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Description archivistique
Corpus numérique sur l'histoire du château et des jardins de Saint-Germain-en-Laye Napoléon III
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Mention de l’arrivée des équipages de la vénerie impériale à Saint-Germain-en-Laye

« On pensait que S. M. l’Empereur viendrait chasser à tir à Saint-Germain mercredi dernier ; cette chasse avait été remise à hier vendredi, et tout avait été préparé ; chacun était à son poste, quand un exprès est venu apporter un contrordre causé, pense-t-on, par la neige qui était tombée, hier matin, en assez grande abondance à Paris.
Toutefois les équipages de la vénerie impériale sont en partie arrivés à Saint-Germain et doivent s’y trouver aujourd’hui 12, au grand complet, et nous tenons de bonne source qu’une grande chasse à courre doit avoir lieu en forêt, mardi prochain 15 du courant. »

Mention d’une chasse du prince-président dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye

« Samedi 30 octobre dernier, et non mardi 2 novembre, ainsi que plusieurs journaux du département l’annoncèrent par erreur, la forêt de Saint-Germain jouissait d’une animation inusitée. Une grande chasse à courre y avait lieu vers onze heures du matin. Elle était conduite par M. le président de la République, accompagné du ministre de la Guerre, de plusieurs généraux et d’un grand nombre de personnages de distinction. Le rendez-vous était au château de la Muette. »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« Hier, vendredi, l’Empereur est venu chasser à tir dans la forêt ; la chasse, commencée dans les tirés de Garennes vers onze heures, était finie à trois heures. Le régiment des Cuirassiers de la Garde avait, selon l’usage, fourni les rabatteurs, et le nombre des pièces abattues a, dit-on, été considérable. S. M. était accompagnée de S. Ex. le maréchal Magnan, ainsi que de MM. Edgard Ney, Fould, Lepic, Préfet, de Marnezia, de Chaumont-Quitry et de Pierre. »

Note concernant les chasses impériales prévues dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye

« S’il faut en croire des renseignements qui nous ont été donnés par une personne que nous croyons bien informée, l’Empereur aurait choisi la forêt de Saint-Germain pour son terrain de chasse habituel. On travaille activement à l’installation de la Vénerie, et nous devons nous attendre à voir arriver ici très prochainement les équipages de Sa Majesté.
Il y aura, dit-on, deux meutes à Saint-Germain, la meute de l’Empereur et une seconde, dite meute de Saint-Germain. On chassera deux fois par semaine. L’Empereur n’aura pas de jour fixe, mais il y aura chasse tous les jeudis par le premier veneur et les officiers de la Maison de Sa Majesté. Il sera loisible de suivre la chasse du jeudi à cheval, à pied ou en voiture. Lorsque l’Empereur chassera, les seules personnes qui auront reçu le bouton de la Maison de Sa Majesté seront admises à suivre la chasse.
Il sera toujours facile à l’Empereur, avec un équipage de chiens anglais très vites de pied, de forcer un cerf en trente-cinq ou quarante minutes ; ainsi Sa Majesté, par la proximité de Saint-Germain, pourra une fois par semaine se procureur le plaisir de forcer un cerf en ne s’éloignant de Paris que pendant trois heures au plus, et de se livrer à un exercice qui sera favorable à sa santé, et qui le distraira un moment de ses graves et importantes préoccupations.
Il existe déjà environ trente cerfs dans la forêt de Saint-Germain, en y comprenant les jeunes bêtes ; on croit savoir que des ordres vont être donnés pour que quarante grands animaux soient pris dans diverses forêts et dirigés sur Saint-Germain. »

Récit d’une chasse de l’empereur à Saint-Germain-en-Laye

« Avant-hier jeudi, S. M. l’Empereur est venue, vers onze heures, chasser à tir dans la forêt. Sa Majesté est arrivée en voiture découverte par Maisons. Elle était accompagnée de M. le général Ney de la Moskowa, de MM. de Toulongeon et Delage, officiers de sa vénerie, et d’autres personnes de distinction. La chasse, qui a été fort belle, a duré jusqu’à près de cinq heures. L’Empereur a déjeuné en plein air, sur une table placée au sommet du terrain des anciennes fortifications du fort Saint-Sébastien, au triage de Fromainville.
Le service des rabatteurs était fait par un fort détachement de cuirassiers de la Garde et par des jeunes gens de la commune d’Achères.
Au moment de son départ et à son passage sur le territoire de la commune de Maisons, l’Empereur a rencontré une grande quantité d’habitants et de personnes qui avaient pu assister à la chasse et l’ont accueilli par de vivres acclamations, auxquelles Sa Majesté répondait avec cette bienveillance et cette affabilité qui lui sont particulières. »

Récit d’une chasse de l’empereur à Saint-Germain-en-Laye

« L’Empereur est venu, hier vendredi, chasser à tir dans la forêt de Saint-Germain. La chasse a commencé vers onze heures, après le déjeuner qui a eu lieu en plein air, sur l’emplacement de l’ancien fort Saint-Sébastien, et s’est prolongée jusqu’à près de quatre heures du soir. Parmi les personnes qui accompagnaient Sa Majesté et qui ont eu l’honneur de chasser avec elle, on remarquait Son Excellence M. Fould, ministre d’Etat, et M. le général Ney de la Moskowa.
La première des chasses à courre, par les équipages de la vénerie impériale, est, à ce qu’il paraît, définitivement fixée à après-demain, lundi 17 janvier. A ce propos, nous croyons rendre service aux amateurs de la ville et des environs, et surtout à ceux de Paris qui ne voudraient pas amener leurs chevaux, en leur annonçant que M. Saulon a établi pour la saison des chasses, dans ses écuries de la rue de la Verrerie, n° 8, près le théâtre, un relai de jolis chevaux de chasse, aussi élégants que commodes et bien dressés, et dont le harnachement ne laisse rien à désirer aux sportmens les plus difficiles. On peut se faire inscrire à l’avance ou retenir son cheval dans l’intervalle d’une des chasses qui, comme on le sait, auront lieu tous les cinq jours. »

Récit de chasses impériales dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye

« Samedi 12 et jeudi 17 du courant, les chasses impériales ont commencé dans la forêt de Saint-Germain. Dirigées toues deux par le grand veneur seulement, la première a duré environ deux heures, après quoi le cerf a été forcé dans l’acul d’Achères, au pont de l’Ambassadeur : l’attaque avait eu lieu à l’Etoile-de-Berry. Jeudi, le bruit circulait que S. M. l’Empereur devait chasser en personne, aussi, malgré le temps froid et la neige qui commençait à tomber, y eut-il foule parmi les promeneurs, désireux de jouir du coup d’œil d’un rendez-vous de chasse princier, plaisir dont Saint-Germain se trouvait privé depuis si longtemps ; mais il n’en fut rien, car une fois arrivée au rendez-vous, la chasse ne put avoir lieu, la fermeté du terrain ayant empêché l’attaque du cerf qui avait été découvert le matin par les valets de limiers. »

Récit d’une visite du prince Jérôme Bonaparte à Saint-Germain-en-Laye

« Nous lisons dans le Pays d’hier vendredi 21 :
Il y a, à Saint-Germain-en-Laye, un collège communal qui n’était qu’un pensionnat assez modeste sous la première république. Ce fut là cependant que deux illustres personnages, le prince Jérôme et le prince Eugène, tous deux oncles de S. M. l’empereur Napoléon III, commencèrent leur instruction.
Il y a quelques jours, le prince Jérôme, se trouvant à Saint-Germain, eut l’envie de revoir cette maison où se passèrent les premières années de son enfance.
Son Altesse impériale, accompagnée d’une personne de sa maison, arrive à pied au collège et demande au concierge à visiter cette partie de l’établissement. Le concierge va demander au directeur l’autorisation nécessaire, revient trouver le prince, qu’il ne connaissait pas.
On monte aux appartements désignés, et tout aussitôt Son Altesse impériale inique son ancienne chambre à coucher, la salle d’études, et toutes sortes de particularités présentes à son excellente mémoire : « Regardez ici et là, et vous y trouverez les signatures de Jérôme Bonaparte et d’Eugène Beauharnais. Voici le mur par-dessus lequel Eugène passa un jour et faillit se briser les reins pour aller monter à cheval au manège. »
Le digne et bon prince était vivement ému en se rappelant ces faits, qui se passaient il y a plus de soixante-cinq ans. En se retirant, Son Altesse impériale a largement récompensé le concierge. »

Précisions sur la visite du prince Jérôme Bonaparte à Saint-Germain-en-Laye

« Plusieurs journaux de Paris ont rapporté ces jours derniers un fait concernant une visite dont S.A.I. le prince Jérôme aurait honoré tout récemment celle des institutions de la ville de Saint-Germain qui garde le précieux souvenir du séjour qu’y a fait, comme élève, Son Altesse pendant sa première jeunesse. Sans discuter l’authenticité de cette visite, il est nécessaire d’établir que cette institution est entièrement privée et ne relève en quoi que ce soit de la ville ou de la commune. On ne saurait donc lui attribuer, pas plus qu’à un autre établissement du même genre à Saint-Germain, le titre de Collège communal qui lui est donné dans l’article en question. Malheureusement, jusqu’à ce moment, notre ville ne possède encore aucun pensionnat placé sous le patronage de la ville ou subventionné par elle. L’établissement dont il est question, et qui figure avec honneur parmi les autres, est connu généralement sous le nom d’ancien collège de Saint-Germain attendu que, de 1811 à 1814, il avait été placé dans cette position, qui a cessé complètement d’exister depuis cette époque. (Communiqué)
Nous devons ajouter, afin de mettre nos confrères de la presse parisienne et ceux de la province qui, comme nous-mêmes, ont d’abord reproduit l’article parisien, en garde contre certains renseignements erronés, que le fait en question, si il a eu lieu, comme nous le croyons du reste, remonte à une date très éloignée, car le vieux concierge déjà très ancien dans la maison, ne savait ce qu’on voulait lui dire lorsqu’on vint à lui parler de la visite toute récente dont avait été honorée l’institution, et de la gratification qu’elle lui avait value. »

Récit d’une chasse impériale à Saint-Germain-en-Laye

« L’Empereur est venu, hier vendredi, chasser à tir dans la forêt de Saint-Germain. Sa Majesté était accompagnée de S.A.R. le prince d’Orange, héritier présomptif de la couronne de Holland, de LL. EExc. MM. les maréchaux Magnan et Saint-Jean-d’Angély, du général Ney, prince de la Moscowa, du marquis de Toulongeon et du baron de Lange. La chasse a commencé dans les tirers de Garenne, à onze heure ; elle a été interrompue, vers midi, par un déjeuner dressé dans la forêt, sous une tente et sur l’emplacement de l’ancien fort Saint-Sébastien. La chasse a recommencé à une heure et a fini à quatre heures moins un quart.
L’Empereur était venu par Maisons, en calèche découverte conduite par des chevaux de sa poste particulière, et les voitures l’attendaient à la ferme de Garenne, dont Sa Majesté n’est partie qu’après avoir assisté à la reconnaissance du gibier. Enfin cette journée a été des plus brillants, et l’on parlait de près de sept cents faisans, de quinze chevreuils et d’une foule de lièvres et perdreaux. »

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