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Acte de baptême de Françoise Skelton dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Ce jourd’huy trentieme may mil six cent quatre vingt quatorze, a esté baptisée dans la chapelle du chasteau vieux de Saint Germain en Laye par M. l’abbé Ronchy le jeune, aumonier de la reine d’Angleterre, Françoise, née le vingt eux de ce mois, fille de messire Beville Skelton, controlleur general de la maison du roy d’Angleterre, et de madame Marie O’Brien, son espouze, le parrain tres haut et tres puissant prince Jacques, prince de Galles, fils de tres haut et tres puissant monarque Jacques second, roy de la Grande Bretagne, et de tres vertueuse et excellente princesse Marie d’Est, princesse de Modene, la marainne madame Barbe de Leanard, princesse de Sussex, le tout en presence et du consentement de mssire François Converset, prestre, docteur de Sorbinne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, qui a apporté les saintes huilles de la paroisse, revestu de surplis et d’estolle, et ont signez.
P. Ronchi, J.P.
L. Converset, Barbara Lennard
B. Skelton »

Acte de baptême de Françoise MacDonell dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Ce jourd’huy douxieme juin mil six cent quatre vingt quatorze, a esté baptisé dans la chapelle du chasteau vieil de Saint Germain en Laye par monsieur l’abbé de Ronchi le jeunne, aumosnier de la royne d’Angleterre, Françoise, née du mesme jour, fille du sieur Rodolphe MagDanelle, gantilhomme de la chambre du roy d’Angleterre, et de dame Anne La Roche, on epouse, le parrain tres haut et tres puissant prince Jacques, prince de Galles, fils de tres haut et tres puissant Jacques second, roy de la Grande Bretagne, et de tres vertueuse et excellente princesse Marie d’Este, princesse de Modenne, la marainne madame Sophie Bonelay, dame d’honneur de la reyne, le tout en presence de moy François Converset, prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, qui a apporté les saintes huilles de la paroisse, revestu de surplis et d’estolle, lesquels ont signé avec le pere present.
James Prince
P. Ronchi
J., Balkeley
R.m.D., L’abbé Converset »

Acte de baptême de Marie Capps, fille d’un officier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, soubsigné, Marie, née en legitime mariage le septieme du present mois, fille de Henry Caps, officier du roy d’Angleterre, et Eunique Lezamby, ses pere et mere, le parain le sieur Guillaume Waldegrave, chevalier et medecin de la reyne d’Angleterre, la marainne damoiselle Marie Waldegrave, tous anglois de nation et demeurants sur cette paroisse, lesquels ont signé avec le pere present.
Gulielmus Waldegrave
Henry Capps, Mary Waldegrave
L. Converset »

Acte de baptême de Françoise Read, fille d’un officier de fruiterie du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingt deuzieme juin mil six cent quatre vingt quatorze, a esté baptisé par moy prestre vicaire soubsigné Françoise, née le legitime mariage du dix septieme present mois, fille de Jean Raide, officier de fruiterie du roy d’Angleterre, et de Jeanne La Plume, ses pere et mere, le parrain Beville Skelton, controleur de la maison du roy, la marainne Françoise Pourcelle, fille de Nicolas Pourcelle et de Roze Trever, ses pere et mere, tous anglois de nation, lesquels ont signé avec le pere present.
Françoise Pourcelle, B. Skelton
Coppin, John Read »

Acte de baptême d’Honorette O’Brien à Saint-Germain-en-Laye, un écuyer de la reine d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre soubsigné Honorette, née en legitime mariage le trentieme du mois precedent, fille de Jean O’Brien, capitaine irlandois, et de Honorette Bary, ses pere et mere, le parain Eduard Bary, escuyer de la reyne d’Angleterre, le marainne Elisabeth Filgarelle, femme d’Artus Meguenelle, tous irlandois de nation et demeurants sur cette paroisse, lesquels ont signé.
Edm. Barry
Elisabeth Fitgoreld
O’Brien »

Acte d’inhumation d’Alexandre Hamilton, valet de pied de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté inhumé dans le cymetiere le corps d’Alexandre Hamilton, agé de vingt six ans, valet de pied de la reyne d’Angleterre, decedé le jour precedent ; vespres des morts, prieres, suffrages accoutumées chantées pour le repos de son ame en presence de maistres Antoine Jamet, prestre, et Hugues Augustin Baussonnet, acolythe, qui ont signé.
Baussonnet »

Acte de baptême d’Elizabeth Eno à Saint-Germain-en-Laye, un officier du Gobelet de la reine d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisté par moi prestre soussigné Elizabeth Eno, née en legitime mariage le dix huit de ce mois, fille du sieur Gabriel Eno et de Jeanne Bernard, son espouze, le parain Jean Simson, officier du Gobelet de la reine d’Angleterre, la maraine Elizabeth Moun, espouze du sieur Lesarteau, premier officier de la Bouche de la reine d’Angleterre, tous de cette parroisse, lesquels ont signez avec le père present.
John Simson
C. Regnault, Elezbth Lesartur »

Acte de baptême d’Anne Bougie à Saint-Germain-en-Laye, un valet de la garde-robe du roi d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisté par moy prestre, docteur de Sorbonne, de Sully, prieur et curé de ce lieu, soubsigné, Anne, née en legitime mariage le vingt quatrieme du present mois, fille de Pierre Bougie dit du Mesnil, et de Marie Rousselet, ses pere et mere, le parain le sieur Guillaume Chauvois, valet de la garderobe du roy d’Angleterre, la marainne damoiselle Anne Falliot, fille de Raphael Feuillard et de Anne Deteaux, ses pere et mere, tous de cette paroisse, lesquels ont signé.
G. Chauvois
A. Foiniard
L. Converset »

Acte de baptême d’Alexandre Gordon à Saint-Germain-en-Laye, un gentilhomme de la chambre du roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy deuxieme aoust mil six cent quatre vingt quatorze, a esté baptisé par moy prestre vicaire soubsigné Alexandre, né en legitime mariage le vingt neufieme du mois precedent, fils de deffunct Alexandre Gordon et de Françoise Gordon, ses pere et mere, le parrain Oualterre Henesse, gentilhomme de la chambre du roy d’Angleterre, la marainne madame Rosalie Castelly, fille de messire Joseph Castelly, gentilhomme, et de Barbe Bertechy, italiens de nation, lesquels ont signé.
Walter Innes
Castelli, Trinité »

Acte de baptême de Louise Weitdamer, fille d’un cocher de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingt cinquieme aoust mil six cent quatre vingt quatorze, a esté baptisé par moy prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Louise, née en legitime mariage le jour precedent, fille de François Weitdamer, cocher de la reyne d’Angleterre, et de Rebecca Cox, ses pere et mere, le parrain Benjamin Catne, la marainne Anne Pasne, tous anglois de nation et demeurants sur cette paroisse, lesquels ont signé.
Benj. Cottn, Anne Parsons
L. Converset »

Acte de baptême de François Philippe Makaire à Saint-Germain-en-Laye, un conseiller du roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy trentieme aoust mil six cent quattre vingt quatorze, a esté baptisé par moi prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu soussigné, François Philippe, né le vingt huit de ce mois, fils du sieur Thadée Makaire et de Dorothée Fitswilliems, sa femme, le parain le sieur François Ploen, conseiller du roy d’Angleterre, la marainne madame Marie Smith, espouze du sieur Maggior Makaire, major du regiment de Moncassl, touts irlandois de nation, de cette parroisse, qui ont signez.
Fra. Plandon
Mary Meugher
L. Converset »

Acte de baptême de Jacques Chauvois dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Ce jourd’huy quinzieme septembre mil six cent quattre vingt quatorze, a esté baptisé dans la chapelle du chasteau vieil de ce lieu par M. l’abbé Ronchy, aumonier du roy et de la reine d’Angleterre, Jacques, né le quatorze de ce mois, fils du sieur Guillaume Chauvois, officier de la garderobbe du roy de la Grande Bretagne, et de damoiselle Magdelene Saint Pol, son espouze, le parrain hault et puissant prince Jacques François, prince de Galles, fils de tres puissant monarque Jacques second, roy de la Grande Bretagne, et de tres vertueuse et excellente princesse Marie d’Est, princesse de Modene, son espouze, la marainne madame Victoria de Montecuculi, contesse d’Annemont, premiere dame d’honneur de la reine d’Angleterre, le tout en presence et du consentement de messire Michel Trinité, l’un des vicaires de cette parroisse, qui a apporté les saintes huilles revestu de surplis et d’estolles, et ont signez.
James Pr.
Vittoria Montecuculi d’Avia d’Almonte
G. Chauvois
P. Ronchi »

Acte de baptême de Thomas Tunstal à Saint-Germain-en-Laye, un gentilhomme du roi d’Angleterre étant son parrain

« Ce jourd’huy vingtieme septembre mil six cent quattre vingt quatorze, a esté baptisée par moi prestre l’un des vicaires soussigné Thomas, né le quinzieme de ce mois, fils du sieur Georges Tunstal, aide de camp de M. le marechal de Lorge, et de damoiselle Marthe Arris, son espouze, le parain le sieur Thomas Wivel, gentilhomme du roy d’Angleterre, la marainne damoiselle Marie Enis, toutes anglois de nation, de cette parroisse, lesquels ont signez.
Tho. Wivell
Mary Enis, Trinité »

Acte d’inhumation de Pierre Vaudorre, valet de pied de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy premier du mois d’octobre, a esté inhumé dans le cymetiere de ce lieu le corps de Pierre Vaudorre, hollandois, vallet de pied de la royne d’Engleterre, agé de soixante et cinq ans, decedé le jour precedent ; messe haulte, prieres et suffrages accoutumez chantez pour le repos de son ame en presence de messire Estienne Coppin, prestre et vicaire, et messire Jacques Poquet, accolithe, qui ont signé.
Poquet »

Acte de baptême de Françoise Nairne à Saint-Germain-en-Laye, le prince de Galles étant son parrain

« Ce jourd’huy vingt unieme octobre mil six cent quatre vingt quatorze, a esté baptisé par moy aulmosnier de la reyne soubsigné Françoise, née en legitime mariage le dix septime du present mois, fille de David Nairn, gentilhomme escossois, et de Elisabeth Marie de Compigny, ses pere et mere, le parain tres haut et tres puissant Jacques François, prince de Galles, fils de tres haut et puissant roy Jacques second, roy de la Grande Bretagne et de tres puissante et tres vertueuse princesse Marie d’este, reyne de la Grande Bretagne, la marainne dame Sophie Bouclay, dame d’honneur de la reyne, le tout fait du consentement de moy vicaire soubsigné, revestu d’estolle et de surplis, le parain et la maraine ont signé avec le père present.
James Prince
Da. Nairne, L. Inest
Coppin, vicaire, Dempster, Bulkeley »

Acte de baptême de Barbe Middleton, fille de l’apothicaire du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptisé par moi prestre l’un des vicaires soussignez Barbe, né le huitieme de ce mois, le parain messire Georges Middleton, apotiquaire du roy de la Grande Bretagne, et de damoiselle Marie Chape, son espouze, le parrain messire Guillaume Waldegrave, chevalier et premier medecin de la reine d’Angleterre, la marainne mademoiselle Barbe Walsingaim, espouze du sieur Broone, cy devant secretaire d’Estat du roy d’Angleterre, touts de cette parroisse, lesquels ont signez avec le pere present.
Guillaume Waldegrave, Barabara Browne
George Middleton, Coppin »

Acte de mariage de Thomas Wivell, gentilhomme servant du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingt troisieme novembre mil six cent quattre vingt quatorze, a esté fait et solemnisé en face de nostre mere la sainte Eglise par moi prestre soussigné le mariage du sieur Thomas Wivell, gentilhomme servant du roy d’Angleterre, veuve d’Elizabeth Slade, d’une part, et Jeanne Chapel, fille de Jean Chapel et de Jeanne Gamlyn, d’autre part, touts anglois de nation, demeurants sur cette paroisse, apres en avoir publié un ban au prosne de la messe paroissialle le quatorze du present mois, et veu la dispense des deux autres de monseigneur l’archevesque en datte du dix sept du meme mois, portant permission de fiancer et marier tout ensemble, comme aussi l’extrait mortuaire de feu damoiselle Elizabeth Slade, espouze dudit sieur Wivelle, signé du curé de la paroisse de Saint Denis de Rouen, en datte du cinquieme de ce mois, les fiancailles faittes le meme jour, le tout sans opposition, en presence de messire Joseph Aprice, chapelain du roy d’Angleterre, ami de l’espoux, et du sieur Georges Tunstall, aussi son ami, et du sieur François Riva, officier de la reine d’Angleterre, ami de l’espouze, et de madame Jeanne Chapel, sa mere, et de madame Françoise Robert, et de damoiselle Elizabeth Chapel, sa tante, et Philippa Chapel, sa sœur, tous anglois, lesquels ont signez avec l’espoux et l’espouze.
Joseph Aprice, Tho. Wivell
Francis Riva, Jeane Chappelle
Geog. Temstall, Jane Chappell
Fra. Robert, Elizabeth Chappell
Martha Tunstall, Philippa Chappell
Jaque Clinton, prestre »

Commentaires de John Andrews sur le château de Saint-Germain-en-Laye

« [p. 486] Of all the royal houses in the proximity of Paris, there is none to compare in point of situation to St. Germain. It is an ancient venerable building, not unlike the castle of Windsor : the apartements [p. 487] are grand and roomy, and quite worthy of a royal guest. Several of them are still inhabited by descendants of some of those families that followed the fortunes of our James the Second.
The gardens of this fine old palace exhibit a beautiful model of the taste of the last century. They are a curioux mixture of the French and English manner of laying out gardens at that time : the bowling-green still subsists, that was made for our dethroned monarch, who, like his brother Charles, took particular delight in that amusement ; il retains its original name, being called le Boulingrin to this day.
But what will please you beyond all the rest, is a terrass highly elevated, and of singular construction, from whence there is a prospect of twenty miles extent, richly variegated by every object which the noblest lendskip can offer to the eye.
[p. 488] It is observed by the French that no place in the neighbourhood of Paris, is so much relished as this by the English. This does not arise from any desire of communication with the descendants of their countrymen who fled from England at the time of the revolution, or those who have since left it from similar motives : with fugitives from this island on policital principles the English are not in the least fond of associating : it arises from the ruralness of the situation, the beautiful aspect of the country around, and the remembrance it inspires of some delightful spots in our own island, not far from our metropolis, by the resemblance it bears to them.
I have heard that James used to say, that his brother of France not being able to restore him to the possession of his kingdoms, had, however, by way of confort, bestowed upon him the beautifullest spot of his own dominions to dwell in.
[p. 489] If at any time you should be inclined to spend a few days in a country recefs, you cannot chuse one at once more elegant and rural. It is in the vicinity of a forest cut into a variety of walks and avenues, which all terminate in some agreeable object.
In this forest, I have been informed, Lewis and James used frequently, in the latter days of this monarch, to enjoy the close of a Summer’s afternoon in walking together. Though the first was incontestibly much superior in abilities to the last, yet their characters corresponded in many essential respects : they were attachew with many equal bigotry to the religion they protest, and equally averse to all others ; they were no less under the influence of a persecuting spirit, abhorrent of toleration, and ready to propagate their belief by violent and coercive means : nor were they dissimilar in their notions of government ; they were both immeasurably fond of unlimited [p. 490] power, and impatient of the least controul : in the privat concerns of life they were far from unlike ; James in his younger days was noted for having his mistresses as well as Lewis : they agreed also in some meritorious respects ; they were kind husbands, and fond parents ; they were gentle masters, and good-natured men within their domestic circle. These qualifications were a sufficient ground for mutual liking and confidence, especially when we consider how much they were personally interested in each other’s prosperity. »

Andrews, John

Acte de baptême de Thérèse Marie Hyde dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Ce jourd’huy huitieme decembre mil six cent quattre vingt quatorze, a esté baptisée dans la chapelle du chasteau vieil de ce lieu par M. l’abbé Ronchy, aumonier du roy et de la reine d’Angleterre, Therese Marie, née le vingt huit de ce mois en legitime mariage, fille du sieur Guillaume Hyde, gentilhomme de la chambre de la reine d’Angleterre, et de damoiselle Marie Risdon, son espouze, la marainne tres vertueuse et tres excellente princesse Marie d’Est, princesse de Modene, espouze de tres haut et puissant monarque Jacques second, roy de la Grande Bretagne, qui a signé, en presence et du consentement de messire Michel Trinité, l’un des vicaires de cette parroisse, qui a apporté les saintes huilles revestu de surplis et d’estolle.
Maria R.
P. Ronchi, Trinité »

Acte d’un mariage célébré par André Pulton, chapelain du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy huitieme janvier mil six cent quatre vingt quinze, a esté fait et solemnisé par moy prestre jesuitte, chapelain du roy d’Angleterre, avec la permission de monsieur le curé, le mariage de Jean Bevan, fils de Jacques Bevan et de Françoise Guillieaume, ses pere et mere, d’une part, et Anne Horton, fille de Humfroy Horton et de Marie Laine, ses pere et mere, d’aultre part, anglois de nation et demeurants sur cette paroisse, apres avoir publié trois bans au prosne de la messe de paroisse par trois dimanches ou festes consecutifves, scavoir les deux, trois, six janvier de la presente annez, les fiançailles faitte le jour precedent, le tout sans aucune opposition, en presence du sieur Jean Hataille, Cristolphe Ecopp et David Luiwis, et de maistre Hugues Augustin Baussonnet, acolythe, qui ont signé avec l’epoux et l’epouse.
John Bevan, Ann Horton
John Hasfeld
Christopher Ecopp, Baussonnet
David Lewis
André Pulton »

Acte d’inhumation de Robert Brente, conseiller du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy deuxieme mars mil six cent quatre vingt quinze, a esté inhumé dans cette eglise le corps de maistre Robert Brente, aagé de soixante cinq ans, vivant conseillier du roy d’Angleterre, decedé le dernier jour du mois precedent ; messe haute, prieres, suffrages accoutumées chantées pour le repos de son ame en presence de maistres Antoine Jamet, prestre, et Hugues Augustin Baussonnet, acolythe, qui ont signé.
Baussonnet »

Acte d’inhumation d’Henry Gregson, gentilhomme de la garde du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy quatrieme mars mil six cent quatre vingt quinze, a esté inhumé dans cette eglise le corps de Henry Gregson, gentilhomme anglois de la garde du roy d’Angleterre, aagé de vingt quatre ans, decedé le jour precedent ; vespres des morts, prieres, suffrages accoutumées chantées pour le repos de son ame en presence de maistres Antoine Jamet, prestre, et Hugues Augustin Baussonnet, acolythe, qui ont signé.
Baussonnet, Jamet »

Acte de baptême de François Geneviève Michel, fils d’un sellier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, soubsigné, François Genneviesve, né en legitime mariage le vingt troizieme du present mois, fils de Nicolas Michel, sellier du roy d’Angleterre, et de Charlotte Petit, ses pere et mere, le parain messire François Dalonau, chevalier du Roulet, le marainne Genneviesve Petit, fille de Pierre Petit et de Margueritte Guillaume, ses pere et mere, de la paroisse de Saint Sulpice de Paris, lesquels ont signé avec le pere present.
Genevieve Petit
Nicolas Michel, F. Dallonneau du Roullet
L. Converset »

Acte de baptême de Marie Boutelaire dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Du mesme jour, a esté baptisé dans la chapelle du chasteau vieux de Saint Germain en Laye par moy chapelain de la reyne d’Angleterre soubsigné Marie, née en legitime mariage sur la paroisse du Pecq, diocese de Paris, fille du sieur Richard Boutelaire, colonel irlandois, et de dame Lucie Cavena, ses pere et mere, la marainne tres haulte, tres puissante et tres excellente princesse Marie, reyne d’Angleterre, le tout du consentement de monsieur le curé et de monsieur son vicaire, par luy comis, revestu d’estolle et surplis, lequel a presenté les saintes huilles et lesquels ont signé avec le pere present.
Maria R.
P. Ronchi, aumonier de la reine d’Angleterre
Trinité »

Acte de baptême de Denis Nihell, fils d’un avocat du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy neufvieme avril mil six cent quatre vingt quinze, a esté baptisé par moy prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Denis, né en legitime mariage le onzieme du mois de mars de la presente année, fils du sieur Jacques Nihell, avocat du roy d’Angleterre, et de damoiselle Françoise Foliot, ses pere et mere, le parain le sieur comte Denis de Clancarty, la marainne dame Marie O’Brien, femme du sieur Beville Skelton, controlleur de la maison du roy d’Angleterre, tous irlandois de nation, lesquels ont signé avec le pere present.
L. Converset, Skelton
Clancarty
Ja. Nihell »

Acte de baptême de Charles Maxin à Saint-Germain-en-Laye, un écuyer de la reine d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Charles, né en legitime mariage le quatorzieme du present mois, fils de Robert Mastilde et de Rebert Hooper, ses pere et mere, le parain le sieur Charles Leyborne, escyer de la reyne d’Angleterre, la marainne madame Marie O’Brien, epouse du sieur Beville Skelton, controlleur de la maison du roy d’Angleterre, tous anglois de nation, lesquels ont signé avec le pere present.
Skelton
Robdart Maxin, Cha. Leyburne
L. Converset »

Acte de baptême de Marie Anne Stiles à Saint-Germain-en-Laye, le maître de la garde-robe de la reine d’Angleterre étant son parrain

« Le trentiesme avril mil six cent quatre vingt quinze, a esté baptisé par moy prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Marie Anne, née en legitime mariage le vingt septieme du present mois, fille Edmond Stailles, gentilhomme anglois, et d’Anne Pary, ses pere et mere, le parain le sieur François River, maistre de la garde robe de la reine d’Angleterre, la maraine Elisabeth Roper, fille de Christophe Roper et Elisabeth Broune, ses pere et mere, tous anglois de nation, lesquels ont signé avec le pere present.
Francis Riva
Elizabeth Ropen
Edmund Stiles
L. Converset »

Acte de baptême de Marie Lesserteur dans la chapelle du Château-Vieux de Saint-Germain-en-Laye, la reine d’Angleterre étant sa marraine

« Ce jourd’huy deuzieme may mil six cent quatre vingt quinze, a esté baptisé dans la chapelle du vieux chateau de ce lieu par monsieur l’abbé Ronchy le jeune, aumonier du roy et de la reyne d’Angleterre, Marie, née en legitime mariage le trente du mois passé, fille de Philippe Lesserteur, escuier, françois de nation, et d’Elizabeth Monhun, angloise, ses pere et mere, la maraine tres haute et tres vertueuse princesse Marie d’Est, princesse de Modene, espouze de tres haut et tres puissant monarque Jacques second, roy d’Angleterre, qui a signé en presence et du consentement de messire Estienne Coppin, l’un des vicaires de cette paroisse, qui a apporté les saintes huilles revestu de surplis et d’estole.
Maria R.
P. Ronchi, Coppin, vicaire »

Récit du décès de Jacques II à Saint-Germain-en-Laye

« [p. 369] Vous attendez, sans doute, un détail de la maladie, de la mort et du convoy de Jacques II, roy d’Angleterre ; il faut vous satisfaire sur tout cela.
Depuis un anthrax que ce prince eut il y a deux ans, qui suppura fort peu, et quelques légers mouvemens de goutte, sa santé parut fort ébranlée ; mais [p. 370] cela devint beaucoup plus sensible après une attaque d’apoplexie imparfaite, qui fut suivie de la foiblesse de tout un côté, et de la paralysie de quelques doigts, arrivée au Carême dernier. Ses forces estoient fort diminuées, il maigrissoit de jour en jour, et contre son ordinaire il paroissoit plus pesant et plus assoupi. A tous ces accidens, il estoit survenu, il y a quatre mois, un crachement de sang, fort léger dans son commencement et qui devient par la suite plus sensible.
S. M. B. estoit dans cet estat le vendredy 2 de septembre qu’il luy prit une grande foiblesse, dont Elle revint par le secours des cordiaux. Dans ce moment, la fièvre s’éveilla avec l’assoupissement [p. 371] qui a conduit ce prince jusqu’au tombeau.
Le dimanche, troisième jour de son mal, une seconde foiblesse le mit dans un estat si pressant que l’on eust d’abord recours aux derniers sacremens. Le pouls luy revint un peu après un vomissement d’un sang retenu depuis quelque temps dans l’estomac, comme il paroissoit à la couleur et à l’odorat. Le pouls néanmoins, qui estoit resté embarassé, se trouva dégagé par une pareille évacuation procurée par le moyen d’un remède que M. Fagon luy fit donner. Ce remède, posé à propos, le fit un peu reposer et donna quelque espérance.
Le lundy, quatrième jour de [p. 372] son mal, et cinquième du mois, un léger purgatif luy fit rendre beaucoup de sang retenu.
Le même jour après midy, le Roy alla le voir. Sa Majesté britannique le supplia de trouver bon qu’Elle fust enterrée dans l’église paroissiale de Saint Germain en Laye. Le Roy en parla à la reine d’Angleterre, et l’on ne jugea pas à propos de répondre à ce qu’une profonde humilité luy faisoit dire. Ce prince recommanda ce jour là au Roy les regimens irlandois qui sont à son service.
Il demeura assez tranquille le mardy.
Le mercredy, apres l’usage de quelques remedes propores à arrester l’hemorragie, cet accident [p. 373] cessa absolument, et la fievre diminua de beaucoup.
Le jeudy se passa dans redoublement. Il survint un flux d’urine, ce qui fit concevoir quelque esperance.
Le vendredy, huitieme jour du mal de ce prince, la fievre augmenta, sa langue devint seche, l’assoupissement ne diminua point, et l’on apperçut que le flux d’urine devenoit involontaire et que la paralysie gagnoit la vessie. Un purgatif qui luy fut donné alors fit connoistre que cet engourdissement se communiquoit aux entrailles. On perdit des ce moment toute esperance, les accidens allerent toujours en augmentant, et les remedes furent sans effet.
[p. 374] Ce prince se trouva si mal la nuit du 12 au 13 qu’on craignit qu’il ne mourust avant qu’elle fust passée. Sa Majesté demanda le viatique pour la seconde fois, et le reçut sur les cinq heures du matin avec une piété exemplaire. On luy avoit donné l’extrême onction trois heures après midy en même temps que le viatique. Le prieur curé de Saint Germain s’acquitta de toutes ces fonctions d’une manière très édifiante.
Le même jour 13, après midy, le Roy alla voir pour la dernière fois ce prince mourant, et déclara proche de son lit, et en présence de la reine et de plusieurs seigneurs des deux Cours, que si Dieu disposoit de Sa Majesté [p. 375] britannique, il reconnoistroit et traiteroit monsieur le prince de Galles comme roy d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande. Sa Majesté britannique, qui estoit dans un grand assoupissement, n’en fut point tirée par les mouvemens que ces paroles causerent dans la chambre, ou peut estre qu’estant toujours en meditation, en attendant le moment de la mort, Elle ne voulut pas interompre, pour les choses de ce monde, le sacrifice qu’Elle faisoit alors de son âme à Dieu. Tous les milords, en fondant en larmes, se jetterent aux genoux du Roy pour le remercier. Ils reconduisirent Sa Majesté en cet état, avec des acclamations qui témoignoient [p. 376] leur reconnoissance et leur affliction, et le mélange de joye et de tristesse qui paroissoit sur leur visage, ayant quelque chose d’aussi vif pour la joye que pour la douleur, on ne scavoit si l’on devoit se réjouir ou s’affliger avec cette Cour, qui pour trop sentir, ne pouvoit bien démeller elle-même ce qu’elle sentoit. La nuit du 13 au 14, on crut que ce prince alloit expirer, les redoublemens estans devenus plus frequens et plus dangereux. On reïtera plusieurs fois la recommendation de l’âme, ce qui fut fait alternativement par les aumôniers de Sa Majesté britannique et par le curé de Saint Germain. Cependant, Sa Majesté conservoit une connoissance parfaite [p. 377] qui continua jusques aux derniers momens ;
Madame la duchesse de Bourgogne alla le voir le 14 à trois heures après midy. Ce prince la remercia avec beaucoup de présence d’esprit et la pria de passer chez la Reine, à cause de la mauvaise odeur qui estoit dans sa chambre.
Monseigneur le duc de Bourgogne l’alla voir le 15, sur les dix heures et demie du matin. Lorsque ce prince y arriva, on disoit pour la cinquième fois les prières des agonisans. Sa Majesté britannique, après l’avoir remercié de sa visite, le pria de trouver bon que l’on continuast les prières. Madame l’alla voir l’après dinée du même jour, à l’issue [p. 378] de son dîner. Il entroit souvent dans une espèce de létargie, et lorsqu’on le reveilloit de son assoupissement, il répondoit juste et reconnoissoit tout le monde. Il avoit commencé le jeudy au soir à prononcer avec peine.
Le même vendredy 16 que ce prince reçut tant de visites et qu’il avoit ouy la messe dans sa chambre, ainsi que les jours précédens, il tomba dans une douce agonie sur les deux heures et demie après midy, et à trois heures et un quart, il expira sans aucun effort, ayant la bouche riante, ce qui continua d’une manière sensible quelques momens après sa mort. On observa, comme une chose digne de remarque, et dont [p. 379] il y a peu d’exemples, qu’en quinze jours que ce prince avoit passez dans le lit de la mort, aussi tourmenté des remèdes qu’on luy donnoit que de sa maladie, il ne luy estoit pas échapé le moindre mouvement d’impatience, de répugnance ny même d’inquiétude, estant dans une méditation presque continuelle et ne parlant qu’autant qu’il estoit absolument nécessaire et que la charité le demandoit. Sa piété n’avoit rien ny d’austère ny de rude. Je n’entre point dans les choses touchantes et plus édifiantes encore qu’il a dites à la reine pendant les quinze jours qu’a duré sa maladie ; elles sont au dessus de toutes sortes d’expression. La manière dont il a parlé à monsieur le [p. 380] prince de Galles n’est pas moins digne d’admiration, et moins difficile à exprimer. Il luy a fait voir par des discours aussi touchans que chrétiens qu’il ne devoit point mettre la couronne en parallèle avec la religion et l’a conjuré de ne le faire jamais. Il a protesté tout haut qu’il pardonnoit sincérement et de tout son cœur à tous ceux qui luy avoient causé tant de mal, et qu’il prioit Dieu qu’il leur pardonnast, en ajoutant qu’il leur avoit de grandes obligations, puisqu’ils estoient peut estre la cause de son salut qu’il esperoit. Il a tenu ces discours plus d’une fois et les a renouvellez en recevant le viatique. Ce n’est point l’état où il se trouvoit, et [p. 381] l’assurance d’une mort certaine qui l’ont fait parler ainsi, puisque depuis le commencement de ses malheurs jusqu’au moment de sa mort les chagrins qu’il ressentoit, peut estre plus pour sa famille que pour luy, n’ont jamais esté cause qu’il luy soit rien échapé contre les auteurs de tous ses maux. Il s’estoit mis pendant tout le cours de sa vie par une fermeté héroïque au dessus de toutes les disgraces qui luy estoient arrivées, et toutes les fois qu’il s’estoit agy de la religion, il avoit fait voir une constance digne des anciens chrétiens. Il estoit d’une valeur intrépide et il en a donné des preuves en plusieurs batailles, tant sur terre que sur mer, mais ce [p. 382] n’est pas icy le lieu de s’étendre sur des choses qui regardent ceux qui travailleront à son histoire.
Lorsque ce prince fut expiré, M. Desgranges, maistre des cérémonies de France, fit exposer son corps à la vue du peuple. Le clergé de la paroisse de Saint Germain, les recolets qui sont dans le même lieu et les augustins des Loges, au nombre de douze qui se relevoient de temps en temps, formerent deux chœurs, qui psalmodierent toute la nuit, et le matin on commença à célébrer des messes sur deux autels dressez dans la même chambre où estoit le corps.
Le samedy 17, sur les quatre heures après midy, on l’ouvrit et on l’embauma. On luy trouva [p. 383] très peu de sang, et presque réduit en eau, tous les visceres, les entrailles et même le cœur fletris et extenuez. A l’ouverture du crane il sortit une tres grande quantité de serositez et les ventricules du cerveau étoient absolument plein d’eau.
Son corps fut porté le soir, avec peu de cérémonie, aux bénédictins anglois du fauxbourg Saint Jacques, où il doit rester en dépost jusqu’à ce qu’on résolve où il sera inhumé. Son cœur a esté porté au couvent de Sainte Marie de Chaliot, où est celuy de la feue reine sa mère. Son convoy n’étoit composé que de trois carosses. Dans le premier, précédé de quatre gardes du corps qui portoient des flambeaux, étoient [p. 384] un aumônier, qui portoit le cœur du Roy, le père Sandun, confesseur de Sa Majesté, son compagnon, un autre aumônier, deux chapelains et le prieur de Saint Germain. Dans le second estoit le corps de ce prince, et M. du Vinet, exempt des gardes du corps de Sa Majesté Très Chrétienne. Vingt six gards du corps marchoient devant et derrière, avec des flambeaux. Le convoy estoit terminé par un troisième carosse, dans lequel estoient M. le duc de Barwik, Mr Porter, vice chambellan de Sa Majesté britannique, milord Hamilton, Mr Desgranges, Mr Hamilton, maistre de la garde robe, et Mr Ploiden, controlleur de la Maison de [p. 284] Sa Majesté. Mr d’Ingleton, aumônier de la semaine, fit un discours en latin en remettant le corps du roy entre les mains du prieur des bénécitins, qui répondit en la même langue, et ces discours furent trouvez fort touchans. Le corps couvert d’un poele fut mis sous un dais dans une chapelle tenue de noir. Le même cortège qui avoit esté aux bénédictins accompagne le cœur jusqu’à Sainte Marie de Challiot. Le même Mr Ingleton fit aussi un très beau discours en remettant le cœur entre les mains de la supérieure, qui y répondit avec beaucoup d’esprit.
Je dois ajouter icy qu’aussitost que le Roy fut expiré, M. [p. 386] le prince de Conty, qui depuis quelques jours n’avoit point quitté Saint Germain, estant parent de la reine, eut l’honneur de saluer le jeune roy. M. le nonce dit à ce nouveau monarque qu’il avoit ordre de Sa Sainteté de le reconnoistre après la mort du roy son père, et M. l’abbé Rizzini, envoyé de Modène, luy fit le même compliment de la part du duc son maistre.
Le 20, le Roy alla à Saint Germain, et il monta d’abord chez le roy d’Angleterre, qui l’attendit au haut du grand escalier en long manteau et conduisit Sa Majesté dans son appartement en prenant la main gauche. Il se trouva deux fauteuils, et le Roy s’assit dans celuy qui estoit [p. 387] à la droite. La visite fut courte. Sa Majesté britannique conduisit le Roy, qui l’empescha d’aller aussi loin qu’il auroit souhaité. Le Roy alla ensuite chez la reine, qui estoit au lit, et demeura près d’une heure avec cette princesse. Madame la duchesse de Bourgogne arriva pendant ce temps là, accompagnée de madame la Princesse, de madame la Duchesse, de mademoiselle d'Angu’en et des dames du palais de madame la duchesse de Bourgogne. Elles estoient toutes sans mantes, parce que la visite n’estoit pas de cérémonie. Madame la duchesse de Bourgogne alla d’abord chez Sa Majesté britannique, qui la reçut à la porte de sa chambre. Elle y resta peu de temps, et ne [p. 388] s’assit point. Cette princesse alla ensuite chez la reine, où elle trouva le Roy, qu’elle y laissa. Après cette courte visite, cette princesse alla chez madame la princesse d’Angleterre, où elle resta debout. Monseigneur le Dauphin et madame la princesse de Conty douairière y arrivèrent de Meudon une demi heure après. Le Roy, avant que de partir, alla chez madame la princesse d’Angleterre, messeigneurs les ducs de Bourgogne et de Berry, monsieur le duc et madame la duchesse d’Orléans, monsieur le Prince, monsieur le Duc et madame la Duchesse, madame la princesse de Conty et généralement tout ce qu’il y a de personnes de distinction [p. 289] à la Cour ont esté faire des complimens au roy, à la reine et à madame la princesse d’Angleterre.
Le 21, Sa Majesté britannique rendit visite au Roy à Versailles et à madame la duchesse de Bourgogne. Cette princesse étant alors à la messe, Sa Majesté l’attendit dans son appartement. Monseigneur le Dauphin et messeigneurs les ducs de Bourgogne et de Berry estoient partis pour Fontainebleau.
Je ne dois pas finir cet article sans vous dire que tous ceux qui ont vu ce jeune roy en sont charmez. Son air, ses manières et son esprit frapent d’abord également tous ceux qui ont l’honneur de l’approcher. Tout est en [p. 390] ce jeune monarque infiniment au dessus de son âge, et quoy qu’il doive beaucoup au sang dont il est sorti, il ne doit pas moins à son éducation. »

Lettre de madame de Sévigné à sa fille concernant l’installation de la Cour d'Angleterre à Saint-Germain-en-Laye

« A Paris, mercredi 12 janvier 1689
Vous etes retirée à cinq heures du roi ; vous avez donc fait vos rois à dîner : vous etiez en fort bonne compagnie, et aussi bonne qu’à Paris. Il ne tiendra pas à moi que l’archevêque [d’Aix] ne sache que vous etes contente de lui ; je le dis l’autre jour à madame de La Fayette, qui en fut fort aise ; elle a resolu que vous ne preniez point tous deux l’esprit ni les pensées de Provence.
Mais parlons du roi et de la reine d’Angleterre ; c’est quelque chose de si extraordinaire d’avoir là cette Cour, qu’on s’en entretien sans cesse. On tache de regler les rangs et de faire vie qui dure avec gens si loins d’etre retablis. Le Roi disoit l’autre jour, et que ce roi etoit le meilleur homme du monde, qu’il chassoit avec lui, qu’il viendroit à Marly, à Trianon, et que les courtisans devoient s’y accoutumer. Le roi d’Angleterre ne donne pas la main à Monseigneur et ne le reconduit pas. La reine n’a point baisé Monsieur, qui en boude ; elle a dit au Roi : Dites moi comment vous voulez que je fasse ; si vous voulez que ce soit à la mode de France, je saluerai qui vous voudrez : pour la mode d’Angleterre, c’est que je ne baisois personne. Elle a été voir madame la Dauphine, qui est malade et qui l’a reçue dans son lit. On ne s’assied point en Angleterre ; je crois que les duchesses feront avec elle à la mode de France, comme avec sa belle mère. On est fort occupé de cette nouvelle Cour.
Cependant le prince d’Orange est à Londres, où il fait mettre des Mylords en prison ; il est severe et il se fera bientot hair. M. de Schomberg est general ds armées en Hollande, à la place de ce prince, et son fils a la survivance : voilà le masque bien levé. »

Lettre concernant la découverte des restes de Jacques II dans l’église de Saint-Germain-en-Laye

« Préfecture de Seine-et-Oise
Bureau premier
Versailles, 11 août 1824
M. le maire de Saint-Germain
Monsieur le Maire,
J’ai transmis à Son Excellence le ministre de l’Intérieur le procès-verbal de la découverte des restes de Jacques II trouvés dans la démolition de la vieille église de votre ville.
Son Excellence approuve les mesures que vous avez prises dans cette circonstance et désire que, lorsque le degré d’avancement des travaux de la nouvelle église le permettra, les trois coffres en plomb et les dépouilles royales qu’ils renferment y soient replacés d’une manière convenable. Je vous engage à vous concerter à cet effet avec MM. les architectes chargés de la construction de l’Eglise et me faire part du projet qu’ils vous soumettront.
Recevez, Monsieur, l’assurance de mon sincère attachement.
Le préfet
Des Touches »

Procès-verbal d’apposition puis de levée des scellés sur le petit cabinet de la reine d’Angleterre à Saint-Germain-en-Laye

« L’an mil sept cent dix huit, le samedy septième jour de may, deux heures de rellevée, nous André Georges Le Grand, seigneur des Alluets, conseiller du Roy, président prévost juge ordinaire civil criminel et lieutenant général de police de Saint Germain en Laye, sommes de l’ordre du Roy, signé Louis et plus bas Phelypeaux, demeuré annexé à ces présentes, transportez avec le procureur du Roy, assistez de maistre Nicolas Denis Payet, greffier de cette prévosté, commis garde scel, et François du Chasteau, premier huissier du château vieil dud. Saint Germain, en l’appartement où la reyne d’Angleterre est décéddée ce jourd’huy, à l’effet d’apposer les sceaux pour la conservation des effets et papiers de Sa Majesté britannique, où étans, en la présence de monsieur le duc de Noailles, capitaine des gardes du corps du Roy, gouverneur dud. Saint Germain, de messire Charles, comte de Middleton, grand chambelan de Sa Majesté britannique, messire Guillaume Dicconson, trésorier de Sad. Majesté, de messire Guillaume Crane, premier écuyer de la main de Sad. Majesté, avons apposez nos scellez ainsy qu’il ensuit.
Premièrement, dans un petit cabinet attenant le grand cabinet de Sad. déffunte Majesté servant de garderobbe, ayant vue sur la cour du château neuf, faisant partie de son appartement, dans lequel sont plusieurs castilles, coffres et berceaux, duquel avons fait fermer la croisée à deux venteaux, et sur icelle apposer deux apposer deux bandes de papier blanc, et sur les bouts de chacune d’icelle empreinte en cire molle rouge du scel royal de cette prévosté. Duquel cabinet, estans sortis, avons fait fermer la porte d’yceluy, et sur icelle apposer trois bandes de papier blanc, scavoir une au dessous du verrouil d’enfans, une en travers de l’entrée de la serrure, et l’autre au dessus du verrouil de bois, et sur les bouts des deux premières l’empreinte en cire molle rouge dudit scel, et sur les deux bouts de celle d’en bas l’empreinte en pareille cire du cachet des armes de Sa Majesté. Duquel cabinet, il est resté une clef entre les mains du sieur Dicconson, et l’autre en celles de Henry Louis Soulaigre, concierge dud. château, lesquels s’en sont chargez.
Ce fait, avons lesd. scellez laissez en la garde et possession de Jean Lanjol, écuyer, sieur de La Fage, exempt des gardes du corps du Roy, et Charles Daly, sous brigadier des gardes de Sa Majesté, compagnie de Noailles et François Patrise, aussy sous brigadier, compagnie de Villeroy, lesquels s’en sont chargez et promis les représenter, sains et entiers, touttesfois et quantes, le tout fait en présence comme dit est, et ont tous signés.
Le duc de Noailles, Middleton
La Fage, Patry, Daly
Dicconson, Soulaigre, Duchasteau
Will. Crane, Le Grand, Legrand
Et à l’instant, led. sieur Dicconson nous ayant dit que le testament de Sa Majesté doit être dans une petit cassette qui est dans led. cabinet, avons levez et ôtez nos scellez apposez sur la porte dud. cabinet, dans lequel estans rentrez, s’est trouvé une petite canal de bois de noyer garnie de bandes d’acier poly de onze poulces de large sur seize poulces de long et cinq poulces de haut, laquelle ayant été ouverte par led. sieur Dicconson, qui en a la clef, en présence de mond. sieur le duc de Noailles et desd. sieurs Middleton et Crane, s’est trouvé dedans un paquet de papier ayant six poulces de long sur quatre poulces et demy de large, cachetté de trois cachets de cire noire aux armes de Sa Majesté britannique, et à côté du cachet du milieu un peu de pareille cire répendue, sur lequel paquet sont écrits en anglois ces mots suivans : here enclosed is my last wil, with other papers to be putt in the Kings hands as soon as possible after my death, et au dessous M. R., que lesd. sieurs Middleton, Dicconson et Crane nous ont dit signiffier en françois, cy inclus est mon dernier testament avec d’autres papiers pour être remis entre les mains du Roy le plus tost qu’il sera possible après ma mort, et à l’instant nous avons remis led. paquet es mains dud. sieur Dicconson pour être envoyé incessament au Roy. Ce fait avons reaposé sur la porte dud. cabinet trois bandes de papier blanc et sur les deux premères l’empreinte en cire molle rouge dud. scel royal et sur la dernière l’empreinte dud. cachet de Sa Majesté britannique en la forme et ainsy qu’il est cy devant dit, et une des clefs dud. cabinet es mains dud. sieur Dicconson et l’autre es mains dud. Soulaigre, et le cachet des armes de Sa Majesté britannique a esé aud. sieur Dicconson, et lesd. scellez laissez comme cy devant en la garde desd. sieurs de La Fage, Daly et Patry, et ont tous signé :
Le duc de Noailles, Middleton
Dicconson
Legrand, Will. Crane
Lafage
Dali
Le Grand, Patry
Soulaigre
Pays, Duchasteau
Et le mercredy vingt deux juin aud. an mil sept cent dix huit, deux heures de rellevée, nous prevost juge royal susd. sommes, suivant l’ordre du Roy du vingt du présent mois, signé Louis et plus bas Phelypeaux, demeuré annexé à ces présentes, transportez avec le procureur du Roy, assistez dud. Paye, greffier commis garde scel, et Duchasteau, premier huissier, au château vieil dud. Saint Germain, à l’effet de reconnaître les scellez par nous apposez après le déceds de la reyne d’Angleterre, où estans avons, en présence de monsieur le duc de Noailles, capitaine des gardes du corps du Roy, gouverneur dud. Saint Germain, de messire comte de Middleton, grand chambellan de Sad. Majesté britannique, desd. sieurs Dicconson et Crane, reconnus sains et entiers, levez et ôtez les sceaux apposez sur les bouts des bandes de papier appliquées sur la porte du petit cabinet attenant le grand cabinet de Sad. Majesté britannique servant de garde robbe ayant vue sur la cour du château neuf, faisant partie de son appartement, dont les clefs qui ont été laissées, savoir une entre les mains dud. sieur Dicconson, et l’autre de Henry Louis Soulaigre, concierge dud. château, suivant notre procès verbal d’apposition, nous ayant été par eux représentées, avons fait faire ouverture de la porte dud. cabinet, et y estans entrez, avons aussi reconnus sains et entiers, levez et ôtez les sceaux apposez sur les bandes de papier appliquées sur la croisée dud. cabinet, et tous les effets qui se sont trouvez dans iceluy laissez en la possession dud. sieur comte de Middleton, du sieur Sebeldon, sieur Dillon, et sieur Dicconson, suivant le pouvoir à eux donné qu’il nous ont représenté, demeuré annexé à ces présentes, desquelsscellez lesd. sieurs de La Fage, Daly et Patry demeurent déchargez, et ont tous signé :
Le duc de Noailles, Middleton
Sheldon, Lafage, Daly
De Dillon, Patry
Dicconson, Soulaigre
Crane, Duchasteau
Le Grand, Pays, Legrand »

Prévôté de Saint-Germain-en-Laye

Acte de baptême de Jean Douglas, fils d’un palefrenier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre vicaire soussigné Jean Douglas, né en legitime mariage le dixieme du present mois, fils d’Eduard, palfrannier du roy d’Angleterre, et de Marie Lacq, ses pere et mere, le parain Patrice Brian, fils Abraham et Anne Alcoq, la marainne Jeane Beliou, lesquels ont signé en presence du pere.
Jean Bellen
Edu. Douglas, Patt. Bryn
Trinité »

Acte de baptême de Thérèse Winnitte à Saint-Germain-en-Laye, le roi d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Therese, née en legitime mariage le onzieme du present mois, fille du sieur Georges Winnitte, gentilhomme anglois, et de damoiselle Dorothée Fford, ses pere et mere, le parain tres haut, tres puissant prince Jacques second, roy de la Grande Bretagne, et ledit enfant tenu sur les fons baptismaux par commission dudit roy par milord Denis, comte de Clancarty, la marainne dame Honorée, duchesse de Barvick, tous anglois de nation, lesquels ont signé.
H. Berwick, Clancarty
L. Converset »

Acte d’inhumation de Marie Heide, fille d’un valet de chambre de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy dix neufvieme may mil six cent quatre vingt quinze, a esté inhumé dans cette eglise le corps de Marie, aagée de seize ans, fille de Guillaume Heide, valet de chambre de la reyne d’Angleterre, et de Marie Risdan, ses pere et mere ; messe haute, prieres, suffrages accoutumées chantées pour le repos de son ame en presence de maistres François Gaultier, prestre, et Hugues Augustin Baussonnet, acolythe, qui ont signé.
Baussonnet, Gaultier »

Acte de baptême de Jean Richard MacDonell, fils d’un gentilhomme de la chambre du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingt troisieme may mil six cent quatre vingt quinze, a esté baptisé par moy prestre, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, curé et prieur de ce lieu, Jean Richard, né en legitime mariage ce jourd’huy, fils Randell MacDonell, gentilhomme de la chambre du roy d’Angleterre, et d’Hanna Roche, ses pere et mere, irlandois, le parain Richard Hamilton, grand maistre de la garde robe du roy d’Angleterre, la maraine madame la duchesse de Berwick, lesquels ont signé avec le pere present.
Hon. Berwick, Rich. Hamilton
L. Converset »

Acte de baptême de Thomas Raide, fils d’un gentilhomme du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy sezieme juin mil six cent quatre vingt quinze, a esté baptisé par moy prestre, vicaire soussigné, Thomas, né en legitime mariage le jour precedent, fils de Jean Raide, officier du roy d’Angleterre, et de Jeanne La Plume, ses pere et mere, anglois, le parain Thomas Atkins, officier du roy d’Angleterre, la maraine Jeanne Sehat, femme d’un officier du roy d’Angleterre, lesquels ont signé.
Thomas Atkins
Jeane Shaw
Coppin »

Acte de baptême d’Anne Houlton à Saint-Germain-en-Laye, un secrétaire d’État du roi d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisée, du consentement de monsieur le prieur, par moy prestre soussigné, missionnaire anglois, Anne Houlton, née en legitime mariage le vingt huitieme du present mois, fille de Hugues Houlton, valet de chambre de monsieur Caryll, secretaire d’Estat, et d’Elisabeth Reillasy, anglois, le parain mesire Jean Caryll, secretaire d’Estat du roy de la Grande Bretaigne, la maraine madame Anne Hodley, epouse de M. Portar, vice chambeland du roy d’Angleterre, lesquels ont signé en presence du pere.
A. Hodley, Caryll
Hugh Houlton, François Langhorne »

Acte de baptême de Thomas Mainer, fils d’un officier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté baptisé, du consentement de monsieur le prieur, par moy prestre sussigné, missionaire anglois, Thomas Mainer, fils de François Mainer, officier du roy d’Angleterre, et de Marie des Lauriez, ses pere et mere, né le premier jour du present, le parain Thomas Atkins, officier du roy d’Angleterre, la maraine Marie Skiner, epouze de Jacques de Labaie, aussy officier du roy d’Angleterre, lesquels ont signé en presence du pere, qui est anglois, et aussy le parain et la maraine.
Thomas Atkins
Mary Skinner »

Acte de baptême de Jacques Lytcote à Saint-Germain-en-Laye, le vice-chambellan du roi d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre soussigné, docteur de Sorbonne, abbé de Nostre Dame de Sully, prieur et curé de ce lieu, Jacques, né en legitime mariage le septieme du present mois de juillet, fils du sieur chevallier Jean Lytcote et d’Anne Brent, ses pere et mere, anglois, le parain monsieur Jacques Porteur, vice chambelland du roy d’Angleterre, la maraine madame Elisabeth Ronchi, femme de monsieur le chevalier Walgrave, lesquels ont signé en presence du pere.
J. Porter, Isabella Waldegrave
L. Converset »

Acte de baptême de Jean Wilky, fils d’un page de la princesse d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy onzieme juillet mil six cent quatre vingt quinze, a esté baptisé par moy prestre, missionnaire anglois, soubsigné, Jean, né en legitime mariage le septieme du present mois, fils du sieur Jean Wilky, page de la princesse, et dame Margueritte Janes, son epouse, le parain le sieur Jean Guiford, chevalier anglois, la marainne dame Sophie Stuarde, epouse de Henry Ronelay, dame d’honneur de la reyne, tous anglois de nation, lesquels ont signé.
François Langhorne, J. Bulkeley
John Gifford »

Acte d’inhumation de Marie Françoise Skelton, fils du contrôleur général de la maison du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Du mesme jour, a esté inhumé dans cette eglise le corps de damoiselle Marie Françoise, aagée de neuf mois, fille du sieur Beville Skelton, controleur general de la maison du roy d’Angleterre, et de dame Marie O’Brien, ses pere et mere ; prieres, suffrages accoutumées chantées en presence de maistres François Gaultier, prestre, et Hugues Augusin Baussonnet, acolythe, qui ont signé.
Baussonnet »

Acte de baptême de Barbe Moore, fille d’un porteur de chaise de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingtieme juillet mil six cent quatre vingt quinze, a esté baptisé par moy prestre, missionnaire anglois, et du consentement de maistre François Converset, prieur et curé de ce lieu, Barbe, née en legitime mariage le dix huitieme du present mois, fille de Antoine Moore, porteur de chaise de la reyne d’Angleterre, et de Marie Simson, ses pere et mere, le parain maistre Guillaume Waldegrave, medecin du roy et de la reyne d’Angleterre, la marainne dame Barbe Walsingan, epouse du sieur Henry Browne, tous anglois de nation, lesquels ont signé avec le pere present.
Guileaum Waldegrave
Charolus Langhorne, Barbara Browne
Anthony Moore »

Acte de mariage d’Olivier Adams à Saint-Germain-en-Laye, des gentilshommes du roi d’Angleterre étant présents

« Du mesme jour, a esté fait et solemnisé en face de nostre mere sainte Eglise par moy prestre, missionnaire anglois, avec la permission de monsieur le prieur, le mariage d’Olivier Adams, fils de Richard Adams et d’Eleonore Howard, ses pere et mere, d’une part, anglois, et de Françoise Amond, veuve de François Smith, d’autre part, aussy anglois et demeurants tous deux sur cette paroisse, apres avoir publié un ban à la messe de paroisse le dixiesme du present mois d’aoust, et veu la dispence des deux autres bans qui leurs a esté accorée par messieurs les grands vicaires administrateurs de l’archevesché de Paris pendant la vacance du siege archiepiscopal en datte du quinzieme du present mois d’aoust portant la permission de fiancer et marier le mesme jour et de grand matin, le tout sans aucune opposition et en presence de Denis Carney, gentilhomme du roy d’Angleterre, et de Laurent Dupuys, gentilhomme de monseigneur le prince de Galles, et de Thomas Wyvell, gentilhomme du roy d’Angleterre, et de maistre François Gaultier, prestre, tous amis de l’epoux, et de George Watkins, gentilhomme du roy d’Angleterre, et d’Hugues Augustin Baussonet, acolythe, qui ont signé avec l’epoux, l’epouze a declaré ne scavoir signer.
Olivier Adams, Denis Carney
Laurent Dupuy, Tho. Wivell
Juliana Ashtone, Watkins, Baussonnet
François Langhorne, F. Gaultier »

Acte de baptême de Louise Anne Dormor, fille du premier cocher de la reine d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy vingt cinquiesme aoust mil six cent quatre vingt quinze, a esté baptisée par moy prestre vicaire soussigné Louise Anne, née en legitime mariage ce jourd’huy, fille de [vide] Dormor, premier cocher de la reine d’Angleterre, et de Rebecca Brens, ses pere et mere, anglois, le parain Guillaume Strode, fils de Guillaume et d’Anne Frye, ses pere et mere, anglois, la maraine Marie Coupard, fille de Jean et de Jeanne Milert, ses pere et mere, anglois, la maraine a declaré ne scavoir signer.
Strode, Trinité »

Acte de baptême d’Elisabeth Maugis à Saint-Germain-en-Laye, le fils d’un officier du roi d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre vicaire soubsigné Elisabeth, née en legitime mariage le vingt troizieme du present mois, fille de Claude Maugis et de Françoise Dadd, ses pere et mere, le parain Raphael Gaultier, fils du sieur François Gaultier, officier du roy d’Angleterre, et de damoiselle Marie Anne Foliot, ses pere et mere, la marainne damoiselle Elisabeth Broomer, epouse du sieur Georges Watkins, tous de cette paroisse, lesquels ont signé avec le pere present.
Elizabeth Watkins, Broomer, Raphael Gaultier
Trinité, Claude Maugis »

Acte de baptême de Jacques Michel Xavier Deane à Saint-Germain-en-Laye, un gentilhomme de la chambre du prince de Galles étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre soussigné Jacques Michel Xavier, né en legitime mariage le vingt neufvieme du mois dernier, fils de Thomas Deane, lieutenant de dragons, et de Margueritte Lee, ses pere et mere, anglois, le parain Thomas Nevell, gentilhomme de la chambre du prince de Galles, le maraine madame Anne Butteler, femme de lieutenant Butteler, lesquels ont signé.
Guy Forster
François Langhorne, A. Butler »

Acte de baptême d’Elisabeth Madeleine Glover à Saint-Germain-en-Laye, le chef du Gobelet du roi d’Angleterre étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre vicaire soussigné Elisabeth Magdelaine, née en legitime mariage le jour precedent, fille Jean Glover, gentilhomme escossois, et de Marie Magdelaine Guilhards, ses pere et mere, le parain Charles Mackarty, chef de gobelet du roy d’Angleterre, la maraine Elisabeth Broomer, femme du sieur Watkins, gentilhomme anglois, lesquels ont signé.
Charles Macarti
Elisabeth Broomer
Cuppin »

Acte d’inhumation de François Roier, fils d’un palefrenier du roi d’Angleterre, à Saint-Germain-en-Laye

« Ce jourd’huy quatorzieme octobre mil six cent quatre vingt quinze, a esté inhumé dans le cymetiere le corps de François, agé de vingt quatre ans, decedé le jour precedent, fils Leonard Roier, palfrenier du roy d’Angleterre, et de Marie Coulfue, ses pere et mere, anglois de nation ; vespres des morts, prieres, suffrages accoutumées chantées pour le repos de son ame en presence de maistres Jacques Clinton et François Gaultier, prestres, qui ont signé.
Jacques Clinton
François Gaultier »

Acte de baptême d’Anne Piquot à Saint-Germain-en-Laye, le sous-gouverneur du prince de Galles étant son parrain

« Du mesme jour, a esté baptisé par moy prestre soussigné Anne, née en legitime mariage le jour precedent de Danyel Piquot et d’Anne Huart, ses pere et mere, de cette paroisse, le parain messire François Plandon, sous gouverneur du prince de Galles, la maraine madame Anne Darelle, veuf du sieur chevallier Moray, lesquels ont signé.
Fra. Plonden, Anne Murray
F. Gaultier, Darell »

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