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Description archivistique
Côte-d'Or
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1873

Silex taillés, provenant de la Marne, Grotte dite « des fées », située en Provence [planche imprimée, 2020001/100/1]. Série d'objets, provenant de la Fonderie d'Albertville, d'Anzy-le-duc et de Santenay, conservés dans la collection Longny et au musée d'Archéologie nationale, planches I à IV des Matériaux...[planche imprimée, 2020001/100/2]. Pierres taillées et terres cuites, provenant du Japon, planches VIII et IX des Matériaux... [planche imprimée, 2020001/67/3]. Différents types de sépultures amérindiennes, Amériques du Nord, planche XVIII des Matériaux.... [planche imprimée, 2020001/100/4].

Planche 3

Fibule, camp de Chassey (Saône-et-Loire), fibule en bronze, d’après le Recueil d’antiquités de Caylus, fibule, cimetière de Somsois (Marne), plusieurs fibules, Boviolles, fibule, Bar-le-Duc, fibule, Solimariaca, fibule, Chaumousey (Vosges), objet métallique en forme de cheval, oppidum de Barre près de Bollène (Vaucluse), conservé dans le cabinet Vallentin à Montélimar, fibule, fouilles de Saulcy, tumulus de Créancey (Côte-d’Or), conservé au musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye inv. MAN 6707, cinq fibules, Épinal (Vosges) [dessins aquarellés d’Édouard Flouest dont l’un d’après le Recueil d’antiquités du comte de Caylus et un autre pour sa notice sur le camp de Chassey et un autre d’après nature, 2018007/86/3].

Flouest, Edouard

Planche 11

Solea en fer, Vertault (antique Vertillum) (Côte-d’Or) (recto), chaîne en bronze, Méry-sur-Seine (Aube), conservée au musée de Troyes (verso) [dessins à l’encre d’Édouard Flouest, 2018007/98/11].

Flouest, Edouard

Planche 7

Rasoir, tumulus de Créancey (Côte-d’Or), rasoir, tumulus du Bois de la Perrouse à Saint-Romain (Côte-d’Or), rasoir, tumulus du Bois de Langres à Prusly-sur-Ource (Côte-d’Or), rasoir, tumulus du Monceau Milon au Magny-Lambert (Côte-d’Or) (recto), rasoir, Danemark, présenté à l’exposition universelle de Paris de 1867, rasoir, tumulus du Bois de Langres, Prusly-sur-Ource (Côte-d’Or) [dessins aquarellés d’Édouard Flouest, 2018007/76/7] (après 1866).

Flouest, Edouard

Planche 31

Plan des fouilles et ex-voto du temple gallo-romain, Massingy-lès-Vitteaux [dessins et lithographie d’Armand Bruzard, 2018007/14/31] (avant 1868).

Bruzard, Armand

Planche 4

Bracelet, Chandeney près Toul (Meurthe-et-Moselle), bracelet, Dijon (Côte-d’Or), bracelet, Seine-et-Oise, bracelet, tumulus de Martigny-les-Bains (Vosges), conservé au musée d’Épinal, bracelet, tumulus de Suriauville (Vosges), conservé au musée d’Épinal [dessins aquarellés d’Édouard Flouest d’après nature et d’après des dessins de Charles Cournault dans un album du musée d’Archéologie nationale à Saint-Germain-en-Laye, 2018007/85/4].

Flouest, Edouard

Planche sans titre – sans localisation

Planche sans titre non terminée présentant deux inscriptions sans localisation (Dijon et Norges-la-Ville) (CIL, XVII², 526 = CIL, XIII, 9041 et CIL, XVII², 528 = CIL, XIII, 9043), sans mention d’échelle. Au recto, mentions au crayon : « Dijon » ; « estampage » ; « Ct 1/2 » ; « cf Ct 1, 14 ». Verso non numérisé.

Creuly, Casimir

Planche sans titre – sans localisation

Planche sans titre non terminée présentant une inscription sans localisation (Sacquenay) (CIL, XVII², 530 = CIL, XIII, 9044), sans mention d’échelle. Au recto, mentions au crayon : « Dijon, borne de Sacquenay » « à vérifier et faire accorder les dates ». Au verso, mention au crayon : « salle XVII ».

Creuly, Casimir

Planche « Deux autels à Mars » - Dijon

Planche intitulée « deux autels à Mars » présentant deux inscriptions de Dijon et Aignay-le-Duc (CIL, XIII, 2887 et 5479), à l’échelle 1/2. Première livraison selon le catalogue des inscriptions du général Creuly. Au verso, mentions au crayon : « n°18 » ; « 13 » (rouge) ; « XIII » (rouge) ; « 11 » (bleu).

Creuly, Casimir

Album blanc 5

Album blanc n°5, planche 276, cliché 881, boîte 78. Vue d'Alise-Sainte-Reine. Mention au crayon « Alise », 1859-1861 ? SRD
Tirage photographique réalisé à partir d'un négatif sur plaque de verre au collodion humide : cliché 881, boîte 78

Épées

Deux épées, la première conservée à Montélimar dans la collection de M. Valentin, la seconde de la commune de Saint-Paul (Dordogne) conservé dans la collection privée du château de Portboutout ; deux fibules du Doubs et de Côte-d'Or, conservées au musée de Besançon pour la première, et au musée d'Archéologie nationale pour la seconde [dessins au crayon sur calques collés sur planche, 2020001/78/1]. Épées, provenances non-spécifiées [dessin au crayon, 2020001/78/2] (1879). Casque et épées, conservés au British Museum [dessin au crayon sur calque, 2020001/78/3]. Épées et pommeaux, conservés au British Museum, au musée de Bordeaux et au musée de Bâle [dessin à l'encre collé sur planche, 2020001/78/4-5]. Épées, pommeaux et poignards, provenance non-spécifiée [dessins à l'encre et au crayon collés sur papier, 2020001/78/6-7]. Deux lames d'épées, provenance illisible [dessin au crayon, 2020001/78/8]. Pommeaux et lame d'épées et de couteau, provenance non-spécifiée [dessin au crayon et planche imprimée collés, 2020001/78/9-10]. Épée, provenance non-spécifiée [dessin à l'encre, 2020001/78/11].

Monuments

Menhirs, provenant de la Tarentaise (Isère) et de l'Ain [deux planches avec quatre dessins à l'encre sur chacune d'Albert Falsan, 2020001/76/1-2] (1868). Pierre de la Poudrière provenant de Sion, canton du Valais [planche imprimée, 2020001/76/3]. Pierre des Mourguets, provenant de Monthey, canton du Valais (Suisse) [planche imprimée, 2020001/76/4]. Pierre des Marmettes, provenant de Monthey, canton du Valais (Suisse) [planche imprimée, 2020001/76/5]. Entrée de la grotte des Espélugues, Lourdes (Hautes-Pyrénées) [planche imprimée, 2020001/76/6]. Dolmen de Laugère (Côte-d'Or) [dessin à l'encre violette, 2020001/76/7]. Différents site de dolmens, lieux non-spécifiés [planche imprimée, 2020001/76/8]. Vase et lame, provenant d'un dolmen non-spécifié, plan du Dolmen de Blachère (Lozère) [planche imprimée, 2020001/76/9].

Falsan, Albert

Haches et outils (rasoirs et silex...)

Série de haches et de différents outils, provenant des Hautes-Alpes et de la Haute-Garonne, conservés dans les collections Devals et de l'abbé Pottier (Montauban) et dans la collection Regnault (Toulouse) [dessin à l'encre, 2020001/79/1]. Série de haches, provenant du Gers, de l'Agenais et des environs de Toulouse [dessin au crayon, 2020001/79/2]. Série de haches, de provenance diverses, conservées dans la collection Ollivier (Dignes) et au British Museum [dessins au crayon et à l'encre collés sur planche, 2020001/79/3]. Série de haches, accompagnées ponctuellement d'outils ou de bijoux, provenances non-spécifiées [dessins au crayon et à l'encre sur calques et feuilles collés sur planche, 2020001/79/4-13]. Faucille à bouton, provenant de Cracovie, conservée au musée d'Archéologie nationale [dessin d'Ernest Chantre au crayon sur calque, 2020001/79/14]. Série de différents types de haches et de récipients, provenance non-spécifiée [planche imprimée, 2020001/79/15]. Série d'épées, de haches,et de lames gallo-romaines en airain, trouvées en Picardie [trois feuillets reliés avec des dessins à l'encre et au crayon, 2020001/79/16]. Outils en bois, provenance non-spécifiée [reproduction d'une photographie, 2020001/79/17]. Trois types de haches, provenance non-spécifiée [dessin au crayon, 2020001/79/18]. Outils en bois, provenance non-spécifiée [dessin au crayon, 2020001/79/19]. Série de haches et de divers outils du paléolithique et du néolithique provenant de l'antiquaire Eugène Boban (Paris) [dessin à l'encre, 2020001/79/20]. Série de six rasoirs (recto-verso) [dessin au crayon collé sur planche, 2020001/79/21]. Rasoirs, provenant d'un tumulus de Côte-d'or [dessin à l'encre sur calque collé, 2020001/79/22]. Série de rasoirs, de couteaux et d'outils circulaires, provenance non-spécifiée [photographie collée sur une planche, 2020001/79/23]. Série de silex, de rasoirs et de pendeloques, provenance non-spécifiée [planches imprimées, 2020001/79/24-25].

« Notes pour catalogue »

Notes manuscrites, croquis au crayon de papier et à l’encre, cartes topographiques, enveloppes, étiquettes cartonnées, photographie, coupures de presse.

Carte des fouilles d'Alise-Sainte-Reine (SN)

"Fouilles d’Alise Ste Reine".
Dessinée par Chartier, du Dépôt de la Guerre.
Carte au 10 000e indiquant les fossés fouillés en 1861-1862 par les membres de la Commission de Topographie des Gaules (Félicien de Saulcy, Alexandre Bertrand, Casimir Creuly) sur ordre de Napoléon III et sous la direction de l'agent-voyer Paul Millot.
Centre des archives, Fonds topographique, Côte-d’Or, Alise-Sainte-Reine.

L’emplacement d’Alésia a requis toute l’attention de Napoléon III et a mobilisé de très nombreux savants. L’empereur souhaitait apporter les preuves scientifiques décisives sur le lieu emblématique de la grandeur de César qu’il situait à Alise-Sainte-Reine, et voulait clore la querelle qui opposait les partisans d’Alise (Côte-d’Or) à ceux d’Alaise (Jura).
Les membres les plus actifs de la Commission de Topographie des Gaules (CTG) -Félicien de Saulcy, Casimir Creuly et Alexandre Bertrand-, attachés dès la création de celle-ci en 1858 à localiser les sites des huit campagnes de César dans les Gaules, effectuèrent des repérages sur le site bourguignon en 1859 à partir des Commentaires. Ils engagent des fouilles en avril 1861, en confiant la direction des équipes à l’agent-voyer Paul Millot et au chef de chantier Victor Pernet, cultivateur à Alise. Il s’agissait de retrouver avant tout les ouvrages du siège de César. Durant onze mois, la CTG, est parvenue à situer une partie des fossés de contrevallation et de circonvallation. En septembre 1862, Napoléon III, désireux d’accélérer les fouilles, chargea Eugène Stoffel de reprendre le chantier.
Les fouilles d'Alise-Sainte-Reine occupent une place privilégiée dans le tome 2 de l'Histoire de Jules César, rédigé par Napoléon III, et publié en 1866.
Cette carte, emblématique des premières fouilles impériales, a longtemps été exposée dans la salle XIII, appelée Salle d'Alésia ou salle de la Conquête.

Le Mont-Auxois (SN)

Alise-sainte-Reine, vue panoramique, «Mont Auxois. Côté est-sud-est ».
Auteur : Verchère de Reffye ?

Au cœur d’un vif débat visant à déterminer son emplacement, Alésia concentre les passions. La méthode appliquée par la Commission de Topographie des Gaules se veut rigoureuse et résolument moderne, afin de prouver de manière scientifique la localisation d’Alésia à Alise-Sainte-Reine. Les photographies qui nous sont parvenues de cette époque – plaques de verre et épreuves – sont nombreuses et embrassent l’ensemble du territoire environnant le Mont-Auxois autour duquel ont eu lieu les batailles et s’est implanté le siège décrit par César. Ces vues permettent d’appréhender le site dans sa totalité, et d’en apprécier les atouts stratégiques que peuvent mesurer les militaires que sont le général Creuly, Félicien de Saulcy, puis Eugène Stoffel et Auguste Verchères de Reffye présents à Alise. « À la science militaire la tâche d’expliquer l’usage des armes, le plan des batailles, de reconstruire tout l’appareil de l’attaque et de la défense » écrit Verchère de Reffye en 18651.
L’auteur de ces photographies et leur date nous sont inconnues. La série des plaques de verre est homogène, leur taille est identique (27 × 33 cm), la technique au collodion humide est constante. Nous aurions des vues produites à une même période, comme le confirme l’état de la végétation.
L’absence de la statue colossale de Vercingétorix érigée sur le Mont-Auxois date leur production d’avant 1865 ; celle des tranchées de fouille plaide pour des prises de vue réalisées avant que ne débutent les travaux de la CTG à la fin d’avril 1861. Nous aurions peut-être là des photographies faites lors des voyages de repérage des membres de la commission, et pendant les travaux de lever de errains réalisés par le Dépôt de la Guerre pour la création des cartes d'état-major, entre 1859 et 1861.

Centre des archives, fonds topographique, Côte-d’Or, Alise.

Photographie du matériel archéologique (Album blanc, n°5, p. 259)

Photographie des armes découvertes découvertes lors des fouilles d'Alise-Sainte-reine à leur arrivée au Musée gallo-romain.
Mention au crayon « Feuille d’Alise Ste Reine »
MAN, centre des archives, fonds photographique, Album blanc n°5, planche 259, cliché 863.

Le matériel archéologique découvert lors des fouilles ordonnées par l'empereur Napoléon III à Alise-Sainte-Reine (1861-1865) est abondant. Composé pour l'essentiel de pièces d'armement, les objets, après avoir été restaurés dans les atelier de Meudon dirigés par Auguste Verchère de Reffye, sont fixés sur des planches, selon une mise en scène esthétique, pour y être photographiés. Ces planches sont destinées à être ensuite adaptées dans les vitrines de la salle d'Alésia, appelée également salle de César ou salle de la Conquête, au Musée gallo-romain créé en1862.
La plaque de verre à l'origine du tirage montre l'environnement de la prise de vue : la cour du château de Saint-Germain-en-Laye. Une mention d'août 1864, dans le Journal de Philibert Beaune qui est alors attaché à la conservation du Musée gallo-romain, fait part de l'arrivée des objets restaurés au musée.

Album des fouilles d'Alise (BIB 24)

Fouilles d'Alise S.te Reine. Commission de la Topographie des Gaules
12 mai 1861 – 7 septembre 1862
Sur le premier feuillet, dédicace de Félicien de Saulcy, président de la Commission de Topographie des Gaules, précisant qu'il est fait don de l'album au Musée de Saint-Germain.

L'album des fouilles d'Alise-Sainte-Reine est conçu probablement en 1866 pour réunir près de 100 pièces d'archives produites lors de la première phase des fouilles impériales menées par la Commission de Topographie des Gaules. Entre avril 1861 et septembre 1862, Félicien de Saulcy, Alexandre Bertrand et Casimir Creuly assurent une conduite des fouilles sur le terrain en quasi permanence, accompagnés par le sous-préfet de Semur Bouillé. Les sommes dépensées s'élèvent à 11 254,09 f sur lesquelles l'empereur a donné 3000 f ; le reste est financé par la CTG.
L'album nous éclaire avec précision et détails sur l'objet des fouilles -retrouver les traces des lignes de siège d'Alésia élaborées par Jules César-, sur leur chronologie, sur les espaces prospectés, et surtout sur le mode opératoire, grâce aux cartes, relevés, plans et coupes réalisés pour la plupart par l'agent-voyer de Flavigny, Paul Millot, et largement annotés.
La méthode de fouille par tranchées, une fois validée par la découverte des fossés de César en mai 1861, est systématiquement mise en œuvre. Les fossés de contrevallation et de circonvallation sont ainsi progressivement révélés.
Malgré le sérieux des résultats obtenus par la CTG, Napoléon III ne publie, dans le tome II de l'Histoire de Jules César, qu'un plan général simplifié, sans utiliser le dossier des fouilles de la Commission. Pourtant, en dépit des limites techniques du XIXe siècle, ce dossier montre des méthodes innovantes pour l'époque, précises et bien documentées, et dont les conclusions ont rarement été prises en défaut par les fouilles récentes.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, centre des archives, inv. BIB 24

Commission de Topographie des Gaules

Publication Les armes d'Alise (BIB 46489)

Verchère de Reffye, Auguste. "Les armes d'Alise. Notice avec photographies et gravures sur bois", Revue archéologique, 1864.
In-quarto. Tiré-à-part de l'article publié dans la Revue archéologique (p. 337-349). Illustrations : 3 épreuves photographiques sur papier albuminé collées, de A. Villeneuve photographe. Les mêmes photographies, non reliées, tirées sur papier albuminé en plus grand format portent la signature du photographe Augustin Paul Gueuvin.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, centre des archives, BIB 46489

La diffusion des armes trouvées à Alise-Sainte-Reine entre 1861 et 1865 est un véritable enjeu : leur nombre et leurs typologies apportent la preuve de la localisation d'Alésia à Alise ce que Napoléon III souhaite faire connaître avant même que le tome 2 de la l'Histoire de Jules César ne soit publié. Auguste Verchère de Reffye est chargé par l'empereur d'en faire l'étude et d'être son porte-parole auprès des savants étrangers, comme ici le docteur Keller de Zurich. L'officier d'ordonnance est passionné d'armement antique auquel il consacre des recherches basées sur l'analyse des textes anciens et sur l'iconographie de la colonne Trajane ; il a suivi de près les fouilles menées à Alise, et il dirige les "ateliers de Meudon" dans lesquels il restitue des armes de jet et suit la restauration des objets venus d'Alise.
L'intérêt de cet article publié dans la Revue archéologique, devenue la tribune des grands chantiers impériaux, est triple : Verchère de Reffye propose une étude scientifique des pointes de pilum qu'il juge emblématiques de la guerre des Gaules, il aborde la question de la diffusion par les moulages et la nécessité pour le Musée gallo-romain d'ouvrir un atelier à cet effet, et enfin, il utilise la photographie, qui double les dessins, pour apporter la preuve tangible de la matérialité des armes trouvées à Alise. Ces images sont collées, faute de maîtriser encore les procédés photomécaniques de l'édition, ce qui ajoute au caractère exceptionnel de l'article et à sa renommée.

Dessin des armes d'Alise (Bib 46491)

Planche d'Édouard Flouest, d’après un dessin du général Creuly gravé par Saunier pour la Revue archéologique
"Armes recueillies dans la plaine au-dessous d’Alise"
Sans date [après 1861]
Signé Ed. F.
Don de Mademoiselle Flouest au MAN, 1892
Saint-Germain-en-Laye, musée d’Archéologie nationale, Centre des archives, fonds Édouard Flouest, 2018007/14/1

Le 2 juin 1861, alors que les fouilles d’Alise-Sainte-Reine menées à l’instigation de l’empereur par la Commission de Topographie des Gaules ont débuté depuis peu, Édouard Flouest est nommé procureur à Semur-en-Auxois, à quelques kilomètres de là. Dès décembre 1861, il intègre la Société des sciences naturelles de Semur et participe activement à sa réorganisation, notamment en faveur de l’intégration des sciences historiques, au rang desquelles se place l’archéologie.
Ce dessin à l’encre et à l’aquarelle reproduit une planche dessinée par le général Creuly, publiée dans la Revue archéologique du second semestre 1861 dans un article sur les « Armes et objets divers provenant des fouilles exécutées à Alise-Sainte-Reine (Côte-d’Or) ». Édouard Flouest prend une certaine liberté dans la recomposition de la planche et sa mise en couleur. Néanmoins, ses dessins témoignent de l’intérêt porté par les sociétés savantes aux résultats des fouilles menées par Napoléon III et, plus spécifiquement, au site d’Alise-Sainte-Reine.
Ces armes en bronze et en fer proviennent en grande partie des découvertes faites en novembre 1860 au moment du drainage du canal d’écoulement des eaux de la propriété de M. de Gasc, nommé « Fausse rivière », qui ont attiré l’attention de la CTG, et des fouilles qui ont suivi au printemps 1861. Seul le n°23 est une épée trouvée dans le canal de Bourgogne, en bas de la plaine des Laumes. Pour l’auteur de l’article de la Revue archéologique il s’agit sans aucun doute d’armes gauloises « tombées des mains défaillantes des défenseurs d’Alésia », hypothèse invalidée par les découvertes postérieures.

Flouest, Edouard

Monnaies gauloises retrouvées à Alise et Gergovie (N281, N286, N487, n357, N388, N618, N655, N2726, N2736)

Monnaies découvertes à Alise-Sainte-Reine et à Gergovie
Pour les monnaies d’Alise-Sainte-Reine : fouilles de Napoléon III (1862 – 1865), don au MAN en 1867.

Arvernes - Statère de laiton, 6,24 g., Alise-Sainte-Reine, 1er siècle av. J.-C
Droit : anépigraphe ; tête nue bouclée à gauche.
Revers : cheval au galop à gauche ; au-dessus S couché ; au-dessous amphore.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N281.
Arvernes - Drachme d’argent, 2,39 g. Alise-Sainte-Reine, 1er siècle av. J.-C
Droit : anépigraphe ; tête bouclée à gauche.
Revers : cheval à gauche; au-dessus volute; au-dessous anneau perlé, centré d’un point.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N357.

Arvernes - Drachme d’argent, 2,44 g., Alise-Sainte-Reine, 1er siècle av. J.-C
Droit : buste à droite ; diadème dans les cheveux ; collier perlé. Autour du cou ; volute devant le visage.
Revers : cavalier au galop à droite ; à l’exergue légende EPAD.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N286

Éduens - Quinaire d’argent, 1,92 g Alise-Sainte-Reine, 1er siècle av. J.-C
Droit : buste féminin à gauche (Diane ou Vénus) imité des deniers romains.
Revers : guerrier de face, tenant dans la main droite un sanglier enseigne et une hampe bouletée au sommet et dont la main gauche est posée sur un bouclier. À droite de haut en bas, légende VIIPOTAL.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N388

Éduens - Quinaire d’argent, 1,89 g, Alise-Sainte-Reine, 1er siècle av. J.-C
Droit : buste de Diane à droite, diadème dans les cheveux. À droite de l’effigie, hampe surmontée d’un globule
Revers : cavalier gaulois à droite, tenant un sanglier enseigne.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N487

Sénons - Potin, 2,07 g., Alise-Sainte-Reine, 1er siècle av. J.-C
Droit : profil très stylisé à gauche, la chevelure formée de petits traits composant une sorte de cimier.
Revers : cheval au galop à gauche.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N618

Carnutes – Bronze, 3,37 g., Alise-Sainte-Reine, 1er siècle av. J.-C
Droit : profil féminin à droite, la chevelure en chignon sur la nuque ; derrière fleur à cinq pétales.
Revers : aigle aux ailes éployées, à la tête tournée à droite. Vers un serpent enroulé, annelets dans le champ.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N655

Arvernes - Drachme d’argent, 2.30 g., Gergovie, 1er siècle av. J.-C
Droit : buste à droite ; collier perlé autour du cou. De part et d’autre de la tête légende PIC-TILOS.
Revers : cheval au galop à droite ; au-dessus volute ; au–dessous : fleuron.
Trouvée en surface, collection Chassaing acquise par le MAN en 1872.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N2726

Tolosates - Drachme d’argent. 2,45 g., Gergovie, 1er siècle av. J.-C
Droit : tête à gauche, la chevelure bordée par des S ; la rangée inférieure composée de Y pointés vers le bas.
Revers : croix bouletée au centre ; globule et lunule, premier, deuxième et quatrième cantons ; au troisième : globule et lunule.
Saint-Germain-en-Laye, MAN, N2736

La numismatique apporte des preuves irréfutables sur la localisation du site d’Alésia à Alise-Sainte-Reine près des Laumes (Côte d’Or). Le monnayage romain recueilli se caractérise par des émissions toutes antérieures à 54 av. J.-C . Les monnaies gauloises exhumées, offrent un échantillon des peuples ayant participé à l’armée de secours et sont représentatives de la circulation monétaire en 52 av. J.-C (argent , bronze , potin ). Les espèces en or sont de bas titre, car l’utilisation de l’or frappé décline. La récolte présente plusieurs monnaies inédites ou rares pour l’époque, dont un ensemble de 62 bronzes d’Espanactus qu’il serait impossible de réunir aujourd’hui en rassemblant les exemplaires de tous les musées, collections privées et marchands. Enfin la présence de deux statères de Vercingétorix en laiton, dont un à la tête casquée, inconnus avant. les 600 monnaies issues des fouilles de l’ empereur Napoléon III , mélangées , dans les fossés du camp D à des armes , boucliers , casques et aux tombereaux d’ossements humains et de carcasses de chevaux (non ferrés) témoignent bien des affrontements acharnés qui eurent lieu à Alésia durant le siège.

Canthare d'Alise (MAN 7564)

Coupe à décor végétal, dit canthare d’Alésia
Découverte à Alise-Sainte-Reine en septembre 1862
Don Napoléon III
Musée d’Archéologie nationale et Domaine national de Saint-Germain-en-Laye, MAN 7564

Cette coupe est l’un des objets les plus emblématiques des activités archéologiques de Napoléon III. Il a en effet été découvert en septembre 1862 lors des fouilles financées par Napoléon III et conduites par le commandant Stoffel sur le site de la bataille d’Alésia, à Alise-Sainte-Reine, dans la plaine des Laumes. Encore pris dans sa gangue de terre, ce précieux vase à boire aurait été emballé et envoyé à Biarritz, où se trouvait le souverain, afin de lui laisser le privilège de le déballer lui-même. Il le conserva ensuite pendant plus de quatre ans dans son cabinet de travail au Palais des Tuileries, avant de l’envoyer le 8 avril 1867 au musée des Antiquités celtiques et gallo-romaines, en vue de son inauguration le mois suivant. La datation de la coupe, peut-être fabriquée en Italie du sud, est, depuis 1862, objet de controverse. Des environs de 75 avant J.-C. pour certains (ce qui a autrefois permis aux plus audacieux de voir en César son propriétaire) elle pourrait dater de l’époque augustéenne au moins pour d’autres. Sa présence dans le sol de la plaine des Laumes ne signifie pas nécessairement qu’elle ait été perdue lors de la bataille de 52 avant J.-C., car Alésia fut aussi une importante ville à l’époque romaine, où un vase de luxe ancien a pu être utilisé et enfoui ou perdu. Les trois graffites gravés à la pointe sous le pied ne permettent pas de clore le débat. Une marque pondérale suggère que la coupe pouvait partie d’une paire et les deux autres inscriptions, en caractères grecs, livreraient le nom de l’orfèvre et celui d’un propriétaire

Album "Fouilles d'Alise-Sainte-Reine"

Cet album réunit plus de 100 pièces d'archives de fouilles exécutées autour du Mont-Auxois, à la demande de Napoléon III. Ces travaux, dirigés par la Commission de Topographie des Gaules, étaient destinés à retrouver les traces archéologiques des lignes du siège d'Alésia édifiées par Jules César.
L'ouvrage rassemble des cartes, des relevés, des plans et coupes réalisés pour la plupart par l'ingénieur topographe Paul Millot entre mai 1861 et septembre 1862.
Une dédicace de Félicien de Saulcy, président de la CTG, atteste du don de ce volume au Musée de Saint-Germain.

Album blanc 5

Album blanc n°5, planche 292, cliché 895, boîte 79. Reconstitution d'une tour en bois du siège de César à Alésia, par Verchère de Reffye, aux ateliers de Meudon, d'après les fouilles d'Alise-Sainte-Reine. Détail de la haie de défense romaine en bois,
A mettre en relation avec la maquette du Camp de César (MAN 11892), réalisée par Abel Maître et offerte par Napoléon III au musée gallo-romain.
Tirage photographique réalisé à partir d'un négatif sur plaque de verre au collodion humide : cliché 895, boîte 79

Num 281 ; Num 357 ; Num 286 ; Num 388 ; Num 487 ; Num 618 ; Num 655 ; Num 2726 ; Num 2736

Vue d’ensemble de 7 monnaies provenant des fouilles d’Alésia et de 2 monnaies provenant des fouilles de Gergovie. De gauche à droite et de haut en bas : Num 281 ; Num 357 ; Num 286 ; Num 388 ; Num 487 ; Num 618 ; Num 655 ; Num 2726 ; Num 2736
Vue d'ensemble avec mire

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Num 281 ; Num 357 ; Num 286 ; Num 388 ; Num 487 ; Num 618 ; Num 655 ; Num 2726 ; Num 2736

Vue d’ensemble de 7 monnaies provenant des fouilles d’Alésia et de 2 monnaies provenant des fouilles de Gergovie. De gauche à droite et de haut en bas : Num 281 ; Num 357 ; Num 286 ; Num 388 ; Num 487 ; Num 618 ; Num 655 ; Num 2726 ; Num 2736

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Album blanc 5

Album blanc n°5, planche 287, cliché 877, boîte 78. Vue du village d’Alise Sainte-Reine (Alésia). Mention au crayon « Alise », 1859-1861 ? SRD
Tirage photographique réalisé à partir d'un négatif sur plaque de verre au collodion humide : cliché 877, boîte 78

Album blanc 5

Album blanc n°5, planche 286, cliché 882, boîte 78. Vue d'Alise-Sainte-Reine. Mention au crayon « Alise », 1859-1861 ? SRD
Tirage photographique réalisé à partir d'un négatif sur plaque de verre au collodion humide : cliché 882, boîte 78

Album blanc 5

Album blanc n°5, planche 285, cliché 883, boîte 78. Vue d'Alise-Sainte-Reine. Mention au crayon « Alise », 1859-1861 ? SRD
Tirage photographique réalisé à partir d'un négatif sur plaque de verre au collodion humide : cliché 883, boîte 78

Album blanc 5

Album blanc n°5, planche 284, cliché 884, boîte 78. Vue d'Alise-Sainte-Reine. Mention au crayon « Alise », 1859-1861 ? SRD
Tirage photographique réalisé à partir d'un négatif sur plaque de verre au collodion humide : cliché 884, boîte 78.

Album blanc 5

Album blanc n°5, planche 283, cliché 888, boîte 78. Vue d'Alise-Sainte-Reine depuis le Mont-Auxois. Mention au crayon « Alise », 1859-1861 ? SRD
Tirage photographique réalisé à partir d'un négatif sur plaque de verre au collodion humide : cliché 283, cliché 888, boîte 78

Album blanc 5

Album blanc n°5, planche 282, cliché 889, boîte 78. Vue d'Alise-Sainte-Reine. Mention au crayon « Alise », 1859-1861 ? SRD
Tirage photographique réalisé à partir d'un négatif sur plaque de verre au collodion humide : cliché 889, boîte 78.

Album blanc 5

Album blanc n°5, planche 281, cliché 890, boîte 78. Vue d'Alise-Sainte-Reine. Mention au crayon « Alise », 1859-1861 ? SRD
Tirage photographique réalisé à partir d'un négatif sur plaque de verre au collodion humide : cliché 890, boîte 78

Album blanc 5

Album blanc n°5, planche 280, cliché 879, boîte 78. Vue d'Alise-Sainte-Reine. Mention au crayon « Alise », 1859-1861 ? Mention au crayon « Alise ». SRD
Tirage photographique réalisé à partir d'un négatif sur plaque de verre au collodion humide : cliché 879, boîte 78

Album blanc 5

Album blanc n°5, planche 279, cliché 886, boîte 78. Vue d'Alise-Sainte-Reine. Mention au crayon « Alise », 1859-1861 ?. Mention au crayon « Alise ». SRD
Tirage photographique réalisé à partir d'un négatif sur plaque de verre au collodion humide : cliché 886, boîte 78

Album blanc 5

Album blanc n°5, planche 278, cliché 887, boîte 78. Vue d'Alise-Sainte-Reine. Mention au crayon « Alise », 1859-1861 ? SRD
Tirage photographique réalisé à partir d'un négatif sur plaque de verre au collodion humide : cliché cliché 887, boîte 78

Album blanc 5

Album blanc n°5, planche 277, cliché 885, boîte 78. Vue d'Alise-Sainte-Reine. Mention au crayon « Alise », 1859-1861 ? SRD
Tirage photographique réalisé à partir d'un négatif sur plaque de verre au collodion humide : cliché

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