, leur a encor envoyé offrir toutes ses troupes pour reduire ses sujets à la raison, s’ils ne preferent les bonnes graces de Sa Majesté, à la qualité de rebelles.
Le quatrieme, les deputez du parlement commancerent leur conferance à Ruel avec ceux du conseil du Roy, pour l’accommodement des affaires. Duquel pourparler chacun eut d’abord une si bonne opinion, qui continue encor à present, que le Roy estant allé visiter ce jour là son imprimerie, establie dans l’un des appartemens de son orangerie de ce lieu de Saint Germain en Laye, et Sa Majesté, selon l’inclination qu’elle a à toutes les belles inventions, ayant voulu faire imprimer quelque chose, ne se trouvant rien lors qui eut un sens complet pour luy donner ce divertissement, sans s’ennuyer par trop de prolixité, celui à qui Leurs Majestez ont donné la dirrection de cette imprimerie dicta sur le champ quelque vers faits sur le sujet de cette heureuse et inopinée venue, qui furent aussi promptement imprimez, d’une partie desquels les courtizans ayans eu plusieurs exemplaires, je ne vous les repeteray point, [p. 5] mais vous feray seulement part de l’autre, que leur impatience laissa sous la presse :
J’accepte cet augure en faveur de l’Histoire,
Qu’à l’instant que Paris se met à la raison,
Mon prince visitant sa royale maison,
Va fournir de sujet aux outils de sa gloire.
Embrassez vous, François. Espagnols, à genoux
Pour recevoir la loy, car la paix est chez nous.
Ensuite de quoi ce prince, elevé par son sage gouverneur le mareschal de Villeroy (là present avec le sieur de Villequier, lieutenant general en ses armées et capitaine de ses gardes, le sieur de Bellingham, premier escuyer, le comte de Nogent, capitaine des gardes de la Porte, et plusieurs autres seigneurs et gentilshommes de sa Cour) et instruit en toutes les vertus royales, surtout en la liberalité, qui en est la principale, recompensa plus magnifiquement le travail d’un quart d’heure de ses imprimeurs que celuy de huit jours ne l’eust esté par d’autres.
Quelques jours auparavant, le mareschal de Rantzau fut icy arresté par ordre du Roy, dont l’on n’a pas trouvé à propos de publier encor le sujet.
La levée du siege de Ponteaudemer, investi par huit cens hommes de pied et quatre cens chevaux du duc de Longueville
C’est quelque chose de se bien deffendre, mais quand la valeur se trouve en des bourgeois [p. 6] dont on ne l’attendoit pas quand des gens non aguerris et qui ne s’attendoient à rien moins qu’à quitter leur trafic pour prendre les armes s’en acquittent aussi bien que s’ils estoient de longue main experimentez au fait de la guerre, c’est plus de louange et un tesmoignage qu’on ne peut desormais douter de leur affection envers leur prince. Ce que vous allez apprendre des habitans de Ponteaudemer, ville de Normandie nagueres reduite au service du Roy par le comte d’Harcourt.
Tandis que ce prince se maintenoit dans cette province, par la reputation de son courage et de sa conduite jointe au respect qu’imprime le parti royal dans les cœurs du party contraire, qui ont empesché le duc de Longueville de prendre aucun avantage sur luy, bien que le renfort qu’il attendoit ne l’eust pas encor joint comme il a fait depuis, à scavoir le sixieme de ce mois.
Le sieur de Chamboy, capitaine lieutenant de la compagnie des gens d’armes du duc de Longueville, ayant choisi la nuict du deux au troisiesme de ce mois pour n’estre point aperceu au dessein qu’il avoit d’attaquer cette ville de Ponteaudemer, il s’y rendit des la pointe du jour du troisiesme à la teste de quatre cens chevaux et de huict cens hommes de pied.
Aussitost qu’il fut arrivé, il fit sommer le sieur [p. 7] de Folleville, mareschal de camp, que le comte d’Harcourt y a laissé pour commander, de lui rendre la place et, voyant qu’il ne lui respondoit pas à son gré, le fit sommer une seconde fois. A laquelle sommation ce gouverneur lui ayant respondu à coups de mousquet, ledit sieur de Chamboy logea son infanterie dans le fauxbourg et fit attaquer les premieres barricades. Mais ce gouverneur estant sorti avec soixante et dix soldats du regiment qu’il commançoit à lever, il leur dit : Compagnons, si vous voulez que je vous croye capables de servir le Roy comme vous me l’avez tous asseuré, il me faut montrer icy ce que vous scavez faite, de quoy vous voyez bien que j’ay bonne opinion, veu que je me mets à vostre teste, sans vous avoir veu encor l’epée à la main. Paroles qui animerent tellement ces nouveaux soldats qu’ils se jetterent à corps perdu sur les ennemis, en tuerent quinze ou vingt sur la place, et donnerent la chasse au reste.
Toutefois, cette disgrace n’empescha pas que le sieur de Chamboy, voulant tenir parole au duc de Longueville, ne fist encore quelques attaques en d’autres lieux, mais ils furent si bien repoussez par les bourgeois du lieu, desquels ils pensoyent avoir meilleur marché qu’ils n’avoyent eu des premiers, que le grand feu que firent ces braves habitans, de leurs murailles et de leurs barricades, contraignirent ledit [p. 8] sieur de Chamboy et toute son infanterie te cavalerie qui avoit mis pied à terre à se retirer comme auparavant, et ceux cy à remonter sur leurs chevaux pour se sauver avec plus de diligence, non sans quelque honte d’avoir fait battre des troupes reglées par des bourgeois, et une nouvelle levée, les premiers ayant particulierement donné des marques de leur fidelité et affection au service du Roy, et le comte d’Harcourt n’ayant point esté obligé pour secourir cette ville là de quiter son quartier de La Haye Malerbe, d’où l’on nous a escrit ces nouvelles le cinquiesme de ce mois.
Imprimé à Saint Germain en Laye, le neufieme mars 1649. Avec privilege du Roy »

Acte de baptême de Louis-Philippe Donneau de Visé dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Le 7e jour de may 1666, furent en la chapelle royalle du viel chasteau de Saint Germain en Laye supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme par messire Pierre du Cambaut de Coislin, conseiller du Roy en ses conseils d’estat et privé, premier aumosnier de Sa Majesté, abbé de Saint Victor à Paris, evesque designé d’Orleans et grand vicaire de cedict lieu, avec la permission et du consentement de M. le curé, present et assistant ausd. ceremonies avec le surplist, l’estolle au col et les saintes huilles en main à Louys Philippes, né du [12e jour] du mois de [febvrier] dernier passé et ondoyé en l’eglise sur les saints fonts de baptesme de la parroisse de Louy Philippes, fils de [Jean Jacques Donneau de Vizé, porte manteau de la Reyne, et de dame Philippes Therese, sa femme, femme de chambre de ladicte dame Reyne], la marreine tres grande vertueuse et religieuse princesse Marie Therese d’Austriche, reyne de France et de Navarre, le parrein tres haut et puissant prince Philippes de Bourbon, frere unicque du Roy, duc d’Orleans, et led. nom de Louys Philippes donné par lad. dame Reyne. »

Acte de baptême de Louis Milet dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Le 5e jour de novembre 1666, furent suplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme en la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye par maistre Nicolas Cagnyé, prestre, bachelier en theologie curé dud. lieu, à Louys, natif de la parroisse de Vernouillet, né du mardy 20e de juillet dernier passé et ondoyé par le sieur vicaire de lad. parroisse de Vernouillet le deuxiesme jour d’aoust aussi dernier passé comme il appert par son certificat en datte du mesme jour, signé au bas Godron et paraphé, avec la permission de monsieur l’evesque de Chartres en datte du premier jour dud. mois d’aoust, fils d’honorable homme Claude Milet, cocher du corps du Roy et de Barbe Mesnil, sa femme, le parrein tres grand, puissant et invincible monarque Louys Dieudonné, fils aisné de l’Eglise, 14e du nom, roy de France et de Navarre, present en personne, qui a donné et nommé de son nom de Louys led. baptisé, la marreine haute et puissante dame madame Louyse de Prie, veufve de haut et puissant seigneur messire Philippes de La Motte Houdancourt, vivant duc de Cardonne, pair et mareschal de France, gouvernante de monseigneur le Dauphin et des autres Enfants de France. »

Acte de baptême de Louis Portail dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Le 14e jour de novembre 1666, furent suplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme dans la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye par maistre Nicolas Cagnyé, prestre, bachelier en theologie curé dud. lieu, à Louys, natif de la ville de Paris, né du mardy 13e jour d’avril dernier passé à midy et ondoyé, fils de messire Paul Portail, comte de Lusignan, seigneur des chastelnies de Chatou et de Montesson, conseiller en la cour de parlement, et de dame Charlotte de Barbesieres Chemerreau, sa femme, fille d’honneur de tres haute, tres excellente princesse et tres puissante Anne, par la grace de Dieu reyne mere du Roy, le parrein present en personne tres haut, tres excellent, tres puissant et tres magnanime prince Louys, par la mesme grace de Dieu roy de France et de Navarre, la marreine tres haute et tres puissante princesse madame Henriette Anne, duchesse d’Orleans, espouse de tres haut et tres puissant prince monseigneur Philippes, fils de France, frere unicque du Roy, duc d’Orleans. »

Acte de baptême de Louis Gouffier de Crévecœur dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Le mercredy 9e jour de mars 1667, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme dans la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye par M. l’abbé Le Camus, aumosnier du Roy, avec la permission de M. le curé, y assistant, l’estolle au col, à Louys, né du 18e avril 1654, natif de la ville de Paris, baptisé et ondoyé sans les autres ceremonies ordinaires par M. le curé dud. lieu de Crevecoeur (selon qu’il nous est apparu par son certificat en date du 3e mars 1667), fils de messire Nicolas Alexandre Gouffier, marquis de Crevecoeur, et de madame Isabelle de La Roderie, son espouose, le parrein tres puissant monarque Louys 14e, fils ainsé de l’Eglise, roy tres chrestien de France et de Navarre, la marreine madame d’Armagnac. »

Acte de baptême du fils de la nourrice du dauphin dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Le 4e jour de may 1667, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme à Louys, né du premier jour de juillet 1666 et ondoyé par M. le curé de ce lieu de Saint Germain en Laye (avec la permission de M. d’Orleans, grand vicaire en ce mesme lieu) dans le chasteau neuf, lieu de sa naissance, et lesd. ceremonies administrées dans la chapelle du chasteau vieil par M. l’abbé de [vide], aumosnier du Roy, avec la permission et consentement dud. sieur curé, y present en son habit d’eglise avec l’estolle au col, et led. Louys fils de noble homme [vide] et de dame [vide], nourrisse de monseigneur le Dauphin, Fils aisné de France, le parrein tres puissant et magnanime prince Louys XIIII du nom, tres chrestien roy de France et de Navarre, present, et qui a donné son nom aud. baptisé, la marreine damoiselle [vide], fille de haut haut et puissant seigneur Philippes de La Motte Houdancourt, vivant duc de Cardone, pair et mareschal de France, et de madame Louyse de Prie, son espouse, et à present sa veufve, gouvernante de mond. seigneur le Dauphin, de Madame royalle et des autres Enfants de France. »

Acte de baptême de Louis Guorre à Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Le 9e jour de may 1667, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme à Louys, aagé de quinze mois ou environ, né du 25e jour de janvier 1666, fils d’honorable homme Hierosme Guorre, officier du Roy, et de Barbe Du Bois, sa femme, la marreine tres grande, tres haute, tres vertueuse et devotte princesse Marie Therese, par la grace de Dieu reyne de France et de Navarre, par madame de Montespan, l’une de ses dames d’honneur, envoyée et commise de Sa Majesté pour cet effect, le parrein tres haut et tres magnanime prince Henry de Bourbon, duc d’Anguien, grand maistre de la Maison du Roy. »

Acte de mariage du duc de Guise et d’Élisabeth d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Le 4e jour de may 1667, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme à Louys, né du premier jour de juillet 1666 et ondoyé par M. le curé de ce lieu de Saint Germain en Laye (avec la permission de M. d’Orleans, grand vicaire en ce mesme lieu) dans le chasteau neuf, lieu de sa naissance, et lesd. ceremonies administrées dans la chapelle du chasteau vieil par M. l’abbé de [vide], aumosnier du Roy, avec la permission et consentement dud. sieur curé, y present en son habit d’eglise avec l’estolle au col, et led. Louys fils de noble homme [vide] et de dame [vide], nourrisse de monseigneur le Dauphin, Fils aisné de France, le parrein tres puissant et magnanime prince Louys XIIII du nom, tres chrestien roy de France et de Navarre, present, et qui a donné son nom aud. baptisé, la marreine damoiselle [vide], fille de haut haut et puissant seigneur Philippes de La Motte Houdancourt, vivant duc de Cardone, pair et mareschal de France, et de madame Louyse de Prie, son espouse, et à present sa veufve, gouvernante de mond. seigneur le Dauphin, de Madame royalle et des autres Enfants de France. »

Acte de baptême de Louis de Mailly dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Le 24e jour de may 1668, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme dans la chapelle du chasteau vieil à noble adolescent Louys, aagé de 16 à 18 ans ou environ, fils de M. Louys de Mailly et de madame Anne de Mouchy, son espouse, le parrein tres grand et puissant monarque Louys de Bourbon, 14 du nom, roy de France et de Navarre, la marreine tres haute et tres illustre princesse Anne Marie Louyse d’Orleans, duchesse de Montpensier, souveraine de Dombe, et lesd. ceremonies suplées par M. l’abbé de Chavigny, present et y assistant en surplis avec l’estolle au col M. le curé de Saint Germain en Laye. »

Acte de baptême de Louis de La Méchaussée dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le dauphin étant son parrain

« Le 3e jour de juin 1668, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme dans la chapelle du chasteau vieil à Saint Germain en Laye par M. l’abbé de Chavigny, aumosnier du Roy, à Louys, fils de messire Nicolas de La Mechaussée, sieur de la Coste, et de dame Elizabeth du Tocq, sa femme, premiere femme de chambre de monseigneur le Dauphin, ondoyé par M. l’abbé Dupont il y a quatre ans ou environ plus quatre moins, le parrein monseigneur Louys de Bourbon, fils aisné du Roy et dauphin de France, la marreine madame la duchesse de Montosier, premiere dame d’honeur de la Reyne, et estoit present ausd. ceremonies M. le curé dud. lieu de Saint Germain en Laye en surplis avec l’estolle au col. »

Acte de baptême de Marie-Louise Thierry dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le dauphin étant son parrain

« Le 3e jour de juin 1668, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme dans la chapelle du chasteau vieil à Saint Germain en Laye par M. l’abbé de Chavigny, aumosnier du Roy, M. le curé present en surplis et l'estolle au col, à Marie Louyse, aagée de quatre ans ou environ, ondoyée par monsieur le prieur de Montmirel, fille de noble homme Hierosme Thierry, huissier de la chambre de la Reyne, et de Charlotte Dautemer, sa femme, le parrein monseigneur Louys de Bourbon, fils aisné du Roy et dauphin de France, la marreine mademoiselle Marie Louyse de Bourbon, fille de tres haut et tres puissant prince Philippe de Bourbon, frere unicque de Sa Majesté et duc d'Orleans. »

Acte de naissance du duc d’Anjou à Saint-Germain-en-Laye

« Le 5e jour d’aoust 1668, fut les 8 heures trois quarts du matin, nasquit dans le chasteau vieil de Saint Germain en Laye le second fils de France monseigneur le duc d’Anjou, et sa naissance suivie et accompagnée de acclamations et resjouissances publicques apres le Te Deum et chanté en l’eglise parroissialle, par ordre de M. le curé, en action de graces à Dieu, et le soir en furent aussi faicts les feus de joye par toutes les rues avec chandelles mises par toutes les fenestres. »

Acte de baptême de Louis de Crussol dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Le 8e jour de septembre 1668, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme par M. l’abbé Le Tellier, coadjuteur de l’archevesché de Rheims, à Louys, fils de M. le comte de Crusolles, et de dame Marie de Montosier, sa femme, dans la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye, ondoyé par moy curé dud. lieu soubz signé aagé de trois mois ou environ, le parrein monseigneur le Dauphin, la marreine tres auguste Marie Therese, reyne de France. »

Acte de baptême de Marie-Thérèse de Felix dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Le 24e mars 1670, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme en la chapelle du chasteau vieil, es presence et du consentement de moy soubz signé curé, par M. l’abbé de Gordes, premier aumosnier de la Reyne, à Marie Therese, née du 27e janvier 1667 et ondoyée par M. le curé de Bussiere au diocese de Langres, fille de noble homme François Henry de Felix, escuyer, sieur de Provercher, et de damoiselle Margueritte de La Chassagne, sa femme, le parrein Louys, fils aisné et dauphin de France, la marreine tres haute et tres puissante princesse reyne de France Marie Therese d’Austriche. »

Acte de baptême de Louis d’Ambly dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le dauphin étant son parrain

« Le vingt troisiesme jour d’avril 1670, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme dans la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain, en presence et du consentement de M. le curé, par M. l’abbé de Chavigny, aumosnier du Roy, à Louys, fils de messire François d’Andelie, marquis de Senelle, et de madame Charlotte de La Haye de Cahumont, sa femme, ondoyé par M. Estienne Loury, prestre, curé du Plessis Belleville au diocese de Meaux par permision de l’evesque dud. lieu, aagé de quatre ans ou environ, le parrein Louys, dauphin de France, la marreine haute et puissante dame Louyse de Prie, mareschalle de La Motte Hodancourt, gouvernante des Enfants de France. »

Acte de baptême de Louis Hoccart dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le dauphin étant son parrain

« Le 16e juillet 1670, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme en la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye par moy curé dud. lieu soubz signé à Louys, fils d’honorable homme Michel Hoccart, premier garçon de la chambre de monseigneur le Dauphin, et de Marie Françoise Clin, sa femme, ondoyé du 8e may en la presente année par M. Charles Bailly, prestre et chapellain, vicaire de l’eglise de ced. lieu, lé du jour precedent à quatre heures du matin, le parrein Louys, dauphin de France, la marreine pour haute et puissante dame Julie d’Angenne, duchesse de Montauzier, dame d’honneur de la Reyne, madame Judic de Saint Maure, femme de haut et puissant seigneur messire Emanuel, comte de Cursoles. »

Acte de décès du duc d’Anjou à Saint-Germain-en-Laye

« Le vendredy 10e juillet 1671, sur les 6 à 7 heures du soir, mourut, apres une grande longueur et langueur de maladie dans le chasteau vieil de ce lieu de Saint Germain en Laye, M. le duc d’Anjou, second fils de France, aagé de trois ans, apres avoir esté visité et receu la benediction de M. le curé, et son corps fut gardé aud. lieu jusques au dimanche 12e jour dud. mois, sur les 9 à dix heures du soir, et veillé jour et nuict pendant led. temps avec prieres et louages à Dieu par M. le curé et ses prestres.
[…]
Le dimanche 12e de juillet 1671, fut porté en l’eglise de l’abbaye de Saint Denis en France le corps de tres grand prince Philippes de Bourbon, susmentionné, apres avoir esté levé de sa chambre par monseigneur de Coaslin, evesque d’Orleans, premier aumosnier du Roy, M. le curé present revestu de son surplis et estolle accompagné de tout son clergé, et le tout en bel ordre. Led. corps fut conduit en lad. eglise dans un des carosses de Sa Majesté où estoient messeigneurs les evesques d’Orleans, mond. sieur le curé portant le cœur dud. seigneur prince, les ducs d’Enguien et de Crequy, madame la mareschalle de La Motte, et led. corps fut par le prieur de lad. abbaye receu à la porte de lad. eglise et apres cette ceremonie le cœur porté à l’abbaye du Val de Grace, où la dame abbesse le vint aussi recevoir à la porte. »

Acte de décès de Marie-Thérèse de France à Saint-Germain-en-Laye

« Le mardy 1er jour de mars1672, mourut dans le vieil chasteau de ce lieu Madame royalle, fille unicque de France, agée de cinq ans peu plus ou peu moins.
[..]
Le jeudy 3e de mars 1672, fut conduit le corps de Madame royalle à Saint Denis en France avec la pompe funebre deue à Son Altesse. »

Acte de baptême de Louis de Béthune dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Le mercredy 20e avril 1672, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme dans la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye par monseigneur Pierre, cardinal de Bonzi, archevesque de Thoulouze et grand aumosnier de la Reyne, en presence de M. le curé de cedict lieu revestu de surplis et estolle, à Louys, né et ondoyé à Paris, fils de messire François, marquis de Bethune, mestre de camp d’un regiment de cavallerie entretenu pour le service de Sa Majesté et gouverneur des villes et chasteau de Romorantin, et de madame Anne Louyse de La Grange d’Arquian, sa femme, le parrein tres hault et puissant monarque Louys 14e, roy de France et de Navarre, la marreine Madame, femme de tres hault et puissant prince monsieur le duc d’Orleans, frere unicque du Roy. »

Acte de baptême de Louise du Plessis dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le dauphin étant son parrain

« Le jeudy 26e de may 1672, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme en la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye par monseigneur l’evesque de Condon, precepteur de monseigneur le Dauphin, present M. le curé de cedict lieu revestu de surplis et estolle, à Louise, fille de messire Charles du Plessis, chevallier, seigneur de Certimont, et de dame Marie Ange de Cavois, sa femme, ondoyée du 25 mars dernier passé par M. Malet, curé d’Aty, le parrein mond. seigneur le Dauphin, la marreine damoiselle Louyse de Coetlogon, fille d’honneur de la Reyne, touts de la suitte de la Cour. »

Acte de naissance du duc d’Anjou à Saint-Germain-en-Laye

« Le mardy 14e de juin 1672, à douze heures et un quart apres minuict, fut né et ondoyé dans le chasteau vieil de Saint Germain en Laye monseigneur le duc d’Anjou, fils de tres puissant monarque Louys 14e, roy de France et de Navarre, et de tres haulte et religieuse princesse Marie Therese, reyne regente en France pour l’absence dud. seigneur Roy son mary, et l’ondoyement faict par Son Eminence cardinal de Bonzi, grand aumosnier de lad. dame Reyne, M. le curé l’assistant et estant present revestu de son surplis et l’estolle au col, et de son consentement. »

Acte de baptême de Louis Dormy dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le dauphin étant son parrain

« Le 21e de juin, jour de mardy, 1672, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme en la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye à Louys, né du 27e febvrier 1669, ondoyé par M. le curé de Vinzelle avec la permission de M. l’evesque de Macon, et lesd. ceremonies supplées par Son Eminence monseigneur le cardinal de Bonzy, archevesque de Thoulouze et grand aumosnier de la Reyne, en presence et du consentement de M. le curé, revestu de son surplis avec l’estolle au col, fils de noble homme Charles François Dormy, chevallier, baron de Vinzelle et de Beauchamps, et de dame Françoise Desfroz sa femme, le parrein tres haut et tres puissant prince monseigneur le Dauphin, fils aisné de France, la marreine haute et puissant princesse mademoiselle Anne Marie Louyse d’Orleans. »

Acte de baptême de Marie-Thérèse Le Petit de Verno dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Le 9e jour d’aoust 1672, jour de mardy, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme en la chapelle du chasteau vieil de ce lieu de Saint Germain en Laye par monseigneur l’evesque de Condon, precepteur de monseigneur le Dauphin, en presence et du consentement de moy curé soubzsigné, à Marie Therese, ondoyée par M. le curé de Cheche le 9e de may 1664, fille de feu haut et puissant seigneur messire Henry Marc Anthoine Le Petit de Verno, chevallier, seigneur marquis de Chausserays, et de haute et puissante dame Anne Ursule de Cossé de Brissacq, son espouse, le parrein hault et puissant prince monseigneur le Dauphin, fils aisné de France, la marreine tres haute et vertueuse princesse Marie Therese d’Austriche, reyne de France. »

Acte de baptême de Marie-Thérèse de Very dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Le 12e jour d’aoust 1672, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme en la chapelle du chasteau vieil de ce lieu de Saint Germain en Laye à Marie Therese, née du jeudy 11e de febvrier 1668 et ondoyée par M. Josdon, curé de Briare, fille de noble homme François de Very, escuyer, seigneur des grandes et petites Chastres, et de damoiselle Elisabeth Françoise de Beudot, sa femme, et lesd. ceremonies supplées par monseigneur l’evesque de Condon, precepteur de monseigneur le Dauphin, en presence de M. le curé de ced. lieu et de son consentement, revestu de son surplis avec l’estolle au col, le parrein mond. seigneur le Dauphin, la marreine tres haute et tres puissante princesse Marie Therese d’Austriche, reyne de France. »

Acte de baptême de Louis La Miesse dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Le 31e et dernier jour d’octobre 1672, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme dans la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye par M. l’evesque de Condon, precepteur de monseigneur le Dauphin, à Louys, aagé de 3 ans douze jours, ondoyé par la dame Regnault, sage femme de la parroisse de Saint Eustache à Paris, fils de Jean La Miesse, trompette ordinaire du Roy, et de Marie Binet, sa femme, le parrein mond. seigneur le Dauphin, la marreine haute et puissante princesse Marie Therese d’Austriche, reyne de France, et le tout faict en presence et du consentement de M. le curé, revestu de son surplis et estolle. »

Acte de baptême dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye de Louis-François de France, duc d’Anjou

« Le mardy 1er jour de novembre 1672, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme à Louys François, troisiesme fils de France, duc d’Anjou, fils de tres haut et puissant monarque Louys de Bourbon, roy de France et de Navarre, et de tres devote et religieuse reyne Marie Therese d’Austriche, son espouse, le parrein tres hault et puissant prince Louys de Bourbon, prince de Conty, la marreine madame la mareschalle de La Motte, gouvernante des Enfants de France, lesd. ceremonies supplées par Son Eminence monseigneur le cardinal de Bouillon, gran aumosnier de France, M. le curé present et revestu de son estolle par dessus le surplis, les saintes huilles par luy presentées pour lesd. ceremonies faictes en la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye. »

Acte de décès du duc d’Anjou à Saint-Germain-en-Laye

« Le vendredy 4e dud. mois 1672, mourut dans le susd. chasteau vieil mond. seigneur duc d’Anjou, son corps, avoir esté exposé estant en son lict de parade deux jours entiers et veillé des prestres et religieux dud. lieu pendant led. temps, fut transporté à Saint Denis et son cœur au Val de Grace, dans un des carrosse de Sa Majesté, dans lequel estoient messieurs l’evesque de Langre, premier aumosnier de la Reyne, le prince de Conty, le duc d’Aumont, madame la mareschalle de La Motte, gouvernante, madame de Venelle, soubz gouvernante, et M. le curé, revestu de son surplis avec l’estolle.
[…]
Le vendredy 4e jour de novembre 1672, sur les 9 à 10 heures du soir, deceda dans le chasteau vieil de Saint Germain en Laye Louys François, duc d’Anjou, 3e fils de France, et fut gardé et veillé son corps jour et nuict par M. le curé et son clergé et les pp. recollets et augustins de ced. lieu chantants continuellement louanges et prieres à Dieu jusques à 7 heures du soir dimanche 6e jour dud. mois que fut faict le convoy dud. corps à Saint Denis et de son cœur à l’abbaye du Val de Grace par monseigneur l’evesque de Langres, assisté de M. le curé avec aussi l’estolle au col selon l’ordre et desir du Roy, et led. convoy faict avec la pompe funebre et magnificence royalle telle qu’il estoit convenable à un si grand prince. »

Acte de baptême de Louis d’Aumont de Rochebaron dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Ce jourd’huy traiziesme avril mil six cens soixante et traize, ont esté supplées en la chapelle du chateau vieux de ce lieu, les ceremonies du baptesme à Louys, fils de haut et puissant seigneur Louys Marie Victor, premier gentilhomme de la Chambre et duc d’Aumont, et de dame Françoise Angelique de La Mote Audancour, ses pere et mere, le parrein tres haut et tres puissant monarque Louys quatorziesme, roy de France et de Navarre, la mareine haute et puissante dame Catherine Scaron, vefve de haut et puossant seigneur monseigneur le marechal duc d’Aumont, lesquelles ceremonies ont esté supplées par mons. l’abbé de Chavigny, aumosnier servant le Roy, le tout en presence et du consentement de moy curé soubsigné, lesquels ont signé avec le pere present le jour et an que dessus.
Louis
La marechalle duchese d’Omon
Le duc d’Aumont
La duchesse d’Aumont »

Acte de baptême de Marie-Thérèse Soulaigre, fille du concierge, dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Ce jourd’huy dernier avril mil six cens soixante et treize, ont esté supplées les seremonies du baptesme à Marie Therese, ondoyée par nous avec la permission de monseigneur l’archevesque de Paris, fille de noble homme Henry Sousleigre, conssierge du chasteau vieux de ce lieu, et de damoiselle Anthoynette de Lonneiris, ses pere et mere, le parrein tres haut et tres puissant prince monseigneur le Daulphin, la mareine tres haulte et tres puissante princesse Marie Thereise d’Autriche, reyne de France, les seremonies, avec nostre consentement, par monseigneur l’evesque de Langres, premier aumosnier de la Reyne, representée par moy curé revestu de mon surplis et estoille, lesquels ont signé.
Marie Terese »

Acte de baptême de Louise Couret dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le dauphin étant son parrain

« Ce jourd’huy cinquiesme juin mil six cens soixante et treize, ont esté supplées au chateau vieux de ce lieu les ceremonies du baptesme à Louyse, ondoyée par nous avec la permission de monseigneur l’archevesque de Paris en datte du vingtiesme may mil six cens treize, fille d’honorable homme Leger Couret, porteur de la chambre de monseigneur le Daulphin, et de Marie Mosle, ses pere et mere, le parrein monseigneur le Daulphin, la mariene madamoiselle Françoise Julie de Crussolle, fille de tres hault et tres puissant seigneur messire Emmanuel de Crusolle, compte dudict lieu, gouverneur et lieutenant general des provinces de Saintonge, d’Angoumois, et de haute et puissante dame dame Marie Julie de Sainte More, lesquels ont signé, les ceremonies supplées par monseigneur l’evesque de Condon en presence et du consentement de moy curé soubsigné
Louis
J. Benigne, a. e. de Condom »

Acte de baptême de Louis Guillon de Fonteny dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le dauphin étant son parrain

« Ce jourd’huy dix septiesme juin mil six cens soixante et treize, ont esté supplées en la chapelle du chasteau vieux de ce lieu par monseigneur l’evesque de Condon les ceremonies du baptesme à Louis, ondoyé par nous le dix huitiesme may de la mesme année avec la permission de monseigneur l’archevesque de Paris, fils de noble homme Louis Guillon de Fonteny et de damoiselle Nicolas Peis, ses père et mere, le parin tres haut et puissant seigneur monseigneur le Daufin, la marine tres haute et tres puissante dame madame Elizabeth d’Orleans, epouse de tres haut et tres puissant prince feu monseigneur Joseph Louis de Loreine, duc de Guise, de Joyeuse et d’Engouleme, prince de Joinville, comte de Penthieux, pere de France, et le tout en presence et du consentement de moy curé soubsigné revetu de mon surpelis et ettolle, lequels ont signé.
Louis
Elisabeth d’Orleans
J. Benigne, a. e. de Condom
Cagnyé »

Acte de baptême de Louis Tréheux dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine étant sa marraine

« Ce jourd’huy vingt uniesme decembre mil six cent soixante et treize, ont esté supplées en la chapelle du chasteau vieil de ce lieu les ceremonies du baptesme à Louis Treheux, ondoyé par l’ordre de monseigneur l’archevesque de Paris en ceste parroisse, né le dix huit novembre mil six cent soixante et onze à sept heures du soir, fils de Marie Treheux, garçon ordinaire de la chambre et cabinet de la Reyne, et de Nicolle Argenvilliers, ses pere et mere, le parrain monseigneur le Daulphin, la marreine tres haute et tres puissance princesse Marie Theresse d’Autriche, reyne de France, lesquelles ceremonies ont esté supplées par monsieur l’abbé Savary, aumosnier de Sa Majesté, le tout en presence et du consentement de moy curé soubsigné revestu de mon surplis et estolle.
Marie Terese
Louis »

Acte de baptême de Louis Clivet dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le dauphin étant son parrain

« Ce jourd’huy vingt septiesme decembre mil six cent soixante et treize, ont esté supplées les ceremonies du baptesme à la chapelle du chasteau vieil de ce lieu à Louis, né le dix septieme aoust mil six cents soixante et treize et ondoyé par monsieur le vicaire de la parroisse de Saint Germain de l’Auxerrois le dix neufieme aoust de la presente année par permission de monseigneur l’archevesque, fils de Daniel Clivet, sieur de la Chataignerée, thresorier de monseigneur le Daulphin, des Enfans de France et de monseigneur le duc de Montosier, et de damoiselle Isabelle Binel, ses pere et mere, le parrain tres haut et tres puissant prince monseigneur le Daulphin, la marreine dame Marie Julie de Sainte Maure, femme de monseigneur le compte de Crussole, gouverneur d’Angoumois et Saintonge, lesquelles ceremonies ont esté supplées par monseigneur l’evesque de Condon, gouverneur de monsieur le Daulphin, en la presence et du consentement de moy curé soubsigné revestu de mon surplis et estolle.
Louis »

Acte de baptême de Louis Bruno dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le dauphin étant son parrain

« Ce jourd’hui cinquiesme janvier mil six cents soixante et quatorze, ont esté suplées en la chappelle du chasteau vieux les ceremonies du baptesme à Louys, ondoyé l’unziesme juillet mil six cents soixante et huict par monsieur le curé de la parroisse de Saint Roch de Paris avec la permission de monseigneur l’archevesque de Paris, fils d’Adrien Bruno, officier du Roy, et de Anne Benoist, ses pere et mere, le parrain tres hault et tres puissant prince Louys, dauphin de France, la marrine tres haulte et tres puissante dame Françoyse Athelayste de Rochechoir, femme de tres hault et tres puissant seigneur monsieur le marquis de Montespan, lesquelles ceremonies ont esté suplées par monseigneur l’evesque de Condon, precepteur de monseigneur le Dauphin, en la presence et du consentement de moy curé soubssigné revestu de mon surpellis et estolle.
Louis
Cagnyé
Françoise de Rochechouart »

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