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Description archivistique
Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye Napoléon III Avec objets numériques
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MAN 3111

Anneau ouvert de section losangique, fer, La Tène, D. max : 3,6 cm, collection Napoléon III
Verso

MAN 3111

Anneau ouvert de section losangique, fer, La Tène, D. max : 3,6 cm, collection Napoléon III
Recto

MAN 13334

Gobelet à ourlet, verre, France, D. 106 mm, don Napoléon III, 1870, vers 575-700. Premier Moyen Âge

MAN 13334

Gobelet à ourlet, verre, France, D. 106 mm, don Napoléon III, 1870, vers 575-700. Premier Moyen Âge
MAN13334

MAN 13334

Gobelet à ourlet, verre, France, D. 106 mm, don Napoléon III, 1870, vers 575-700. Premier Moyen Age.
MAN13334

SN

Alise-sainte-Reine, vue panoramique, 1859-1861 ? Verchère de Reffye ? «Mont Auxois. Côté est-sud-est ». Tirage sur papier albuminé d’après un négatif sur verre au collodion humide. H. 0,435 m., l. 0,545 m. Centre des archives, fonds topographique, Côte-d’Or, Alise.

SN

Alise-sainte-Reine, vue panoramique, 1859-1861 ? Verchère de Reffye ? « Mont Plevenel (sic), vue prise du Mont-Auxois ». Tirage sur papier albuminé d’après un négatif sur verre au collodion humide. H. 0,436 m., l. 0,54 m. Centre des archives, fonds topographique, Côte-d’Or, Alise.

SN

Alise-sainte-Reine, vue panoramique, 1861 ? Verchère de Reffye ? « Mont Druot (sic). Vue prise du Mont-Auxois ». Tirage sur papier albuminé collé sur carton, d’après un négatif sur verre au collodion humide. H. 0,438 m., l. 0,68 m. Centre des archives, fonds topographique, Côte-d’Or, Alise.

SN

Alise-sainte-Reine, vue panoramique, 1859-1861 ? Verchère de Reffye ? « Côté sud du Mont-Auxois, vue prise du Mont Druot (sic) ». Tirage de 3 vues sur papier albuminé collé sur carton d’après 3 négatifs sur verre au collodion humide. H. 0,43 m, l. 1,03 m. Centre des archives, fonds topographique, Côte-d’Or, Alise.

Num 388

Quinaire, argent, Eduens. Buste féminin à gauche, imité des deniers romains. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 388
Avers

Num 388

Quinaire, argent, Eduens. Guerrier de face , tenant dans la main droite un sanglier enseigne ; légende VIIPOTAL. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 388
Revers

Num 357

Drachme d'argent, Arvernes. Cheval à gauche; au -dessus volute , au -dessous , anneau perlé, centré d'un point. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 357
Revers

Num 357

Drachme d'argent, Arvernes. Anépigraphe ; tête nue bouclée à droite. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 357
Avers

Num 286

Drachme d'argent, Arvernes. Cavalier au galop à droite ; à l'exergue légende EPAD. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 286
Revers

Num 281

Statère de laiton , Arvernes. Cheval à gauche ; au-dessus S couché ; au-dessous amphore. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 281
Revers

Num 281

Statère de laiton , Arvernes. Anépigraphe, tête nue bouclée à gauche. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 281
Avers

Num 487

Quinaire, argent, Eduens. Buste de diane , diadémé à droite. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 487
Revers

Num 618

Potin , Sénons. Profil très stylisé à gauche, chevelure faite de petits traits. Ier siècle av. J.-C.Prov. fouilles d’Alésia, Num 618
Avers

Num 487

Quinaire, argent, Eduens. Buste de diane , diadémé à droite. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 487
Avers

Num 618

Potin , Sénons. Cheval filiforme à gauche. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 618
Revers

Num 655

Bronze , Carnutes. Profil féminin à droite , derrière fleur à cinq pétales. Ier siècle av. J.-C. Prov. fouilles d’Alésia, Num 655
Avers

Num 655

Bronze , Carnutes. Aigle , la tête tournée à droite , vers un serpent. Prov. fouilles d’Alésia, Num 655
Revers

Num 2726

Drachme, argent, Arvernes. Cheval au galop à droite ; au -dessus volute, au-dessous fleuron. Ier siècle av. J.-C. Prov. Fouilles Gergovie, Num 2726
Revers

Num 2736

Drachme, argent, Tolosates. Tête à droite dite en panache. Ier siècle av. J.-C. Prov. Fouilles Gergovie, Num 2726
Avers

Num 2736

Drachme, argent, Tolosates. Croix bouletée au centre, cantons avec globules, lunules , annelet. Ier siècle av. J.-C. Prov. Fouilles Gergovie, Num 2726
Revers

Num 281 ; Num 357 ; Num 286 ; Num 388 ; Num 487 ; Num 618 ; Num 655 ; Num 2726 ; Num 2736

Vue d’ensemble de 7 monnaies provenant des fouilles d’Alésia et de 2 monnaies provenant des fouilles de Gergovie. De gauche à droite et de haut en bas : Num 281 ; Num 357 ; Num 286 ; Num 388 ; Num 487 ; Num 618 ; Num 655 ; Num 2726 ; Num 2736

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

MAN 2567.90.A

Surmoulage d'un tirage de l'empreinte d'une plaque de la colonne Trajane, plâtre. Tirage réalisé en 1861-1862 à la demande de Napoléon III au pape Pie IX. H. 122 cm ; l. 110 cm.

Canthare d'Alise (MAN 7564)

Coupe à décor végétal, dit canthare d’Alésia
Découverte à Alise-Sainte-Reine en septembre 1862
Don Napoléon III
Musée d’Archéologie nationale et Domaine national de Saint-Germain-en-Laye, MAN 7564

Cette coupe est l’un des objets les plus emblématiques des activités archéologiques de Napoléon III. Il a en effet été découvert en septembre 1862 lors des fouilles financées par Napoléon III et conduites par le commandant Stoffel sur le site de la bataille d’Alésia, à Alise-Sainte-Reine, dans la plaine des Laumes. Encore pris dans sa gangue de terre, ce précieux vase à boire aurait été emballé et envoyé à Biarritz, où se trouvait le souverain, afin de lui laisser le privilège de le déballer lui-même. Il le conserva ensuite pendant plus de quatre ans dans son cabinet de travail au Palais des Tuileries, avant de l’envoyer le 8 avril 1867 au musée des Antiquités celtiques et gallo-romaines, en vue de son inauguration le mois suivant. La datation de la coupe, peut-être fabriquée en Italie du sud, est, depuis 1862, objet de controverse. Des environs de 75 avant J.-C. pour certains (ce qui a autrefois permis aux plus audacieux de voir en César son propriétaire) elle pourrait dater de l’époque augustéenne au moins pour d’autres. Sa présence dans le sol de la plaine des Laumes ne signifie pas nécessairement qu’elle ait été perdue lors de la bataille de 52 avant J.-C., car Alésia fut aussi une importante ville à l’époque romaine, où un vase de luxe ancien a pu être utilisé et enfoui ou perdu. Les trois graffites gravés à la pointe sous le pied ne permettent pas de clore le débat. Une marque pondérale suggère que la coupe pouvait partie d’une paire et les deux autres inscriptions, en caractères grecs, livreraient le nom de l’orfèvre et celui d’un propriétaire

Histoire de Jules César - Tome 2 (BIB 59)

[Napoléon III], Histoire de Jules César. Tome deuxième, Guerre des Gaules. Paris, Imprimerie impériale, 1866.

Édition originale, de prestige, comprenant 30 cartes, vues et plans gravés en couleur, offerte par l’empereur à la bibliothèque du Musée gallo-romain à l’occasion de l’inauguration de ce dernier le 12 mai 1867.

Napoléon III envisage, probablement dès les années 1830, de rédiger une biographie de Jules César. Le général romain, qu'il perçoit comme un homme providentiel, pacificateur de la Gaule, tacticien habile et réformateur des institutions, a déjà inspiré son oncle Napoléon Ier. Ce projet prend corps une fois le Second Empire installé, à la suite de la guerre d'Italie. Il s'agit pour Napoléon III de justifier son coup d'État qui, par analogie avec Jules César, suit une arrivée au pouvoir par voie régulière, et de démontrer la grandeur du dictateur romain en vérifiant, preuves archéologiques à l'appui, les épisodes de son ascension rapide et glorieuse. Dans ce but, l'empereur ne se contente pas d'une étude des textes antiques ; il lance un nombre impressionnant de travaux scientifiques, d'expérimentations et de missions à l'étranger.
Prosper Mérimée, Victor Duruy, Alfred Maury, Félicien de Saulcy, Wilhem Froehner sont associés étroitement aux travaux de l'empereur pour leur connaissance de la Rome antique. Napoléon III collecte les informations auprès des érudits les plus divers, rédige et soumet ses écrits, comme l'attestent les archives d'Alfred Maury conservées à l'Institut de France.

Il est prévu une publication en trois tomes. Le tome 1 est consacré à l'histoire de Rome depuis sa fondation jusqu'au consulat de César et Bibulus en 59 av. J.-C. Il paraît en février 1865, publié par l'Imprimerie impériale en in-folio, sans nom d'auteur. Puis le texte est publié en mars 1865 par les éditions Plon, en in-quarto avec un atlas des planches indépendant, et traduit en neuf langues. Le tome 2 reprend la guerre des Gaules ; le tome 3, consacré à la guerre civile qui oppose Jules César à Pompée, ne paraît qu'en 1887, sous la plume d'Eugène Stoffel.

Le tome 2 de l'Histoire de Jules César paraît en mars 1866, dans un climat politique tendu et sans la publicité du premier volume. Le procédé éditorial suit celui du tome 1 : une première parution par l'Imprimerie impériale, luxueuse, en in-folio avec les planches en couleur intégrées ; une seconde publication aux éditions Plon avec son atlas indépendant.
L’œuvre s'attache à analyser la conquête des Gaules par le proconsul Jules César entre 58 et 51/50 av. J.-C.. Napoléon III confronte le texte de César, complété par Aulus Hirtius et intitulé communément Commentaires sur la guerre des Gaules -ou Comentarii de Bello Gallico-, avec le terrain. En se basant sur une traduction du texte d'Alexandre Bertrand et de Casimir Creuly, et grâce aux multiples travaux des érudits et aux fouilles impériales, l'empereur veut restituer les itinéraires empruntés par les troupes romaines et localiser les sites majeurs des batailles et sièges, comme Bibracte, Avaricum, Gergovia, Alesia ou Uxellodunum. L'accent est porté avant tout sur le génie militaire du général romain, qui en homme providentiel, parvient à discipliner ces peuples gaulois divisés, instables, mais courageux. Le tome II, composé en deux livres, est complété par quatre appendices présentant le calendrier romain, la concordance des heures romaines, une liste des lieutenants de César et une analyse des monnaies antiques trouvées dans les fouilles d'Alise-Sainte-Reine afin de justifier la localisation d'Alésia à Alise.
Enfin, les illustrations sont bien plus nombreuses que dans le tome I, mais frappent par leur rigueur. Des portraits de César et des scènes de bataille, initialement commandées auprès des peintres Gérôme et Brion pour enrichir l'Histoire de Jules César de détails pittoresques, ont été écartés au profit de cartes, plans, paysages et restitutions sobres, vraisemblablement pour conforter le caractère scientifique de l'ouvrage.
Sain-Germain-en-Laye, MAN, bibliothèque, inv. BIB 59.

Carte de la Gaule (SN)

Carte de la Gaule sous le proconsulat de César dressée à l'aide des documents géographiques et topographiques du Dépôt de la Guerre par la Commission spéciale instituée au ministère de l'Instruction publique et des Cultes d'après les ordres de S. M. L'Empereur. 1861.
Carte dessinée par Guillet et Chabaud du Dépôt de la Guerre ; lithographie sur papier réalisée par Erhard Schieble, imprimée par l'Imprimerie impériale.
La carte est reliée dans le registre Carte de la Gaule avec les différents états des cartes préparatoires à la lithographie.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, centre des archives, fonds de la CTG

Lors de sa création en 1858, la Commission de Topographie des Gaules a tout d'abord pour mission de réaliser une carte et un dictionnaire associé éclairant les sites mentionnés. Ce travail doit être mené à partir des documents envoyés par les sociétés savantes, mobilisées à la suite de l'instruction de novembre 1857 adressée aux recteurs par le ministre de l'Instruction publique. Le thème retenu de la carte répond aux besoins de Napoléon III pour le tome 2 de l'Histoire de Jules César : un état du territoire de la Gaule lors de la conquête du général romain. Alfred Jacobs, secrétaire de la CTG, en explique l'élaboration en janvier 1862 : "Sur cette première feuille ont pris place les anciennes peuplades, les lieux mentionnés dans les Commentaires de la guerre des Gaules et dans quelques ouvrages contemporains. On y a suivi les marches du conquérant et de ses légats, et on y a marqué les débris qui datent de l’époque celtique". La carte, remise à l'empereur en décembre 1861, n'aurait pas rencontré le succès attendu : Napoléon III l'aurait écartée, car en désaccord sur le tracé des campagnes de César, la CTG ayant refusé de placer Genabum à Gien et Uxellodunum au Puy d'Issolud. Elle n'est imprimée qu'en une centaine d'exemplaires et n'illustre pas l'Histoire de Jules César.
Pour autant, cette carte de géographie historique a bénéficié de la grande qualité des travaux des militaires du Dépôt de la Guerre, dont plusieurs de ces cadres, comme Antoine-Lucien Blondel et Charles-Raymond de Coynart, sont membres de la CTG. Le Dépôt, depuis la réforme de la cartographie militaire du Premier Empire, travaille à la production de la Carte d'État-major au 80000e, ce qui a amplement profité à l'élaboration des cartes de la Commission.

Commission de Topographie des Gaules

Portrait Félicien de Saulcy (SN)

Portrait signé de Félicien de Saulcy (1807-1880).
Auteur du portrait : inconnu.

Félicien de Saulcy est successivement polytechnicien, sous-Lieutenant d’artillerie (1831), lieutenant (1832), capitaine (1837), professeur de mécanique à l'École d'artillerie (1839), conservateur du Musée d'artillerie de Paris (1840), chef d’escadron (1855) et sénateur (1859). Par sa femme, Charlotte de Billing, il est proche du couple impérial.

Passionné de numismatique, il est élu membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
Il voyage en Turquie, en Égypte, en Palestine et en Syrie entre 1845 et 1850 et entreprend des fouilles archéologiques.
Il est nommé en 1858 président de la Commission de Topographie des Gaules. A ce titre, il mène de nombreuses prospections et fouilles pour retrouver les traces de Jules César sur le territoire national français. Il est chargé par l'empereur Napoléon III de lancer les premières fouilles impériales à Alise-Sainte-Reine afin de retrouver les vestiges du siège d'Alésia. En 1865, il fait partie de la Commission pour l'organisation du Musée gallo-romain, créé peu de temps auparavant par Napoléon III. Il y côtoie de nombreuses sommités comme Edouard Lartet, Auguste Verchère de Reffye, Casimir Creuly, Viollet-le-Duc, le comte de Nieuwerkerke...
Félicien de Saulcy part en exil en Angleterre avec la famille impériale en 1870.

Ce portrait était présenté dans les salles du musée, avec de nombreux autres portraits afin de rendre hommage aux donateurs, archéologues et hommes de sciences qui ont participé à la conception du musée de Saint-Germain-en-Laye puis à l'enrichissement de ses collections.

Album des fouilles d'Alise (BIB 24)

Fouilles d'Alise S.te Reine. Commission de la Topographie des Gaules
12 mai 1861 – 7 septembre 1862
Sur le premier feuillet, dédicace de Félicien de Saulcy, président de la Commission de Topographie des Gaules, précisant qu'il est fait don de l'album au Musée de Saint-Germain.

L'album des fouilles d'Alise-Sainte-Reine est conçu probablement en 1866 pour réunir près de 100 pièces d'archives produites lors de la première phase des fouilles impériales menées par la Commission de Topographie des Gaules. Entre avril 1861 et septembre 1862, Félicien de Saulcy, Alexandre Bertrand et Casimir Creuly assurent une conduite des fouilles sur le terrain en quasi permanence, accompagnés par le sous-préfet de Semur Bouillé. Les sommes dépensées s'élèvent à 11 254,09 f sur lesquelles l'empereur a donné 3000 f ; le reste est financé par la CTG.
L'album nous éclaire avec précision et détails sur l'objet des fouilles -retrouver les traces des lignes de siège d'Alésia élaborées par Jules César-, sur leur chronologie, sur les espaces prospectés, et surtout sur le mode opératoire, grâce aux cartes, relevés, plans et coupes réalisés pour la plupart par l'agent-voyer de Flavigny, Paul Millot, et largement annotés.
La méthode de fouille par tranchées, une fois validée par la découverte des fossés de César en mai 1861, est systématiquement mise en œuvre. Les fossés de contrevallation et de circonvallation sont ainsi progressivement révélés.
Malgré le sérieux des résultats obtenus par la CTG, Napoléon III ne publie, dans le tome II de l'Histoire de Jules César, qu'un plan général simplifié, sans utiliser le dossier des fouilles de la Commission. Pourtant, en dépit des limites techniques du XIXe siècle, ce dossier montre des méthodes innovantes pour l'époque, précises et bien documentées, et dont les conclusions ont rarement été prises en défaut par les fouilles récentes.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, centre des archives, inv. BIB 24

Commission de Topographie des Gaules

Photographie du matériel archéologique (Album blanc, n°5, p. 259)

Photographie des armes découvertes découvertes lors des fouilles d'Alise-Sainte-reine à leur arrivée au Musée gallo-romain.
Mention au crayon « Feuille d’Alise Ste Reine »
MAN, centre des archives, fonds photographique, Album blanc n°5, planche 259, cliché 863.

Le matériel archéologique découvert lors des fouilles ordonnées par l'empereur Napoléon III à Alise-Sainte-Reine (1861-1865) est abondant. Composé pour l'essentiel de pièces d'armement, les objets, après avoir été restaurés dans les atelier de Meudon dirigés par Auguste Verchère de Reffye, sont fixés sur des planches, selon une mise en scène esthétique, pour y être photographiés. Ces planches sont destinées à être ensuite adaptées dans les vitrines de la salle d'Alésia, appelée également salle de César ou salle de la Conquête, au Musée gallo-romain créé en1862.
La plaque de verre à l'origine du tirage montre l'environnement de la prise de vue : la cour du château de Saint-Germain-en-Laye. Une mention d'août 1864, dans le Journal de Philibert Beaune qui est alors attaché à la conservation du Musée gallo-romain, fait part de l'arrivée des objets restaurés au musée.

Le Mont-Auxois (SN)

Alise-sainte-Reine, vue panoramique, «Mont Auxois. Côté est-sud-est ».
Auteur : Verchère de Reffye ?

Au cœur d’un vif débat visant à déterminer son emplacement, Alésia concentre les passions. La méthode appliquée par la Commission de Topographie des Gaules se veut rigoureuse et résolument moderne, afin de prouver de manière scientifique la localisation d’Alésia à Alise-Sainte-Reine. Les photographies qui nous sont parvenues de cette époque – plaques de verre et épreuves – sont nombreuses et embrassent l’ensemble du territoire environnant le Mont-Auxois autour duquel ont eu lieu les batailles et s’est implanté le siège décrit par César. Ces vues permettent d’appréhender le site dans sa totalité, et d’en apprécier les atouts stratégiques que peuvent mesurer les militaires que sont le général Creuly, Félicien de Saulcy, puis Eugène Stoffel et Auguste Verchères de Reffye présents à Alise. « À la science militaire la tâche d’expliquer l’usage des armes, le plan des batailles, de reconstruire tout l’appareil de l’attaque et de la défense » écrit Verchère de Reffye en 18651.
L’auteur de ces photographies et leur date nous sont inconnues. La série des plaques de verre est homogène, leur taille est identique (27 × 33 cm), la technique au collodion humide est constante. Nous aurions des vues produites à une même période, comme le confirme l’état de la végétation.
L’absence de la statue colossale de Vercingétorix érigée sur le Mont-Auxois date leur production d’avant 1865 ; celle des tranchées de fouille plaide pour des prises de vue réalisées avant que ne débutent les travaux de la CTG à la fin d’avril 1861. Nous aurions peut-être là des photographies faites lors des voyages de repérage des membres de la commission, et pendant les travaux de lever de errains réalisés par le Dépôt de la Guerre pour la création des cartes d'état-major, entre 1859 et 1861.

Centre des archives, fonds topographique, Côte-d’Or, Alise.

Carte des fouilles d'Alise-Sainte-Reine (SN)

"Fouilles d’Alise Ste Reine".
Dessinée par Chartier, du Dépôt de la Guerre.
Carte au 10 000e indiquant les fossés fouillés en 1861-1862 par les membres de la Commission de Topographie des Gaules (Félicien de Saulcy, Alexandre Bertrand, Casimir Creuly) sur ordre de Napoléon III et sous la direction de l'agent-voyer Paul Millot.
Centre des archives, Fonds topographique, Côte-d’Or, Alise-Sainte-Reine.

L’emplacement d’Alésia a requis toute l’attention de Napoléon III et a mobilisé de très nombreux savants. L’empereur souhaitait apporter les preuves scientifiques décisives sur le lieu emblématique de la grandeur de César qu’il situait à Alise-Sainte-Reine, et voulait clore la querelle qui opposait les partisans d’Alise (Côte-d’Or) à ceux d’Alaise (Jura).
Les membres les plus actifs de la Commission de Topographie des Gaules (CTG) -Félicien de Saulcy, Casimir Creuly et Alexandre Bertrand-, attachés dès la création de celle-ci en 1858 à localiser les sites des huit campagnes de César dans les Gaules, effectuèrent des repérages sur le site bourguignon en 1859 à partir des Commentaires. Ils engagent des fouilles en avril 1861, en confiant la direction des équipes à l’agent-voyer Paul Millot et au chef de chantier Victor Pernet, cultivateur à Alise. Il s’agissait de retrouver avant tout les ouvrages du siège de César. Durant onze mois, la CTG, est parvenue à situer une partie des fossés de contrevallation et de circonvallation. En septembre 1862, Napoléon III, désireux d’accélérer les fouilles, chargea Eugène Stoffel de reprendre le chantier.
Les fouilles d'Alise-Sainte-Reine occupent une place privilégiée dans le tome 2 de l'Histoire de Jules César, rédigé par Napoléon III, et publié en 1866.
Cette carte, emblématique des premières fouilles impériales, a longtemps été exposée dans la salle XIII, appelée Salle d'Alésia ou salle de la Conquête.

RF. 2404 - D930.1.1

Portrait de Napoléon III, par Jean-Auguste Barre, 1858.
Buste en marbre blanc.
H. 0,63m
Déposé par le musée du Louvre en 1935, inv. D930.1.1, RF. 2404
Sur le devant du buste est gravé « Napoléon III », sur le côté gauche est portée la signature du sculpteur Barre et la date de création.
Vue de face

RF. 2404 - D930.1.1

Portrait de Napoléon III, par Jean-Auguste Barre, 1858.
Buste en marbre blanc.
H. 0,63m
Déposé par le musée du Louvre en 1935, inv. D930.1.1, RF. 2404
Sur le devant du buste est gravé « Napoléon III », sur le côté gauche est portée la signature du sculpteur Barre et la date de création.
Vue de 3/4 droit

RF. 2404 - D930.1.1

Portrait de Napoléon III, par Jean-Auguste Barre, 1858.
Buste en marbre blanc.
H. 0,63m
Déposé par le musée du Louvre en 1935, inv. D930.1.1, RF. 2404
Sur le devant du buste est gravé « Napoléon III », sur le côté gauche est portée la signature du sculpteur Barre et la date de création.
Vue 3/4 droit

RF. 2404 - D930.1.1

Portrait de Napoléon III, par Jean-Auguste Barre, 1858.
Buste en marbre blanc.
H. 0,63m
Déposé par le musée du Louvre en 1935, inv. D930.1.1, RF. 2404
Sur le devant du buste est gravé « Napoléon III », sur le côté gauche est portée la signature du sculpteur Barre et la date de création.
Vue de face

RF. 2404 - D930.1.1

Portrait de Napoléon III, par Jean-Auguste Barre, 1858.
Buste en marbre blanc.
H. 0,63m
Déposé par le musée du Louvre en 1935, inv. D930.1.1, RF. 2404
Sur le devant du buste est gravé « Napoléon III », sur le côté gauche est portée la signature du sculpteur Barre et la date de création.
Vue de face

MAN 14932

Statue en plâtre représentant un légionnaire romain portant un pilum, modèle exécuté par Bartholdi pour Napoléon III d’après un bas-relief de la colonne Trajane à Rome, 1870. Visage du légionnaire, vue 3/4 gauche.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

MAN 14932

Statue en plâtre représentant un légionnaire romain portant un pilum, modèle exécuté par Bartholdi pour Napoléon III d’après un bas-relief de la colonne Trajane à Rome, 1870. Détail du visage 3/4 droit.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

MAN 14932

Statue en plâtre représentant un légionnaire romain portantr un pilum, modèle exécuté par Bartholdi pour Napoléon III d’après un bas-relief de la colonne Trajane à Rome, 1870. Vue de face.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

MAN 14932

Statue en plâtre représentant un légionnaire romain portant un pilum, modèle exécuté par Bartholdi pour Napoléon III d’après un bas-relief de la colonne Trajane à Rome, Détail sur le visage du légionnaire, 1870. Détail sur le visage du légionnaire et haut de bouclier.

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

MAN 14932

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

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