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Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye Education des princes
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Acte de baptême dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye de Louis-François de France, duc d’Anjou

« Le mardy 1er jour de novembre 1672, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme à Louys François, troisiesme fils de France, duc d’Anjou, fils de tres haut et puissant monarque Louys de Bourbon, roy de France et de Navarre, et de tres devote et religieuse reyne Marie Therese d’Austriche, son espouse, le parrein tres hault et puissant prince Louys de Bourbon, prince de Conty, la marreine madame la mareschalle de La Motte, gouvernante des Enfants de France, lesd. ceremonies supplées par Son Eminence monseigneur le cardinal de Bouillon, gran aumosnier de France, M. le curé present et revestu de son estolle par dessus le surplis, les saintes huilles par luy presentées pour lesd. ceremonies faictes en la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye. »

Acte de baptême de Louis Hilaire dit Dolivet dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le dauphin étant son parrain

« Ce jourd’huy vingt unieme novembre mil six cens soixante et dix neuf, ont esté supplées les ceremonies du baptesme en la chapelle du chasteau vieil par monseigneur Benigne Bossuet, ancien evesque de Condon et precepteur de monseigneur le Dauphin, à Louis, ondoyé avec la permission de monseigneur l’archevesque de Paris dans l’eglise parroissiale de Saint Etienne du Mont, comme il appert par le certificat du sieur curé de ladicte parroisse en datte du onziesme octobre dernier, né le neufvieme dud. mois, fils de Jacques Hilaire dict Dolivet, maistre à danser de monseigneur le Dauphin, et de Jacqueline Dimanche Foureau, ses pere et mere, le parain tres hault, tres puissant, tres excellent prince monseigneur le Dauphin, la mareine haute et puissante dame dame Anne de Fort, duchesse de Richelieu et dame d’honneur de la Reyne, lesquels ont signé en presence et du consentement de moy curé subsigné, revestu du surpelis et etole, avec le pere present.
Louis
J. Benigne, a. e. de Condon »

Acte de baptême de Louis Moreau à Saint-Germain-en-Laye, le duc du Maine étant son parrain

« Ce jourd’huy vingt cinquiesme avril mil six cent soixante et dix huit, ont esté supplées les ceremonies du baptesme à Louis, né le dixieme dudit mois de l’année soixante et dix sept, ondoié avec la permission de monseigneur l’archevesque par le vicaire de la parroisse de Fontaine, file de Pierre Moreau, vigneron, et de Jeanne Jaquin, ses pere et mere, le parrein tres haut et tres puissant prince Louis Auguste de Bourbon, duc du Maine, la marreine tres haute et tres puissante princesse Louise Marie Anne de Bourbon, princesse de Tours. Monseigneur le duc du Maine a signé, la mareine a declaré ne scavoir signer.
Louis Auguste de Bourbon
Cagnyé »

Acte de baptême de Louis de Béthune dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le duc d’Orléans étant son parrain

« Le vingt et uniesme jour dud. mois, Loys de Bethune, filz de hault et puissant seigneur messire Philippes de Bethune, chevalier, baron des villes de Selles et Charte, seigneur chastellain de Chabry, Fontmareau et Millandre, conseiller du Roy en ses conseils d’Estat et privé, capitaine lieutenant de deux cens hommes d’armes des ordonnances de Sa Majesté soubs la charge de monseigneur, frere du Roy, et gouverneur dud. seigneur, baillif de Mante et Meullant, et de feue dame Catherine Le Boutillier, ses pere et mere, qui nasquiet le [vide] jour de febvrier mil six cens cinq, receu les sainctes ceremonies du sacrement de baptesme à Sainct Germain en Laye, en la chappelle du vieil chasteau dud. lieu, ayant esté baptizé auparavant à Paris lors de sa naissance, et furent ses parrain et marrainne tres hault et tres puissant prince Monseigneur, frere, et Madame, sœur du Roy à present regnant Loys treiziesme, qui l’ont ensemblement nommé Loys au nom de Sad. Majesté. »

Acte de baptême de Louise Lenger à Saint-Germain-en-Laye, le duc du Maine étant son parrain

« Ce jourd’huy vingt sixieme janvier mil six cent soixante et dix huit, a esté baptisée Louise, née le vingt troisieme dudit mois, à dix heures du roi, fille d’honorable homme François Lenger, ordinaire de la musique du Roy et de la Reyne, et de Marie Anne Hebert, ses père et mere ; le parrein tres hault et tres puissant prince prince Louis Auguste de Bourbon, duc du Maine, la marreine damoiselle damoiselle Louise de Tiange, fille de mons. de Claude de Damas de Tiange et de dame Gabrielle de Rochechouard, lesquels ont signé.
Louis Auguste de Bourbon, duc du Maine
Louise Adelayde de Damas Tiange
Cagnyé »

Acte de baptême de Louise-Françoise Richelet à Saint-Germain-en-Laye, le comte de Vermandois étant son parrain

« Ce jourd’huy vingt deuxieme avril mil six cent soixante et dix huit, a esté baptisée Louise Françoise, née le meme jour à deux heures du matin, fille de Nicolas Richelet, officier de la Bouche de la Reyne, la mere Anne Perdreau, norisse de tres haute et tres puissante princesse damoiselle damoiselle Louise Françoise de Bourbon, princesse de Nante, les parrein tres haut et tres puissant prince Louise de Bourbon, duc de Vermandois, grand admiral de France, la marreine tres haute et tres puissante princesse damoiselle damoiselle Louise Françoise de Bourbon, princesse de Nante, lesquels ont signé.
Louise Françoise de Bourbon
Louis de Bourbon, comte de Vermandois
Cagnyé »

Acte de baptême de Marguerite de France dans la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

« Le 25e jour dudict mois de juin aud. an 1553, fut baptisé madame Marguerittes de Vallois, fille de notre sire le Roy Henry, son parrain monseigneur le prince de Fervart [Ferrare], la maraine seulle [haulte ?] madame Margueritte de Vallois, duchesse de Baroy [Berry], sœur unique de notre sire, a la chappelle du chateau de Saint Germain en Laye par le reverendissime cardinal de Bourbon, archeveque de Sens. »

Acte de baptême de Marie-Anne Pousserot à Saint-Germain-en-Laye, mademoiselle de Blois étant sa marraine

« Ce jourd’huy vingtieme decembre mil six cent soixante et dix sept, ont esté supplées les seremonies du baptesme à Marie Anne, aagée de quattre ans six mois, fille de Henry Pousserot, escuier, sieur de Richebour, brigadier des gardes du Roy, et de damoiselle Elisabeth Gavre, ses pere et mere, le parrein Louis Arment de Bourbon, prince de Conty, la marreine Marie Anne de Bourbon, princesse de Blois, lesquels ont signé avec le pere, present.
Marie Anne de Bourbon, l. de France
Louis Armand de Bourbon
De Richebourg
Cagnyé »

Acte de baptême de Marie-Louise Le Clerc à Saint-Germain-en-Laye, le duc du Maine étant son parrain

« Ce jourd’huy quatorzieme avril mil six cent soixante et dix huit, ont esté supplées les ceremonies du baptesme à Marie Louise, ondoiée avec la permission de monseigneur l’archevesque de Paris, le dix septieme mars de la meme année, fille de Nicolas Le Clerc, valet de chambre de mons. monseigneur le prince de Vermandois, et de damoiselle Charlotte Geneviefve Marie de La Voisiere, ses pere et mere, le parrein tres haut et puissant prince Louis Auguste de Bourbon, duc du Maine, la marreine tres haute et tres puissante princesse Marie Anne de Bourbon, princesse de Blois, lesquels ont signé avec le pere, present.
Louis Auguste de Bourbon
Marie Anne de Bourbon, l. de France
Le Clerc
Cagnyé »

Acte de baptême du chevalier de Vendôme à Saint-Germain-en-Laye

« Le treiziesme jour dudict mois, fut baptizé par l’illustrissime cardinal Pierre de Gondy, Alexandre, filz de Henry, par la grace de Dieu roy de France et de Navarre, le parrain tres hault et tres puissant seigneur Charles de Bourbon, conte de Soisskons, la marraine tres haulte dame Diane de [vide], duchesse d’Angoulesme. »

Acte de baptême du fils de la nourrice du dauphin dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le roi étant son parrain

« Le 4e jour de may 1667, furent supplées les ceremonies du saint sacrement de baptesme à Louys, né du premier jour de juillet 1666 et ondoyé par M. le curé de ce lieu de Saint Germain en Laye (avec la permission de M. d’Orleans, grand vicaire en ce mesme lieu) dans le chasteau neuf, lieu de sa naissance, et lesd. ceremonies administrées dans la chapelle du chasteau vieil par M. l’abbé de [vide], aumosnier du Roy, avec la permission et consentement dud. sieur curé, y present en son habit d’eglise avec l’estolle au col, et led. Louys fils de noble homme [vide] et de dame [vide], nourrisse de monseigneur le Dauphin, Fils aisné de France, le parrein tres puissant et magnanime prince Louys XIIII du nom, tres chrestien roy de France et de Navarre, present, et qui a donné son nom aud. baptisé, la marreine damoiselle [vide], fille de haut haut et puissant seigneur Philippes de La Motte Houdancourt, vivant duc de Cardone, pair et mareschal de France, et de madame Louyse de Prie, son espouse, et à present sa veufve, gouvernante de mond. seigneur le Dauphin, de Madame royalle et des autres Enfants de France. »

Acte de décès de Marie-Thérèse de France à Saint-Germain-en-Laye

« Le mardy 1er jour de mars1672, mourut dans le vieil chasteau de ce lieu Madame royalle, fille unicque de France, agée de cinq ans peu plus ou peu moins.
[..]
Le jeudy 3e de mars 1672, fut conduit le corps de Madame royalle à Saint Denis en France avec la pompe funebre deue à Son Altesse. »

Acte de décès du duc d’Anjou à Saint-Germain-en-Laye

« Le vendredy 10e juillet 1671, sur les 6 à 7 heures du soir, mourut, apres une grande longueur et langueur de maladie dans le chasteau vieil de ce lieu de Saint Germain en Laye, M. le duc d’Anjou, second fils de France, aagé de trois ans, apres avoir esté visité et receu la benediction de M. le curé, et son corps fut gardé aud. lieu jusques au dimanche 12e jour dud. mois, sur les 9 à dix heures du soir, et veillé jour et nuict pendant led. temps avec prieres et louages à Dieu par M. le curé et ses prestres.
[…]
Le dimanche 12e de juillet 1671, fut porté en l’eglise de l’abbaye de Saint Denis en France le corps de tres grand prince Philippes de Bourbon, susmentionné, apres avoir esté levé de sa chambre par monseigneur de Coaslin, evesque d’Orleans, premier aumosnier du Roy, M. le curé present revestu de son surplis et estolle accompagné de tout son clergé, et le tout en bel ordre. Led. corps fut conduit en lad. eglise dans un des carosses de Sa Majesté où estoient messeigneurs les evesques d’Orleans, mond. sieur le curé portant le cœur dud. seigneur prince, les ducs d’Enguien et de Crequy, madame la mareschalle de La Motte, et led. corps fut par le prieur de lad. abbaye receu à la porte de lad. eglise et apres cette ceremonie le cœur porté à l’abbaye du Val de Grace, où la dame abbesse le vint aussi recevoir à la porte. »

Acte de décès du duc d’Anjou à Saint-Germain-en-Laye

« Le vendredy 4e dud. mois 1672, mourut dans le susd. chasteau vieil mond. seigneur duc d’Anjou, son corps, avoir esté exposé estant en son lict de parade deux jours entiers et veillé des prestres et religieux dud. lieu pendant led. temps, fut transporté à Saint Denis et son cœur au Val de Grace, dans un des carrosse de Sa Majesté, dans lequel estoient messieurs l’evesque de Langre, premier aumosnier de la Reyne, le prince de Conty, le duc d’Aumont, madame la mareschalle de La Motte, gouvernante, madame de Venelle, soubz gouvernante, et M. le curé, revestu de son surplis avec l’estolle.
[…]
Le vendredy 4e jour de novembre 1672, sur les 9 à 10 heures du soir, deceda dans le chasteau vieil de Saint Germain en Laye Louys François, duc d’Anjou, 3e fils de France, et fut gardé et veillé son corps jour et nuict par M. le curé et son clergé et les pp. recollets et augustins de ced. lieu chantants continuellement louanges et prieres à Dieu jusques à 7 heures du soir dimanche 6e jour dud. mois que fut faict le convoy dud. corps à Saint Denis et de son cœur à l’abbaye du Val de Grace par monseigneur l’evesque de Langres, assisté de M. le curé avec aussi l’estolle au col selon l’ordre et desir du Roy, et led. convoy faict avec la pompe funebre et magnificence royalle telle qu’il estoit convenable à un si grand prince. »

Acte de décès du duc d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Le dix septiesme jour dud. mois, mourut en ce lieu, à une heure apres minuit ou environ, monseigneur le duc d’Orleans, frere du Roy, et fut gardé icy jusques au vingt cinquiesme jour dud. mois que son corps fut porté ensepulturer à Sainct Denis, pendant lequel temps se feit icy la pompe funebre jusques aud. jour vingt cinquiesme jour dud. mois. Ses entrailles furent inhumées en ce lieu le dix neufiesme jour dud. mois et furent mises sousla premiere marche du grand autel. »

Acte d’un baptême fait dans la chapelle du château en raison de l’épidémie de petite vérole à Saint-Germain-en-Laye

« Led. jour, fut baptizé ung enfant nommé Henry, filz de Anthoine Trolle et de Augustine Muet, nourrice de Madame, fille du Roy, le baptesme faict en la chappelle du chasteau à cause des malladies de verolle, led. enfant nommé par mad. dame, fille du Roy, et monsieur Alexandre, grand prieur de France, en la presence de madame de Monglat, gouvernante de monseigneur le Daulphin, et de madame sa sœur. »

Actes de baptême d’Henri de Bourbon, futur duc de Verneuil, et de sa sœur Gabrielle à Saint-Germain-en-Laye

« Le neufiesme jour dud. mois, fut baptizé par reverend pere en Dieu messire Henry de Gondy, evesque de Paris, hault et puissant prince Henry, filz naturel et non legitime du Roy nostre sire, nommé par tres hault et tres puissant prince Loys de Bourbon, daulphin de France, et madame Elisabeth, sa sœur, ensemble a esté conferé aud. sieur Henry, avec la permission du curé de ce lieu, le sacrement de confirmation et tonsure clericalle.
Led. jour fut aussy baptizé Gabrielle, fille aussy naturelle et non legitime du roy de France, nommée par hault et puissant prince et princesse Cesar, duc de Vendosme, et Henriette, sa sœur.
Et à ce furent presens M. de Souverey, gouverneur de mond. seigneur le Daulphin, M. le duc de Monbazon, M. de Frontenac, M. le baron de Monglat, madame sa mere, madame Piollant, gouvernante des Enfans de France, et plusieurs aultres seigneurs et dames. »

Actes de baptême et d’inhumation d’un enfant du Canada envoyé au roi à Saint-Germain-en-Laye

« Le neufiesme jour dud. moys [de mai], fut baptizé ung enfant aagé de dix ans ou environ natif de l’isle de Canadas, prins par les François et envoyé au Roy, nommé Alexandre par hault et puissant prince Alexandre, filz naturel et non legitime du Roy, chevallier de Malte, et madamoyselle Henriette, sœur dud. s. Alexandre.
[…]
Le dix septiesme jour dud. mois [de juin], fut ensepulturé ung petit garson de l’ysle de Canadas. »

Lettre concernant la punition au fouet du dauphin à Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur,
La Reyne est aucunement en peine de ce que [f. 275v] monsieur de Monglat luy a dict que monseigneur le Dauphin se remettoit en ses opiniastretez accoustumées et qu’il ne se soucioit plus ny du maçon ny de toutes les menaces que l’on luy scavoit faire, et sur cela led. sieur de Monglay demande permission à la Reyne pour madame de Monglat de le fouetter quand ces humeurs là le tiendront. Là-dessus Sa Majesté escrit à lad. dame de Monglat qu’elle trouve bon qu’elle le fouette, mais que ce soit avec tant de circonspection que la colere qu’il en pourroit prendre ne luy engendre aucune maladie. Sa Majesté, estant un peu faschée de cette nouvelle, m’a commandé de vous en escrire particulierement et vous dire de sa part que vous luy ferez plaisir de luy mander à Elle mesme ou à moy pour luy representer ce qui en est, et si mond. seigneur est si opiniastre et si vous jugez à propos que l’on le fouete, ou bien comme quoy vous voulez qu’on le traicte pour ce regard, Sa Majesté m’ayant tesmoigné qu’elle recevra avec beaucoup de contentement les nouvelles qui en viendront de vous et le remere que vous mesmes y jugerez le plus convenable, et mesmes Elle n’a trouvé à propos de vous en escrire elle mesme, mais m’a commandé de le faire en mon nom, affin que mad. dame de Monglat n’en prenne ombrage. J’attendray donc sur cela de vos nouvelles pour les presenter à Sa Majesté etc. »

Lettre concernant le manège du dauphin à Saint-Germain-en-Laye

« De Saint Germain, le 3e decembre 1677
Monsieur le duc de Montauzier m’a envoyé chercher et m’a demandé pourquoy on ne met pas des rideaux de thoille au pourtour du nouveau maneige de monseigneur le Dauphin. Et sur ce que je luy ay dict que je n’en ay encores pas entendu parler ny eu d’ordre, il m’a chargé de supplier tres humblement Monseigneur de sa part de prendre l’ordre du Roy, Sa Majesté ayant dict qu’elle en parleroit à Monseigneur.
L. Petit »

Lettre concernant les Enfants de France à Saint-Germain-en-Laye

« Madame,
Depuis la derniere que j’ay escripte à Vostre Magesté, monseigneur le Daulphyn ce porte toujours fort bien, hormis son ventre quy souvent, encores vendredy il y fist quatre fois fort cler, comme il faut. Encores c’est pour ce mieux porter apres, combien qu’il semble quy ne s’i peu rien adjouter à sa santé, ce portant fort bien, grace à Dieu.
Madame a toujours ses dents fort enflées, mais pas une de celles quy luy font mal, persées. Elle n’a plus de fievre et commence à reprandre un peu son apetit.
Monsieur le chevaillier et madamoiselle de Vendosme ce portent bien ausy, Dieu mercy, auquel je suplie conserver Vos Magestés, leurs donnant très parfaite santé, heureuse et très longue vie, me faisant l’honneur me croyre à jamais, Madame, vostre très humble, très obéissante, très fidelle et très obligée subjecte et servante.
Monglat
Saint Germain, ce 16 may »
Au verso : « A la Royne »

Lettre concernant les Enfants de France à Saint-Germain-en-Laye

« Madame,
Je ne dout point que Vos Magestés ne croy que j’ay manqué à mon devoir de ne leur avoir faict entendre des nouvelles de messeigneurs leurs enfans depuis quelques temps, et pour leurs faire congnoistre que ceste faulte n’est venue de moy mais d’un laquet que j’i avois envoié expret, quy ne trouvant celluy à quy je les adresoit, a esté si mal avisé que de les raporter, je ne laise de les vous envoier avec la presante, que le fils de monsieur Le Bailleur, quy est venu ycy, m’a promis les presanter demain à Vos Magestés.
Monseigneur le Daulphyn ce porte fort bien, Dieu mercy, et Madame ausy, quy a trois dents toute preste à perser. Elle ne laise de revenir à son nat[ure]l, et estre extremement jollye. Monsieur le chevallier ce porte tres bien et damdamoiselle de Vendosme ausy, grace à Dieu, lequel je suplie maintenir Vos Magestés en santé, leurs donnant ausy heureuse et longue vie que le desire, Madame, vostre très humble, très obéissante, très fidelle et très obligée subjecte et servante.
Monglat
Saint Germain, ce 21 may »
Au verso : « A la Royne »

Lettre concernant les Enfants de France à Saint-Germain-en-Laye

« Madame,
J’ay escript à Vostre Magesté par monsieur de Frontenac que Madame avoit une de ses petites dents persée, qui est sa derniere des petites qu’elle avoit à percer. Depuis, il luy est encores persé une, des groses, apellée la marsilliere, qui est une des plus facheuses. Elle s’en porte assez bien, Dieu mercy, n’ayant point lieu pour cela de fiebvre. Elle commence à causer fort jollimant et croy qu’elle donnera beaucoup de plaisir à Vos Magestés, comme j’espere que fera monseigneur le Daumphin, quy ce porte fort bien. Monsieur de Rosny le vint hier voir. Il l’a trouvé fort aucmenté et amendé, et bien jolly. Monsieur le chevallier ce porte bien aus, comme faict madamoiselle de Vendosme. Ils ce sont tous ensemble bien mieux qu’ils n’avoient accoutumé. Monseigneur le Daulphyn y prand beaucoup plus de plesir. Je suis, Madame, vostre très humble, très obéissante, très fidelle et très obligée subjecte et servante.
Monglat
Saint Germain, ce 26 may »
Au verso : « A la Royne »

Lettre concernant les serviteurs du dauphin à naitre à Saint-Germain-en-Laye

« D’Abbeville, ce 3e aoust 1638
Je suis tres aise que l’affaire de madame de Lanssac se soit passée ainsy que vous me le mandez et que la Reyne l’ait bien receue. Je m’asseure qu’elle se conduira de telle sorte que Leurs Majestez y recevront toute sorte de satisfaction et ses amis beaucoup de contentement.
M. de Chavigny vous escrit amplement tant sur le sujet de la reception du serment de madame de Lansac que du choix de la norice et du logement de la gouvernante.
Je vous envoie la lettre que vous avez desirée pour Mrs de la Galissonniere et de Saint Denis. »
Au verso : « Pour monsieur Bouthillier, surintendant des Finances », et annotation : « M. le cardinal, 3 aoust 1638, d’Abbeville ».

Lettre de Catherine de Médicis concernant ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur de Humieres,
J’ay esté bien ayse d’avoir entendu par ce que vous m’avez rescript des nouvelles de mon filz et de ma fille et de ce qu’ilz se portent bien depuys qu’ilz sont a Sainct Germain, et mesmes mon filz. Je pense que de ceste heure ma fille sera arrivee la. Je vous prie me faire scavoir comment elle se portera la et ce plus souvent que vous pourrez de leurs nouvelles. Vous me ferez bien grant et singulier plaisir. Priant Dieu, monsieur de Humieres, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript a Fontainnebelleaue le XXVIIe jour de mars MVc XLVII.
La byen vostre
Caterine
[f. 16v] A monsieur de Humieres »

Lettre de Diane de Poitiers concernant le logement des enfants royaux à Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur mon allyé,
J’ay faict entendre au Roy tout le logis dont m’avez escript et vostre advis sur le tout. Led. seigneur veult nommement que madame Ysabel et la royne d’Escosse soient logees ensemble, par quoy vous choisirez la meilleure chambre pour elles deux et pour leur suitte, car led. seigneur bault que des le commancement ilz s’acointent toutes deux, par quoy vous y tiendrez la main. Led. seigneur m’a commandé vous l’escripre et que vous seriez le mieulx que vous pourrez, car il menne avec luy grande compaignie pour logier dedans led. chasteau. Il vous a escript aussi pour faire ramener nossseigneurs et mesdames : vous ferez bien de le faire le plus tost que vous pourrez. Je ne vous feray point plus longue lettre, sinon que me trouverez tousjours a vostre commandement, priant Dieu, monsieur mon allyé, vous donner ce que desirez. De Tarare, ce IIIe d’octobre.
Vostre obeyssante et bonne amye
Dianne de Poytiers
[f. 10v] A monsieur mon allyé, monsieur de Humyeres »

Lettre de Diane de Poitiers concernant le logement des enfants royaux à Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur mon allyé,
J’a veu tout ce que m’avez escript, et m’avez faict bien grand plaisir de m’avoir faict entendre de toutes choses et mesmes de ce que les escolliers de Paris s’escarmouchent encores, quelle j’ay chose j’ay remonstré au Roy, lequel en escript et a envoyé depesche pour y donner ordre de vostre part. Je vous prye de regarder tousjours pour scavoir de toutes nouvelles pour y remedier le myeulx que vous pourrez et advertir le Roy des choses que verrez estre necessaires pour son service. Et quant a ce que m’avez mandé de l’estat de auditeur des comptes qui a vacqué, le Roy scayt tres bien le don qu’il a faict a vostre filz de la premieres qui viendroit a vacquer, mais voiant les affaires qu’il a, il en a faict son prouffict, si est ce qu’il m’a dit que plus tost il luy baillera autant d’argent que led. office vault, mais il fault avoir ung peu de patience, estant asseuré que tout ce qui vous touchera j’en feray comme pour moy mesmes. Au demourant, je vous envoye ung memoire que le Roy m’a commendé du logis qu’il entend qu’il soit faict pour mons. son filz, pour la royne d’Escosse et pour mesdames. Vous suyverez en cella l’intention du Roy et ferez au reste le myeulx que pourrez. J’ay esperance que nous vous verrons bien tost, qui sera [f. 7v] cause que ne vous feray plus longue lettre, et sur ce me recommanderay bien fort à vostre bonne grace, priant Dieu, monsieur mon allé, vous donner ce que plus desirez. De Mezieu le XVIII jour de septembre.
Faictes faire deffence que personne de Paris ne voise a Sainct Germain, pour l’amour du dangier de mort qu’on dist estre aud. lieu de Paris de peur des guernemans.
Vostre obeyssante et bonne amye
Dianne de Poytiers
[f. 8v] A monsieur mon allyé, monsieur de Humyeres »

Lettre de Diane de Poitiers concernant les enfants royaux à Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur mon allyé,
J’ay veu ce que m’avez escript comme la santé de messieurs les enffans se continue, dont je loue Dieu. Je suis bien aise de ce que on se meurt plus a Sainct Germain ny a Carrieres. Le Roy a intention de les aller veoir la aussi. Le Roy a recommandé vostre affaire touchant la debte que devez au feu tresorier de l’Espargne. Si je puis vous faire plus grant plaisir, je le feray de bon cueur. Qui sera l’endroict ou je me recommande a vostre bonne grace et prie Dieu vous donner ce que desirés. De Fonteinebleau, le XIIe de fevrier.
Vostre obeissante et bonne allyee,
Dianne de Poytiers
Monsieur mon allyé, je vous envoye ung present pour la nourrisse de monsieur et ung autre pour la nourrisse de madame. Je vous prie de le leur bailler, et quant ad ce que dictes de la nourrisse retenue, il me semble que la devez renvoier en luy donnant quelque present, et apres si le Roy luy veult faire quelque bien, ce sera a sa discretion. »

Lettre de Francesco Borsieri au duc de Mantoue relatant les fêtes de carnaval au château de Saint-Germain-en-Laye

« Illustrissimo et eccellentissimo signor, mio signor et patrone osservandissimo,
Questa solo sara primo per far la debita reverentia at V. E. et darle aviso del ben stare dell illustrissimo signor Lodovico, poi per avisarla del carnevale qui fatto nel quale per le pioggie et continovi venti non s’poptuto fare cosa buona se non ch’el giorno di carnevale con uno vento grandissimo et frazza se corse da dodeci cavaglieri armati all’anello con grandissimo freddo di quelli ch’erano a vedere et questo fu nel barco dove monsignor eccellentissimo lo Dolfino v’era in letica qual pero venne se non cessata la frazza. Li cavaglieri corsero tre lancie per uno et fra tutti lo portorno molte volte, con tutto ch’l’anello fosse assai grande. L’illustrissimo signor Lodovico fu capitaneo de otto o dieci putti vestiti alla svizzera, quali per lo freddo parevano tutti amalati ; el signor Lodovico illustrissimo era a cavallo col suo tabbaro di scarlato et inanzi havea li detti putti co’ uno che li portava una mazza et tutti questi furono paggi d’honore, le livree erano incarnato et negro con tabure et fiffari, et cosi sei cavaglieri. Gl’altri sei erano guarniti sopra l’arme di coramo dorato.
La sera poi l’illustrissimo signor Lodovico fece una mascarata de sei peregrini, tra quali furno dui figli di monsignor della Marscia et maestro da stalla di monsignor eccellentissimo el nostro signor governatore et M. Costanzo, tutti sei erano vestitti di negro con sagli listati di tella d’argento a spina pesce, gli tabbaretti di veluto negro foderati di tela d’argento, gli capelli di tela d’oro ranza con le scarpe del medesimo, gli bordoni negro co’gli drappeselli di tela d’argento et con una bocalina d’acqua nanfa et mazzi di garofoli con tavolette scritte di motto latini, et cosi guarniti accompagnati d’un tamburo et fiffaro, andorno a monsignor eccellentissimo et fattele le debite reverenze, l’illustrissimo signor Lodovico gli presentò uno mazzo di garoffoli perfumato d’aqua nanfa et compositione parimenti alla sorella Madame Isabella et alla regina di Scoccia et cosi fecero gl’altri a diverse damiselle et signore Ciasuno poi sparse l’acqua sopra sue maestrii et damiselle et gentilhomini. Comminciato el sono per balare l’illustrissimo signor Lodovico piglio Madama Isabella, il più grande della Marscia la regina di Scoccia, l’altro l’altra figlia di Sua Maestà Christianissima, el signor governatore la damisella di Perone, gli altri quelle che alloro più piaquero et balato che fu tre de suoi balli el signor governatore si parti, et poi vestito de suoi soliti panni ritornò di sopra, et io restai in camera. Il primo poi du quaresima doppo desinare mi bisogno andare a Parigi et per esser bel tempo monsignor eccellentissimo la Delfino volse che’l illustrissimo signor Lodovico con cinque paggi d’honore ch’esso havea vestiti d’una livrea di raso morello tagliato con sotto tella d’oro ranza con pennacci nelle celade de medesime colori, corse all’alnello contro sei altri con quello della Marsia con tonelletti di tela d’argento et dicono ch’l signor Lodvico si porto bene, il che non penso fossi altrimente accomodandosi molto bene sotto l’arme ; hormai comincia a domesticarse con monsignor eccellentissimo et ragiona et passeggia seco di molto pezzi et mostra volerle molto bene. Altro per hora non mi occorre, se non supplicar V. E. tenermi in sua bona gratia nella quale basciandole le mani con debita reverenza humilmente mi raccomando.
Di San Germano lo 23 di febraro del 1550.
Di V. E. humilissimo et fidelissimo servitore.
Francesco Borsieri

Per lo illustrissimo signor Lodovico
Quidem me puerum amore capi miramini quando Deus ipse puer est
Per uno della Marcia
Priusquam amoris semitas ingrediare ipsi statui supplicare
Per l’altro dela Marcia
Ne postia flamarum poenitea ; amorem consultum abeo
Per lo maestro di stalla
Amoris impatiens peragro si pietatem invenire queam
Per lo S. governatore
Quod cathenis exolutus cum amoris hanc ipsivnovi tabellam
Per M. Costanzo
Que matrona Illustris peregrinari intueminii amore me miserum cogitur ingratae »

Lettre de Guy Patin mentionnant la maladie du dauphin à Saint-Germain-en-Laye

« Nous n’avons rien ici de nouveau depuis l’election du roi de Pologne, sinon que M. le Dauphin est malade à Saint Germain. Il a eté saigné trois fois. J’ai peur pour ce petit prince, qui nous est fort necessaire, car il est à craindre que ce ne soit la petite verole. J’espere que Dieu nous le conservera pour le besoin que nous en avons. »

Lettre de Guy Patin mentionnant la mort du duc d’Anjou à Saint-Germain-en-Laye

« M. le premier medecin est à Saint Germain pres de M. le duc d’Anjou, qui est malade d’une fievre hectique et en danger de devenir tabide par une trop grande secheresse des entrailles, e particulierement du poumon : c’est la phtoe des anciens Atheniens, une phtisie seche et la maladie de consomption des Anglois, que quelqu’un a appelée fort à propos le fleau de l’Angleterre. […]
[p. 782] Le duc d’Anjou est mort à Saint Germain le 3 juillet. Dieu conserve son frere monseigneur le Dauphin, puisse t il devenir aussi vaillant que le bon roi Henri IV, son grand pere, et plus heureux que lui ! »

Lettre de Guy Patin mentionnant l’arrivée du dauphin à Saint-Germain-en-Laye

« On ramene M. le Dauphin de Compiegne à Saint Germain ; on dit qu’il se porte bien et qu’il n’a guere eté malade ; il est un peu trop melancoloque ; je souhaiterois fort qu’il ressemblat au bon roi Henri IV, son bisaieul, et non pas au roi Louis XI, qui etoit un homme d’esprit, mais dur, dangereux et meme cruel. »

Lettre de Marie de Médicis concernant des soins à apporter au duc d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur Le Maistre,
Prenez soigneusement garde à tout ce qui sera necessaire pour la santé de mon filz le duc d’Orleans et s’il eschet quelque accident extraordinaire, donnez un advis au sieur Hautain, medecin, affin que s’il est besoing il se rende à Saint Germain pour le veoir, ou pour le moings qu’il vous face scavoir son advis, lequel je desire estre suivy. Escrivez aussy à toutes occasions au sieur du Laurens ce qui se passera affin que par ce que vous menderez je sois informée de l’estat de la disposition de mond. filz et qu’il vous puisse aussy mander ce qu’il luy [f. 308] en semblera. Priant etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant des soins à apporter au duc d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
Vous me faites plaisir de me mander souvent des nouvelles de mes enffans. Je ne suis pas d’advis que l’on baille plus de laict de chevre à mon filz le duc d’Orleans puisque l’on recongnoist qu’il ne luy proffite pas. Au surplus, j’ay esté priée par le sieur de Bressieu de trouver bon que ce peintre qui a desjà faict des portraictz de mes enffans en feist ung de ma fille aisnée pour porter en Angleterre, ce que je luy ay accordé, et ne ferez difficulté de laisser faire led. portraict par ce peintre, [f. 342] lequel en aura encores d’autres à faire par mon commandement. Cependant, je prie Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant des soins à apporter au duc d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Monsieur Hautin,
Encores que je sache les incommoditez que vous avez en vostre personne, neantmoings la particuliere confiance que j’ay en vostre suffisance et experience me faict vous prier de vous acheminer à Saint Germain en Laye à toutes les fois que madame de Montglat le vous mandera pour pourveoir à la santé de mon filz le duc d’Orleans, surmontant pour cest effect les difficultez que vous en pouvez avoir et apportez tout ce que vous pourrez pour le recouvrement de l’entiere guarison de mond. filz, considerant s’il ne sera poinct bien à propos de luy faire un cothere ainsy que je l’ay autresfois proposé. Le sieur du Laurens [f. 307v] avoit trouvé à propos et mandé par delà qu’il estoit d’advis que l’on luy feit prendre les matins pour premiere nourriture et auparavant les baings qui luy ont esté ordonnez du laict de chevre pour le refraischir, mais il ne scavoit pas encores lors les incommoditez qu’il a eues depuis. Vous adviserez s’il sera à propos qu’il en use et prendrez curieusement garde à tout ce qui sera necessaire pour sa santé. Je vous en prie et de croire que je recongnoistray à vostre contentement les services que vous rendez en cette occasion. Sur ce je prie Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant des soins à apporter au duc d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
Je suis tousjours en peine de la santé de mon filz d’Orleans. Mendez m’en des nouvelles à toutes occurrences et à toutes les fois que vous jugerez estre necessaire. Envoyez querir monsieur Hautin, medecin, par l’advis duquel je desire que l’on se gouverne, et, s’il y va bientost, proposez luy et à monsieur Le Maistre de faire faire ung cothere à mond. filz affin qu’ilz advisent s’il seroit à propos, et leur parlez aussy de l’oppinion que monsieur du Laurens avoit de luy faire prendre les matins du laict de chevre pour premiere nourriture affin de le raffraichir. Je me remets du surplus sur le soing et la vigilance que je scay que vous y apporterez. Priant Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant des soins à apporter au duc d’Orléans à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Montglat,
Le Roy mon seigneur et moy avons donné charge au sieur de Bethune de s’en aller à Paris y veoir monsieur Hautin et de là à Saint Germain en Laye sur le subject de ce que vous m’avez escrit touchant ce cothere que l’on est d’advis d’apposer à mon filz le duc d’Orleans. Vous scaurez donc par luy nostre intention pour ce regard et toutes autres nouvelles de deçà, sur lequel m’en remectant, je prie Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant des visites à ses enfants à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Monglat,
J’ay appris par les lettres que le sieur baron du Tour m’a rendues de vostre part et par celles que vous avez encores depuis escrittes au Roy mon seigneur et mesmes par ce que led. baron m’a dict de bouche la continuation de la bonne disposition de mon fils. J’espere que nous l’irons bientost voir pour reconnaistre occulairement ce que nous apprenons maintenant par la bouche d’autruy. Cependant, je vous prie d’en prendre tousjours le mesme [f. 47] soing que vous avez accoustumé. Je ne doute point qu’il ne soit visité par plusieurs sortes de personnes, sur quoy je vous diray qu’il me semble à propos que vous permetiez l’entrée et la liberté de le voir aux seigneurs, dames, gentilhommes et autres personnes de qualité mais non d’autres, et ayez tousjours egard que ceux à qui vous donnerez cette permission en usent avec l’ordre et le respect que luy est deub, comme je ne doubte point que vous ne sachiez bien faire. Aussi m’en remets de du tout sur vous, et prie Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant la guérison du duc d’Orléans

« Madame de Montglat,
Vous m’avez faict plaisir de me tenir soigneusement advertie de l’estat de la malladie et depuis de la guarison et santé de mon filz le duc d’Orleans. J’ay tout contentement du soing que vous en avez pris et vous prie de continuer tousjours de mesme, tant en son endroict qu’envers tous les autres. J’espere, suivant ce que vous me mandez, que le voila du tout hors de sa malladie, dont je me resjouy, et de ce que tout le reste se porte bien. Vous m’en manderez tousjours des nouvelles aux occasions qui s’en presenteront, cependant je prie Dieu etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant la maladie d’un de ses fils

« Madame de Montglat,
J’ay veu ce que m’escrivez de la malladie de mon filz. J’espere que ce ne sera rien. Vous me faictes neantmoings plaisir de me tenir curieusement advertie de toutes occurrences semblables. J’ay receu beaucoup de desplaisir de la maladie de mademoiselle Piolant et suis bien aise qu’elle se porte mieux. Mandez moy sy luy empire et en quel estat elle se trouverra et prenez tousjours soing de toute la bande. Sur ce je prie Dieu, Madame de Montglat, qu’il vous aye en sa garde de etc. »

Lettre de Marie de Médicis concernant la prolongation du séjour du dauphin à Saint-Germain-en-Laye

« Madame de Monglat,
Je croy qu’il aura esté bien à propos de differer le partement de mon fils et de le laisser encore pour quelque temps à Saint Germain. C’est pourquoy j’ay bien volontiers favorisé la resolution qui en a esté prise. Vous m’avez faict plaisir de me mander de ses nouvelles et de mes autres enfans. Je vous prie de continuer tousjours à m’en faire scavoir. Le Roy mon seigneur a commencé sa diette et se porte bien, Dieu mercy, et moy aussi. C’est ce que je vous escriray pour cette heure, priant Dieu etc. De Fontainebleau ce XVIe octobre 1603. »

Marie de Médicis

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